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Anesthésie Réanimation
/ 11-01-2019
Garnier Eloïse
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Introduction : La chirurgie de prothèse de hanche est une pratique courante avec près de 100 000 procédures réalisées en France en 2015 avec moins de 0,5% effectuées en ambulatoire. L’objectif de cette étude était d’évaluer la faisabilité de cette procédure en ambulatoire au CHU de Rennes. Méthode : Cette étude prospective a inclus des patients dont la prise en charge ambulatoire a été validée conjointement entre le chirurgien et l’anesthésiste. L’ensemble de la prise en charge péri-opératoire suivait les pratiques les plus récentes en chirurgie de PTH en ambulatoire avec: une éducation thérapeutique pré-opératoire, une anesthésie générale, une prophylaxie antiémétique, une épargne transfusionnelle, une analgésie multimodale. Les arthroplasties étaient réalisées par voie antérieure par le même opérateur, sans drainage post-opératoire. Le patient effectuait un lever précoce en salle de surveillance post-interventionnelle accompagné du kinésithérapeute puis regagnait le service d’ambulatoire pour poursuivre la kinésithérapie afin d’acquérir l’autonomie pour le retour à domicile. Le suivi post-opératoire consistait en un appel à J1 et J8 par l’infirmière référente selon une check list pré-établie et une consultation à J45 avec le chirurgien. Résultats : Cinquante huit patients ont été inclus entre novembre 2016 et juin 2018. L’âge moyen de la population était de. 64 ans ± 10,6 ans. Le score ASA 2 prédominait à 64% contre 36% d’ASA 1. Trente-deux patients (55%) ont bénéficié d’une titration morphinique avec une consommation médiane de 3mg [0 - 8]). La réussite de l’ambulatoire était de 98,3% avec seulement un patient hospitalisé pour des nausées vomissements post opératoire. La complication notable de notre étude est la survenue d’une fracture et d’une luxation chez le même patient. Discussion : La complication de fracture luxation est en lien avec une attitude luxant et renforce l’idée de l’importance de l’éducation thérapeutique et de la sélection des patients. Par ailleurs, la réussite de l’ambulatoire et les complications rapportées dans notre étude sont comparables aux données de la littérature étrangère ou française. Conclusion : A ce jour, les résultats sont encourageants et montrent la faisabilité de l’arthroplastie de hanche en ambulatoire au CHU de Rennes. L’éducation des patients ainsi que la collaboration pluridisciplinaire sont au cœur de la réussite de ce projet.
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Anesthésie
/ 11-01-2019
Leconte David
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Introduction : La place de la chirurgie ambulatoire est devenue prépondérante en France (55% des actes chirurgicaux en 2017). Afin de s’assurer d’une convalescence sans complications, les bonnes pratiques recommandent un appel du patient au lendemain d’une intervention. Ainsi, le flux croissant dans les services d’ambulatoire motive l’utilisation de systèmes autonomes pour contacter les patients. L’objectif principal de cette étude était de comparer un logiciel automatisé d’envoi de SMS à J+1 d’une chirurgie ambulatoire à l’appel téléphonique classique. Matériel et Méthode : Cette étude prospective a été réalisée dans les deux centres hospitaliers universitaires (CHU) de Rennes entre le 1er juin 2015 et le 15 décembre 2016. Tous les patients détenteurs d’un téléphone portable ont été inclus, majeurs et mineurs (par l’intermédiaire de leurs parents). Le critère de jugement principal était le taux de patients contactés avec succès sur la durée de l’étude, comparé à la méthode téléphonique classique en 2014. En cas d’absence de réponse ou de réponse anormale, une alerte automatique était envoyée au service de chirurgie ambulatoire. Résultats : Parmi les 7246 patients inclus, le taux de réponse aux SMS était significativement plus élevé que celui des appels téléphoniques (respectivement 87% et 57%, p<0,0001). La majorité des patients (85%) répondait en moins de 60 minutes. L’algorithme du logiciel a mis en évidence 36% d’alertes (12% d’absence de réponse aux SMS et 24% de contenu anormal de la réponse). Le pourcentage total de patients contactés avec succès par SMS puis appel téléphonique après alerte était de 90%. Conclusion : Grâce au plus grand nombre de patients contactés, le suivi automatisé à J+1 d’une chirurgie ambulatoire par SMS était associé à une amélioration significative de la continuité des soins.
