Tri :
Date
Titre
Auteur
|
|
Chirurgie dentaire
/ 14-12-2021
Hasdi Mohamed
Voir le résumé
Voir le résumé
Les étudiants en odontologie ressentent souvent un manque de connaissances dans la discipline prothèse en général, mais surtout quand ils s’agit d’élaborer des plans de traitement prothétiques. Ce manque d’approfondissement entraine une visualisation laborieuse des étapes cliniques et laboratoires d’un plan de traitement ainsi que de leur chronologie. Le but de la thèse est donc d’élaborer des fiches pédagogiques sous forme de tableau abordant les thérapeutiques suivantes : le bridge cantilever, la prothèse supra-implantaire en secteur esthétique, la prothèse amovible partielle pour édentement de classe III de Kennedy-Applegate, le traitement de l’usure par prothèse fixée, le traitement par prothèse composite, et la prothèse sur pilotis. Une fois réalisée, les fiches sont soumises à une évaluation sur leur contenu et leur forme par des enseignants de la discipline prothèse du Centre de Soin Dentaire de Rennes par l’intermédiaire d’un questionnaire.
|
|
Chirurgie dentaire
/ 14-12-2021
Le Quang Léo
Voir le résumé
Voir le résumé
Objectifs : Cette étude réalisée à partir d’un entrepôt de données hospitalier a pour objectif principal de tester et d’évaluer l’utilisabilité de l’entrepôt de données EHOP du CHU de Rennes pour l’odontologie (use-case) en quantifiant les comorbidités des parodontites, indiquées dans les dossiers patients. Matériels et méthodes : Tous les patients pour lesquels une parodontite a été diagnostiquée dans l’UF de Parodontologie du pôle d’odontologie du CHU de Rennes entre janvier 2008 et décembre 2017, ont été inclus dans l’étude. Pour chacun, toutes les comorbidités (codes CIM-10) présentes dans les dossiers médicaux ont été extraites de l’entrepôt de données EHOP du CHU de Rennes. Résultats : Au total, 2426 patients atteints de parodontite ont été extraits de l’entrepôt de données. On retrouve des diagnostics de comorbidités pour 1143 d’entre eux.
Les comorbidités les plus fréquentes sont l’hypertension (8,41% [7,37 – 9,58]), l’obésité (6,35% [5,44 – 7,39]), le diabète (5,19% [4,38 – 6,15]) et l’hyperlipidémie (5,11% [4,30 – 6,06]). Conclusions : La source des données qui a permis le diagnostic des comorbidités (le PMSI) est fiable, de même que le diagnostic de parodontite en lui-même car posé au sein de l’UF de parodontologie. Les diagnostics dans EHOP semblent constituer de bons indicateurs malgré une sous-estimation par rapport à la population atteinte de parodontite. L’entrepôt de données EHOP parait être une ressource intéressante à des fins de recherche clinique et épidémiologique.
|
|
Pharmacie
/ 13-12-2021
Clément Mélanie
Voir le résumé
Voir le résumé
Le rôle du pharmacien d’officine se diversifie de plus en plus. Du fait du nombre grandissant de Nouveaux Animaux de Compagnie (NAC) au sein des foyers français, il serait intéressant pour le pharmacien de connaître les pathologies courantes, leurs traitements ainsi que les conseils associés et courants afin de garantir les meilleures conditions de vie à ces petits animaux (plus particulièrement les cochons d’inde, les lapins et les furets). Il y a une place à prendre pour le pharmacien d’officine en ce qui concerne les NAC. Les métiers de pharmacien et de vétérinaire peuvent être complémentaire. En aiguillant vers le vétérinaire lorsque les pathologies dépassent le champ de compétences du pharmacien, mais également en apportant son expertise médicamenteuse ou en assurant les conseils généraux afin de répondre facilement aux questions des propriétaires d’animaux.
|
|
Chirurgie dentaire
/ 13-12-2021
Le Pichon Sullyvann
Voir le résumé
Voir le résumé
La brosse à dents est un outil essentiel au maintien d’une bonne hygiène bucco-dentaire. L’objectif de cette thèse est d’en analyser les déterminants, en observant les évolutions du marché, les stratégies marketing mises en place par les industriels et le niveau d’information du praticien. Une étude de la prescription réalisée auprès des enseignants et des futurs praticiens du Centre de Soins Dentaires du CHU de Rennes ainsi qu’un recensement des modèles proposés et leur prix en GMS, pharmacie et par internet complètent cette analyse. Les résultats montrent que le praticien dispose d’un panel de brosses largement suffisant pour pouvoir adapter sa prescription mais la profusion de produits implique des recherches en amont et une connaissance correcte du marché. Renforcer la transmission de l’information et des connaissances et établir un schéma de prescription clair pouvant servir de modèle semblent nécessaires.
