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Signal, image, vision
/ 21-01-2019
Han Xu
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Le développement de méthodes de décomposition de tableaux multi-dimensionnels suscite toujours autant d'attention, notamment d'un point de vue applicatif. La plupart des algorithmes, de décompositions tensorielles, existants requièrent une estimation du rang du tenseur et sont sensibles à une surestimation de ce dernier. Toutefois, une telle estimation peut être difficile par exemple pour des rapports signal à bruit faibles. D'un autre côté, estimer simultanément le rang et les matrices de facteurs du tenseur ou du tenseur cœur n'est pas tâche facile tant les problèmes de minimisation de rang sont généralement NP-difficiles. Plusieurs travaux existants proposent d'utiliser la norme nucléaire afin de servir d'enveloppe convexe de la fonction de rang. Cependant, la minimisation de la norme nucléaire engendre généralement un coût de calcul prohibitif pour l'analyse de données de grande taille. Dans cette thèse, nous nous sommes donc intéressés à l'approximation d'un tenseur bruité par un tenseur de rang faible. Plus précisément, nous avons étudié trois modèles de décomposition tensorielle, le modèle CPD (Canonical Polyadic Decomposition), le modèle BTD (Block Term Decomposition) et le modèle MTD (Multilinear Tensor Decomposition). Pour chacun de ces modèles, nous avons proposé une nouvelle méthode d'estimation de rang utilisant une métrique moins coûteuse exploitant la parcimonie de groupe. Ces méthodes de décomposition comportent toutes deux étapes : une étape d'estimation de rang, et une étape d'estimation des matrices de facteurs exploitant le rang estimé. Des simulations sur données simulées et sur données réelles montrent que nos méthodes présentent toutes une plus grande robustesse à la présence de bruit que les approches classiques.
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Diplôme d'état de docteur en médecine
/ 18-01-2019
Lefeuvre Harmony
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Dans son rapport adopté en juin 2001, la Commission nationale permanente de l'Ordre des médecins préconisait que "tout médecin devra s'investir dans une formation et une initiation juridique indispensable qu'il redoute parce qu'il la méconnait". La loi Kouchner a bouleversé les droits des patients en créant les commissions de conciliation et d'indemnisation et l'office national d'indemnisation des accidents médicaux. Cette étude vise à faire un état des lieux des connaissances des médecins généralistes sur les mécanismes de réparation et d'indemnisation d'une victime d'un dommage lié aux soins. Une étude quantitative transversale a été réalisée à l'aide d'un questionnaire envoyé par mail aux 805 médecins et remplaçants inscrits au tableau de l'Ordre des médecins d'Ille-et-
Vilaine. Nous avons obtenu 120 questionnaires complets, parmi les répondants, 55,8% n'avait pas bénéficié d'une formation médico-juridique ; 6,7% des médecins avaient été confronté à une victime d'un dommage lié aux soins en tant que mis en cause et 17,5% en tant que conseiller pour leur patient. 91% des médecins ne se sentent pas assez formés et 71% ont la crainte d'une procédure. Les différentes procédures étaient bien connues quand à leur finalité de sanction ou
d'indemnisation. Environ 50% des médecins ont déclaré méconnaître les CCI et l'ONIAM. La majorité d'entre eux a montré un intérêt quand à une formation. L'initiation juridique préconisée n'est pas encore optimale malgré le contexte actuel où la pression médico-légale pèse sur la profession médicale. Les médecins souhaiteraient être mieux formés notamment dans le cadre de la formation médicale continue.
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Chirurgie dentaire
/ 17-01-2019
Cadran Yuna
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Objectif : Le but de cette étude était de savoir reconnaître les étiologies des altérations amélo-dentinaires (AAD), les diagnostiquer et établir une prise en charge adaptée qu’elle soit préventive ou curative. Méthodes : 52 études cliniques ont été sélectionnées sur Pubmed afin de réaliser une revue de littérature. Les critères d’exclusion ont été les articles antérieurs à 2010, les cas cliniques et les études concernant les enfants ou les adolescents. Résultats : Le diagnostic des AAD se fait essentiellement in vivo sur l’aspect macroscopique des lésions, mais peut aussi se faire sur l’aspect microscopique grâce à des techniques in vitro comme la profilométrie ou le scanner. Le diagnostic peut être rendu difficile du fait de la présence simultanée de différentes formes d’AAD. Les étiologies des AAD sont multiples, intrinsèques et extrinsèques. La prise en charge de ces lésions peut être curative mais le traitement préventif est primordial. Les traitements préventifs comprennent les conseils d’hygiène bucco-dentaire, les conseils nutritionnels, les produits naturels protecteurs, les vernis fluorés ou encore les sealants. Parmi les traitements curatifs, le plus approprié est le composite, mais des traitements prothétiques doivent être envisagés lors de lésions avancées. Conclusions : Pour traiter les AAD, les facteurs clés sont la recherche et la suppression des facteurs étiologiques, l’identification de toutes les AAD présentes en bouche et la conservation des tissus dentaires.
