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Titre
Auteur
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Chirurgie dentaire
/ 12-11-2020
Kerihuel Audrey
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Près d’un enfant sur trois éprouve de l’anxiété vis-à-vis des soins bucco-dentaires. Aujourd’hui, bien qu’il existe de nombreux supports sur la prévention et l’hygiène bucco- dentaire, on retrouve peu de choses sur les soins en eux-mêmes. Ce travail décrit le raisonnement et les étapes pour aboutir à la réalisation de scénarii de séquences de soins. Ce travail sera complété à terme par la production de vidéos pédagogiques.
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Médecine générale
/ 12-11-2020
Si Ahmed Yanis
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Introduction : Les plaies chroniques constituent un domaine peu abordé dans les études médicales. Il n'existe à ce jour aucune formation à Rennes délivrée en troisième cycle à ce sujet. L’objectif de l’étude est de pointer les difficultés ressenties par les internes de médecine générale rennais afin d’évaluer les besoins de formation à ce sujet et proposer un plan de formation applicable en troisième cycle. Méthode : Il s'agit d'une étude quantitative descriptive transversale monocentrique par questionnaire délivré aux internes de médecine générale rennais inscrit à l’université en septembre 2019. Résultats : Notre étude a montré que les internes ne se sentent pas compétents dans le domaine des plaies chroniques. Les difficultés sont larges. Il existe une forte motivation à la création d'une formation dans ce domaine. Elle durerait une à deux journées, sous la forme d’ateliers pratiques, de cours magistraux ou de cas cliniques. Elle aborderait les escarres, les ulcères veineux, les classes de pansements, la réflexion à avoir devant une plaie, les mesures associées, les différents interlocuteurs en Bretagne concernant les plaies chroniques, et serait animée par un spécialiste et un(e) IDE. Discussion : Plusieurs études et thèses récentes rejoignent les résultats de notre travail et confirment le manque de formation des étudiants en médecine sur ce sujet. Les méthodes pédagogiques choisies par les internes peuvent cependant être nuancées. Les difficultés rencontrées persistent chez les médecins généralistes après l’internat. Ils souhaitent également renforcer leur formation mais aussi favoriser le travail de groupe, l’accès au spécialiste.
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médecine générale
/ 10-11-2020
Rieu Pauline
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Introduction : La problématique des MNA a pris une ampleur croissante ces dernières années. Cette population vulnérable bénéficie de bilans de santé différents selon les départements. Objectif : décrire les caractéristiques épidémiologiques des MNA dans le Morbihan pour cibler leurs besoins de santé et améliorer leur prise en charge médicale. Matériels et méthodes : il s’agissait d’une étude épidémiologique, rétrospective, monocentrique. Un recueil de données a été réalisé à partir des bilans de santé des MNA pris en charge à Lorient en 2018 et 2019. Résultats : 273 patients ont été inclus dont 97,8% de garçons avec une moyenne d’âge de 15,8 ans. Les principaux pays représentés étaient le Mali, la Guinée et la Cote d’Ivoire. 39,2% avaient déclarés avoir subis des violences pendant leur parcours. Seulement 3,3% de l’échantillon ne nécessitait aucun soin. 181 patients (66,3%) présentaient une ou plusieurs pathologies infectieuses. Les principales pathologies infectieuses étaient : bilharziose (n=101), infection tuberculose latente (n=73), infection à Helicobacter pylori (n=35) et infection chronique au virus de l’hépatite B (n=29). Les autres pathologies principalement rencontrées étaient des pathologies mentales (40,7%) et des pathologies dentaires (50,2%). Sur le plan thérapeutique, 70% des patients avaient reçu un ou plusieurs traitements. Les principaux traitements prescrits étaient les antiparasitaires et antibiotiques. 155 patients avaient bénéficié de consultations spécialisées. Les résultats concernant la protection vaccinale montraient un besoin important de rattrapage vaccinal pour le tétanos et le virus de l’hépatite B. Conclusion : Les résultats de cette étude confirment l’importance d’un bilan de santé précoce et adapté réalisé par une équipe pluridisciplinaire. L’harmonisation nationale des pratiques du bilan de santé devrait permettre d’améliorer la prise en charge des MNA. La continuité du parcours de soins est primordiale et relève d’une coopération entre les acteurs de santé et des services de protection de l’enfance.