|
|
Pharmacie
/ 10-12-2021
Lhermitte Roxane
Voir le résumé
Voir le résumé
Objectif : Évaluer l’impact de l’intégration du pharmacien dans un programme d’éducation thérapeutique du patient (ETP) greffé rénal sur l’adhésion thérapeutique. Matériel et méthodes : Étude rétrospective cas-témoin réalisée sur des patients greffés au CHU de Rennes entre janvier 2013 et décembre 2020. Les patients ayant reçu une ETP par le pharmacien ont été inclus dans le groupe intervention (n=139) et comparés à une cohorte de patient n’ayant pas reçu une ETP par le pharmacien (=131). Les concentrations minimales (Cmin) en tacrolimus dans les 3 mois suivant la sortie post-greffe ont été relevées puis comparées entre les deux groupes par analyse du coefficient de variation des Cmin. Résultats : Dans le groupe intervention, il y avait moins de patients présentant une variabilité élevée des Cmin (9% vs 13%) et plus de patients présentant une faible variabilité des Cmin (55.4% vs 44.2%). Conclusion : L'implication d'un pharmacien dans l'ETP après une transplantation rénale contribue à améliorer la variabilité intra-individuelle des Cmin et donc à améliorer l’adhésion thérapeutique du patient.
|
|
Santé au travail
/ 10-12-2021
Jurado Bruno
Voir le résumé
Voir le résumé
Introduction La crise sanitaire déclenchée par l’épidémie de Covid 19 a entrainé la mise en place massive et rapide du télétravail. L’objectif principal de notre étude était de déterminer la volonté des salariés à le poursuivre après la fin de celle-ci, de rechercher s’il existait un lien entre cette volonté et plusieurs autres variables. Les objectifs secondaires étaient l’état de santé des télétravailleurs et leur perception de cette organisation de travail. Matériel et méthodes L’étude s’est déroulée dans les Côtes d’Armor entre le 5 mai et le 20 juillet 2021, elle a inclus 280 salariés du secteur privé et de la fonction publique. Résultats 223 femmes et 57 hommes ont répondu au questionnaire. La majorité des participants de notre étude (78 %) désire continuer à télétravailler. Ils s’estiment en meilleure santé (p<0,001), avec une meilleure qualité de sommeil (p < 0,001) et estiment meilleure leur qualité de travail (p<0,01). L’isolement est le principal point négatif exprimé. Conclusion Cette étude montre que suite à la crise sanitaire, le télétravail deviendra courant, une alternance entre un travail en présentiel sur site et télétravail (un ou deux jours par semaine) semble être la nouvelle norme dans les entreprises concernées. Plus de 800 accords ont été signés depuis le début de la crise.
|
|
Pharmacie
/ 10-12-2021
Jaouen Simon
Voir le résumé
Voir le résumé
La maladie veineuse thromboembolique (MVTE), regroupant la thrombose veineuse profonde (TVP) et l’embolie pulmonaire (EP), est un problème majeur en santé publique car elle engendre une mortalité importante avec plus de 15 000 décès en France chaque année et est la deuxième cause de décès chez les patients atteints de cancer. L’incidence de la MVTE en Europe est estimée entre 104 et 183 cas pour 100 000 habitants par an, soit un taux similaire aux accidents vasculaires cérébraux. Qu’il s’agisse d’une suspicion d’EP ou de TVP, le diagnostic de la MVTE repose aujourd’hui sur des arbres diagnostiques plus ou moins complexes associant critères cliniques, d’imagerie médicale et biologique. Le diagnostic biologique pour l’exclusion de la MVTE fait appel, quant à lui, au dosage des D-dimères. Au centre hospitalier universitaire (CHU) de Brest, deux techniques de dosage des D-dimères sont actuellement utilisées, le dosage des D-dimères VIDAS® réalisé sur un automate VIDAS® spécifique et le dosage des D dimères STAGO réalisé sur un automate STAGO qui permet également le dosage des autres paramètres de la coagulation. L’objectif de cette thèse, réalisée dans le cadre de l’étude COMPAD-DI, mise en place pendant un an, du 17 septembre 2019 au 17 septembre 2020, sur plus de 3000 patients du CHU était de comparer ces deux techniques de dosage des D-dimères en termes de performances diagnostiques (sensibilité, spécificité ou valeur prédictive négative…). En effet, la technique de dosage des D-dimères VIDAS®, considérée comme technique de référence, nécessite un automate spécifique, est plus longue et coûteuse à mettre en œuvre. Une équivalence des deux techniques en termes de performances diagnostiques permettrait au CHU de se limiter à la technique automatisée STAGO.
