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Chirurgie dentaire
/ 09-12-2021
Bureau Amaury
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Objectifs : Après une avulsion dentaire, l'absence de stimulation biomécanique entraîne des changements physiologiques de l'os alvéolaire. Le but de cette revue de littérature est d’analyser le comportement biologique de trois biomatériaux (xénogène, allogène et alloplastique) dans la préservation de la crête alvéolaire après extraction d’une dent. Les dynamiques dimensionnelle et histologique de l’alvéole comblée seront étudiées pour chaque biomatériau. Matériels et Méthodes : Des recherches ont été réalisées dans les bases de données MEDLINE et Cochrane Library. Les données concernant l'évolution volumétrique et histologique d'une alvéole ont été extraites et analysées. Résultats : Un total de cinquante et une références a été retenu, intéressant près de 1000 sites chirurgicaux. L’os xénogène, allogène et alloplaste ont été les biomatériaux utilisés pour le comblement alvéolaire. La résorption alvéolaire verticale et horizontale était respectivement de -20,76% et -15,82% pour l’os xénogène, de -6,12% et -13,84% pour l’os allogène et de -7,52% et -21,69% pour l’alloplaste. Au niveau histologique, l’os néoformé, la greffe résiduelle et le tissu non minéralisé étaient respectivement de 30,74%, 19,93% et 44,98% pour l’os xénogène, de 34,35%, 20,26% et 41,91% pour l’os allogène et de 32,23%, 16,6% et 43,08% pour l’alloplaste. Conclusion : Il semblerait que la résorption verticale soit plus importante lorsque l'alvéole cicatrise naturellement ou lorsqu’on utilise de l’os xénogénique plutôt que de l'os allogène ou des matériaux alloplastiques. Par ailleurs, la résorption horizontale semble moins marquée après gestion alvéolaire quel que soit le biomatériau, par rapport à la cicatrisation naturelle. D’un point de vue histologique, aucune différence d'intégration biologique n'est observée.
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Médecine
/ 08-12-2021
Robinet-Zimmermann Gwladys
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Introduction : Les tumeurs adipeuses sont les tumeurs les plus fréquentes des tissus mous avec un diagnostic entre lipome et tumeur lipomateuse atypique (TLA) qui reste une question sensible et parfois complexe, avec une prise en charge chirurgicale différente. Le diagnostic repose actuellement sur une confirmation de l’amplification du gène MDM2 par hybridation in situ en fluorescence (FISH). Pour les sarcomes des tissus mous mesurant plus de 5 cm il est recommandé de réaliser une microbiopsie préopératoire mais cette limite de 5 cm doit être nuancée pour les tumeurs graisseuses devant la fréquence des lipomes de grande taille. L’objectif de notre travail est ici d’évaluer la place de la microbiopsie dans les lésions graisseuses des membres et des parois et de préciser l’intérêt des outils diagnostiques complémentaires et la FISH en particulier. Matériels et méthodes : Entre 2012 et 2019, toutes les microbiopsies de tumeur graisseuse des membres ou des parois réalisées au CHU de Rennes ont été enregistrées avec comme consigne une biopsie systématique de toutes les lésions sous fasciales de plus de 5 cm et des cas atypique de lésions superficielles (taille ou autre). Les tumeurs ont été classées selon leur profondeur (sus ou sous fascial), leur diagnostic (lipome, TLA ou autre liposarcome (LPS)), leur taille (<5 cm, de 5 à 10 cm et >10 cm) et leur localisation (parois, membres supérieur/ inférieur et proximal/distal). La concordance entre les diagnostics sur biopsie et pièce opératoire a été vérifiée. Les résultats de l’immunohistochimie (IHC) MDM2 et de la FISH ont été analysés et comparés. Résultats : Sur les 268 tumeurs biopsiées, 21,5% étaient localisées en sus fascial et toutes étaient bénignes. Parmi les 78,5% des tumeurs adipeuses profondes, 77,4% étaient des lipomes, 15,4% étaient des TLA et 5,3% étaient des LPS autres. Toutes les lésions profondes <5 cm étaient des lipomes. 25,6% des LPS mesuraient entre 5 et 10 cm. Les tumeurs >10 cm comprenaient 74,4% des LPS dont 79% de TLA. L’augmentation de la taille tumorale était associée à une augmentation du risque de malignité (p<0,0001). Le seuil de 7,2 cm a été proposé comme critère de taille pour la microbiopsie avec une sensibilité de 90,48%. 86% des LPS étaient situés au niveau du membre inférieur et 88,4% au niveau proximal : le membre inférieur proximal était une localisation associée à un haut risque de LPS (p<0,0001). La concordance diagnostique entre biopsie et pièce opératoire était de 95%. L’IHC MDM2 était moins sensible (sensibilité à 91,67%) que la FISH pour la recherche de l’amplification de MDM2. La FISH a permis de redresser 13 diagnostics pour les tumeurs profondes. Conclusion : Dans ce travail, la microbiopsie des tumeurs adipeuses superficielles des membres et des parois ne semble pas indispensable. Pour les tumeurs graisseuses profondes, la microbiopsie des lésions inférieures à 5 cm n’a pas montré d’intérêt alors que les lésions supérieures à 10 cm justifient un examen histologique préopératoire. La microbiopsie semble indiquée pour les tumeurs profondes entre 7 et 10 cm du membre inférieur proximal. Pour les autres localisations, la biopsie est à envisager au cas par cas avec prise en compte des critères radiologiques et des rapports anatomiques avec les éléments nobles. L’analyse par FISH est un critère fiable et nécessaire pour le diagnostic des tumeurs adipeuses profondes.
