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Medecine
/ 26-09-2019
Afchain Lucie
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Introduction : L’arthrodèse rachidienne est reconnue comme pourvoyeuse de douleurs intenses et prolongées en postopératoire. L'analgésie multimodale est un élément clé dans la prise en charge periopératoire, raison pour laquelle notre protocole associait aux morphiniques la Lidocaïne et la Kétamine. L’objectif principal de notre étude était de décrire la qualité de l’analgésie et la consommation morphinique en postopératoire immédiat et le retentissement sur la qualité de vie et les douleurs neuropathiques à 6 mois. L’objectif secondaire était d’analyser les facteurs prédictifs de surconsommation de Morphine, de moins bonne qualité de vie ou de survenues de douleurs neuropathiques. Matériels et méthodes : Dans cette étude de cohorte prospective et observationnelle, les données démographiques et cliniques periopératoires ont été recueillis chez cinquante enfants âgés de 10 à 18 ans ayant bénéficié d'une arthrodèse pour correction de scoliose idiopathique. Les données principales étaient l'Echelle Numérique Simple (ENS), la consommation morphinique, le questionnaire DN4 et Scoliosis-Research-Society-22 (SRS22). Les patients ont ensuite été divisés en sous-groupes par rapport aux médianes pour l’analyse des facteurs de risque. Résultats : La consommation globale de Morphine était de 3,04 mg/kg. La majorité des patients avaient une ENS < 3. Le score SRS22 était de 3,95 (3,7-4,3) et 34% des patients avaient des douleurs neuropathiques à six mois. Les facteurs prédictifs de surconsommation morphinique étaient le sexe masculin (OR = 15,6 ; IC 95% [0,9-246,9]) et l'absence d'administration orale d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (OR = 4,8 ; IC 95% [1,0-22,6]). Ceux qui consommaient plus de Morphine le premier jour avaient un score DN4 plus élevé (3 (1-4) contre 0 (0-3), P = 0,02). En régression logistique, les patients avec la moins bonne qualité de vie à six mois étaient corrélés à la surconsommation de Morphine (P < 0,05) et aux scores ENS plus élevés au troisième jour (P = 0,03). Conclusion : Nos patients, ayant bénéficié d’un protocole Lidocaïne-Kétamine, sont peu douloureux en postopératoire. Comparativement aux autres études, ils consomment moins de Morphine et ont moins de douleurs neuropathiques, sans pour autant avoir d’amélioration notable de la qualité de vie. Ce protocole parait donc intéressant pour le contrôle de la douleur aigüe et par ce biais la diminution de douleurs chroniques post-chirurgicale. A ce jour, notre étude est la seule à s'intéresser à la douleur aigüe et chronique des enfants ayant bénéficié de Lidocaïne et Kétamine en peropératoire.
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Médecine Générale
/ 14-02-2019
Agator Marie
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Contexte: Les écrans sont omniprésents dans notre vie quotidienne et viennent s’immiscer dans le rôle éducatif des parents. Objectif: Explorer les représentations et vécus des parents concernant l’exposition de leurs enfants aux écrans afin de dégager des pistes de prévention à utiliser en médecine générale. Méthode: Une étude qualitative par entretiens individuels semi-directifs a été réalisée. Les critères d’inclusion étaient d’avoir un enfant âgé de moins de six ans, en Maine-et-Loire, entre juin et octobre 2018. Résultats: Quinze parents ont participé à l’étude. Les écrans apportent de la détente, du partage, de la culture et du savoir. Les enfants grandissent inévitablement en leur présence et sont exposés également à leurs effets négatifs sur la santé, le comportement, l’apprentissage, le risque de dépendance. Il n’est pas évident pour les parents de savoir gérer les écrans auprès de leurs enfants au quotidien, ils sont souvent partagés entre le désir d’utiliser le rôle positif du numérique en tant que support éducatif et celui de suivre les recommandations de limitation d’utilisation des écrans. Malgré un sentiment d’informations suffisant, les connaissances restent approximatives et peuvent être consolidées. Conclusion: Il existe beaucoup d’interrogations et finalement peu de recours spontané vers le médecin généraliste. Celui-ci pourrait être un interlocuteur privilégié et plébiscité dans la prévention de l’exposition aux écrans chez les jeunes enfants. Il pourrait avoir un rôle de détection précoce systématique des mésusages liés à leur utilisation et ainsi affirmer le rôle de prévention en médecine générale.