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Médecine générale
/ 15-01-2019
Burban Etienne
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Introduction : Environ 1 à 2 % des patients traités pour une hypertension artérielle présenteront au cours de leur vie une poussée hypertensive. Fréquente dans les cabinets, on comprend aisément le rôle clé du médecin généraliste, en première ligne pour distinguer urgence hypertensive et poussée tensionnelle simple, afin d’optimiser la prise en charge du patient et d’organiser son suivi. Les recommandations internationales et nationales ne sont pas clairement établies. Objectif : Cette étude a pour objectifs d’évaluer les connaissances et les pratiques professionnelles des médecins généralistes en Bretagne dans la prise en charge des poussées hypertensives sans souffrance viscérale immédiate. Méthode : Il s’agit d’une étude quantitative, descriptive et transversale, par le biais d’un questionnaire adressé en ligne aux médecins généralistes de la région Bretagne de mars à juin 2018. Résultats : 283 réponses ont été colligées avec 190 questionnaires complets. Cette étude montre que les critères diagnostiques permettant de distinguer l’urgence hypertensive de l’élévation tensionnelle sans souffrance viscérale immédiate sont clairement maîtrisés. L’hospitalisation du patient ayant une poussée hypertensive et un examen clinique normal est très rare. L’orientation devant la suspicion d’urgence hypertensive est aussi bien réalisée. L’étude montre un pourcentage élevé de prescriptions d’antihypertenseur d’action rapide per os (67%) malgré les recommandations françaises de l’AFSSAPS de 2002, lors d’une élévation tensionnelle sans souffrance viscérale immédiate. Cette proportion importante de prescriptions est justifiée des médecins généralistes par le caractère symptomatique du patient, même bénin, l’importance des chiffres tensionnels ou la crainte de voir décompenser une comorbidité cardiovasculaire. La réévaluation à court terme du patient est trop rare (4,21%). Devant l’absence de formation, notamment récente (9,5%), le développement de formation sur ce sujet pourrait améliorer les pratiques professionnelles. Conclusion : La prise en charge des élévations tensionnelles sans souffrance viscérale immédiate par les médecins généralistes en Bretagne est proche des recommandations françaises bien qu’une moindre prescription d’antihypertenseur d’action rapide et une réévaluation à court terme du patient plus fréquente s’imposent.
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Chirurgie dentaire
/ 16-01-2019
Duthoit Philippine
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Le but de ce travail est de savoir si une séance de formation par la simulation permettrait aux étudiants en odontologie de mieux appréhender la communication avec le patient. La mise en place d'une séance test permettra de l'instaurer par la suite à un plus grand nombre d'étudiants. Un questionnaire a été envoyé à tous les externes en odontologie pour connaitre leur position concernant la communication entre le praticien et le patient. 9 étudiants se sont ensuite portés volontaires pour assister à la formation par la simulation. 3 scénarios ont été mis en scène durant cette journée. Suite à cette formation, ces 9 étudiants ont répondu à un questionnaire pour recueillir leur avis et leur degré de satisfaction. Malgré l'importance de la communication dans le métier de chirurgien-dentiste, les étudiants en odontologie ne se sentent pas suffisamment formés à la relation patient-praticien. Beaucoup d'étudiants ont été confrontés à une situation compliquée au Centre de Soins Dentaires qu'ils n'ont pas su gérer seul. Les étudiants ayant participé à la journée test de formation par la simulation étaient satisfaits et recommandent cette formation. Un nombre plus important de scénarios serait cependant souhaité, ainsi que des situations plus complexes. La simulation in situ est une méthode d'apprentissage de la communication envisageable au sein du cursus odontologique. La journée test a permis de mettre en évidence les points à retenir et ceux à améliorer pour instaurer cette formation à tous les étudiants en odontologie.
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Médecine Générale
/ 17-01-2019
Fouglé Guillaume
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Introduction : L’asthme du nourrisson est une pathologie fréquente qui souffre de difficultés spécifiques. Aucune étude ne s’est intéressée aux versants parentaux des difficultés de cette pathologie. Objectif : L’objectif principal de cette étude est d’explorer le vécu, le ressenti et les attentes de parents d’enfants asthmatiques de moins de 36 mois. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude qualitative descriptive en entretiens semi-dirigés, auprès de parents de nourrisson asthmatique d’Ille et Vilaine. L’entretien porte sur le vécu, les ressentis et les attentes de ces parents. Résultats : 16 parents ont été interrogés. Ils rapportent principalement des difficultés sur le diagnostic, l’information médicale et l’éducation thérapeutique et sur le mode de garde. Conclusion : La mise en place de supports pédagogiques pourrait être une aide à la prise en charge des nourrissons asthmatiques. Ces supports restent à être définis et évalués.
