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Auteur
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médecine - urologie
/ 08-10-2020
Courboin Etienne
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Introduction : L’assistance robotique est de plus en plus utilisée pour la cystectomie sans données spécifiques la comparant à la voie ouverte pour les tumeurs de vessie non infiltrant le muscle (TVNIM). L’objectif de cette étude était de comparer les voies d’abord robot-assistée et ouverte en termes de résultats péri-opératoires et oncologiques pour les TVNIM. Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective multicentrique, internationale incluant les patients traités par cystectomie par voie ouverte (VO) ou par assistance robotique (AR) pour une TVNIM, de très haut risque ou après échec de BCGthérapie dans 6 centres entre janvier 2006 et octobre 2019. Les caractéristiques des patients, les données périopératoires et oncologiques ont été recueillies et comparées par un test de χ2 pour les variables qualitatives et un test de Mann Whitney pour les variables quantitatives. Des analyses univariées et multivariées de régression logistique de Cox ont été utilisées pour déterminer les facteurs prédictifs de complication globale et complication majeure. Les survies sans récidives (SSR) et globale (SG) ont été évaluées par la méthode de Kaplan-Meier et comparées par le test du Log-Rank. Résultats : Au total, 112 patients ont été inclus : 70 dans le groupe VO et 42 dans le groupe AR. Les caractéristiques démographiques et anatomopathologiques étaient comparables entre les 2 groupes. Les pertes sanguines (600 vs 450ml, p=0.03) et le taux de transfusion (38.6 % vs 16.7% p=0.02) étaient plus importants dans le groupe VO. Les taux de complications globales (64.3 % vs 61.4 % ; p = 0.76) ou majeures (33,3% vs 30%, p=0.71) étaient comparables. En analyse multivariée, il n’y avait pas de facteurs associés aux complications globales. Le stade T1 pré-opératoire et le score ASA 3-4 étaient associés aux complications majeurs (OR 4.21 (1.02-17.27) p = 0.04 et OR 2.94 (1.08-8.07) p = 0.05). Le temps d’hospitalisation était plus court dans le groupe AR (15 vs 17.5j, p=0.006) La durée opératoire et le taux de marges chirurgicales positives n’étaient pas statistiquement différents (p>0,05). Le nombre de ganglions sur la pièce opératoire était plus important dans le groupe AR (16 vs 13,5, p=0.03). Le délai médian de suivi était de 21,5 mois dans le groupe AR et 36 mois dans le groupe VO. Les SG et SSR n’étaient pas significativement différentes en fonction de la voie d’abord (p> 0,05). Conclusion : Dans cette série multicentrique, la cystectomie avec assistance robotique n’apporte pas de bénéfice en termes de complications ou de résultats oncologiques pour le traitement des tumeurs de vessie non infiltrant le muscle, par rapport à la voie ouverte. Cependant, elle est associée à une diminution des pertes sanguines, du taux de transfusion et de la durée d’hospitalisation.
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Pédiatrie
/ 23-10-2020
Jaffré Anaïs
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Parmi les patients de moins de 6 mois, oxygénorequérants, hospitalisés pour bronchiolite, 288 ont été inclus dans cette étude observationnelle, rétrospective, multicentrique (au CHU de Rennes, CHG de Vannes, Lorient ou Saint-Brieuc), dont 35 ont bénéficié d’une mise précoce sous LHD, 36 ont eu tardivement des LHD et 217 n’ont pas eu de LHD. La durée d’hospitalisation après début d’un support ventilatoire, la durée d’hospitalisation totale et la durée de support ventilatoire diminuaient significativement dans le groupe LHD précoces par rapport au groupe LHD tardives (p<0,001) tandis qu’elles étaient équivalentes entre le groupe LHD précoces et pas de LHD, ayant des marqueurs de sévérité plus importants dans le groupe LHD précoces que dans le groupe pas de LHD. Des résultats similaires (p=0,049) ont été retrouvés en analyse multivariée après avoir comparé le groupe LHD précoces versus pas de LHD précoces, regroupant les patients des groupes LHD tardives et pas de LHD. En revanche, notre étude a retrouvé une difference significative d’escalade thérapeutique, en défaveur des LHD. L’utilisation précoce des LHD semble être une option intéressante pour des nourrissons de moins de 6 mois, oxygénorequérants, hospitalisés pour bronchiolite en service de pédiatrie générale.
