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Médecine générale
/ 30-11-2021
Chatenay Maud
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Introduction : L’alimentation peut jouer un rôle sur l’apparition de maladies chroniques. L’adolescence est une période où se mettent en place les habitudes alimentaires. La connaissance est un élément nécessaire au changement de comportement alimentaire. L’objectif de notre étude était d’évaluer les connaissances des adolescents sur le lien entre l’alimentation et ses conséquences sur la santé, à moyen et long terme. Matériel et méthodes : Il s'agissait d'une étude quantitative, observationnelle descriptive et transversale, par le biais de questionnaires, distribués dans des collèges et lycées du Morbihan. Le critère de jugement principal était le taux de bonnes réponses au questionnaire et par catégories de questions. Résultats : 274 questionnaires ont été analysés. Le taux moyen de bonnes réponses au questionnaire était de 54,1 %. En analyse multivariée, il était retrouvé une différence significative pour la classe, les élèves de 3e SEGPA répondant moins bien que les élèves de 1e générale, et pour le sport, les élèves pratiquant du sport en dehors de l’école répondaient mieux de 2,7 points par rapport aux élèves n’en pratiquant pas. Certains thèmes obtenaient de meilleurs résultats, comme l’ostéoporose ou le surpoids, par rapport à d’autres qui étaient moins connus, comme le diabète ou les cancers. Discussion : Les connaissances des jeunes étaient moyennes, variables selon les sujets. Une des limites de notre étude était les nombreuses données manquantes. S’ils avaient plus d’informations sur ces sujets, les adolescents se disent prêts à modifier leurs habitudes alimentaires. Conclusion : Les connaissances des adolescents sur le lien entre alimentation et santé sont lacunaires. Les jeunes semblent cependant favorables à l’acquisition de nouvelles connaissances à ces sujets, pour aller dans le sens d’habitudes alimentaire plus saines.
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Médecine
/ 30-11-2021
Guillemot Mathieu
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L’insuffisance cardiaque (IC) est une pathologie chronique dont la prévalence ne fait qu’augmenter. La morbi-mortalité et le poids socio-économique de l’IC ont poussé à développer de nouvelles méthodes de suivi ambulatoire comme le PRADO-IC et la télésurveillance. Le médecin généraliste (MG) y tient une part importante, et nous avons cherché à recueillir son avis sur le suivi ambulatoire des patients IC à travers ces méthodes de suivi via un questionnaire en ligne diffusé dans les départements 22, 35 et 44. Les statistiques descriptives et comparatives montrent une hétérogénéité des connaissances des MG à propos des méthodes de suivi de l’insuffisance cardiaque. L’impact de celles-ci sur le lien ville-hôpital et la place du MG dans l’équipe de soins reste à améliorer. La formation et l’implication des MG et des autres personnels de santé concernés sont primordiales pour le bon développement de ces méthodes, toujours dans le but d’optimiser la prise en charge des patients.
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Pharmacie
/ 29-11-2021
Besse Maxence
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La polymédication, dont la présence est très importante chez les patients âgés malades, est un facteur prédominant d’apparition d’effets iatrogènes, de prescription potentiellement inadaptée et d’inobservance chez les patients concernés. Afin de remédier à ce problème de santé publique, le pharmacien s’est vu attribuer de nouvelles mission lors de ces dernières années en terme de communication envers sa patientèle. Le Bilan Partagé de Médication, réel outil de détection de iatrogénie médicamenteuse et de non observance, est mis en place depuis le 17 mars 2018 et a pour objectif d’établir un consensus avec le patient concernant son traitement. Qu’en est-il réellement sur le plan officinal ? Comment est mis en place cet entretien pharmaceutique spécifique à la personne âgée ? Etude : Quelle est la vision des pharmacien d’officine sur ce Bilan Partagé de Médication ? Le pharmacien, fort de ses connaissances et de son expertise sur les médicaments améliore la prise en charge des patients âgés et les inclus dans un parcours de soin personnalisé en étroite collaboration avec le médecin généraliste. Il réduit tout risque de iatrogénie médicamenteuse en essayant de détecter toute anomalie de prescription ou toute survenue d’effet indésirable imputable au traitement mis en place. Il améliore l’adhésion du patient en le plaçant au cœur de sa prise en charge et réduit le gaspillage de médicament par l’optimisation du traitement.
