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Médecine Générale
/ 11-12-2019
Rouet Hélène
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Contexte/ Objectif : La relation médecin patient peut être conflictuelle. Les Côtes d’Armor est le département breton où les médecins déclarent le plus d’incidents. Notre étude a pour but de connaitre les causes de mécontentement ainsi que le ressenti des patients dans les situations où ils sont insatisfaits du médecin généraliste. Méthode : Etude qualitative par entretien semi dirigé auprès de patients insatisfaits recrutés au sein de laboratoires d’analyses médicales et de pharmacies des Côtes d’Armor entre février et avril 2019. Résultats : 23 patients ont été analysés. Les causes d’insatisfaction principales étaient le manque d’écoute, d’empathie et le comportement de supériorité du médecin envers le patient. Les patients ressentaient majoritairement de la colère. La rupture de suivi au décours était fréquente. Les patients n’évoquaient que rarement leur mécontentement à leur médecin. D’après eux, la qualité relationnelle était le principal facteur influençant les conflits et il serait nécessaire, pour une relation médecin-patient efficiente, d’acquérir des compétences psychosociologiques et d’avoir une meilleure gestion du temps. Conclusion : Le mécontentement dans la relation médecin-patient est le résultat de l’enchevêtrement de plusieurs insatisfactions et amène le patient à ressentir de nombreuses émotions négatives pouvant entraîner des conflits. La démographie médicale actuelle, le système de santé et l’individualisme de chacun influent sur cette recrudescence de conflits. Une éducation à la santé dispensée à la population pourrait être un bon moyen de pallier les incompréhensions médecin-patient.
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Santé au travail
/ 10-12-2019
Poinsignon Jean
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Introduction : La vaccination antigrippale du personnel soignant, considérée comme le meilleur moyen de prévention contre la maladie, est loin d’atteindre l’objectif de 75 % délimité par l’OMS. Le CHU de Rennes a lancé, en 2018, une enquête épidémiologique transversale dans le but de déterminer les motifs favorables et les freins à la vaccination antigrippale et de mieux orienter la campagne de vaccination 2018-2019 du personnel hospitalier. Un accès plus facile à la vaccination (deux passages dans chaque service) et un concours d’affiches ont été proposés. Le service de Santé au Travail a noté une augmentation de 46 % des vaccinations par rapport à l’année précédente ; une deuxième enquête transversale, après cette campagne, a alors été réalisée afin de caractériser cette augmentation ; c’est la présente thèse. Méthodologie : Il s’agit de la comparaison de deux enquêtes épidémiologiques transversales avant et après campagne de vaccination 2018-2019. Elles ont été réalisées chacune durant un mois (distribution manuelle, auto remplissage d’un questionnaire anonyme effectué par le personnel des 30 services tirés au sort, effectif des 24 heures, échantillonnage par grappe, 1448 questionnaires distribués pour la première enquête et 1495 pour la deuxième). Résultat : La participation a été de 68 % pour la première enquête et 70 % pour la deuxième (chacune correspondant à plus de 12 % de l’effectif total (9 262) du personnel du CHU de Rennes. L’augmentation de la couverture vaccinale antigrippale est significative : passant de 33,5 % à 46 % soit une augmentation de + 37 %. Concernant le statut vaccinal, une analyse multivariée avec régression logistique montre un OR après versus avant campagne à 1,93 [1,56 ; 2,39].La couverture vaccinale diffère selon l’âge, la catégorie de service, les horaires de travail et surtout la profession (86 % des médecins sont vaccinés contre 46 % des infirmiers, 29 % des aides-soignants et 25 % des ASH). Discussion : Une partie de cette augmentation de la couverture vaccinale vient du nombre plus important de ceux qui ont préféré être vaccinés au CHU et non plus en ville. Dans un contexte d’augmentation nationale de la couverture vaccinale antigrippale des professionnels de santé, nous avons comparé nos résultats avec les CHU de l’inter-région. Au CHU de Rennes, la couverture vaccinale est meilleure que la moyenne nationale et sa progression est plus forte que celle de l’inter-région. Conclusion : Cette étude a mis en évidence deux éléments sensibles qui ont un rôle important pour vaincre l’hésitation vaccinale : la forte attente d’informations à mettre en balance avec des idées reçues toujours tenaces, et la disponibilité d’un vaccinateur se rendant dans les services. Ces éléments sont pris en compte pour préparer la campagne de vaccination (2019-2020).