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Pharmacie
/ 06-11-2020
Liziard Eléonore
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La prise en charge de la douleur en anesthésie générale est un enjeu constant pour les anesthésistes. Les opioïdes, dont l’utilisation est bien connue et maîtrisée, présentent des risques et des effets indésirables. L’OFA (opioid free anesthesia) est une technique relativement récente ayant pour but d’éviter l’utilisation d’opioïdes en peropératoire, pour obtenir un meilleur résultat en postopératoire. L’objectif de ce travail de recherche est de voir comment peut se faire la prise en charge de la douleur en anesthésie générale, en évitant les opioïdes avec la technique de l’OFA. Plusieurs parties seront abordées : les différents types d’analgésie, la douleur et la physiologie de la douleur aiguë, les protocoles de prise en charge de la douleur avec les analgésiques opioïdes et non opioïdes, puis les effets négatifs des opioïdes et les alternatives thérapeutiques avec la technique de l’OFA, dont nous verrons les enjeux et les limites.
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Pharmacie
/ 06-11-2020
Binette Valentine
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La capacité à avoir des enfants et à fonder une famille est reconnue comme une part importante de la qualité de vie des personnes guéries du cancer. Afin de limiter le risque de séquelles des traitements, il est essentiel de connaître le mode d’action des thérapies anticancéreuses et de comprendre comment celles-ci peuvent endommager la fertilité féminine. En complément d’une meilleure compréhension de la toxicité des protocoles d’oncologie, plusieurs techniques de préservation de la fertilité (PF) peuvent désormais être proposées aux patientes. Ces méthodes visent à préserver la fertilité des patientes en âge de procréer. La PF est une des spécialités de l’Assistance Médicale à la Procréation dont l’activité principale est d’aider des couples infertiles à devenir parent. Aujourd’hui plusieurs méthodes peuvent être proposées par les médecins d’AMP pour préserver la fertilité des femmes : conservation d’ovocytes matures ou immatures, conservation d’embryons, déplacement des ovaires dans l’abdomen, etc. Cependant, l'application de ces méthodes peut être limitée par l’état physio-pathologique de la patiente : son âge, son état pubertaire, son cancer et l’urgence de sa prise en charge en oncologie. Malgré la prise en compte de la PF dans les objectifs du Plan Cancer 2014-2019 en France, les oncologues sont encore peu sensibilisés à l’impact des thérapies anticancéreuses sur la fertilité. Ils n’ont pas toujours le réflexe d’adresser les patientes à risque vers les centres d’AMP qui pratiquent la PF. Pourtant, informer systématiquement les patientes en âge de procréer sur les conséquences des traitements sur leur future capacité de reproduction est essentielle. L’amélioration de leur prise en charge en un parcours d’oncofertilité repose sur l’implication multidisciplinaire des spécialistes en oncologie et des experts en médecine de la reproduction.