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Médecine Générale
/ 26-11-2021
Shacoori Parastou
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Introduction : L’adolescence est une période riche en bouleversements intimes, parfois source de souffrance. Un accompagnement est nécessaire, notamment pour dépister les situations pathologiques, mais les adolescentes consultent peu. En parallèle, le corps médical se féminise. Il est donc intéressant de voir si le genre du médecin généraliste (MG) impacte la prise en charge de l’intimité des adolescentes ? Objectif : Déterminer si le genre du MG et d’autres éventuels facteurs influencent la confidence sur l’intimité en consultation. Recueillir les avis et attentes des adolescentes sur une consultation annuelle dédiée. Matériels et méthodes : Etude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de 18 adolescentes de 12 à 18 ans d’Ille-et-Vilaine. Résultats : Peu d’adolescentes se confient à leur MG sur leurs problématiques intimes par pudeur, existence d’autres interlocuteurs, ignorance du rôle préventif du MG, réticence à la légitimité du MG pour le non-somatique... Le sexe féminin du MG favorise les échanges sur l’intimité, mais l’âge jeune, les qualités relationnelles, un suivi long et familial, durant un échange sans présence parentale, dans le respect du secret médical, sont autant d’autres critères cruciaux. Toutes les adolescentes sont favorables à une consultation annuelle gratuite anonyme avec le MG de leur choix, pour s’informer et être accompagnées. Conclusion : Le genre féminin du MG facilite l’abord de l’intimité pour les adolescentes en consultation. Mais d’autres facteurs interviennent, surtout l’empathie du MG. Les MG doivent tenir compte de ces variables pour adapter leurs pratiques et organiser cette consultation afin d’optimiser la prise en charge globale en soins primaires.
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médecine générale
/ 25-11-2021
Savourat Pierre-Etienne
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Contexte : Dans un souci de transparence, les lois anti-cadeaux se sont renforcées ces dernières années pour devenir plus restrictives, mais quel est réellement l’impact des conflits d’intérêt sur la productivité scientifique ? Ainsi, cette étude veut mesurer la corrélation existante entre les avantages issus de l’industrie pharmaceutique et la productivité scientifique des universitaires médicaux français en nous focalisant sur les avantages, que nous appellerons pour simplifier « free-lunch index » ou f-index. Méthode : Les PU-PH et MCU des différentes spécialités ont été identifiés à partir de listes issues des facultés de médecine françaises et pour chacun d’entre eux nous avons collecté leurs marqueurs de réussite académique à partir de Web Of Science, que nous avons confrontés aux avantages retrouvés sur la base transparence santé. Nous avons étudié les corrélations entre les avantages perçus et la productivité scientifique. Nous avons alors évalué les propriétés diagnostiques du f index pour prédire d’une productivité élevée. Résultats : 3004 universitaires médicaux ont été inclus dans l’étude. 92% d’entre eux ont déclaré des liens d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique. Les médecins universitaires représentaient 1,29% des professionnels identifiés mais ils ont reçu 12% du volume totale des avantages. Il existe une corrélation faible entre l’augmentation du h-index et du f-index sauf pour certaines spécialités, plutôt de cliniciens et prescripteurs. Les caractéristiques du f-index sont mauvaises avec une de AUC de 0.65 (IC95 0.63 – 0.67) Conclusion : Nous constatons que des liens étroits existent entre les universitaires médicaux et l’industrie pharmaceutique. Ce qui nous incite à envisager que le marketing de l’industrie peut varier en fonctions des objectifs qu’elle souhaite atteindre. Ces résultats nous confortent dans l’idée d’œuvrer à toujours plus de transparence et d’indépendance dans le domaine de la santé.
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Médecine générale
/ 25-11-2021
Clément Thomas
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Contexte : La recherche en soins primaires est en plein développement en médecine générale. Depuis les années 2000, l’investissement universitaire des généralistes s’accentue avec la création de postes d’enseignant-chercheurs. Parallèlement, la sensibilité de la profession aux influences des laboratoires pharmaceutiques se développe dans notre société se voulant progressiste. Méthodes : A travers la base Transparence-Santé, cette thèse étudie la corrélation entre les liens d’intérêts des universitaires de médecine générale français (rémunérations, conventions et avantages) et leurs publications (H-index et nombre total de publications en 2021), en comparaison aux médecins universitaires des autres spécialités. Résultats : 177 universitaires de médecine générale ont été inclus, dans un échantillon comprenant 3604 médecins universitaires. Ils ont des liens d’intérêts moyens (967 (DS :2.628) euros) significativement moins élevés que les autres spécialistes (36.064 (DS :69.173) euros). Leur nombre de publication en 2021 n’est pas corrélé aux avantages perçus (r= 0,106 [IC95% : 0,043-0,249]). Conclusion : L’étude montre une plus grande indépendance des universitaires de médecine générale à l’égard des firmes pharmaceutiques par rapport aux autres spécialités. Ces résultats font discuter la nature des liens d’intérêt avec les laboratoires et leur potentielle évolution selon les spécialités. Avec un certain recul, ils nous permettent d’entrevoir plus largement le rapport des spécialités médicales avec les industriels de la Santé .