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Médecine générale
/ 10-12-2019
Pepin Clémence
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Introduction- L’infection à Chlamydia trachomatis peut avoir des conséquences graves notamment chez les femmes jeunes. Le dépistage des infections asymptomatiques est un outil préventif majeur. Les objectifs de cette étude étaient de décrire les connaissances des patients consultant dans les centres de dépistage d’Ille et Vilaine sur cette infection et d’identifier les occasions manquées de dépistage en soins primaires. Matériels et méthodes- Il était proposé aux personnes âgées de plus de 15 ans consultant dans les centres de dépistage de Rennes et Saint-Malo entre le 08 avril et le 01 juillet 2019 de répondre à un auto-questionnaire. Les personnes chez qui la Chlamydia était retrouvée étaient contactées par téléphone pour identifier des consultations de soins primaires dans les 6 mois précédents. Résultats-723 personnes ont été incluses, 604 à Rennes, 119 à St-Malo.252 personnes (34.4 %) n’ont jamais entendu parler des infections à Chlamydia trachomatis. Environ 2/3 ne savaient pas que l’infection peut être asymptomatique. Près de la moitié (42.1%) ne savaient pas que l’infection peut exposer la femme à des troubles de la fertilité. Parmi les 50 personnes chez qui a été retrouvé du Chlamydia, 37 ont pu être contactées ; 24% d’entre elles avaient eu une occasion manquée de dépistage. Discussion- Notre étude n’a pas permis de dégager des facteurs de risques pertinents ou des groupes de population particulièrement mal informé des recommandations qui permettrait une approche universelle ciblée de promotion de la santé sexuelle. Une information largement diffusée par le biais de l’éducation nationale, les médias classiques ou les réseaux sociaux doit être intensifiée et inclure le caractère possiblement asymptomatique de cette infection et ses complications potentielles. Le corps médical doit être sensibilisé vis-à-vis des récentes recommandations de dépistage en soins primaires. Conclusion- L’information sur les infections à chlamydia touche une proportion trop faible de la population. Il faut améliorer la diffusion de l’information et aussi son contenu et mieux diffuser les recommandations auprès des professionnels de santé.
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Chirurgie dentaire
/ 09-12-2019
Jouzel Anthony
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Nous sommes à une époque où le patient ne se contente plus d’être passif et de laisser faire le praticien. Le praticien n’est plus seul maitre des décisions, il doit partager son savoir avec le patient et l’aider à faire ses choix. En parodontologie c’est d’autant plus vrai que la réussite du traitement ne dépend pas seulement des compétences du praticien, mais aussi de l’implication du patient, de son désir de guérir. Or la mise en oeuvre d’une communication efficace entre un patient sourd et un praticien entendant est compliquée à mettre en place. Par ailleurs, on retrouve 80% d’illettrisme dans la communauté sourde et, bien souvent, lorsque l’écrit est maitrisé, il ne l’est que partiellement. Ce document a donc pour but de permettre aux patients et praticiens de communiquer autour du domaine de la parodontologie. Il s’agit de fiches basées sur le visuel et qui prennent en compte les spécificités des personnes sourdes. Il fait suite à d’autres documents du même type dans d’autres domaines de l’odontologie. L’objectif final est d’améliorer la relation patient/praticien et l’autonomie des personnes sourdes dans le domaine de la santé.
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Pharmacie
/ 06-12-2019
Blandin Camille
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L’objectif de cette thèse est de présenter une méthodologie de management du risque qualité développée pour l’industrie pharmaceutique. Le risque qualité est décrit dans les Bonnes Pratiques de Fabrication et sa mise en place relève donc d’une obligation réglementaire. Cette exigence, pour être efficacement menée et avoir un intérêt pour l’entreprise qui la met en place, doit être appréhendée comme un outil d’amélioration continue. Le management du risque qualité permettra par exemple à l’entreprise de mieux connaître ses processus et identifier ces points faibles pour pouvoir anticiper les modes de défaillance qui pourraient survenir. Cette méthodologie a pu être mise en place au sein d’un laboratoire de contrôle qualité d’un site de production de médicaments vétérinaires. Ce travail sera présenté à titre d’exemple.