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Chirurgie dentaire
/ 17-01-2019
Cadran Yuna
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Objectif : Le but de cette étude était de savoir reconnaître les étiologies des altérations amélo-dentinaires (AAD), les diagnostiquer et établir une prise en charge adaptée qu’elle soit préventive ou curative. Méthodes : 52 études cliniques ont été sélectionnées sur Pubmed afin de réaliser une revue de littérature. Les critères d’exclusion ont été les articles antérieurs à 2010, les cas cliniques et les études concernant les enfants ou les adolescents. Résultats : Le diagnostic des AAD se fait essentiellement in vivo sur l’aspect macroscopique des lésions, mais peut aussi se faire sur l’aspect microscopique grâce à des techniques in vitro comme la profilométrie ou le scanner. Le diagnostic peut être rendu difficile du fait de la présence simultanée de différentes formes d’AAD. Les étiologies des AAD sont multiples, intrinsèques et extrinsèques. La prise en charge de ces lésions peut être curative mais le traitement préventif est primordial. Les traitements préventifs comprennent les conseils d’hygiène bucco-dentaire, les conseils nutritionnels, les produits naturels protecteurs, les vernis fluorés ou encore les sealants. Parmi les traitements curatifs, le plus approprié est le composite, mais des traitements prothétiques doivent être envisagés lors de lésions avancées. Conclusions : Pour traiter les AAD, les facteurs clés sont la recherche et la suppression des facteurs étiologiques, l’identification de toutes les AAD présentes en bouche et la conservation des tissus dentaires.
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Diplôme d'état de docteur en médecine
/ 18-01-2019
Lefeuvre Harmony
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Dans son rapport adopté en juin 2001, la Commission nationale permanente de l'Ordre des médecins préconisait que "tout médecin devra s'investir dans une formation et une initiation juridique indispensable qu'il redoute parce qu'il la méconnait". La loi Kouchner a bouleversé les droits des patients en créant les commissions de conciliation et d'indemnisation et l'office national d'indemnisation des accidents médicaux. Cette étude vise à faire un état des lieux des connaissances des médecins généralistes sur les mécanismes de réparation et d'indemnisation d'une victime d'un dommage lié aux soins. Une étude quantitative transversale a été réalisée à l'aide d'un questionnaire envoyé par mail aux 805 médecins et remplaçants inscrits au tableau de l'Ordre des médecins d'Ille-et-
Vilaine. Nous avons obtenu 120 questionnaires complets, parmi les répondants, 55,8% n'avait pas bénéficié d'une formation médico-juridique ; 6,7% des médecins avaient été confronté à une victime d'un dommage lié aux soins en tant que mis en cause et 17,5% en tant que conseiller pour leur patient. 91% des médecins ne se sentent pas assez formés et 71% ont la crainte d'une procédure. Les différentes procédures étaient bien connues quand à leur finalité de sanction ou
d'indemnisation. Environ 50% des médecins ont déclaré méconnaître les CCI et l'ONIAM. La majorité d'entre eux a montré un intérêt quand à une formation. L'initiation juridique préconisée n'est pas encore optimale malgré le contexte actuel où la pression médico-légale pèse sur la profession médicale. Les médecins souhaiteraient être mieux formés notamment dans le cadre de la formation médicale continue.
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MÉDECINE GÉNÉRALE
/ 22-01-2019
Guillin Amandine
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Les médecines complémentaires et alternatives (MAC) sont en plein essor. Etre atteint d’une maladie chronique favoriserait leur accès. L’objectif est d’analyser le ressenti des patients avec une maladie chronique sur la place des MAC dans leur prise en charge. Dans cette étude qualitative, des entretiens semi-dirigés individuels ont été faits avec des patients atteint de maladie chronique dans le 35 et le 22. Parmi 15 patients, 93% avaient eu recours aux MAC. Pour tous, elles pourraient être bénéfiques dans la prise en charge des maladies chroniques. 53% voyaient comme un atout la pratique d’une MAC par leur propre médecin. La place de ce dernier devrait être centrale, orientant vers des pratiques et mettant en garde contre les dérives. Les médecins doivent s’ouvrir à ces perspectives pour l’accompagnement optimal de ces patients. Il pourrait tenir un rôle de conseiller avec constitution d’un réseau d’intervenants fiables. Sa propre pratique serait sinon gâge de qualité et de sécurité.
