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Médecine Générale
/ 17-09-2020
Brachotte Manon
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Contexte : la prévalence du cancer est importante et concerne aussi les médecins. Cette étude s’intéresse au retour au travail du médecin généraliste après un cancer. Objectifs : l'objectif principal est d'explorer le vécu professionnel des médecins généralistes après leur cancer, et secondairement d'explorer les modifications de pratiques perçues par les praticiens. Méthodes : étude qualitative de janvier à mai 2020 par douze entretiens individuels semi-dirigés auprès de médecins généralistes ayant eu un cancer. Résultats et discussion : le retour au travail des médecins est une étape importante dans l’après maladie. Elle nécessite une adaptation de leur exercice qui est source d’épuisement. Ces adaptations se heurtent à plusieurs freins : un système d’assurances inadapté, et une carence de soutien de la part des instances représentantes des médecins. Cependant, la maladie permet aux médecins de donner plus de sens à leur métier à travers des modifications de pratiques : renforcement de l’écoute, de la communication et de leur qualité d’empathie : le vécu de la maladie leur permettant d’aborder plus facilement le parcours de soins pendant le cancer pour mieux accompagner les patients. Plusieurs pistes d’amélioration des conditions de retour au travail après un cancer ont été proposées : soutien psychologique, reconnaissance du problème par les instances représentantes des médecins et les assurances pour permettre une adaptation du rythme de travail. Enfin, la possibilité de communication via le partage d’expérience avec les patients devrait être encouragée. Conclusion : le vécu de la maladie a permis aux médecins de réinventer leurs pratiques en donnant plus de sens à leur métier. Pour autant, ils manquent de soutien, et pour faciliter ce renouveau, une politique de santé publique spécifique semble primordiale pour permettre une reprise du travail sereine et pérenne.
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MEDECINE GENERALE
/ 17-11-2020
Frocrain Loïc
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Introduction : L’intervention coordonnée et concertée des professionnels de santé et sociaux est rendue nécessaire tant par le développement des pathologies chroniques que par la volonté des professionnels de santé de travailler ensemble. Objectif : Explorer le vécu et le ressenti des professionnels de santé vis à vis de l’exercice coordonné au sein de la maison médicale de Ronsouze à Ploërmel. Méthode : Etude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés auprès des professionnels de la maison médicale de Ronsouze à Ploërmel. Un focus group a été organisé. Les entretiens ont été menés par un binôme médecin / sociologue. Ces entretiens ont été retranscrits et anonymisés. Un codage a été réalisé dans le but de dégager des thèmes et sous thèmes, illustrés par des exemples issus des entretiens. Résultats : Etude menée auprès de 10 professionnels. Le regroupement pluri-professionnel au sein de la maison médicale du Ronsouze est né de la peur de l’isolement et d’une envie d’échanger avec les autres. Il permet une relation privilégiée avec les autres professionnels et une meilleure qualité d’exercice. Les échanges qui se créent apportent un enrichissement personnel et professionnel. Des leviers et freins au travail pluriprofessionnel ont été identifiés. Les principaux freins sont le manque de temps et l’investissement trop important pour sa mise en place et sa formalisation. La majorité de l’exercice coordonnée se déroule de façon informelle. Conclusion : La maison médicale du Ronsouze à Ploërmel est une structure jeune où l’envie d’exercer de manière coordonnée, pluri-professionnelle se heurte à de nombreux freins. Il serait intéressant de revenir dans quelques années pour avoir une représentation longitudinale.