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Médecine générale
/ 01-10-2019
Al-Ani Douha
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Contexte : Les Maisons de Naissance (MdN) sont des structures alternatives à l’accouchement en milieu hospitalier. Elles sont situées à proximité d’un service de gynécologie-obstétrique, et proposent un accompagnement global par la même sage-femme, pendant la grossesse, l’accouchement, et le post-partum. A Rennes, la filière physiologique Parent’eizh, qui s’apparente à une MdN, a ouvert ses portes à la fin de l’année 2016. Cette structure répond-elle aux attentes des couples qui la choisissent ? Objectif : Étudier les motivations des femmes qui s’orientent vers la filière Parent’eizh pour le suivi de la grossesse et l’accouchement, et analyser leur vécu de l’expérience. Méthode : Nous avons réalisé une étude qualitative par entretiens semi-directifs, avec une analyse inductive selon la méthode de la théorisation ancrée. Résultats : 19 femmes ont été interrogées. Leurs motivations comportaient notamment : le souhait d’un accouchement respectant la physiologie, un environnement chaleureux, s’éloigner du milieu médical, un accompagnement adapté et personnalisé, et favoriser l’implication du père. Le vécu de l’expérience était très bon et répondait aux attentes. Les femmes ont pu construire une relation de confiance avec les sages-femmes, et vivre pleinement l’expérience de la naissance. Des difficultés psychologiques pouvaient survenir après la naissance. Conclusion : Les structures physiologiques répondent aux besoins des femmes de se réapproprier leur accouchement, au sein d’une prise en charge globale. Ce type d’approche est à privilégier par tous les praticiens prenant en charge les patientes car il est adapté aux mouvements émotionnels propres à cette période. Le modèle devrait être diffusé sur le territoire, et les pouvoirs publics devraient communiquer au sujet de cette nouvelle offre de soins en maternité. L’accompagnement des femmes durant la période post-natale est insuffisant. Cela constitue un enjeu majeur de santé publique
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Pharmacie
/ 06-11-2019
Alanic Mickaël
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L'algie vasculaire de la face est une maladie rare qui reste à ce jour assez méconnu. Le diagnostic est rendu possible uniquement après un interrogatoire minutieux: les crises sévèrement douloureuses, se situant d'un seul côté de la face, durent entre 15 et 180 minutes et se déroulent à une fréquence entre 1 crise un jour sur deux et 8 crises par jour, et elles sont associées à différents symptômes comme larmoiement, rhinorrhée ou sudation. Ces deux faits rendent le diagnostic parfois difficile, ce qui peut entraîner une errance médical du patient avant de savoir de quoi il souffre. De plus, les traitements de cette pathologie ne sont pas toujours bien connus et les études sur ces traitements ne sont pas nombreuses, ce qui complique la prise en charge de cette maladie. Cette thèse à donc pour but d'éclaircir le diagnostic ainsi que les différents traitements existants ou ayant été essayé afin que les professionnels de santé puissent plus facilement intervenir.