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Médecine
/ 06-11-2020
Cosme-Gary Jordan
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Introduction et objectif : L’épidémie de COVID19 a impacté différemment les territoires de santé. Nous avons voulu comparer les indicateurs de suivi de l’épidémie dans les deux départements français avec une évolution épidémique très différente. Méthodes : Sélection : deux SAMU, l’un Breton (Ille et Vilaine) ayant eu un cluster dès février puis semblant avoir été épargné par l’épidémie et l’autre Francilien (Seine-Saint-Denis), l’un des plus touchés au niveau national. Indicateur d’activité : nombre de DRM, patients orientés vers un établissement de santé, missions SMUR, et de décès. Analyse : évolution des indicateurs en fonction du temps par rapport à la même période, les quatre années précédentes. Période : 6 Janvier- 26 Juillet 2020. Résultats : Le nombre de DRM a augmenté simultanément dans les deux SAMU dans des proportions assez proches, atteignant 289% de la référence le 13 mars en Bretagne et 296% le 27 mars en Ile de France. Le nombre de patients orientés aux urgences a fortement augmenté dans le 93, et de façon moindre dans le 35. La mortalité a augmenté dans le 93 (+411% le 6 avril, 26 jours consécutifs >100%), et de façon moindre dans le 35 (+74% le 8 avril, 8 jours >20% sur la période totale). Conclusion : L’épidémie a eu un impact très diffèrent entre les SAMU des deux régions. L’impact sur la régulation médicale était constant, mais avec une moindre ampleur et avec un moindre impact sur les orientations vers l’hôpital et la mortalité en Bretagne.
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Chirurgie dentaire
/ 05-11-2020
Brochard Cornélia
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De nombreux praticiens ont constaté des échecs de l’anesthésie locale associée à la consommation de cannabis lors de soins dentaires. En effet, beaucoup d’articles cliniques relèvent le fait, que l’anesthésie locale serait plus difficile chez les patients toxicomanes. Cependant l’analyse de la littérature montre une réelle carence en études scientifiques qui prouverait une baisse d’efficacité de l’anesthésie locale chez ces patients. (2) En effet les récepteurs CB1, CB2 mais également Vanilloïdes de type 1 (TRPV1) sont naturellement présents chez l’homme et sont la cible des endocannabinoïdes produits par l’homme tel que l’Anandamide qui ont un rôle dans la régulation de la douleur. Ces récepteurs sont aussi les cibles des principales molécules présentes dans le cannabis, nommés les cannabinoïdes dont les deux principaux sont le Delta-9-TétraHydroCannabinol (THC) et le Cannabidiol (CBD). Ces cannabinoïdes activent via les canaux ioniques voltages-dépendants et les protéines G trans-membranaires des voies de transduction qui peuvent être responsables des signaux douloureux. Au sein du système nerveux pulpaire on retrouve ces récepteurs (CB1, CB2 et TRPV1), qui jouent un rôle dans la douleur dentaire. Sachant que le mode d’action de l’anesthésie locale dentaire se fait via les mêmes types de canaux ioniques voltages dépendants, on comprend qu’une interaction peut avoir lieu entre les deux. Les objectifs de cet article sont de faire le point des connaissances sur le sujet et de réaliser un protocole d’étude afin de comparer l’efficacité de l’anesthésie dentaire chez les consommateurs de cannabis selon le contexte de soin : en urgence et en suivi de soins.
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Chirurgie dentaire
/ 05-11-2020
Amice Juliette
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De nombreux praticiens ont constaté des échecs de l’anesthésie locale associée à la consommation de cannabis lors de soins dentaires. En effet, beaucoup d’articles cliniques relèvent le fait, que l’anesthésie locale serait plus difficile chez les patients toxicomanes. Cependant l’analyse de la littérature montre une réelle carence en études scientifiques qui prouverait ou non une baisse d’efficacité de l’anesthésie locale chez ces patients. En effet les récepteurs CB1, CB2 mais également Vanilloïdes de type 1 (TRPV1) sont naturellement présents chez l’homme et sont la cible des endocannabinoïdes produits par l’homme tel que l’Anandamide (AEA) qui ont un rôle dans la régulation de la douleur. Ces récepteurs sont aussi les cibles des principales molécules présentes dans le cannabis, nommés les cannabinoïdes dont les deux principaux sont le Delta-9-TétraHydroCannabinol (THC) et le Cannabidiol (CBD). Ces cannabinoïdes activent via les canaux ioniques voltages-dépendants et les protéines G trans-membranaires des voies de transduction qui peuvent être responsables des signaux douloureux. Au sein du système nerveux pulpaire on retrouve ces récepteurs (CB1, CB2 et TRPV1), qui jouent un rôle dans la douleur dentaire. Sachant que le mode d’action de l’anesthésie locale dentaire se fait via les mêmes types de canaux ioniques voltages dépendants, on comprend qu’une interaction peut avoir lieu entre les deux. Les objectifs de cet article sont de faire le point des connaissances sur le sujet et de réaliser un protocole d’étude afin de comparer l’efficacité de l’anesthésie dentaire chez les consommateurs de cannabis selon le contexte de soin : en urgence et en suivi de soins.