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Médecine générale
/ 21-01-2020
Ménard Claire
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Introduction : Les personnes âgées représentent une part importante des patients consultant aux urgences, dans un contexte de flux tendu. Cet épisode peut être source de stress. Quel est leur vécu de cette expérience ? Quelle stratégie d’adaptation mettent-ils en place ? Méthodes : Nous avons mené une étude qualitative afin de recueillir le témoignages de personnes âgées de plus de 75 ans ayant séjourné plus de 8h aux urgences du CHU de Rennes et de St Malo le mois précédent. Des entretiens semi-directifs ont été menés selon un guide d'entretien évolutif. Après retranscription, une analyse thématique des entretiens a été réalisée. Résultats : 11 entretiens ont été réalisés au domicile des patients. Les participants, connaissant la situation des urgences, ne s'y rendaient qu'après l'avis d'un professionnel de santé. Le contrôle de la situation était perçu comme externe avec les soignants comme principale ressource. Les patients âgés adoptent une stratégie majoritairement centrée sur l'émotion, manifestant une grande empathie vis à vis des soignants ce qui contraste avec leur résignation sur la qualité des soins manifestement défaillante. Globalement, les patients étaient satisfaits de leur passage aux urgences renforçant leur conditionnement à un accueil dégradé. Conclusion : Les personnes âgées adoptent une stratégie d'adaptation centrée sur l'émotion en témoignant de leur empathie envers les soignants et minimisant les dysfonctionnements dans les soins.
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Médecine Générale
/ 20-10-2020
Quintin Matthieu
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Introduction : Ce travail actualise la thèse du Docteur Pierre GUÉ, réalisée en 2016, qui avait abouti à la création d’une plaquette informative pour la visite d’absence de contre-indication à la pratique du sport en médecine générale. En effet, le contenu de cette visite reste à la libre appréciation des praticiens et ce support avait pour objectif de les aider lors de cette consultation. Objectif : L’objectif principal est d’actualiser cette plaquette via un recueil de données théoriques mais aussi via l’avis de médecins experts. Ceci afin de présenter, dans un format facilement utilisable, les recommandations en vigueur et les lignes directrices consensuelles des critères d’éligibilité ou non à la pratique sportive afin de limiter les risques pour les patients. Méthode : Une fois l’actualisation théorique du support effectuée, une étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés a été réalisée de janvier à juin 2020 auprès de 11 médecins du sport, en suivant un guide d’entretien simple et concis. Résultats : Les médecins ont souligné les éléments positifs, négatifs, ainsi que les manques. La compréhension du support, sa présentation ainsi que les méthodes de diffusion ont été discutées par les participants. Les suggestions des médecins ont été prises en compte, les ambiguïtés ou difficultés corrigées. Le document a de nouveau été modifié et une seconde version finalisée. Le support final, élaboré en collaboration avec une équipe de graphistes, se présente sous la forme d’un livret à la fois informatif et interactif. Conclusion : Au final, il est envisageable qu’une diffusion à grande échelle du livret pourrait améliorer la prise en charge dans l’intérêt du patient et des médecins. Cela permettrait de proposer un protocole minimal formalisant cet acte médical trop souvent négligé par les médecins généralistes.
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Chirurgie dentaire
/ 09-10-2020
Le Fouler Alisée
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L'éducation à l'hygiène bucco-dentaire au cours d'un traitement multi-attaches représente encore aujourd'hui un réel enjeu de santé publique. En effet un patient appareillé en multi-attaches présentant un mauvais contrôle de plaque, risque de développer des lésions carieuses ainsi qu'une gingivite. Ces deux pathologies sont les effets iatrogènes majeurs des traitements d'orthodontie fixe et leur prise en charge engendre un coût non négligeable à la charge du système de santé. Le manque de référentiels en matière de techniques d'enseignement et de motivation à l'hygiène justifie amplement le développement de protocoles de recherche clinique dans ce domaine. Le volet pédagogique de la prévention des effets iatrogènes du traitement orthodontique mérite l'attention des professionnels et des scientifiques. L'objectif de ce travail est de proposer un protocole de recherche clinique préalable à la création de recommandations de bonnes pratiques, afin d'uniformiser celles-ci au sein de la communauté orthodontique.