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Chirurgie digéstive
/ 18-12-2019
Alix Pierre
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Introduction : La coloproctectomie totale (CPT) avec anastomose iléo-anale (AIA) est actuellement le traitement chirurgical de référence de la rectocolite ulcéro-hémorragique (RCUH) et de la polypose adénomateuse familiale (PAF). Aux Cliniques Universitaires Saint Luc, l’Unité de chirurgie colorectale a fait le choix de réaliser exclusivement des anastomoses manuelles avec mucosectomie endo-anale (MEA). Le but de ce travail était donc d’évaluer les résultats fonctionnels à long terme et la pertinence oncologique de la MEA réalisée au cours de l’AIA manuelle après CPT pour RCUH et PAF. Matériel et méthodes : Tous les patients opérés d’une CPT avec AIA manuelle et MEA pour RCUH et PAF aux Cliniques Universitaires Saint-Luc de juin 1986 à octobre 2017 ont été inclus. Les données démographiques, fonctionnelles, anatomopathologiques sur pièce de MEA et les complications post opératoires ont été recueillies rétrospectivement. Deux questionnaires évaluant la qualité de vie (SF-36 et FIQL) ont été transmis aux patients. Résultats : Au total, 199 patients ont été inclus (61% d’hommes). L’âge moyen était de 32 ± 12 ans. Le suivi moyen était de 101 ± 73 mois. 132 avaient une RCUH et 67 une PAF. La fréquence moyenne de selles diurne était de 6 ± 3 et de 1 ± 1 pour les selles nocturnes. Le score de Wexner moyen était de 4 ± 1. L’incontinence diurne était absente dans 80% des cas et l’incontinence nocturne était absente dans 54% des cas de RCUH et 76% des cas de PAF (p=0.002). Le résumé physique du score SF-36 était de 70 ± 3 dans le groupe RCUH et de 82 ± 2 dans le groupe PAF (p = 0.005). Le score FIQL moyen était de 3 ± 0,1 pour la RCUH et de 3,4 ± 0,1 pour la PAF (p=0,02). D’un point de vue oncologique, 67% des patients du groupe PAF présentaient une lésion sur la pièce de MEA (deux carcinomes ont été découverts) alors que seulement 6% des patients du groupe RCUH en présentaient une. Conclusion : Les résultats montrent que la CPT avec AIA manuelle pour RCUH et PAF est une technique sûre et reproductible avec de bons résultats fonctionnels. Elle a également démontré son intérêt oncologique pour la PAF. Néanmoins, pour la RCUH, les résultats fonctionnels inférieurs et la faible proportion de dysplasies retrouvées sur les pièces de MEA laissent supposer que l’anastomose mécanique chez ces patients pourrait être une alternative à privilégier.
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MEDECINE
/ 24-10-2019
Allereau Philippe
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Introduction : La loi française prévoit d’étendre et de systématiser la mesure de la satisfaction des usagers pour l’ensemble des prises en charge. Internet apparaît déjà comme un espace proposant cette évaluation. L’objectif était de caractériser le ressenti des patients vis-à-vis des médecins généralistes d’Ille-et-Vilaine à partir des avis publiés sur Internet. Méthode : Il s’agissait d’une étude rétrospective observationnelle descriptive transversale. Un recueil exhaustif des notes et des avis textuels concernant les généralistes publiés sur sept sites internet a été réalisé entre décembre 2018 et mars 2019. Les avis ont bénéficié d’une analyse mixte quantitative et qualitative par double codage avec une analyse de contenu. Les thèmes abordés dans les commentaires ont ensuite été regroupés en concepts. Résultats : L’étude portait sur 853 médecins. L’analyse a révélé que 354 médecins (42%) n’avaient ni avis ni note, que 491 (58%) avaient au moins une note et que 420 (49%) avaient au moins un avis. Au total, 1569 notes et 1030 avis ont été analysés. La note moyenne était de 3,9/5 (+/-1,63). Les avis recueillis étaient à 72% positifs. Un élément factuel était présent dans 427 avis (42%). Les thèmes retrouvés dans les avis étaient les qualités humaines dans 717 avis (70%), les recommandations à l’usage des autres patients dans 668 avis (65%), les compétences professionnelles dans 496 avis (48%), l’organisation du cabinet dans 377 avis (37%). Un dénigrement du médecin apparaissait dans 49 avis (5%). Les interactions entre les avis et avec les médecins étaient rares. Conclusion : Les évaluations sont majoritairement positives et subjectives. Les qualités humaines sont les plus fréquemment évoquées par les patients. Les thématiques retrouvées concordent avec la littérature. Plusieurs aspects de ce que représente l’expression « un bon médecin » sont perceptibles. Le point de vue des médecins et des patients sur cette pratique pourrait être exploré par des études qualitatives.