|
|
Pharmacie
/ 09-12-2021
Djebbar Fethi
Voir le résumé
Voir le résumé
Dans une première partie, l'auteur décrit, une synthèse des principaux troubles digestifs rencontrées chez les nourrissons et les jeunes enfants. Les différents traitements utilisés par les professionnels de santé seront abordés, ainsi que le suivi de santé d’enfants après leur passage à l’officine. La seconde partie détaille le tractus digestif et les troubles digestifs comme les constipations, les coliques, les RGO et les diarrhées, nécessitant un traitement médical chimique ou naturelle. Pour chacune d'entre elles, les règles hygiénodiététiques et le traitement approprié sont détaillés pour faciliter le conseil du pharmacien placé devant un cas similaire. Deux questionnaires préétablis ont été utilisés et les données ont été analysées. La première enquête a rapporté une fréquence d’utilisation des probiotiques essentiellement comme un traitement complémentaire de la diarrhée chez l’enfant, suivi par la phytothérapie. L’utilisation de l’homéopathie reste très faible. La majorité des conseils vient des équipes officinales. La seconde enquête confirme cette tendance. Enfin, l'auteur propose que les résultats de ce travail pouvant constituer une base de données intéressante pour les praticiens de santé et être initiateurs de recherches approfondies ultérieures sur le sujet.
|
|
Médecine générale
/ 09-12-2021
Roland Damien
Voir le résumé
Voir le résumé
Introduction : La prise en charge de la dépression est un enjeu majeur de santé publique. La psychothérapie fait partie des éléments de cette prise en charge. Surtout dans la forme d’expression « mineure » de l’épisode dépressif où les thérapeutiques médicamenteuses n’ont pas leur place. Dès lors nous nous sommes intéressés aux pratiques du médecin traitant sur ce sujet, comment celui-ci conseille et oriente ses patients. Méthode : Nous avons interrogé 154 médecins de 3 départements (Ille-et-Vilaine, Maine-et-Loire et Morbihan). L’idée était de recueillir leur pratique de prise en charge dans le cas d’un 1er épisode dépressif caractérisé mineur. Résultat/Discussion : Il en ressort que peu de médecins pratiquent eux-mêmes une psychothérapie mais la plupart proposent un suivi régulier. Pour évaluer la sévérité de la dépression, l’utilisation d’une échelle de score n’est pas une pratique majoritaire. La psychothérapie de soutien est la psychothérapie la plus conseillée à ce stade. Le conseil d’un professionnel psychologue reposait essentiellement sur des critères plus pragmatiques (proximité géographique, bon retour…). Les 3 principaux obstacles dans l’instauration d’une psychothérapie sont dans l’ordre décroissant d’importance : le non remboursement des consultations des psychologues libéraux, le refus du patient à initier une psychothérapie et l’incapacité de ce dernier à pouvoir suivre une psychothérapie. On décèle également dans le questionnaire l’intérêt que portent les praticiens du Morbihan pour l’expérimentation de la sécurité sociale sur le remboursement des soins psychologiques. Conclusion : Le médecin traitant est un acteur majeur de la prise en charge des patients présentant un épisode dépressif caractérisé. Les médecins interrogés se sentent efficaces dans la gestion de cette pathologie, ils instaurent un suivi particulier pour leurs patients et possèdent des connaissances permettant le conseil et l'orientation en psychothérapie. Ils s’appuient sur le réseau de soin local. Parmi les obstacles identifiés à l'instauration d'une psychothérapie, le premier est le non remboursement. Il fait l'objet d'une expérimentation actuelle de la sécurité sociale, dont les résultats sont attendus en 2023. Les autres obstacles pourraient également être considérés.
|
|
Chirurgie dentaire
/ 09-12-2021
Goasdoué Baptiste
Voir le résumé
Voir le résumé
Objectifs : Après une avulsion dentaire, l'absence de stimulation biomécanique entraîne des changements physiologiques de l'os alvéolaire. Le but de cette revue de littérature est d’analyser le comportement biologique de trois biomatériaux (xénogène, allogène et alloplastique) dans la préservation de la crête alvéolaire après extraction d’une dent. Les dynamiques dimensionnelle et histologique de l’alvéole comblée seront étudiées pour chaque biomatériau. Matériels et Méthodes : Des recherches ont été réalisées dans les bases de données MEDLINE et Cochrane Library. Les données concernant l'évolution volumétrique et histologique d'une alvéole ont été extraites et analysées. Résultats : Un total de cinquante et une références a été retenu, intéressant près de 1000 sites chirurgicaux. L’os xénogène, allogène et alloplaste ont été les biomatériaux utilisés pour le comblement alvéolaire. La résorption alvéolaire verticale et horizontale était respectivement de -20,76% et -15,82% pour l’os xénogène, de -6,12% et -13,84% pour l’os allogène et de -7,52% et -21,69% pour l’alloplaste. Au niveau histologique, l’os néoformé, la greffe résiduelle et le tissu non minéralisé étaient respectivement de 30,74%, 19,93% et 44,98% pour l’os xénogène, de 34,35%, 20,26% et 41,91% pour l’os allogène et de 32,23%, 16,6% et 43,08% pour l’alloplaste. Conclusion : Il semblerait que la résorption verticale soit plus importante lorsque l'alvéole cicatrise naturellement ou lorsqu’on utilise de l’os xénogénique plutôt que de l'os allogène ou des matériaux alloplastiques. Par ailleurs, la résorption horizontale semble moins marquée après gestion alvéolaire quel que soit le biomatériau, par rapport à la cicatrisation naturelle. D’un point de vue histologique, aucune différence d'intégration biologique n'est observée.
|
|