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Pharmacie
/ 19-11-2021
Dulon Julia
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Introduction : OCR, peu évaluée médico-économiquement, est une discipline novatrice visant à réadapter à l’effort les patients ayant présenté un cancer, éduquer à la pratique régulière de l’activité physique ainsi qu’à une hygiène de vie plus saine. Ses buts sont : améliorer la Qualité de Vie (QdV), éviter la récidive du cancer et l’émergence des Maladies Cardio-Vasculaires (MCV). Le pronostic des patients en oncologie est grevé par les MCV (cardiotoxicité des traitements cumulée aux facteurs de risque CV). Notre centre hospitalier a contractualisé avec un centre privé un parcours spécifique pour la prise en charge des patientes atteintes de cancer du sein non métastatique. Objectifs : Évaluer l’impact médico-économique du programme OCR à partir des résultats de QdV et de données bibliographiques. Objectif secondaire : évaluer l’évolution de la capacité physique des patients OCR (« en Watts ») suite au programme. Méthodes : La QdV est évaluée par réponse au questionnaire SF-36 à un mois d’intervalle (bras OCR : avant et après un mois de réadaptation à l’effort). Les scores ont été analysés sur EXCEL® (tests statistiques) et représentés sous forme de tableaux et graphiques. La transformation de ces scores en utilité est réalisée par « Mapping ». Le point de vue est celui du payeur (sécurité sociale). Ceci a permis d’alimenter un modèle de Markov sur 5 ans. Résultats préliminaires : 58 patients ont été inclus consécutivement entre octobre 2018 et juillet 2021 ; moyenne d’âge : 56 ans bras OCR et 60 bras Contrôle ; IMC : 28,4 bras OCR et 25.6 bras Contrôle. 116 questionnaires SF36 enregistrés, soit 4176 questions traitées. 35 patientes OCR inclues : amélioration significative de la QdV dans ses composantes physiques et mentales et 23 patients « contrôles » : pas d’évolution de la QdV. Le ratio différentiel coût/résultat est évalué à 55 280 €/QALY. En moyenne, sur 31 patientes OCR, un gain de 13,71 Watts (0-40) à l’épreuve d’effort de sortie du programme est observé. Discussion/Conclusion : La modélisation effectuée ne permet pas d’affirmer à ce stade que le programme OCR étudié soit coût efficace en termes de coût-utilité du fait de plusieurs limites (puissance statistique limitée à ce jour, comparabilité limitée des population). Il offre néanmoins un RDCR acceptable pour une cohorte de patients à affiner (risques de MCV élevés) et motive le déploiement de ce type de programme plus largement en France et leur intégration dans une évaluation médico-économique élargie.
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Odontologie
/ 18-11-2021
Mainguené Margaux
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Un questionnaire a permis de mettre en lumière, les incompréhensions des étudiants et des jeunes chirurgiens-dentistes, face à l’ensemble des démarches administratives, juridiques et comptables à effectuer en début d’exercice. S’en est suivi des étapes de recherches auprès de différents organismes tels que le Conseil de l’Ordre des Chirurgiens-Dentistes, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, les groupes d’assurances, l’URSSAF, les caisses de retraites ou encore un cabinet d’expert-comptable. Un guide didactique a été rédigé, il se veut accessible à l’ensemble des étudiants. Ils pourront s’y référer dès la validation de leur CSCT et ce, pour les aiguiller dans la réalisation des premières démarches professionnelles. Ce guide, à travers un support épuré et illustré, se veut le plus complet possible. Il sert d’appui pour commencer sereinement un exercice professionnel. Après mise en application auprès des étudiants Rennais, des guides complémentaires pourraient s’avérer nécessaires, aussi une veille juridique et réglementaire devra être réalisée pour assurer la véracité des informations mises à disposition.