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Chirurgie dentaire
/ 08-12-2021
Burek Samantha
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Les publications au sujet des faibles doses de rayons-X ont vu leur nombre croître ces dernières années. Si les effets des radiations aux doses élevées sont bien connus, il n’y a pas de consensus sur les effets imputables aux faibles doses. La littérature actuelle comprend de nombreuses expérimentations in-vitro et in-vivo, ainsi que des études cliniques portant sur des professionnels de santé et sur des patients, exposés aux rayonnements X. Les recherches expérimentales montrent des résultats parfois contradictoires, notamment aux plus faibles doses étudiées. Néanmoins, les effets sur le génome sont retrouvés dès de très faibles doses. Des effets sur l’expression génique, les fonctions cellulaires, le cycle cellulaire, l’apoptose, l’apparition ou le développement de tumeurs peuvent être observés, de manière variable en fonction des doses d’exposition étudiées et des types cellulaires notamment. Les études cliniques sont plus facilement concordantes et pointent des effets génomiques et une augmentation du risque d’apparition de tumeurs, mais l’évolution des paramètres d’exposition et des appareillages semble être en faveur d’une réduction de certains risques. Les principes de radioprotection que sont la justification, l’optimisation et la limitation doivent donc impérativement continuer à être mis en œuvre, en attendant que des recherches complémentaires permettent de comprendre le fonctionnement complexe associé aux modifications radio-induites et ainsi, mieux anticiper les potentiels effets délétères sur les populations exposées.
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Médecine
/ 07-12-2021
Masset Alexis
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Dans le cadre du plan d’éradication des hépatites d’ici 2030 émis par l’OMS en 2017, l’AFEF propose de donner une place centrale au médecins généralistes français pour le dépistage et le traitement de l’hépatite C. Il n’existe pas, en 2021, d’étude française interrogeant les médecins généralistes à propos du dépistage, de la prescription des Antiviraux à Action Directe et des freins potentiels à cette prise en charge. L’objectif de cette étude est d’évaluer, auprès des médecins généralistes, s’il est envisageable de les intégrer comme acteur de premier rang dans la prise en charge de l'hépatite C. Méthodes : Étude monocentrique, transversale, prospective, quantitative, menée par un questionnaire auto administré sur internet auprès des médecins généralistes du Morbihan entre juin
et août 2021. Résultats : Parmi les 99 médecins inclus, 54% exercent depuis moins de 10 ans, en collaboration pour 64% d’entre eux, avec une activité semi rurale dans 53% des cas. 95% pratiquent le dépistage chez tous les patients ayant une perturbation du bilan hépatique et 87% pratiquent un dépistage centré sur les facteurs de risques. 65% des médecins interrogés ne connaissent pas les traitements actuellement utilisés dans le cadre de l’hépatite C. 31% savent qu’ils peuvent prescrire les AAD et 58% se disent prêts à le faire. 64% estiment que le frein principal à la prescription des AAD est le manque de formation. Conclusion : Les médecins généralistes sont dans l’ensemble bien conscients des facteurs de risques et le bilan initial liés à l’hépatite C. Il apparaît cependant que les traitements, leurs indications et leurs modalités de prescriptions sont mal connues. Il est, actuellement, difficilement envisageable de les considérer comme un acteur principal de la prise en charge de l’hépatite C comme le souhaiteraient les sociétés savantes de gastroentérologie.