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Médecine Générale
/ 17-01-2019
Fouglé Guillaume
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Introduction : L’asthme du nourrisson est une pathologie fréquente qui souffre de difficultés spécifiques. Aucune étude ne s’est intéressée aux versants parentaux des difficultés de cette pathologie. Objectif : L’objectif principal de cette étude est d’explorer le vécu, le ressenti et les attentes de parents d’enfants asthmatiques de moins de 36 mois. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude qualitative descriptive en entretiens semi-dirigés, auprès de parents de nourrisson asthmatique d’Ille et Vilaine. L’entretien porte sur le vécu, les ressentis et les attentes de ces parents. Résultats : 16 parents ont été interrogés. Ils rapportent principalement des difficultés sur le diagnostic, l’information médicale et l’éducation thérapeutique et sur le mode de garde. Conclusion : La mise en place de supports pédagogiques pourrait être une aide à la prise en charge des nourrissons asthmatiques. Ces supports restent à être définis et évalués.
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Chirurgie dentaire
/ 16-01-2019
Duthoit Philippine
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Le but de ce travail est de savoir si une séance de formation par la simulation permettrait aux étudiants en odontologie de mieux appréhender la communication avec le patient. La mise en place d'une séance test permettra de l'instaurer par la suite à un plus grand nombre d'étudiants. Un questionnaire a été envoyé à tous les externes en odontologie pour connaitre leur position concernant la communication entre le praticien et le patient. 9 étudiants se sont ensuite portés volontaires pour assister à la formation par la simulation. 3 scénarios ont été mis en scène durant cette journée. Suite à cette formation, ces 9 étudiants ont répondu à un questionnaire pour recueillir leur avis et leur degré de satisfaction. Malgré l'importance de la communication dans le métier de chirurgien-dentiste, les étudiants en odontologie ne se sentent pas suffisamment formés à la relation patient-praticien. Beaucoup d'étudiants ont été confrontés à une situation compliquée au Centre de Soins Dentaires qu'ils n'ont pas su gérer seul. Les étudiants ayant participé à la journée test de formation par la simulation étaient satisfaits et recommandent cette formation. Un nombre plus important de scénarios serait cependant souhaité, ainsi que des situations plus complexes. La simulation in situ est une méthode d'apprentissage de la communication envisageable au sein du cursus odontologique. La journée test a permis de mettre en évidence les points à retenir et ceux à améliorer pour instaurer cette formation à tous les étudiants en odontologie.
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Médecine générale
/ 15-01-2019
Burban Etienne
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Introduction : Environ 1 à 2 % des patients traités pour une hypertension artérielle présenteront au cours de leur vie une poussée hypertensive. Fréquente dans les cabinets, on comprend aisément le rôle clé du médecin généraliste, en première ligne pour distinguer urgence hypertensive et poussée tensionnelle simple, afin d’optimiser la prise en charge du patient et d’organiser son suivi. Les recommandations internationales et nationales ne sont pas clairement établies. Objectif : Cette étude a pour objectifs d’évaluer les connaissances et les pratiques professionnelles des médecins généralistes en Bretagne dans la prise en charge des poussées hypertensives sans souffrance viscérale immédiate. Méthode : Il s’agit d’une étude quantitative, descriptive et transversale, par le biais d’un questionnaire adressé en ligne aux médecins généralistes de la région Bretagne de mars à juin 2018. Résultats : 283 réponses ont été colligées avec 190 questionnaires complets. Cette étude montre que les critères diagnostiques permettant de distinguer l’urgence hypertensive de l’élévation tensionnelle sans souffrance viscérale immédiate sont clairement maîtrisés. L’hospitalisation du patient ayant une poussée hypertensive et un examen clinique normal est très rare. L’orientation devant la suspicion d’urgence hypertensive est aussi bien réalisée. L’étude montre un pourcentage élevé de prescriptions d’antihypertenseur d’action rapide per os (67%) malgré les recommandations françaises de l’AFSSAPS de 2002, lors d’une élévation tensionnelle sans souffrance viscérale immédiate. Cette proportion importante de prescriptions est justifiée des médecins généralistes par le caractère symptomatique du patient, même bénin, l’importance des chiffres tensionnels ou la crainte de voir décompenser une comorbidité cardiovasculaire. La réévaluation à court terme du patient est trop rare (4,21%). Devant l’absence de formation, notamment récente (9,5%), le développement de formation sur ce sujet pourrait améliorer les pratiques professionnelles. Conclusion : La prise en charge des élévations tensionnelles sans souffrance viscérale immédiate par les médecins généralistes en Bretagne est proche des recommandations françaises bien qu’une moindre prescription d’antihypertenseur d’action rapide et une réévaluation à court terme du patient plus fréquente s’imposent.
