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Médecine Général
/ 01-02-2019
Goupil Bruno
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INTRODUCTION : La promotion pharmaceutique influence les prescriptions des médecins, mais son impact est mal connu en France. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’influence des « avantages » (don de matériel, repas, transport, hébergement, etc.) versés par les firmes pharmaceutiques en 2016 aux médecins généralistes libéraux français sur certaines de leurs prescriptions médicamenteuses. METHODE: Étude rétrospective à partir des données médico-administratives du Système National des Données de Santé de l’Assurance Maladie et de la base Transparence Santé pour l’année 2016. Certains indicateurs de la Rémunération sur objectif de santé publique (ROSP) et le montant total des prescriptions des médecins généralistes français ont été comparés au montant des avantages déclarés dans la base Transparence Santé. Les médecins sans avantage déclaré ont également été inclus en tant que comparateurs. RESULTATS : Les données concernant 41 257 médecins ont été analysées. Recevoir des avantages de la part des firmes pharmaceutiques était associé à un montant total de médicaments remboursés par l'Assurance Maladie plus élevé, plus de prescriptions de vasodilatateurs, de benzodiazépines pour une durée longue et moins de prescriptions de génériques (p<0,001). Cette relation était significative même pour de faibles montants perçus (moins de 70 € par an) (p<0,001). Une estimation du surcoût de remboursement pour l'Assurance Maladie des médicaments prescrits par les médecins généralistes ayant des avantages déclarés a été évaluée à 550 millions d’euros en 2016 par rapport à ceux n’ayant rien perçu selon les données de la base Transparence Santé. CONCLUSION : La perception d’avantages de la part des firmes pharmaceutiques semble influencer les prescriptions des médecins généralistes. Limiter ces avantages pourrait être un levier pour un usage plus rationnel du médicament.
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médecine
/ 23-09-2019
Parat Benjamin
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Objectifs : La thrombectomie est un traitement efficace et validé pour les patients atteints d’accidents ischémiques aigues dus à une occlusion proximale dans la circulation artérielle antérieure. Cependant, l’efficacité de la thrombectomie dans l’amélioration du pronostic fonctionnel reste imparfaitement prévisible et de nouveaux biomarqueurs pronostiques sont nécessaires. Cette étude traite du brush sign, c’est-à-dire la dilatation de veines cérébrales profondes et/ou superficielles en séquence SWI en IRM. Le but de cette étude était de construire une méthode de quantification du brush sign reproductible et d’évaluer sa valeur pronostique clinique. Méthodes : Dans une étude monocentrique, retrospective et observationnelle, nous avons inclus des patients traités par thrombectomie pour accident ischémique cérébral et explorés par séquence SWI en IRM prétraitement. Dans un premier temps, nous avons évalué par coefficient kappa la reproductibilité interobservateurs de plusieurs méthodes de quantification du brush sign, basées sur un score reposant sur les territoires ASPECT et appelé Pseudo ASPECT Brush Sign (PABS). Dans un second temps, nous avons évalué la corrélation entre le score PABS et une bonne récupération clinique, basée sur un Modified Ranking Scale ≤ 2 à 3 mois. Résultats : Quarante huit patients (18 femmes, âge moyen 69 ans) ont été inclus. Un score PABS≥ 3 avait une reproductibilité excellente ( 0.81). Il existait une tendance non significative d’association d’un score PABS≥ 3 avec une bonne récupération clinique (p=0.17) à 3 mois. Un volume lésionnel ≤ 70 mL en DWI était significativement associé à une bonne récupération clinique (p=0.03). Conclusion : Nous avons construit un score quantitatif fiable pour le brush sign qui semble être un biomarqueur IRM de bonne récupération clinique.
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Chirurgie dentaire
/ 06-12-2019
Guérin Amadis
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L’anesthésie locale dentaire reste un moment difficile tant pour le praticien que pour le patient. L’anxiété qui en résulte provoque l’évitement dentaire chez certains patients et est une source de stress pour le chirurgien-dentiste. Dans cette étude, une population de 380 étudiants en odontologie répond à un questionnaire pour partager leurs expériences d’anesthésie, leur anxiété vis à vis de celle-ci et leurs préférences pour l’aspect physique de six injecteurs différents. Les résultats sont compilés et analysés entre trois promotions de 2011-2012 et de 2018-2019.