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Chirurgie dentaire
/ 06-12-2021
Havel Roman
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La langue géographique, pathologie bénigne aussi connue sous le nom de glossite migratoire bénigne, varie de façon non prédictible dans l'espace et le temps et donne à la langue un aspect de carte géographique. Décrite dans la population adulte, elle est également retrouvée chez l'enfant. Bien que son étiologie précise reste à ce jour inconnue, de multiples facteurs favorisants tels que des facteurs héréditaires ou encore l'anxiété et le stress ont été décrits. Diverses associations avec des maladies systémiques telles que l'asthme, le psoriasis, les allergies ou encore des médicaments ont été rapportées. En association avec le psoriasis, elle peut être annonciatrice d'une forme sévère. Localisée aux papilles filiformes, elle est souvent asymptomatique et ne modifie pas le goût mais peut parfois entrainer une sensation de brulure et une sensibilité à certains aliments. Une réduction du stress et une correction alimentaire en cas d'épisodes douloureux sont à proposer avant tout, même si des traitements à base de corticostéroïdes topiques ou encore de cyclosporine par voie systémique ont été proposés chez l'adulte.
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Chirurgie dentaire
/ 03-12-2021
Guillemet Clémence
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La réalisation de fiches pédagogiques en prothèse fixée, déjà conçues dans d’autres disciplines, comme l’endodontie, offre un référentiel numérique précis des travaux pratiques servant de support pour les étudiants de troisième année. Les thématiques couronne provisoire, empreinte en prothèse fixée et préparation corono-radiculaire indirectes ont été traitées et sont développées en neuf fiches (couronne unitaire provisoire par automoulage, bridge antérieur provisoire par automoulage, couronne unitaire provisoire par bloc- technique, couronne provisoire avec tenon, empreinte double mélange simultané, empreinte en deux temps deux viscosités, empreinte corono-radiculaire anatomique, préparation corono-radiculaire pour inlay-core sur dents monoradiculées, et enfin préparation corono-radiculaire pour inlay-core des dents pluriradiculées). Toutes ces fiches correspondent à un total d’environ 24 heures de travaux pratiques en troisième année. Les fiches sont illustrées par de multiples photographies, des schémas précis et des gifs permettant d’ajouter une certaine notion de mouvements. Des grilles d’auto-évaluation viennent finalement compléter les fiches des différentes thématiques en prothèse fixée.
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Chirurgie dentaire
/ 03-12-2021
Caillet Jeanne
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La réalisation de fiches pédagogiques en prothèse fixée, déjà conçues dans d’autres disciplines, comme l’endodontie, offre un référentiel numérique précis des travaux pratiques servant de support pour les étudiants de troisième année. Les thématiques couronne provisoire, empreinte en prothèse fixée et préparation corono-radiculaire indirectes ont été traitées et sont développées en neuf fiches (couronne unitaire provisoire par automoulage, bridge antérieur provisoire par automoulage, couronne unitaire provisoire par bloc- technique, couronne provisoire avec tenon, empreinte double mélange simultané, empreinte en deux temps deux viscosités, empreinte corono-radiculaire anatomique, préparation corono-radiculaire pour inlay-core sur dents monoradiculées, et enfin préparation corono-radiculaire pour inlay-core des dents pluriradiculées). Toutes ces fiches correspondent à un total d’environ 24 heures de travaux pratiques en troisième année. Les fiches sont illustrées par de multiples photographies, des schémas précis et des gifs permettant d’ajouter une certaine notion de mouvements. Des grilles d’auto-évaluation viennent finalement compléter les fiches des différentes thématiques en prothèse fixée.
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Pharmacie
/ 03-12-2021
karakas Derya
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La diffusion des entérobactéries productrices de Béta Lactamase à Spectre Etendu (BLSE) est devenue un problème sanitaire majeur et mondial impliquant les autorités sanitaires depuis quelques décennies. Les mesures pour limiter leur diffusion reposent essentiellement sur le juste usage des antibiotiques et la mise en place de précautions complémentaires de type contact (PCC) lors d’hospitalisation chez les patients porteurs ou infectés. Des précédents travaux réalisés au sein du CHU de Rennes avaient validé la maitrise de la transmission croisée de l’espèce Escherichia coli productrice de BLSE par l’application de précautions standard seules. Dans la suite de ces travaux, notre étude cherche à évaluer la nécessité de maintenir les PCC pour les patients porteurs ou infectés par Klebsiella pneumoniae BLSE. Cette étude réalise un bilan des situations de transmission croisée entre 2015 et 2018 avec application de PCC pour les patients porteurs ou infectés par Klebsiella pneumoniae BLSE. Au total 360 patients ont étés inclus dans l’étude, et 96 situations potentielles d’événements de transmission croisée ont été analysées, permettant la mise en évidence 24 possibles contaminations directes et 16 contaminations environnementales. Les résultats obtenus à l’issue de ce bilan nous montrent qu’il y a nécessité de maintenir les PCC pour les patients porteurs/infectés de Klebsiella pneumoniae BLSE. Nos données confirment celles apportées par la littérature.