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Médecine
/ 21-09-2020
François Simon
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Introduction : Un nombre croissant de patients cancéreux nécessitent des soins critiques. Les données sur leur pronostic à long-terme sont encore limitées. Nos objectifs étaient d’évaluer à 1 an la mortalité et le performance status (ECOG PS) des patients cancéreux admis dans une réanimation polyvalente ayant une unité de surveillance continue (USC). Matériels et méthodes : Etude monocentrique rétrospective de tous les adultes avec un antécédent de cancer admis en réanimation ou unité de surveillance continue au Centre Hospitalier de Lorient entre le 1er janvier et le 31 décembre 2017. Résultats : 108 patients avec un cancer ont été admis en réanimation (age médian 69 ans ; 73,6 % hommes ; SAPS II médian 55). Le score ECOG PS avant l’admission était bon (0-1) chez 57,4% des patients. La survie en réanimation et à 1 an étaient 65,7% et 41,7%. En analyse multivariée, les facteurs prédictifs de mortalité à 1 an en réanimation étaient un SAPS II élevé (OR 1,08 [95% CI 1,04-1,12]), un ECOG PS à 3-4 (OR 20,67 [95% CI 2,3-628,44]), une admission pour motif médical (OR 6,10; [95% CI 1,63-27,71]) et une admission pour une raison liée au cancer (OR 5,31 [95% CI 1,28-25,63]). Environ un survivant sur deux (48,9%) présentait un bon ECOG PS (0-1) 1 an après l’admission en réanimation. 96 patients avec un cancer ont été admis en USC (age médian 67 ans ; 57,3% hommes ; SAPS II médian 25) avec un bon ECOG PS (0-1) chez 56% des patients. La survie à la sortie d’USC et à 1 an étaient 96,9% et 75%. Après ajustement, un SAPS II élevé était le seul facteur de risque indépendant de mortalité à 1 an en USC (OR 1,07 [95% CI 1,01-1,14]). L’ECOG PS à 1 ans était 0-1 chez 44,4% des survivants en USC. Conclusion : La survie à long-terme des patients cancéreux après la sortie de réanimation est acceptable et même considérable après un séjour en unité de surveillance continue. Cette étude pourrait aider les réanimateurs et les oncologues à mieux sélectionner les patients cancéreux susceptibles de bénéficier d’une admission en réanimation ou USC.
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Médecine
/ 16-09-2020
Yverneau Mathilde
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Le déficit en 5,10-Méthylènetétrahydrofolate réductase (MTHFR) est une maladie héréditaire du métabolisme, rare, pouvant s’exprimer à différents âges pédiatriques, dont la symptomatologie est dominée par des manifestations neurologiques pouvant engager le pronostic vital. Nous avons mené une étude rétrospective multicentrique européenne chez des patients présentant une forme précoce de déficit en MTHFR afin de préciser l’expression clinique de cette pathologie et d’analyser le devenir neurodéveloppemental de ces patients. Parmi les trente-deux patients inclus dans l’analyse descriptive de la forme précoce, plus de 70% présentaient une atteinte neurologique (hypotonie, microcéphalie) et des difficultés alimentaires à la phase diagnostique. Un total de 76% de ces patients ont présenté une évolution neurologique sévère (durée médiane de suivi de 8 ans), caractérisée par une atteinte sévère de la motricité globale et/ou des troubles du comportement et/ou la nécessité de soutien éducatif à la dernière évaluation ou un décès. Soixante-quatre patients présentant un déficit en MTHFR de forme précoce ou tardive ont été inclus dans l’analyse multivariée visant à étudier les facteurs pronostics d’évolution neurologique sévère. L’instauration d’un traitement à la phase pré-symptomatique de la maladie était indépendamment associée à une meilleure évolution clinique (OR ajusté 0.003, [0.002-0.232]). Les résultats de cette étude démontrent qu’il existe un net bénéfice clinique à l’instauration d’un traitement (incluant la bétaïne) avant l’apparition de tout symptôme. Ainsi, il apparaît indispensable de dépister ce trouble de la reméthylation par un dépistage néonatal systématique, et d’autant plus s’il existe un risque familial.