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Chirurgie dentaire
/ 06-12-2019
Ratero Simon
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L’anesthésie locale dentaire reste un moment difficile tant pour le praticien que pour le patient. L’anxiété qui en résulte provoque l’évitement dentaire chez certains patients et est une source de stress pour le chirurgien-dentiste. Dans cette étude, une population de 380 étudiants en odontologie répond à un questionnaire pour partager leurs expériences d’anesthésie, leur anxiété vis à vis de celle-ci et leurs préférences pour l’aspect physique de six injecteurs différents. Les résultats sont compilés et analysés entre trois promotions de 2011-2012 et de 2018-2019.
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CARDIOLOGIE ET MALADIES VASCULAIRES
/ 02-10-2019
Bakhti Abdelkader
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Evaluer l’incidence, facteurs prédictifs et l’impact des réadmissions pour insuffisance cardiaque dans l’année suivant le remplacement valvulaire aortique percutané (TAVI) , et évaluer les effets des traitements recommandés sur le risque d’hospitalisation pour insuffisance cardiaque et de décès. Méthode : Les données d’un registre de TAVI monocentrique ont été analysées entre 2009 et 2017. Une régression en risque compétitif et une régression de Cox ont été réalisées pour identifier, respectivement, les facteurs prédictifs de réhospitalisation pour insuffisance cardiaque et de décès.
Résultats : Sur les 750 patients, 102 (13.6%) ont été admis pour insuffisance cardiaque dans l’année suivant la procédure. L’incidence à 30 jours était de 6.6%, 53 patients (7.1%) ont été hospitalisés de manière tardive (au-delà de 30 jours post-procédure) et 17 (2.3%) hospitalisés à plusieurs reprises. Les facteurs prédictifs de rehospitalisation pour insuffisance cardiaque sont le diabète, une pathologie respiratoire, un antécédent d’insuffisance cardiaque aigüe, une régurgitation aortique de grade III et IV post-procédure et l’hypertension pulmonaire à la sortie de l’hospitalisation initiale mais pas le traitement médicamenteux. Au total, la réadmission pour insuffisance cardiaque n’a pas d’impact significatif sur la mortalité toute cause (HR :1.36 ; IC95% : 0.99–1.85). Cependant, les hospitalisations tardives (HR :1.9 ; IC95% :1.3–2.78) et multiples (HR :2.1 ; IC95% :1.17-3.76) augmentent de manière significative la mortalité toutes causes. La prescription des médicaments inhibiteur du système rénine angiotensine diminue la mortalité toute cause, principalement chez ceux recevant une dose comprise entre 25-50% (HR :0.67 ; IC95% : 0.48-0.94) et 75-100% (HR :0.61 ; IC95% :0.37-0.98) de la dose optimale quotidienne. Conclusion : La réadmission pour insuffisance cardiaque est fréquente dans la première année post-TAVI. Les hospitalisations multiples et tardives augmentent la mortalité toute cause. Les comorbidités telle que le diabète, une pathologie respiratoire chronique et un antécédent d’insuffisance cardiaque aigüe ainsi que les données échographiques de sortie ; insuffisance aortique de grade III et IV, et l’hypertension pulmonaire ; permettent d’identifier les patients à haut risque de réadmission pour insuffisance cardiaque. Le traitement médical n’affecte pas le risque de réadmission pour insuffisance cardiaque à 1 an.