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Médecine générale
/ 30-11-2021
Begaud Paul
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IIntroduction : La coopération entre le médecin généraliste et le kinésithérapeute est de plus en plus importante du fait du vieillissement de la population générale. Cette collaboration n’est pas optimale. Méthode : Cette étude qualitative auprès de 10 kinésithérapeutes par entretien semidirectif a pour but de déterminer les freins et les leviers à cette relation. Résultats : Cette étude montre que les freins évoqués sont l’absence de relation et une qualité hétérogène de cette relation, une prescription médicale souvent mal conduite avec un manque d’information, une méconnaissance de la profession de kinésithérapeute par les médecins généraliste, le manque d’outils adaptés à la communication et parfois une mauvaise image du kinésithérapeute perçue. Les leviers évoqués seraient de développer des formations communes, de favoriser le lien par des rencontres physiques et de la convivialité professionnelle, d’améliorer les outils de communication et la transmission d’information via les lettres accompagnant la prescription ainsi que de procéder à un changement des modes de rémunération. Conclusion : Ce travail a permis de confirmer que les formations communes ou les améliorations de la prescription pouvaient améliorer la relation. Les outils adaptés restent encore à être améliorés. Il reste aussi à voir si les formations communes et le développement des maisons de santés améliore cette relation.
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Médecine
/ 30-11-2021
Lizé Mathilde
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CONTEXTE : Les pesticides organophosphorés (OP) agissent en inhibant l'activité de l'acétylcholinestérase au niveau des jonctions synaptiques et ont déjà été associés à des effets délétères sur le neurodéveloppement, y compris les troubles du spectre autistique (TSA). OBJECTIF : Étudier l'association entre l'exposition prénatale aux pesticides OP et les TSA chez des enfants de 11 ans. MÉTHODE : Le questionnaire parental CAST "Childhood Autism Spectrum Test" a été utilisé pour le dépistage de traits autistiques chez 792 enfants au sein de la cohorte française PELAGIE. Pour 185 d’entre eux, des échantillons prénataux d'urine maternelle étaient disponibles pour le dosage des organophosphorés et de leurs métabolites. Des modèles de régression binomiale négative ont été réalisés afin d’explorer l'association entre le score CAST et 8 groupes de composants, ajustés sur les facteurs de risque potentiels de TSA. RÉSULTATS : Parmi les échantillons urinaires, les dialkylphosphates (DAP) et les diméthylphosphates (DM) étaient les plus détectés (>80%), tandis que le Terbufos et ses métabolites étaient les moins détectés (<10%). Aucune association n'a été trouvée pour les Dialkylphosphates et le Terbufos. Une tendance à l'augmentation du score avec l'augmentation des concentrations urinaires maternelles en diazinon était observée, avec un Incidence Rate Ratio (IRR) passant de 1,11 (IC 95 % : 0,87-1,42) à 1,17 (IC 95 % : 0,94-1,46). Les échantillons dans lesquels le chlorpyrifos ou l'un de ses métabolites, chlorpyrifos-oxon et 3,5,6-trichloro-2-pyridinol (TCPY), étaient détectés étaient associés de manière statistiquement significative à un score CAST plus élevé. L’IRR pour l'exposition "chlorpyrifos ou chlorpyrifos-oxon" était de 1,27 (IC 95% : 1,05-1,52) parmi tous les enfants et 1.39 (IC 95% : 1.07-1.82) parmi les garçons. CONCLUSION : Nous suggérons une augmentation des traits autistiques parmi les enfants âgés de 11 ans en association à une exposition maternelle prénatale au chlorpyrifos ou au diazinon. Ces associations ont déjà pu être retrouvées dans la littérature, en particulier pour le chlorpyrifos. Des travaux complémentaires sont nécessaires pour explorer la plausibilité biologique des mécanismes physiopathologiques sous-jacents.
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