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PSYCHIATRIE
/ 22-01-2019
Taburet Marion
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Contexte : L’impact scientifique des psychiatres universitaires est évalué par leur capacité à produire des connaissances. Le financement, la promotion des individus et la survie de leur équipe dépendent de leurs taux de publication et de paramètres bibliométriques. En outre, l'influence d'un scientifique peut également être évaluée en explorant la manière dont il collabore avec ses pairs. Notre objectif est d'explorer les déterminants de la productivité des psychiatres universitaires Français ainsi que leur profil de collaboration.
Objectifs : Nous avons recherché la liste des psychiatres sur le site du CNUP. Pour chaque universitaire identifié, nous avons utilisé Scopus pour identifier leurs productions scientifiques et la base transparence santé pour identifier leurs éventuels liens d'intérêts. Le critère de jugement principal était l'indice H entre 2012 et 2016, d'autres variables associées à la productivité étaient analysées. Une comparaison entre les psychiatres adultes et les pédopsychiatres a été réalisée. Une analyse multivariée a permis d'explorer le lien entre productivité scientifique et différentes variables (genre, date de première publication, discipline, région géographique, taille de l’hôpital et liens d’intérêts). Des réseaux de co-auteurs ont été tracés pour décrire les collaborations de recherches. Résultats : La production académique de 166 Universitaires Français (46 Femmes et 120 hommes) a été analysée. Nous avons trouvé un comportement de recherche différent entre universitaires en psychiatrie pour enfants et psychiatres adultes. Les psychiatres adultes avaient un facteur H plus élevé (p= 0,0004), produisaient plus (p=0, 032) et étaient plus cités (p=0,0059) que les pédopsychiatres. Les liens d’intérêt étaient nettement plus faibles en pédopsychiatrie (p= < 0.001). Le réseau de co-auteur des psychiatres adultes était plus développé et plus connecté que celui des pédopsychiatres. L'indice H était positivement associé au sous-groupe des psychiatries adultes (p = 0,007), à la génération de chercheurs ayant débuté à publier dans les années 1990 (p=0,015) et aux liens d'intérêts (p = 0,003). Nous n'avons pas trouvé de différence de productivité entre hommes et femmes. Conclusion : Notre étude, purement observationnelle, a permis de mettre en évidence certaines variables associées à la productivité des universitaires français de psychiatrie, sans qu’il ne soit possible de faire des liens de cause à effet. Qui plus est les paramètres bibliométriques utilisés purement quantitatifs ne permettent pas une réelle estimation de la qualité de ces publications.
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Chirurgie dentaire
/ 23-01-2019
Theveniau Marie
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La parodontite chronique est définie comme une maladie inflammatoire d'origine bactérienne provoquant la destruction des tissus de soutien de la dent. Ces dernières années, de nombreuses études se sont focalisées sur l’existence d’une association entre la parodontite et la polyarthrite rhumatoïde (PR), suggérant l’implication du microbiote buccal dans le déclenchement de cette maladie auto-immune des articulations. Malgré des étiologies différentes, ces deux pathologies partagent des facteurs de risque environnementaux (tabagisme) et génétique (HLA-DR). Elles sont similaires en termes de pathogenèse de par leur inflammation chronique, leur dégradation du tissu conjonctif et leur érosion osseuse. D'un point de vue moléculaire, elles font intervenir le mécanisme de citrullination de certains sites protéiques. Dans le cas de la PR, c’est cette citrullination qui déclenche une cascade d'événements aboutissant à la production d'anticorps anti-protéines citrullinées, point de départ de la rupture de la tolérance immunitaire. La citrullination des protéines est dirigée par des enzymes appelées peptidylarginine désiminases (PAD). Il en existe cinq chez l’Homme. Un lien entre ces pathologies a notamment été établi du fait de la découverte d'une PAD (nommée PPAD) exprimée par l'agent parodontopathogène Porphyromonas gingivalis. Dans cette analyse bibliographique, le processus de citrullination des protéines, la maladie parodontale et la PR sont tout d’abord définis. Puis, les liens entre ces deux maladies sont discutés en se basant sur les données cliniques et expérimentales existantes. Le rôle de la PPAD y est particulièrement abordé.
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