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Pneumologie
/ 21-10-2019
Angibaud Alexis
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Introduction : La fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) est une maladie grave d’évolution imprévisible. La présence d’une part d’obstruction bronchique en plus de la restriction liée à la FPI pourrait avoir un impact pronostic. Nous avons classé les patients atteints de FPI en 2 groupes en fonction de leur ratio Volume Expiré Maximal par Seconde (VEMS)/Capacité Vitale Forcée (CVF) ≤ 80% ou >80%, et analysé leur évolution en termes de survie, de dégradation fonctionnelle, d'hospitalisation et d'exacerbation aiguë (EA). Matériels et méthode : Etude rétrospective monocentrique au CHU de Rennes, entre 2008 et 2019 des patients diagnostiqués d’une FPI. Recueil des caractéristiques cliniques, fonctionnelles respiratoires et radiologiques ainsi que des données de suivi : mortalité ou transplantation pulmonaire, 1ère hospitalisation pour cause respiratoire, 1ère EA ou le déclin relatif de 10% de CVF. Résultats : 101 patients ont été inclus. Les caractéristiques démographiques et l’exposition tabagique n’étaient pas différentes. Les volumes étaient significativement inférieurs dans le groupe VEMS/CVF > à 80% : CVF (2.5L vs 3.1L, p=0.003), Capacité Pulmonaire Totale (CPT) (4.1L vs 4.9L, p=0.002), Volume Résiduel (VR) (1.5L vs 1.9L p=0.018). La Diffusion Libre du CO (DLCO) était inférieure dans le groupe > 80% (41.9% vs 49.6%, p=0.017), l’emphysème était statistiquement moins présent dans ce groupe (10.3% vs 39.4%, p = 0.0006). Les patients de ce groupe avaient un pronostic significativement plus sombre : une survie inférieure (p = 0.031), une 1ère hospitalisation (p = 0.035), une 1ère EA (p = 0.037), et un déclin de CVF ≥ 10% (p = 0.011) plus précoces. La survie médiane était estimée à 2.4 ans contre 4.0 ans pour le groupe ≤ 80%. En analyse multivariée, le ratio VEMS/CVF n’est pas statistiquement associé à la mortalité toute cause. Conclusion : L’évolution clinique est péjorative chez les patients atteints de FPI avec un rapport VEMS/CVF > 80% malgré l’absence de différence en termes d’âge ou d’exposition tabagique. Le ratio VEMS/CVF est un indicateur probablement indirect de la sévérité de la FPI.
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Chirurgie dentaire
/ 09-09-2019
Arsene Éric
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Le sourire gingival est une affection esthétique dont la prise en charge nécessite une approche pluridsciplinaire en chirurgie dentaire. Pour se faire, un diagnostic précis doit permettre de déterminer la ou les étiologies afin de proposer la thérapeutique la plus adaptée. La chirurgie parodontale permet aujourd'hui, via l'abaissement de la lèvre supérieure et/ou l'élongation coronaire de corriger certaines de ces étiologies afin de redonner un sourire harmonieux au patient.
