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Date
Titre
Auteur
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Chirurgie dentaire
/ 18-11-2019
Paturel Julien
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En premier lieu, nous rappelleront les bases légales de la communication interdisciplinaires. Puis nous tenteront d'établir une communication type lors d'une prise en charge d'un patient impliquant plusieurs praticiens. Pour cela nous proposerons des courriers types formalisés, adaptables selon les situations ainsi que des règles et un protocole de communication. Pour conclure, l'objectif de cette thèse est d'anticiper la contestation, prévenir les litiges et maîtriser les conflits lors d'une prise en charge pluridisciplinaire ainsi que de présenter les outils à disposition des praticiens pour les échanges avec leurs confrères.
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Chirurgie dentaire
/ 18-11-2019
Le Hénaff Guillaume
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En premier lieu, nous rappelleront les bases légales de la communication interdisciplinaires.Puis nous tenteront d'établir une communication type lors d'une prise en charge d'un patient impliquant plusieurs praticiens. Pour cela nous proposerons des courriers types formalisés, adaptables selon les situations ainsi que des règles et un protocole de communication. Pour conclure, l'objectif de cette thèse est d'anticiper la contestation, prévenir les litiges et maîtriser les conflits lors d'une prise en charge pluridisciplinaire ainsi que de présenter les outils à disposition des praticiens pour les échanges avec leurs confrères.
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Chirurgie dentaire
/ 15-11-2019
Leclerc Clément
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La demande esthétique se fait de plus en plus sentir dans la pratique quotidienne du chirurgien-dentiste. Un des critères esthétiques majeur concerne la couleur de la dent. Au vu de l’accroissement des possibilités offertes par les boîtiers photographiques et les logiciels de traitement de l’image actuels, il devient nécessaire de standardiser les protocoles d’enregistrement des couleurs par la photographie. Trois cas cliniques illustreront la méthode d’enregistrement des couleurs par la photographie en utilisant une carte gris-neutre. Il sera montré que la méthode semble être une méthode simple d’application, fiable et reproductible. Cependant certains doutent restent à lever notamment sur l’uniformité de la couleur des cartes et leur durée de vie.
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Pharmacie
/ 15-11-2019
Le Baquer Thomas
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Les études observationnelles possèdent une place importante dans la sclérose en plaques (SEP) et le nombre de publications sur des données de vie réelle ayant trait à cette pathologie n’a cessé d’augmenter depuis les années 2000. Pourtant, l’impact de ces études sur l’évaluation des produits de santé par la commission de la transparence (CT) de la Haute Autorité de Santé (HAS) semble aujourd’hui limité. L’objectif de cette thèse est d’identifier comment ces études sont prises en compte par la CT et quels sont leurs impacts sur l’évaluation des médicaments de la SEP. Différentes parties seront abordées pour répondre à cette question : les études observationnelles, la SEP, la place de la vie réelle dans cette pathologie, l’analyse des Avis de transparence des produits indiqués dans la SEP, et les perspectives d’amélioration de la prise en compte de ces études.
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Chirurgie dentaire
/ 13-11-2019
Bourel Vianney
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Introduction : La décoronation dentaire est une technique consistant à réaliser la section de la couronne d’une dent ankylosée puis d’abaisser le niveau de la racine 2 mm sous le niveau osseux avant de refermer un lambeau par- dessus. Cette technique est réalisée chez l’enfant en croissance en vue de conserver de l’os pour une solution implantaire future. L’objectif de cette revue de littérature était de résumer l’ensemble des connaissances acquises sur la décoronation depuis les années 2000 et sur les alternatives possibles. Matériels et méthodes : Une recherche a été réalisée sur PubMed entre 2000 et Janvier 2019. Résultats : Un total de vingt-six articles a été retenu pour analyse. Après décoronation, un maintien, voire un gain, du niveau osseux en vertical est observé lorsque la technique est réalisée chez un patient en croissance. Au niveau horizontal, un ralentissement de la résorption semble s’opérer. Enfin, la mise en place d’un implant semble facilitée chez des patients après décoronation. Conclusion : La technique de la décoronation dentaire est une thérapeutique avec des résultats prometteurs dans le traitement de la dent antérieure ankylosée chez l’enfant en cours de croissance. Des études complémentaires sont toutefois indispensables pour confirmer ces résultats.