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Odontologie
/ 18-11-2021
Samson Maureen
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Un questionnaire a permis de mettre en lumière, les incompréhensions des étudiants et des jeunes chirurgiens-dentistes, face à l’ensemble des démarches administratives, juridiques et comptables à effectuer en début d’exercice. S’en est suivi des étapes de recherches auprès de différents organismes tels que le Conseil de l’Ordre des Chirurgiens-Dentistes, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, les groupes d’assurances, l’URSSAF, les caisses de retraites ou encore un cabinet d’expert-comptable. Un guide didactique a été rédigé, il se veut accessible à l’ensemble des étudiants. Ils pourront s’y référer dès la validation de leur CSCT et ce, pour les aiguiller dans la réalisation des premières démarches professionnelles. Ce guide, à travers un support épuré et illustré, se veut le plus complet possible. Il sert d’appui pour commencer sereinement un exercice professionnel. Après mise en application auprès des étudiants Rennais, des guides complémentaires pourraient s’avérer nécessaires, aussi une veille juridique et réglementaire devra être réalisée pour assurer la véracité des informations mises à disposition.
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DIPLÔME D'ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE
/ 18-11-2021
Bouhnik Céline
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Contexte : Le manque de solution thérapeutique actuelle pouvant diminuer la douleur pendant la pose d’un DIU, de manière significative et sûre, incite à chercher d’autres pistes, en particulier non pharmacologiques. Objectifs : Evaluer l’influence de la réalité virtuelle sur la douleur pendant la pose de DIU, ainsi que sur l’anxiété pendant la pose, la douleur après la pose et la satisfaction. Méthode : Etude prospective, randomisée, au centre de Planification de Rennes, entre un groupe contrôle et un groupe expérimental (femmes portant un casque de réalité virtuelle). Résultats : Résultats préliminaires avec 40 inclusions. Les moyennes de la douleur et de l’anxiété pendant la pose sont plus faibles dans le groupe avec casque, de façon non significative. La douleur anticipée, l’anxiété avant le geste et la douleur ressentie sont corrélées. A ce stade, la diminution de l’anxiété avec le casque de réalité virtuelle est significative suite à l’ajustement de l’anxiété avant la pose. Le niveau de douleur après la pose est faible et le degré de satisfaction élevé dans les deux groupes. Conclusion : Les résultats préliminaires ne permettent pas de conclure mais sont encourageants et justifient la poursuite de l’étude qui est la première à évaluer l’intérêt de la réalité virtuelle lors de la pose de DIU.
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Médecine Générale
/ 16-11-2021
Rifflard Lucie
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Contexte : le nombre de patients vivant avec un lymphome s’accroit chaque année, notamment du fait du vieillissement de la population. Il semble ainsi fondamental que le médecin traitant, placé au centre du parcours de soins coordonnés, ait en sa possession les informations adéquates, accessibles, relatives au dossier médical du patient, afin de prodiguer des soins de qualité. A l’heure actuelle un défaut de communication existe entre spécialistes hospitaliers et médecins généralistes. Objectif : étudier les représentations et les attentes des médecins généralistes en termes de coordination dans la prise en charge des patients adultes atteints de lymphomes et suivis au CHBA. Méthode : étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés auprès de médecins généra- listes installés dans le Morbihan. Résultats : onze médecins ont été interrogés. Les entretiens ont permis de dresser un état des lieux du ressenti des médecins généralistes. Des freins à cette coordination ont été identifiés, aux différentes étapes de la prise en charge (pré-diagnostique, suivi, urgence), comme la mauvaise circulation des informations, le manque de disponibilité des hématologues, l’absence de méthode de communication protocolisée. Des facteurs facilitants comme la confiance envers les hématologues et la qualité des soins ont également été rapportés. Les attentes des médecins généralistes sont multiples. Des pistes d’amélioration sont proposées : formation continue, développement d’un outil informatique pour les avis notamment non urgents, plaquettes d’infor- mations, annuaire téléphonique. Conclusion : nos résultats montrent que les médecins généralistes ont une image plutôt positive du service d’hématologie au CHBA. Ils reconnaissent le travail d’équipe et l’importance de la charge de travail des médecins spécialistes dans la majorité des cas. Cependant, nous avons noté l’existence de freins à la collaboration actuelle, provoquant une mise en difficulté du généraliste dans son rôle de coordinateur du parcours de soins, et menaçant ainsi la qualité de la continuité de ses soins.