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Chirurgie dentaire
/ 22-09-2020
Fresnel Estelle
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Les caractéristiques et déterminants de la santé bucco-dentaire chez des enfants âgés de 6 ans, nés entre 2002 et 2006, ont été évalués dans une cohorte de 1415 familles vivant en Bretagne (PELAGIE). Au travers de données collectées par les professionnels de santé lors de l’inclusion et d’auto-questionnaires remplis par les mères portant sur (i) les conditions de vie et les habitudes alimentaires, (ii) les données dentaires et l’hygiène à 2 et 6 ans et (iii) le recours à un chirurgien-dentiste, nous avons observé 287 (20,5%) enfants n’ayant jamais eu d’examen par un professionnel dentaire. Parmi les enfants ayant consulté, 97 (8,7%) présentaient des antécédents de caries. Les résultats montrent peu d’anomalies dentaires en accord avec les données de la littérature. La présence de carie étant liée à une fréquence de brossage inférieure à 2 fois par jour (p<0.01) et aggravée par la consommation de boissons sucrées plus de 4 fois par semaine (p<0.01). Il apparait également que l’accouchement par voie basse aurait un léger effet protecteur sur l’apparition des caries chez les enfants de moins de 6 ans (p<0.05), et ce même après ajustement avec le statut socio-économique, la consommation de boissons sucrées et la fréquence de brossage. Les mécanismes sous-jacents impliqueraient l’établissement et le développement d’une flore protectrice envers les bactéries cariogènes, durant les premières années de vie de l’enfant. Cette théorie reste à explorer dans le futur.
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Anatomie et Cytologie Pathologique
/ 14-05-2020
Gournay Marjorie
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Introduction : La Sclérose Tubéreuse de Bourneville (STB) est une maladie autosomique dominante caractérisée par des tumeurs et hamartomes multisystémiques. Il a été reporté dans 2 à 5% des cas de carcinome à cellules rénales : carcinome rénal à cellules chromophobes, carcinome éosinophile solide et kystique et le carcinome rénal à stroma léiomyomateux (CRSL). Objectifs : Le but de ce travail est de décrire une série de CRSL et de rechercher des anomalies cytogénétiques pouvant caractériser cette entité rare. Méthodes : Entre 2000 et 2019 au CHU de Rennes, 3 patients atteints de STB ont présenté un CRSL. Ces patients ont bénéficié d’une néphrectomie partielle dans le service d’urologie. Des techniques d’immunohistochimie (CK07, CK20, CAIX, CD10, SDHB, AMACR et TFE3) ont été réalisées. La délétion de VHL a été recherchée en FISH. Une étude par CGH-Array a été réalisée. Résultats : L’âge moyen des patients étaient de 31 ans (22-42 ans) au moment du diagnostic. La taille moyenne des tumeurs était de 3,3cm (1-6cm). Morphologiquement, l’architecture était tubulo-papillaire et les cellules tumorales présentaient des cytoplasmes clarifiés avec présence de globules éosinophiles. La composante stromale était constituée d’épais faisceaux de cellules musculaires lisses. Dans un des cas, était identifiée également une métaplasie osseuse. L’immunohistochimie était superposable avec une positivité intense et diffuse de CK7, de CAIX et de CD10, une positivité focale de CK20, une positivité faible de SDHB et une négativité de TFE3 et AMACR. Sur le plan cytogénétique, il n’était pas observé de délétion de VHL et l’étude par CGH ne mettait pas en évidence d’anomalie chromosomique quantitative. Avec un recul médian de 4 ans, aucune récidive n’a été observée. Discussion : Le CRSL est une entité rare difficile à distinguer des carcinomes rénaux à cellules claires ou des carcinomes rénaux papillaires à cellules claires qui peuvent également présenter un stroma léiomyomateux mais le profil immunohistochimique et l’absence de délétion de VHL permettent d’écarter ces diagnostics. Sur le plan cytogénétique le seul cas rapporté de CRSL chez un patient atteint de STB ne présentait pas non plus d’altération chromosomique. L’absence d’anomalie cytogénétique va dans le sens de tumeurs peu agressives ce qui est confirmé par l’absence de récidive. Conclusion : Le CRSL dans la STB présente des caractéristiques morphologiques, immunohistochimiques et cytogénétiques qui pourraient faire discuter une entité propre. Devant cet aspect, un dépistage de la STB pourrait être utile.