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Psychiatrie
/ 08-11-2019
Than Trong Camille
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L’impact majeur des troubles psychotiques en terme de santé publique et de qualité de vie, justifie d’améliorer les modalités de soins existantes afin de favoriser leur détection précoce, leur prise en charge optimale et d’améliorer le pronostic. Le pôle hospitalo-universitaire de psychiatre adulte de Rennes a mis en place une filière spécialisée dans l’intervention précoce chez les patients présentant un premier épisode psychotique, sur le modèle des équipes spécialisées existant déjà à l’étranger et dans certaines villes de France. L’infirmier case manager joue un rôle pivot dans cette prise en charge. L’ambition de cette filière est de réduire la durée de psychose non traitée, de préserver le pronostic cognitif et fonctionnel, l’engagement dans les soins, et de prévenir la désinsertion sociale. Ce travail a pour objectif de décrire la mise en place de cette filière, les résultats observés chez les premiers patients inclus, et de comprendre le vécu des patients et des professionnels de santé concernés. Nous avons réalisé une étude prospective, descriptive, qualitative et unicentrique, auprès des patients inclus dans la filière PEP entre le 1er octobre 2018 et le 1er avril 2019. Des données sociodémographiques, cliniques et paracliniques ont été recueillies via Cimaise, le logiciel d’information médicale de l’hôpital Guillaume Régnier. Des entretiens semi-dirigés sur un échantillon raisonné de patients, et sur un échantillon raisonné d’infirmiers, ont été menés. L’exploitation des résultats a reposé sur les données quantitatives recueillies via Cimaise, et sur les éléments recueillis au cours des entretiens individuels. 21 patients ont été inclus dans la filière au cours de notre étude. La majorité de la population est étudiante, avec un âge moyen de 22 ans. 20 patients sur 21 ont nécessité une hospitalisation pour leur premier épisode psychotique, et 71% se sont faites sous le régime de la contrainte. La molécule privilégiée était l’Aripiprazole, prescrit dans 48% des cas. Un antipsychotique d’action prolongée a été instauré chez un tiers des patients. Seuls 2 patients ont nécessité une ré hospitalisation. 2 patients ont été perdus de vue. La qualité du lien avec l’infirmier case manager était soulignée par tous les patients. Les limites principales retrouvées sont liées à la création d’une nouvelle filière à moyens constants. Elles concernent le manque de temps, de moyens et de formation. Plusieurs axes d’amélioration sont à travailler. L’amélioration de la communication auprès des équipes hospitalières, des liens avec les partenaires extérieurs, et la mise en place de groupes de psychoéducation à la rentrée, pourront permettre d’améliorer l’offre de soins. Notre étude a permis la création d’une base de données prospective qui pourra servir de base pour des études ultérieures. De nombreuses pistes d’amélioration ont été soulevées, et il sera intéressant de voir ce qui sera mis en place dans le futur pour optimiser l'offre de soins.