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Chirurgie dentaire
/ 06-12-2019
Ratero Simon
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L’anesthésie locale dentaire reste un moment difficile tant pour le praticien que pour le patient. L’anxiété qui en résulte provoque l’évitement dentaire chez certains patients et est une source de stress pour le chirurgien-dentiste. Dans cette étude, une population de 380 étudiants en odontologie répond à un questionnaire pour partager leurs expériences d’anesthésie, leur anxiété vis à vis de celle-ci et leurs préférences pour l’aspect physique de six injecteurs différents. Les résultats sont compilés et analysés entre trois promotions de 2011-2012 et de 2018-2019.
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Chirurgie dentaire
/ 06-12-2019
Guérin Amadis
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L’anesthésie locale dentaire reste un moment difficile tant pour le praticien que pour le patient. L’anxiété qui en résulte provoque l’évitement dentaire chez certains patients et est une source de stress pour le chirurgien-dentiste. Dans cette étude, une population de 380 étudiants en odontologie répond à un questionnaire pour partager leurs expériences d’anesthésie, leur anxiété vis à vis de celle-ci et leurs préférences pour l’aspect physique de six injecteurs différents. Les résultats sont compilés et analysés entre trois promotions de 2011-2012 et de 2018-2019.
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Medecine generale
/ 05-12-2019
Brun-Cottan Clémence
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Introduction : Le pourcentage de femmes se faisant régulièrement dépister pour le cancer du col de l’utérus par frottis cervico utérin (FCU) n'est pas suffisant malgré les campagnes gouvernementales et l'investissement des professionnels de santé. En effet, 50% des femmes n’ont pas fait de FCU de dépistage tous les 3 ans. Il est légitime de se demander si la réticence des femmes à se faire dépister ne proviendrait pas en partie de la façon de se faire examiner et donc de la position utilisée pour l’examen gynécologique. La position gynécologique en décubitus latéral ou sur le côté est une alternative à la position standard trop peu connue et utilisée. Objectif : Évaluation de la position gynécologique en décubitus latéral chez les femmes entre 25 et 65 ans lors de la réalisation d’un FCU par une étude quantitative. Matériel et Méthodes : Il s’agit d’une étude quantitative, descriptive, comparative et prospective. Les patientes et les professionnels de santé ont été recrutés de juin 2018 à avril 2019. L’étude a été menée sur 54 patientes, âgées de 19 à 60 ans.
Le ressenti des patientes est évalué par la douleur, l’anxiété, la pudeur, le confort et l’appréciation du contact visuel. L’évaluation par les professionnels de santé de cette nouvelle position est un objectif secondaire de l’étude. Résultats : 54 patientes et 9 professionnels de santé ont été inclus dans l’étude. Les patientes ont trouvé la position sur le côté plus simple d’installation dans 61% des cas, et plus confortable dans 68% des cas. Elles ont ressenti moins de douleur dans 50% des cas et ont trouvé leur pudeur d’avantage préservée dans 85% des cas. Les patientes qui ne se font pas dépister régulièrement recommandent plus souvent cette nouvelle position. Elles souhaitent se faire de nouveau examiner sur le côté. Dans 80% des cas la position préférée pour les patientes est la position sur le côté. L’absence de contact visuel n’a été déterminante, ni pour les patientes, ni pour les professionnels de santé. La position préférée des professionnels de santé reste la position standard. Conclusion : L’étude quantitative réalisée met en évidence la préférence des patientes pour la position sur le côté, et leur volonté de se faire de nouveau examiner dans cette position lors des futurs examens gynécologiques. Cette nouvelle position, si elle n’est pas à généraliser pour tous les examens, peut être une piste pour améliorer le suivi des patientes et le dépistage du cancer de l’utérus par FCU. Les professionnels de santé apprécient cette nouvelle position, mais ne se sentent pas forcement à l’aise pour la pratiquer et la proposer de façon régulière.