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médecine générale
/ 25-11-2021
Cherot Elouan
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L’objectif de ce travail a été d’analyser l’activité réelle de l’HAD35 en lien avec la crise COVID pendant le premier confinement de la population française, au moyen d’une étude épidémiologique observationnelle descriptive rétrospective, par analyse des dossiers informatisés des patients. Nous avons complété l’étude par le recueil de documents internes à l’HAD35. 42 patients ont été inclus, représentant 11,76% (42/357) du total des patients sur cette période. La majorité d’entre eux résidaient en EHPAD (29/42). L’HAD n’a pas empêché l’hospitalisation conventionnelle des patients résidant à domicile atteints de COVID, même lorsque ceux-ci étaient en situation palliative terminale connue. Elle a évité un transfert hospitalier délétère des patients résidant en EHPAD, au prix d’un travail conséquent d’orientation en amont des patients, conduit par l’EMG dans les EHPAD cluster. Cette étude apporte des éléments de réflexion sur la gestion d’une maladie infectieuse émergente.
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Pharmacie
/ 23-11-2021
Jolfre Chloé
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La résistance aux antibiotiques est un problème de santé mondial présent depuis la découverte des premières molécules antibactériennes. Une bactérie est résistante à un antibiotiquelorsque celle-ci n'est plus active sur cette souche bactérienne. Lorsqu'unebactérie est résistante àplusieurs antibiotiques on va parler de multi-résistance. Cette dernièreest responsable de plus de 700 000 décès dans le monde et est en partie dû à une surconsommation d'antibiotiques. Cependant la relation entre consommation et résistance est complexe, plusieurs facteurs entre en jeu, parmi eux l'utilisation inadéquatede traitement antibiotique, les mouvements de personnes et de denréesou les résidus de molécules dans l'environnement. La lutte contre ce fléau est l'affaire de tous, du politique au pharmacien d'officine en passant par le médecin prescripteur et le patientet comprend des moyens de prévention et de nombreux projets de recherche.
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Pharmacie
/ 22-11-2021
Morchoisne Florian
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Le poignet à un rôle central dans la vie quotidienne de l’homme de part sa position et son utilisation constante et un problème l’impactant peut vite devenir invalidant. De la simple tendinite à la fracture, les patients peuvent se présenter avec diverses pathologies au comptoir en quête d’un soulagement. Dans certains cas, le pharmacien pourra aider grâce aux outils à sa disposition, comme les orthèses, tandis que d’autres nécessitent la réorientation vers un médecin car ils dépassent ses compétences. Savoir faire la distinction entre ces situations est un enjeux pour une prise en charge efficace du patient. C’est pourquoi une enquête à été menée dans le cadre de cette thèse afin de réaliser un arbre décisionnel permettant de cibler ces situations.
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Médecine
/ 19-11-2021
Brau Camille
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Il est admis que les sujets avec un Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA) présentent des perturbations de la cognition sociale de façon générale, lesquelles représentent une source de vulnérabilité psychique particulière pour les femmes présentant un TSA sans déficience intellectuelle (DI), qui s’appuient habituellement sur des stratégies compensatoires pour tenter de pallier leurs difficultés. Nous avons supposé que ces particularités, dans la période de pandémie de COVID-19 (COrona VIrus Disease) actuelle, étaient mises à rude épreuve compte tenu des mesures de restriction mises en place, en tête de file le port du masque chirurgical susceptible d’occulter les zones d’intérêt utilisées dans la reconnaissance des expressions faciales émotionnelles (REFE). Notre étude a donc porté sur la REFE chez des femmes présentant un TSA sans DI, en cette période de COVID-19. Notre hypothèse principale était l’existence d’une diminution générale de la REFE chez ces sujets, et particulièrement dans la condition occultation buccale (port du masque chirurgical). Nos hypothèses secondaires étaient l’existence d’une vitesse de traitement plus lente, ainsi qu’un seuil d’activation émotionnelle (arousal) plus élevé pour une meilleure reconnaissance. Nous avons comparé un groupe de douze sujets femmes présentant un TSA sans DI selon les critères du DSM-5 et un groupe de trente-six sujets contrôles ne présentant pas de trouble psychiatrique de l’axe I. Les groupes étaient appariés en âge, sexe et niveau éducatif. Les comorbidités anxiodépressives ont été contrôlées, à l’aide de la passation d’échelles (MADRS, STAI). Tous les sujets ont été soumis à la même tâche expérimentale, nommée MASKAS. Notre étude n’a pas mis en évidence de différence de précision de REFE entre les deux groupes, notamment dans la condition ‘occultation de la zone buccale’. Leurs performances étaient globalement similaires en terme de vitesse de traitement également. Ces résultats ouvrent cependant de nouvelles perspectives de recherche, en suggérant notamment des modalités différentes quant à la tâche expérimentale, sources actuelles de limites dans cette population en particulier du fait de leurs spécificités, avec l’objectif de se rapprocher au plus près des conditions sociales de la vie réelle.
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