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Médecine
/ 05-11-2020
Lemarchand Leslie
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Contexte : 5,6 % des Français ont consommé une benzodiazépine (BZD) hypnotique en 2015, la prescription dépassait souvent quatre semaines. Objectif : L’objectif est d’étudier l’attitude des médecins généralistes concernant leur prise en charge des troubles du sommeil, la prescription et le sevrage des hypnotiques. Méthode : Nous avons réalisé une étude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de médecins généralistes d’Ille et Vilaine entre décembre 2019 et mai 2020. Résultats : Quatorze médecins ont été recrutés. Ils connaissaient les recommandations de bonne pratique concernant les BZD et limitaient leur utilisation dans les troubles du sommeil. L’empathie envers le patient et le manque d’alternative thérapeutique les amenaient à prescrire des BZD et apparentés. Après un mois d’utilisation, les médecins sensibilisaient les patients aux effets secondaires et les encourageaient à arrêter les BZD. Conclusion : Il serait utile de restreindre davantage l’accès aux BZD dans l’insomnie et d’encourager des moyens non médicamenteux tels que la thérapie cognitivo-comportementale.
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Médecine
/ 05-11-2020
Burlot Simon
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Contexte : Il est reconnu que l’activité physique est bénéfique pour la santé et pour améliorer la qualité de vie des patients en ALD. Alors que le dispositif « sport sur ordonnance » est mis en place depuis 2016, nous souhaitions étudier le niveau d’activité physique des patients en ALD en Ille-et-Vilaine. Objectif : Evaluer la quantité d’activité physique des patients en ALD en Ille-et-Vilaine ainsi que les freins, leviers et l’information concernant l’exercice physique. Ainsi que l’information sur l’activité physique adaptée et sa prescription. Méthode : étude épidémiologique descriptive monocentrique transversale ayant lieu en Ille-et-Vilaine, menée grâce à un auto-questionnaire sur papier, anonyme, distribuée aux patients en ALD grâce à des médecins traitants volontaires et dans les services de consultations volontaires du CHU de Rennes, entre Mars et Juillet 2020. Analyse statistiques descriptive puis comparative entre les patients faisant peu d’activité physique et les autres. Résultats : 412 patients ont répondu au questionnaire. 34.1% des patients ont une activité physique intense selon l’IPAQ, 37.1% ont une activité physique modérée et 28.8% ont une activité physique faible. 83.1% des patients estiment que l’activité physique est bénéfique pour la santé. Concernant les leviers, le bien-être physique et mental sont exprimés par respectivement 87.1% et 73.3%, l’aspect social est exprimé à 26.9%. Concernant les freins, 28.8% des patients expriment un manque de temps, 22.5% le manque d’envie, 19.9% une incapacité. 69.1% des patients ont reçu le conseil de réaliser de l’activité physique de la part de leur médecin. 35.6% des patients ont eu une information sur l’APA. 13.9% ont bénéficié d’une prescription d’APA. Conclusion : Notre étude montre un taux de patients respectant les recommandations de l’OMS légèrement plus élevé que le taux français. Pour les autres, l’APA est une bonne solution sous réserve de diminuer les freins à la prescription de celle-ci. Des manières différentes d’aborder l’activité physique pourraient aussi être envisagées comme l’éducation thérapeutique.
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