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Médecine, rhumatologie
/ 05-07-2019
Robin François
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Objectif : Évaluer l'efficacité de l'infiltration épidurale de corticoïdes par la voie du hiatus caudal (CH) sous contrôle échographique. Matériels et méthodes : Etude prospective observationnelle bicentrique (CHU de Rennes et de Nantes). Une injection épidurale (cortivazol) via le CH sous contrôle échographique a été réalisée sur tous les patients. Le critère de jugement principal était l'obtention d'un score numérique sur l'échelle d'évaluation de la douleur (NPRS) ≤ 3/10 à J30 après infiltration épidurale. Les critères de jugement secondaires étaient : une amélioration de 2 points du score NPRS (∆NPRS≥2), une amélioration de 50% du score NPRS (NPRS50), la consommation d'antalgiques et d'AINS, l'arrêt de travail et la survenue d'événements indésirables. Les facteurs associés à l'efficacité ont été recherchés. Résultats : Cent cinquante patients ont été inclus. La durée des symptômes avant la prise en charge était supérieure à 6 semaines dans 75 % des cas et l’étiologie discale était prédominante (85 %). Par rapport à l’inclusion, la proportion de patients ayant atteint un score NPRS ≤ 3/10 a augmenté de façon significative pour atteindre 31 % 10 jours après l'injection (p<0,001) et 37 % à 30 jours (p<0,05). La proportion de patients ayant atteint cet objectif sans consommer d'antalgiques de palier 3 ou d'AINS était d'environ 23 % à J10 et J30 (p<0,001). La consommation d’antalgiques de palier 3 et d'AINS a diminué de façon significative entre l’inclusion, J10 et J30. Au cours du suivi, les patients n'ont signalé aucun effet indésirable. Il n'y avait pas de facteurs prédictifs de l'efficacité des injections épidurales, ni 10 jours, ni 30 jours après l'infiltration. Conclusion : Les infiltrations de corticoïdes par la voie du CH sous contrôle échographique sont sûres et semblent être efficaces sur la douleur (NPRS) à court terme. Cette amélioration se produit principalement dans les 10 jours suivant l'infiltration, chez des patients de recrutement hospitalier.
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Cardiologie et Maladies Vasculaires
/ 10-10-2019
Schrub Florian
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Introduction: L'insuffisance cardiaque à fraction d'éjection préservée (ICFEp) reste un syndrome complexe au carrefour de multiples comorbidités, sans traitement validé. La définition de nouveaux phénotypes est une piste pour améliorer le traitement et le pronostic. Notre objectif est d'appliquer une approche par « clustering » sur une cohorte multicentrique de patients ICFEp afin d’identifier des groupes de différentes physiopathologies. Méthode: 538 patients de l’étude multicentrique KaRen ont été inclus. La conception de l'étude a été publiée précédemment. Les données cliniques, biologiques et échographiques précises sont disponibles, sur un suivi moyen de 28 mois. A partir d’une analyse par «cluster», la population a été séparée en groupes sur la base de 55 variables, en étudiant la distribution des décès et des hospitalisations. Résultats: 3 clusters ont été identifiés sur 356 patients analysables (âge moyen = 76,1 ± 9,31 ans, 43,5% d'hommes) : Cluster 1 (n = 128) avec des hommes, plus jeunes, en surpoids, à haut risque cardiovasculaire, en rythme sinusal, de fonction rénale altérée ; Cluster 2 (n = 134) avec des femmes, une fonction ventriculaire gauche la plus préservée ; Cluster 3 (n = 94) avec l’incidence la plus haute de régurgitation mitrale, de remodelage auriculaire et de troubles du rythme. Il n’y pas de différence significative, hormis une tendance à la mortalité précoce dans le groupe 3. Conclusion: L'analyse par « clustering » semble être efficace pour individualiser des sous-groupes de différentes physiopathologies. L’impact clinique de ces trois phénotypes reste à démontrer.