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Chirurgie dentaire
/ 05-12-2019
Moison Romy
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Actuellement, l’évaluation radiographique de la dimension intermaxillaire est évaluée à partir d’une téléradiographie en norma-frontalis. Le développement du « Cône Beam » (Cone-Beam Computed Tomography [CBCT]) permet une exploration tridimensionnelle et ouvre de nouvelles perspectives, comme le souligne la Haute Autorité de Santé. Si l’analyse céphalométrique 3D se développe, les données manquent afin de valider la prescription de cet examen en routine clinique compte tenu de l’irradiation plus importante. L’objectif de ce travail est de faire une revue de littérature sur la détermination de la dimension transversale intermaxillaire au moyen du CBCT. Plus particulièrement, il s’agit de cibler les raisons qui ont mené les investigateurs à l’utilisation de mesures transversales, les populations étudiées, les modalités d’imagerie, les mesures réalisées et leurs conditions de recueil. Une revue de la littérature existante a été effectuée sur Pub Med entre 2008 et 2018. Au final, 33 articles ont été retenus selon différents critères d’éligibilité. Les études répondaient à un objectif diagnostique ou thérapeutique. Les critères d’inclusion et d’exclusion observés étaient multiples et relevaient de caractéristiques démographiques, cliniques, radiologiques, médicales ou thérapeutiques. Concernant les modalités d’acquisition de l’imagerie, on trouve peu de concordance entre les études. 212 mesures différentes ont été relevées. Près de 42% des études avaient, au préalable, orienté leurs images et définis leurs plans de coupe. A propos de l’évaluation de la partie basale postérieure du maxillaire, de la mandibule, de la voûte palatine, de la suture inter-maxillaire et des fosses nasales, des mesures similaires ont été retrouvées dans plusieurs études. Néanmoins concernant le périmètre et la largeur d’arcade, la version dentaire, l’os alvéolaire et la partie basale antérieure du maxillaire peu de concordances dans les repères choisis ont pu être observées. Un contrôle de fiabilité de recueil des données a été mis en place pour 91% des études. La littérature actuelle montre l’intérêt du sujet ; néanmoins malgré de nombreuses études utilisant la céphalométrie 3D, il n’existe pas de consensus sur les modalités d’acquisition pour cette indication ni de repères cohérents standards testés et validés. Sa prescription en routine clinique ne pourra se faire qu’à partir d’une diminution de l’irradiation et la détermination de critères diagnostiques issus de la recherche en cours.
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Médecine
/ 03-12-2019
Legendre Nathalie
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Introduction : Les comportements de santé concernant le tabac, la consommation excessive d’alcool, la sédentarité et l’alimentation sont un problème majeur de santé publique. Plus de 50% de la patientèle d’un médecin présente au moins deux conduites à risques. Ce travail explorait les pratiques et les représentations des médecins généralistes sur l’éducation en santé et leurs opinions sur une application numérique d’auto-questionnaire. Méthode : étude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de 15 médecins généralistes d’Ille-et-Vilaine, analyse thématique. Résultats : les médecins considéraient avoir un rôle privilégié essentiellement en prévention secondaire. Les interventions étaient ciblées et opportunistes, rarement systématisées et variées d’un médecin à l’autre. L’éducation était freinée principalement par le manque de temps et les difficultés à aborder un comportement sans répercussion clinique ou considéré stigmatisant. Les médecins souhaitaient une amélioration du maillage paramédical autour du patient et des campagnes de santé. L’application numérique était acceptable sous réserve d’être simple à utiliser et adaptable aux pratiques. Conclusion : Les pratiques différaient de façon importante en fonction des représentations sur les processus de changement et sur l'autonomie du patient. Améliorer la formation initiale est primordiale. L'éducation en santé devrait être multidisciplinaire, coordonnée et bénéficier d'une prise en charge forfaitaire. La création d'un nouvel outil doit être adaptée aux pratiques des médecins généralistes pour qu'il soit adopté.
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