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PSYCHIATRIE
/ 08-11-2019
Maillet Emilie
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Introduction : La loi du 5 juillet 2011 révisée le 23 septembre 2013 introduit les programmes de soins dont le contenu est reprécisé dans la loi du 26 janvier 2016. Nous retrouvons très peu d’études en France sur les programmes de soins. La rédaction du programme de soins est disparate. Les pratiques varient selon les établissements et les praticiens. Le recours au programme de soins est aléatoire selon les territoires. Le but de notre travail était d’étudier l’utilisation et l’intérêt en pratique clinique courante des programmes de soins en comparaison avec les soins ambulatoires libres à l’EPSM Morbihan à la sortie d’une hospitalisation sans consentement. Méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle rétrospective monocentrique à l’EPSM Morbihan à partir des données extraites des dossiers patients informatisés. Nous avons comparé les données pendant l’hospitalisation complète (HC) en mesure de soin sans consentement (SSC) nouvellement initiée entre le 01/01/17 et le 06/05/17 des patients sortis de l’EPSM Morbihan en soins libres après levée de la mesure de SSC (groupe SPL) avec celles des patients sortis de l’EPSM Morbihan en programme de soins (groupe PS). Nous avons ensuite comparé les données des réhospitalisations et du suivi ambulatoire pendant un an après la sortie de l’hôpital dans ces 2 groupes. Le critère de jugement principal était le nombre de patients réhospitalisés dans l’année suivant la sortie de l’hôpital. Résultats : 100 patients ont été inclus, 64 dans le groupe SPL et 36 dans le groupe PS. Le taux de recours au PS parmi les patients hospitalisés en HC en SSC initialement était de 36%. Les patients du groupe SPL étaient significativement davantage admis en HC en Soins Psychiatriques en cas de Péril Imminent (SPPI) (21.9%) que le groupe PS (2.8%), (p=0.09). Nous retrouvions dans les diagnostics principaux, significativement plus de F20-29(schizophrénie, troubles schizotypiques et troubles délirants) dans le groupe PS (69.4%) que dans le groupe SPL (39.1%), (p=0.004). Le diagnostic F32 (épisodes dépressifs) était significativement plus présent dans le groupe SPL (32.8%) que dans le groupe PS (0.0%), (p= 2.300E-5). Nous ne retrouvions pas de différence statistiquement significative entre le groupe SPL (31.3%) et le groupe PS (38.9%), (p=0.439) concernant le nombre de patients réhospitalisés dans l’année suivant la sortie de l’hôpital. Conclusion : Nous pointons la nécessité de nouvelles études en France. L’élaboration de recommandations pourrait permettre d'optimiser l'utilisation et l’efficacité du programme de soins pour les patients, les praticiens et les équipes.
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PSYCHIATRIE
/ 08-11-2019
Gille Blandine
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INTRODUCTION: À l’issue d’une première hospitalisation permettant l’identification d’un premier épisode psychotique (PEP) et la mise en place d’un traitement, un nombre important de ces usagers rencontrent des difficultés d’engagement dans le soin ambulatoire. Nous avons souhaité étudier les facteurs associés à l’insertion du patient dans les soins ambulatoires après une hospitalisation pour un premier épisode psychotique. MÉTHODE: Nous avons réalisé une étude rétrospective analytique bicentrique chez des sujets âgés de 15 à 30 ans hospitalisés pour un PEP entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2018 dans deux établissements publics de santé mentale en Bretagne. Les caractéristiques socio-démographiques, cliniques et les processus de soins standards mis en place durant l’hospitalisation ont été recueillis à partir des dossiers médicaux informatisés des patients. L’insertion dans les soins ambulatoires a été mesurée par la présence du patient au premier rendez-vous ambulatoire de secteur. Des analyses uni et multivariées de type régression logistique ont été réalisées. RÉSULTATS: Sur les 106 patients inclus, 26 (24,5%) ne se sont pas présentés au premier rendez-vous ambulatoire fixé. Il y avait une association statistiquement significative entre la venue au premier rendez-vous ambulatoire et un comportement d’auto-agressivité (OR=9,61 [IC 95%: 1,73-53,28] p=0,002). La difficulté de compliance médicamenteuse identifiée durant l’hospitalisation était associée statistiquement à la non-venue au premier rendez-vous (OR=0,16 [ IC 95%: 0,04-0,61] p=0,004). Bien que l’association soit non statistiquement significative dans notre échantillon, on retrouvait une tendance à la venue au rendez-vous plus importante lors de la mise en place d’un traitement antipsychotique à action prolongée avant la sortie d’hospitalisation en comparaison à la forme orale. A contrario, un délai supérieur à 7 jours avant le premier rendez-vous avait tendance à favoriser la non-venue en comparaison à un délai inférieur ou égal à 7 jours. CONCLUSION: Selon nos observations, des pistes ont été soulevées pour améliorer la continuité des soins chez ces patients. Nos résultats mettent en exergue la nécessité de prévoir des programmes d’éducation thérapeutique afin d’améliorer l’adhésion médicamenteuse. La proposition d’un traitement antipsychotique à action prolongée dès le premier épisode et la réduction du délai avant le premier rendez-vous ambulatoire doivent être considérées. Enfin, l’élaboration d’aides concrètes en partenariat avec le patient doit être prise en compte.