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Médecine générale
/ 30-09-2020
Lecoge Anne-Cécile
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Introduction : Les accidents de préservatifs, définis par rupture et/ou glissement au cours du rapport sexuel sont des facteurs potentiels de perte de confiance dans ce dispositif, entraînant mésusage voire abandon de leur utilisation. Le port systématique et correct du préservatif reste pourtant la pierre angulaire de la prévention des IST et des grossesses non désirées à l’ère des nouveaux modes de rencontre en ligne. L’objectif principal était de comparer les données individuelles et le contexte entre les patients ayant présenté un accident de préservatif récent et ceux sans accident. Les objectifs secondaires étaient de calculer le taux d’incidence d’accident et de comparer les modalités d’utilisation du préservatif entre les personnes ne relatant qu’un seul accident et ceux en déclarant plusieurs. Matériel et méthodes : Entre le 02 mai et le 30 juin 2020, 460 personnes volontaires ont été incluses dans 4 centres de dépistage bretons et via le réseau social Facebook®. Elles ont répondu à un questionnaire anonyme permettant d’obtenir un descriptif de la sexualité du répondant et l’analyse d’un éventuel accident de préservatif survenu au cours des trois derniers mois ou, à défaut, du dernier rapport avec préservatif (groupe contrôle). Résultats : L’échantillon était constitué à 64% de personnes âgées de 20 à 30 ans, le sexe ratio H/F était de 0.65. Le ratio d’accident était de 33/1000 rapports. Les éléments associés avec la survenue d’un accident de préservatif étaient : le nombre de rapports sexuels mensuels (11.65 ± 8.41 contre 9.55 ± 7.21, p = 0.02), le nombre de préservatifs utilisés au cours des trois derniers mois (17.11 ± 20.95 contre 11.81 ± 13.51, p = 0.004), les antécédents d’accidents de préservatifs (5.74 ± 7.38 contre 1.48 ± 2.32, p < 0.0001), et le caractère occasionnel du partenaire (27.5%, n = 30/109 versus 17.9%, n = 63/351, p = 0.03). Une perte de la qualité de l’érection pendant le rapport était associée à une répétition des accidents (26.3% dans la population ne présentant qu’un seul accident contre 54.5% dans celle avec au moins deux accidents, p = 0.012). Conclusion : Dans notre population, l’accident de préservatif était un événement aléatoire plutôt fréquent, pour lequel le professionnel de santé semble avoir peu de place pour l’éducation. Le médecin doit encourager le patient à poursuivre une utilisation systématique et correcte du préservatif, notamment en présence de partenaires occasionnels, plutôt que d’insister sur les modalités d’utilisation du dispositif. L’existence de troubles érectiles peut cependant être recherchée, notamment en cas d’accidents répétés.
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Médecine
/ 19-10-2020
Toubel Alexis
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La survenue de cas groupés d’acrosyndromes pendant la période de confinement a soulevé la question du lien de ces manifestations avec l’infection à SARS-CoV-2 ou avec des conditions en lien avec l’épidémie de COVID-19. La revue systématique de la littérature a retenu 1629 patients, que nous avons comparé aux 74 patients Rennais. Les patients avaient une médiane d’âge comparable. Le sex-ratio était équilibré. Les lésions étaient cliniquement comparables dans la localisation. Les explorations à la recherche du SARS-CoV-2 comprenaient soit une RT-PCR sur prélèvement nasopharyngé, soit une sérologie sanguine, soit les 2. Dans la majorité des études et chez les patients inclus à Rennes, la proportion de PCR et/ou de sérologies positives étaient soit nulle soit très faible. La faible prévalence des patients positifs fait discuter 2 hypothèses concernant les acrosyndromes : ces lésions ne sont pas induites par le SARS-CoV-2 ou il s’agit d’une manifestation tardive du COVID-19 chez des patients jeunes et donc pour la plupart asymptomatiques ou chez qui les explorations ont été réalisées tardivement. Afin de mieux caractériser l’existence de ce lien, d’autres types d’étude seront nécessaires. Une étude inter-régionale épidémiologique est actuellement en cours de réalisation.