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HEPATO GASTRO ENTEROLOGIE
/ 18-10-2019
Moussaddaq Anne-Sophie
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Introduction : Il n’existe, à ce jour, aucune étude portant sur les hyperfixations anales de découverte fortuite au TEP scanner. Les objectifs de ce travail ont été d’évaluer la prévalence de ces hyperfixations anales fortuites, leurs étiologies et l’existence ou non de paramètres métaboliques corrélés à un diagnostic proctologique. Patients et méthodes : Les données de patients ayant une hyperfixation anale de découverte fortuite ont été analysés rétrospectivement. Les TEP-TDM ont été relues par un médecin nucléaire pour mesurer le SUVmax, SUVmoyen et les volume métaboliques (MV50, MV41, MV30. Les patients ayant bénéficié d’un examen proctologique ont été comparés à ceux n’en ayant pas eu. Parmi les patients examinés, ceux ayant eu une proposition thérapeutique à l’issue de cet examen ont été comparé aux autres. Résultats : Parmi les 43 020 TEP scanners réalisés entre janvier 2005 et décembre 2018 dans le service de médecine nucléaire de Rennes, 197 TEP scanners de 146 patients (0.45%) mettaient en évidence de manière fortuite une hyperfixation anale. 134 patients ont été inclus. Quarante-huit patients (35,8 %) ont bénéficié d’un examen proctologique, parmi lesquels 33(69%) ont eu une pathologie proctologique diagnostiquée. Aucun paramètre métabolique n'était associé de manière significative à la présence ou non d'un diagnostic proctologique, de même, il n'y avait aucune différence significative entre les paramètres métaboliques des différents diagnostics proctologiques posés. Dix-huit patients (37,5%) se sont vus proposés un traitement. Le SUVmax, le SUVmoyen, le MV41 et le MV30 différaient significativement entre les patients traités et les patients non traités. Conclusion : Lorsqu'un examen proctologique a été réalisé après une hyperfixation anale de découverte fortuite en TEP scanner, un diagnostic a été posé dans plus des deux tiers des cas et un traitement a été proposé dans près de 40% des cas.
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Médecine
/ 18-10-2019
Malejac Bastien
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Introduction – Staphylococcus aureus (S. aureus) est le germe le plus fréquemment retrouvé dans les pneumopathies acquises sous ventilation mécanique (PAVM) des patients admis pour un traumatisme crânien grave ou une hémorragie sous arachnoïdienne, sans que les facteurs de risques spécifiques à cette population n’aient été étudiés. Matériel et méthodes – Cette étude rétrospective, observationnelle et multicentrique utilise les données de la cohorte AtlanRéa. Les patients admis pour une atteinte cérébrale responsables d’un coma et développant une PAVM ont été inclus. Résultats – Parmi les 350 patients inclus, 161 ont une PAVM à S. aureus. En analyse multivariée, être plus âgé de 10 ans (OR 0,80, IC95 [0,70 ; 0,90] ; p<0,001) et être non-fumeur (OR 0,54, IC95 [0,33 ; 0,88] ; p=0,014]) apparaissent comme des facteurs protecteurs vis-à-vis d’une PAVM à S. aureus. Conclusion – Être plus âgé et être non-fumeur seraient des facteurs protecteurs de PAVM à S. aureus chez les patients cérébrolésés.
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Chirurgie dentaire
/ 04-04-2019
Sinsau Maëva
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L’Agence Régionale de la Santé Océan Indien montre que les professionnels dans les établissements médico-sociaux (EMS) pour les enfants et les adolescents à La Réunion identifient globalement des besoins en hygiène orale et de suivi dentaire des usagers. Objectifs : Cette étude fait un état des lieux précis des besoins et des attentes en santé orale des aidants professionnels afin d’identifier les freins et les leviers qui permettront de décider d’actions ultérieures. Méthodes : Une étude épidémiologique transversale multicentrique a été réalisé dans les 30 EMS réunionnais pour les enfants et les adolescents handicapés. Elle ciblait les directeurs d’établissement, les soignants et les éducateurs. Résultats : Vingt-quatre EMS ont participé avec 24 directeurs, 49 professionnels de santé et éducateurs. Les principaux résultats étaient que 29,2% des EMS avaient un chirurgien- dentiste référent, 37,5% des EMS réalisaient un bilan bucco-dentaire lors de l’admission de l’usager et 63,3% des soignants et des éducateurs n’avaient pas eu de formation sur la santé orale des personnes en situation de handicap. Conclusion : Globalement, des besoins et des attentes sur l’ensemble des aspects de la santé orale sont mis en avant. L’intégration de la santé orale est présente mais dépendante de chaque EMS. Les spécificités locales liées entre autres à la situation socio- économique invitent à penser à une politique de santé orale en adéquation avec les besoins des aidants familiaux et des territoires de santé. Le développement du volet « santé orale » dans le Projet Régional de Santé et la création d’un réseau de soins apparaissent comme des leviers intéressants.
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