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Psychiatrie
/ 08-11-2019
Priol Anne-Clémence
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Objectifs : L’étiologie de la schizophrénie, trouble neurodéveloppemental complexe, est une question fondamentale pour espérer une prise en charge plus précoce afin d’améliorer le pronostic des patients. L’objectif principal de ce travail était d’étudier ces anomalies neuro-psychomotrices et morphologiques dans la schizophrénie et leurs possibles relations. Méthode : Inclusion de 30 patients schizophrènes. Réalisation de la PANSS et NP-MOT. Analyse des photos du visage face/profil par le logiciel face2gene. Résultats : Mise en évidence d’anomalies morphologiques : front bombé (p<0,001) et d’anomalies neuro-psychomotrices corrélées à la sévérité du trouble : troubles de la motricité (p<0,05) et des gnosopraxies (p<0,01). Discussion : Les anomalies neuro-psychomotrices expliquent les symptômes de désorganisation comportementale décrits dans la schizophrénie. Ces anomalies ont été retrouvées chez des patients présentant un trouble du spectre de l’autisme ce qui interroge sur un possible continuum entre ces troubles. Les anomalies morphologiques établissent un profil caractéristique non spécifique en faveur de l’hypothèse d’une contribution génétique à la schizophrénie.
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Médecine générale
/ 07-11-2019
Rault Claire-Agnès
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Introduction : La lombalgie chronique constitue un problème de santé publique et entraîne un handicap. Les médecins généralistes, praticiens de premier recours sont demandeurs d’informations sur le fonctionnement et l’ouverture de droits par la Maison Départementale des Personnes Handicapées. L’objectif de cette étude est de décrire la population lombalgique adressée à la MDPH 35 en vue d’une reconnaissance du handicap et de décrire les droits ouverts par les MDPH. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude épidémiologique observationnelle descriptive de dossiers de patients adultes codés en 2016 pour lombalgie d’après la classification internationale des maladies et adressés à la MDPH 35 pour une reconnaissance du handicap. Résultats : 463 dossiers ont été analysés. Les
patients étaient plus souvent des hommes, âgés en moyenne de 46 ans, adressés par leur médecin généraliste. Les pathologies associées à la lombalgie étaient principalement psychiatriques, rhumatologiques ou liées à une obésité. Les patients étaient traités par des mesures médicamenteuses et non médicamenteuses. Les droits demandés concernaient surtout la Reconnaissance Qualité de Travailleur Handicapée, l’Allocation Adulte Handicapée, la Carte Mobilité Inclusion Invalidité, la Carte Mobilité Inclusion Stationnement et la Carte Mobilité Inclusion Priorité. Discussion : Malgré des biais de sélection, cette étude offre une photographie des patients lombalgiques d’Ille-et-Vilaine et informe sur le fonctionnement des MDPH. Conclusion : Pour une prise en charge efficace et pluridisciplinaire de la lombalgie, les médecins devraient connaître leurs partenaires médico-sociaux notamment le fonctionnement des MDPH.
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