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médecine
/ 16-11-2021
Bonlieu Marie
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Le carnet de santé de l’enfant est un outil qui permet son suivi médical en favorisant la communication avec les parents, la dernière version date de 2018. Cette étude a pour but de cerner son utilisation par les parents et leurs difficultés à se l'approprier. C’est une étude qualitative réalisée auprès de mères vivant dans le département des Côtes d’Armor, au moyen d’entretiens semi-dirigés. Parmi les fonctions voulues par le HCSP, les parents retiennent le suivi médical, la prévention, la communication entre les professionnels de santé et l’information des familles; son attachement nostalgique est réel. Son appropriation par les parents est dépendante de l’utilisation qu’en font les professionnels de santé. Il est une des nombreuses sources d’information. Outil évolutif, sa révision vers le DMP de l’enfant en ferait une version numérique. Bien qu’il remplisse la plupart des fonctions voulues pour les parents, il reste un outil vécu comme médical révélant leurs difficultés à le remplir.
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Médecine
/ 15-11-2021
Gauchery Jean
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L’intubation difficile est une situation fréquemment rencontrée et redoutée par les anesthésistes-réanimateurs en raison du risque de complications graves auquel elle expose les patients concernés. Cette thèse décrit une étude rétrospective qui visait à explorer les pratiques de prise en charge de l’intubation difficile et les conditions de recours aux vidéolaryngoscopes au sein du département d’anesthésie du CHU de Rennes, ainsi que le respect des recommandations émises sur ce sujet par la Société Française d’Anesthésie-Réanimation. 110 patients ont été inclus par déclaration à l’initiative des anesthésistes responsables de leur prise en charge, dont 90 ont été retenus pour l’analyse définitive. Au sein de cet effectif, l’intubation difficile était considérée comme anticipable dans 53.3% des cas. L’utilisation du mandrin béquillé et des vidéolaryngoscopes était largement répandue comparativement aux autres matériels disponibles. En cas d’intubation difficile anticipable, le recours au vidéolaryngoscopes dès la première tentative d’intubation ne concernait que 33.3% des patients mais permettait une réduction significative de la durée de la procédure ainsi que du nombre de tentatives nécessaires. L’incidence de désaturations n’était cependant pas significativement réduite par l’utilisation en première intention des vidéolaryngoscopes. Dans le contexte d’une intubation difficile non anticipable, l’utilisation précoce (en deuxième intention) des vidéolaryngoscopes était elle aussi peu pratiquée, mais associée à une réduction du nombre de tentatives d’intubation. Cette étude met en évidence une adhésion aux recommandations de la SFAR relativement faible dans notre centre ; ceci alors même qu’elle va dans le sens de ces recommandations en suggérant un bénéfice à l’utilisation précoce des vidéolaryngoscopes, notamment en cas d’intubation difficile prévue.
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Pharmacie
/ 15-11-2021
Lucas Marion
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Depuis 2012, on observe un réel essor des thérapies anticancéreuses par voie orale dont la majorité sont dispensées en ville. Ces traitements sont singuliers de par leurs posologies, leurs modes d’administration, leurs mécanismes d’action, leurs modes de surveillance ainsi que leurs potentiels effets indésirables et interactions avec des médicaments ou des traitements dits « alternatifs ». Ils demandent une expertise accrue et une mise à jour continue des connaissances du pharmacien. Néanmoins, les patients sous chimiothérapies orales représentent une part infime de la patientèle officinale. Peu confronté à de telles situations, le pharmacien peut rencontrer des difficultés face aux questionnements des patients. Cet ouvrage tend ainsi à lui apporter des clés afin de faciliter la prise en charge de ses patients sous anticancéreux oraux ; à plus forte raison depuis la création des entretiens pharmaceutiques leur étant destinés. Par ailleurs, des tentatives de « lien ville-hôpital » sont en développement au niveau local et national afin de coordonner les professionnels de santé inclus dans le parcours de soins des patients.