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Médecine
/ 05-11-2020
Burlot Simon
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Contexte : Il est reconnu que l’activité physique est bénéfique pour la santé et pour améliorer la qualité de vie des patients en ALD. Alors que le dispositif « sport sur ordonnance » est mis en place depuis 2016, nous souhaitions étudier le niveau d’activité physique des patients en ALD en Ille-et-Vilaine. Objectif : Evaluer la quantité d’activité physique des patients en ALD en Ille-et-Vilaine ainsi que les freins, leviers et l’information concernant l’exercice physique. Ainsi que l’information sur l’activité physique adaptée et sa prescription. Méthode : étude épidémiologique descriptive monocentrique transversale ayant lieu en Ille-et-Vilaine, menée grâce à un auto-questionnaire sur papier, anonyme, distribuée aux patients en ALD grâce à des médecins traitants volontaires et dans les services de consultations volontaires du CHU de Rennes, entre Mars et Juillet 2020. Analyse statistiques descriptive puis comparative entre les patients faisant peu d’activité physique et les autres. Résultats : 412 patients ont répondu au questionnaire. 34.1% des patients ont une activité physique intense selon l’IPAQ, 37.1% ont une activité physique modérée et 28.8% ont une activité physique faible. 83.1% des patients estiment que l’activité physique est bénéfique pour la santé. Concernant les leviers, le bien-être physique et mental sont exprimés par respectivement 87.1% et 73.3%, l’aspect social est exprimé à 26.9%. Concernant les freins, 28.8% des patients expriment un manque de temps, 22.5% le manque d’envie, 19.9% une incapacité. 69.1% des patients ont reçu le conseil de réaliser de l’activité physique de la part de leur médecin. 35.6% des patients ont eu une information sur l’APA. 13.9% ont bénéficié d’une prescription d’APA. Conclusion : Notre étude montre un taux de patients respectant les recommandations de l’OMS légèrement plus élevé que le taux français. Pour les autres, l’APA est une bonne solution sous réserve de diminuer les freins à la prescription de celle-ci. Des manières différentes d’aborder l’activité physique pourraient aussi être envisagées comme l’éducation thérapeutique.
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Médecine générale
/ 30-04-2020
Girault Romain
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Introduction. Une meilleure information sur l’acupuncture dès la faculté de médecine pourrait améliorer les prises en charge et le statut de conseiller et coordinateur du médecin généraliste. L’objectif principal de cette étude est l’évaluation des connaissances des internes Rennais au sujet de l’acupuncture. Secondairement nous évaluerons leurs attentes au sujet d’un enseignement sur l’acupuncture, au cours de leur cursus. Méthode. Nous avons mené une étude descriptive transversale monocentrique et observationnelle, nous avons réalisé un sondage par questionnaire Google Forms que nous avons diffusé via la mail list de l’association de médecine générale de Rennes (AIMGER) en septembre 2019. La population ciblée sont les internes inscrits à la faculté de médecine de Rennes au mois de septembre 2019, soit 95 % des internes de médecine générale inscrits sur la même période. Résultats. Nous avons un taux de réponse de 14,6% soit 52 sur les 356 internes interrogés. La majeure partie n’a jamais eu recours à l’acupuncture (84%) et la moitié serait intéressée en tant que patient. On note une méconnaissance importante de la pratique et des indications de l’acupuncture. La quasi-totalité n’a pas bénéficié d’enseignement durant le cursus médical, 69% auraient aimé en avoir.
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