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Médecine / Neurologie
/ 05-10-2020
Bénard Adrien
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Introduction: L'épilepsie du lobe temporal est l'épilepsie focale pharmaco-résistante la plus fréquente et la chirurgie en est le seul traitement curatif. Parmi les conséquences de la chirurgie, les troubles mnésiques sont fréquents. Nous étudions ici les post-décharges (PD) lors des stimulations électriques (SE) en SEEG, et comparons leur valeur prédictive à celle du bilan neuropsychologique (BNP) dans l’apparition de ce déclin mnésique post-opératoire. Matériel et méthodes: Nous avons étudié toutes les SEEG réalisées dans notre centre de 1998 à 2019 et sélectionné celles avec une implantation temporale mésiale bilatérale. Durant les PD, des objets étaient présentés aux patients, et on évaluait leur performance dans : le Rappel libre, la Reconnaissance parmi d’autres objets, et la présence d’une désorientation spatiale ou temporelle. Nous avons comparé ces résultats au BNP réalisé avant la SEEG. Pour les patients opérés, nous avons également évalué la valeur prédictive des performances pendant les PD dans l’apparition d’un déclin cognitif, et l’avons comparée à la prédiction faite par le BNP. Résultats: 59 patients ont été inclus, et 315 PD provenant de 13 localisations différentes ont été analysées. Le déficit au Rappel était plus fréquent lorsque les PD se produisaient du côté dominant (52,5% des patients contre 20,6% du côté non dominant; p <0,005). Le BNP et les tests de mémoire durant les PD étaient significativement corrélés lorsque la SE était réalisée du côté dominant pour un seuil de déficit au Rappel libre à 0,25 (p = 0,014), et du côté non dominant pour un seuil de déficit au Rappel libre à 0,70 (p = 0,022). Pour les patients opérés, la valeur prédictive des performances pendant les PD pour l’apparition de troubles mnésiques post-opératoire n’atteignait pas de valeur significative. Nous n'avons pas trouvé de différence statistique entre la prédiction du BNP et la prédiction issue des PD pour les patients opérés. Conclusion: Les performances mnésiques lors des PD dans le lobe temporal mésial semblent être corrélées au BNP, et devraient donc trouver leur place dans l’évaluation pré-chirurgicale. Des études supplémentaires et dédiées seront nécessaires pour affirmer la valeur prédictive de ces tâches sur le déclin mnésique après une chirurgie temporale mésiale, en incluant un effectif plus important de patients opérés.
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neurologie
/ 24-04-2020
Leclercq Marion
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En France, environ 600 000 personnes sont atteintes d’épilepsie maladie et parmi elles, environ 30% sont dites pharmaco-résistantes. Chez ces patients doit être proposée un bilan d’opérabilité visant à comprendre précisément le réseau épileptogène anatomique et fonctionnel. Les patients inclus étaient des patients atteints d’épilepsie focale pharmaco-résistante, opérés d’une cortectomie entre janvier 2008 et février 2019, après une exploration par SEEG. L’interprétation de la SEEG (ajoutée aux données du bilan non invasif), permettait de faire une estimation du risque de récidive des crises. Les patients étaient séparés en 2 groupes, « bon pronostic » et « pronostic modéré ». La récidive de crise était évaluée à l’aide de la classification de Engel. 117 patients ont été explorés par SEEG. Parmis eux, 72 patients inclus dans l’étude. Au sein du groupe « bon pronostic » 70.6 % des patients ne présentaient pas de récidive de crise à 1 an contre 69.4 % dans le groupe « pronostic modéré », ce qui ne différait pas de façon significative (p= 0.8420). A la fin du suivi, les données étaient respectivement de 67.6 % et 63.2 % sans différence significative toujours (p=.0.4766). L’analyse des facteurs de risque de récidive n’a pas montré de différence significative entre les 2 groupes si l’on regardait les données anatomopathologiques, IRM, le type de chirurgie pratiquée, les antécédents familiaux, le bilan neuropsychologique. Seul l’antécédent personnel de facteur connu comme favorisant l’épilepsie semblait protéger du risque de récidive sans toutefois atteindre le seuil de significativité (p= 0.0578). Nous n’avons pu estimer en préopératoire le risque fonctionnel de la chirurgie sans risque d’erreur.