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Médecine
/ 09-11-2021
Perrin Mathilde
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Introduction : Le Dossier Médical Partagé (DMP), créé en 2004 puis généralisé en 2018, s’inscrit dans une volonté de transformation numérique du système de santé français. Le patient représente un élément central de ce projet. Cette étude a donc pour objectif d’étudier les ressentis et attentes des patients concernant le DMP. Méthodes : Etude qualitative avec réalisation de 12 entretiens semi-dirigés sur une population d’Ille-et-Vilaine, âgée de plus de 18 ans, et ayant créé un DMP. Retranscription des verbatims puis analyse thématique avec double codage. Résultats : Les patients interrogés ont d’abord évoqué de nombreux avantages du DMP, comme la praticité du format informatique ou encore le caractère complet, exhaustif, officiel et sécurisé permis par ce format. Ils mettent en avant la facilitation des échanges entre professionnels de santé, et surtout considèrent le DMP comme un élément d’amélioration de la qualité des soins. En revanche, ils évoquent de multiples freins à l’extension du DMP, comme le manque d’information, le manque d’investissement actuel des professionnels de santé ou encore des problèmes de confidentialité. Enfin, les participants expriment diverses attentes concernant à la fois les professionnels de santé – et en premier lieu le médecin traitant -, les instances décisionnaires, mais aussi des améliorations de l’outil en lui-même. Discussion : Les patients ont un avis favorable sur le DMP, à condition qu’il soit rempli et mis à jour correctement. Ils regrettent le manque d’implication des professionnels de santé, en particulier de leur médecin traitant, et attendent des améliorations de l’outil en lui-même. L’évolution du DMP dans l’Espace Numérique de Santé (ENS) attendu pour 2022 paraît répondre à un certain nombre d’éléments évoqués par les patients mais il existe un réel enjeu d’information de la population générale et des professionnels de santé afin que ce projet aboutisse. Certains pays européens sont déjà dotés d’un DMP et à terme, l’Union Européenne souhaiterait créer un dossier de santé européen, d’où l’importance du succès de l’ENS.
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médecine générale
/ 09-11-2021
Raison Lucille
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Introduction : La pandémie de COVID 19 a mis à l’épreuve des systèmes de soins de chaque pays, et remplit la définition de crise sanitaire. La collaboration interprofessionnelle est un gage de qualité des soins. Son importance et ses particularités devant l’ampleur et la persistance de cette crise sanitaire sont cependant à réévaluer et à actualiser. L’objectif de cette étude est de tirer des récits d’expériences réalisés par les internes de médecine générale de Rennes dans les suites du premier confinement leur vécu et réflexions sur le « travailler ensemble ». Méthode : Il s’agit d’une étude alliant des méthodes quantitative et qualitative, portant sur 287 récits écrits par les internes de médecine générale de la subdivision rennaise entre avril et juin 2020, avec une analyse de données textuelles sur 35 textes identifiés comme relevant des relations interprofessionnelles. Résultats : Cette étude a permis de mettre en avant l’intérêt des internes de 1er semestre et des in-ternes en stage hospitalier durant la rédaction des récits concernant le « travailler ensemble ». Elle montre l’importance des décisions, des tensions et du cadre organisationnel qui les entoure. La mutualisation des compétences est la nature de relation prédominante dans les textes. Il est relevé qu’une direction autoritaire s’oppose à une fédération d’acteurs, tandis que des réunions exacerbant le conflit s’opposent à une médiation d’équipe. Enfin, la fédération est rapportée aux récits de stages ambulatoires, tandis que le conflit est rapporté aux récits de stages hospitaliers. Conclusion : Ce travail soulève plusieurs notions déjà constatées notamment en science sociale, et permet des pistes de réflexion. Il montre l’influence de la structure sur la pratique du travail collectif. En outre, les internes ont pu développer leur pouvoir d’agir durant cette crise sanitaire. Ils ont conscientisé et parfois transcendé leurs compétences vers une professionnalisation accélérée.
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