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Chirurgie dentaire
/ 04-10-2019
Audrezet Pauline
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La prise en charge de la classe II est un enjeu majeur de notre pratique orthodontique. Nous nous intéressons aux effets squelettiques et dento-alvéolaires, à court et moyen terme, d’un dispositif de correction de la classe II par recul de la molaire maxillaire associé à des tractions maxillo-mandibulaires de classe II : l’Arc bimétrique de Wilson. Les téléradiographies initiales, de fin de phase active d’arc bimétrique, en cours de multi-attaches et de contention de 31 patients sont étudiée selon les analyses de Pancherz et Tweed. Les résultats montrent une distalisation molaire moyenne de 1,6mm en phase active d’arc bimétrique qui récidive totalement par la suite. La molaire mandibulaire avance de 2,7mm et l’incisive mandibulaire se verse de 5° au cours du traitement. Le taux de croissance mandibulaire en phase active d’arc bimétrique est de 3,4%, les effets sont essentiellement dento-alvéolaires (74,2%) Au total, après la thérapeutique par Arc Bimétrique suivi d’un multi-attaches, la correction de la classe II est en moyenne de 3,4mm, avec une composante squelettique à 73,5% et dento-alvéolaire à 26,4%.
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Psychiatrie
/ 23-04-2019
Aymard Esther
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Rationnel : Les troubles bipolaires du sujet âgé représentent environ 10% des troubles bipolaires de l’adulte en France. Ils sont associés à des troubles cognitifs, y compris en phase de stabilité thymique, et à un plus haut taux d’institutionnalisation, soulevant la question d’une évolution démentielle de la maladie bipolaire. Objectifs : L’objectif principal de notre étude était de mettre en évidence une différence de taux d’hospitalisation entre deux groupes de sévérités différentes d’atteinte cognitive. L’objectif secondaire était d’explorer les variables d’intérêt somatiques et neuropsychologiques pouvant participer à la caractérisation des troubles cognitifs chez les sujets âgés bipolaires. Méthode : Nous avons mené une étude exploratoire transversale monocentrique descriptive sur un échantillon de sujets bipolaires âgés de plus de 65 ans. Les patients étaient issus de la consultation ambulatoire de psychiatrie de la personne âgée du Pôle hospitalo-universitaire de Psychiatrie adulte de Rennes. Les données psychiatriques, somatiques et neuropsychologiques étaient recueillies à partir des dossiers médicaux et d’évaluations médicales et neuropsychologiques avec les patients. Deux groupes de sévérités cognitives différentes ont été définis en fonction de la perte d’indépendance fonctionnelle, selon les critères DSM-5 de trouble neurocognitif : un groupe ‘trouble cognitif majeur’ (TCM) et un groupe ‘trouble cognitif léger’ (TCL). Le critère de jugement principal était la différence de nombre d’hospitalisations en psychiatrie au cours des dix dernières années dans l’échantillon entre les deux groupes TCM et TCL. Résultats : 22 patients bipolaires ont été évalués sur les plans médical et neuropsychologique entre novembre 2018 et mars 2019. Le nombre médian d’hospitalisations en psychiatrie au cours des dix dernières années était de 2, dans les deux groupes. Au moins 44% des patients dans chaque groupe étaient à très haut risque cardiovasculaire selon le SCORE. Les scores totaux médians du rappel libre et du rappel indicé étaient respectivement de 18/48 et 41/48 dans le groupe TCM, et de 29/48 et 48/48 dans le groupe TCL. Les Z-scores au TMT B–A étaient anormaux pour 84,6% du groupe TCM, et pour aucun sujet du groupe TCL. Conclusion : Nous n’avons pas observé dans notre étude de taux plus élevé de décompensations thymiques nécessitant une hospitalisation chez les patients présentant un trouble cognitif majeur en phase euthymique. Le risque cardiovasculaire était élevé voire très élevé chez une majorité de patients dans les deux groupes. Les résultats somatiques et neuropsychologiques sont compatibles avec l’hypothèse vasculaire de l’atteinte cognitive. Bien que la faible taille de notre échantillon et son design transversal nous empêchent de tirer des conclusions d’association, nos résultats suggèrent que les facteurs cardiovasculaires sont plus importants que la rechute bipolaire en termes d’atteinte cognitive chez le sujet âgé bipolaire.
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