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Radiodiagnostic et imagerie médicale
/ 08-10-2020
Delache Ondine
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Introduction : L’ostéite est une des complications majeures du pied diabétique. L’IRM est considérée comme le gold standard pour le diagnostic des cas qui ne peuvent être infirmés ou confirmés en radiographie. Le scanner est pratiqué en première intention dans de nombreux centres où l’IRM n’est pas disponible facilement. Notre objectif est de mesurer sa valeur diagnostique par rapport à l’IRM. Matériel et Méthode : Les patients avec une forte suspicion d’ostéite et ayant passé à la fois un scanner et une IRM ont été inclus rétrospectivement. Les examens ont été analysés indépendamment par trois radiologues d’expériences différentes qui ont relevé la présence ou non d’une ostéite spongieuse en IRM et en scanner, en considérant le scanner positif lorsqu’on retrouvait une érosion osseuse profonde. Nous avons aussi relevé en scanner la présence ou non d’une érosion superficielle, d’une augmentation de densité médullaire osseuse, de séquestres, d’une apposition périostée et de gaz intra-osseux. Résultats : 56 pieds ont été inclus et 20 ostéites spongieuses diagnostiquées en IRM. La concordance du scanner par rapport à l’IRM pour le diagnostic d’ostéite spongieuse augmente avec l’expérience du radiologue, avec une correspondance pauvre pour les jeunes radiologues et moyenne pour le radiologue le plus expérimenté. Conclusion : L’interprétation du scanner nécessite une expérience solide en imagerie ostéo-articulaire, surtout pour les phalangettes. L’érosion osseuse profonde est le signe le plus prédictif d’ostéite mais ne permet pas de différencier entre une ostéite spongieuse et une ostéite corticale.
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Pharmacie
/ 23-06-2020
Roussel Corentin
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La vaccination est source de multiples inquiétudes chez les parents de nourrissons en France. Près d’un Français sur quatre est méfiant vis à vis des vaccins. Cette défiance est alimentée par les groupes anti-vaccination, dont les arguments souvent biaisés et non scientifiques, appuyés par les polémiques fortement médiatisées de ces trente dernières années, bénéficient, par l’intermédiaire d’internet et des réseaux sociaux, d’une portée accrue. Afin de pouvoir informer et rassurer les parents, il est nécessaire d’avoir connaissance de ces arguments, ainsi que des inquiétudes précises des parents. Le pharmacien d’officine, professionnel de santé de premier recours, a un rôle clé dans cette stratégie d’information.
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Microbiologie, virologie, parasitologie
/ 09-12-2020
Souci Laurent
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La vaccination est l’une des stratégies préventives les plus puissantes pour contrôler de nombreuses infections causées par des agents pathogènes. La principale voie d’entrée des pathogènes sont les muqueuses or la plupart des vaccins sont pourtant majoritairement inoculés par la voie parentérale et sont en général capables d’induire des réponses immunitaires protectrices, mais pas toujours. Il est important de disposer de nouvelles stratégies alternatives comme par exemple l’utilisation de vaccins mucosaux. Cependant, l’immunogénicité des vaccins mucosaux sous-unitaires (protéique ou ADN plasmidique) reste bien souvent insuffisante chez des animaux de rente ou chez l’homme ; des améliorations sont nécessaires. Afin d’évaluer la faisabilité d’une telle stratégie chez les porcs, nous avons utilisé un vaccin à ADN plasmidique codant la glycoprotéine B (gB) du virus de la pseudorage porcine (PrV) connu comme étant très fortement immunogénique. Ce plasmide a été associé ou non à quatre nanovecteurs décrits pour le transport d’ADN plasmidique in vivo au niveau de sites mucosaux (chitosan, chitosan mannosylé, KLN47 et PLGA-PEI) et a été inoculé par la voie intranasale chez les porcs. De façon inattendue, le vaccin à ADN nu a induit des réponses immunitaires plus fortes que celles obtenues pour les quatre vaccins à ADN formulés. Cependant, quelques indices laissent suggérer que deux des formulations évaluées, le PLGA-PEI et le KLN47, semblent posséder un pouvoir immunisant plus fort. Plusieurs pistes d’amélioration de la composition vaccinale et du protocole d’inoculation sont discutées à la fin du manuscrit.
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