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Anesthésie
/ 11-01-2019
Leconte David
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Introduction : La place de la chirurgie ambulatoire est devenue prépondérante en France (55% des actes chirurgicaux en 2017). Afin de s’assurer d’une convalescence sans complications, les bonnes pratiques recommandent un appel du patient au lendemain d’une intervention. Ainsi, le flux croissant dans les services d’ambulatoire motive l’utilisation de systèmes autonomes pour contacter les patients. L’objectif principal de cette étude était de comparer un logiciel automatisé d’envoi de SMS à J+1 d’une chirurgie ambulatoire à l’appel téléphonique classique. Matériel et Méthode : Cette étude prospective a été réalisée dans les deux centres hospitaliers universitaires (CHU) de Rennes entre le 1er juin 2015 et le 15 décembre 2016. Tous les patients détenteurs d’un téléphone portable ont été inclus, majeurs et mineurs (par l’intermédiaire de leurs parents). Le critère de jugement principal était le taux de patients contactés avec succès sur la durée de l’étude, comparé à la méthode téléphonique classique en 2014. En cas d’absence de réponse ou de réponse anormale, une alerte automatique était envoyée au service de chirurgie ambulatoire. Résultats : Parmi les 7246 patients inclus, le taux de réponse aux SMS était significativement plus élevé que celui des appels téléphoniques (respectivement 87% et 57%, p<0,0001). La majorité des patients (85%) répondait en moins de 60 minutes. L’algorithme du logiciel a mis en évidence 36% d’alertes (12% d’absence de réponse aux SMS et 24% de contenu anormal de la réponse). Le pourcentage total de patients contactés avec succès par SMS puis appel téléphonique après alerte était de 90%. Conclusion : Grâce au plus grand nombre de patients contactés, le suivi automatisé à J+1 d’une chirurgie ambulatoire par SMS était associé à une amélioration significative de la continuité des soins.
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Anesthésie Réanimation
/ 11-01-2019
Garnier Eloïse
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Introduction : La chirurgie de prothèse de hanche est une pratique courante avec près de 100 000 procédures réalisées en France en 2015 avec moins de 0,5% effectuées en ambulatoire. L’objectif de cette étude était d’évaluer la faisabilité de cette procédure en ambulatoire au CHU de Rennes. Méthode : Cette étude prospective a inclus des patients dont la prise en charge ambulatoire a été validée conjointement entre le chirurgien et l’anesthésiste. L’ensemble de la prise en charge péri-opératoire suivait les pratiques les plus récentes en chirurgie de PTH en ambulatoire avec: une éducation thérapeutique pré-opératoire, une anesthésie générale, une prophylaxie antiémétique, une épargne transfusionnelle, une analgésie multimodale. Les arthroplasties étaient réalisées par voie antérieure par le même opérateur, sans drainage post-opératoire. Le patient effectuait un lever précoce en salle de surveillance post-interventionnelle accompagné du kinésithérapeute puis regagnait le service d’ambulatoire pour poursuivre la kinésithérapie afin d’acquérir l’autonomie pour le retour à domicile. Le suivi post-opératoire consistait en un appel à J1 et J8 par l’infirmière référente selon une check list pré-établie et une consultation à J45 avec le chirurgien. Résultats : Cinquante huit patients ont été inclus entre novembre 2016 et juin 2018. L’âge moyen de la population était de. 64 ans ± 10,6 ans. Le score ASA 2 prédominait à 64% contre 36% d’ASA 1. Trente-deux patients (55%) ont bénéficié d’une titration morphinique avec une consommation médiane de 3mg [0 - 8]). La réussite de l’ambulatoire était de 98,3% avec seulement un patient hospitalisé pour des nausées vomissements post opératoire. La complication notable de notre étude est la survenue d’une fracture et d’une luxation chez le même patient. Discussion : La complication de fracture luxation est en lien avec une attitude luxant et renforce l’idée de l’importance de l’éducation thérapeutique et de la sélection des patients. Par ailleurs, la réussite de l’ambulatoire et les complications rapportées dans notre étude sont comparables aux données de la littérature étrangère ou française. Conclusion : A ce jour, les résultats sont encourageants et montrent la faisabilité de l’arthroplastie de hanche en ambulatoire au CHU de Rennes. L’éducation des patients ainsi que la collaboration pluridisciplinaire sont au cœur de la réussite de ce projet.
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Informatique
/ 11-01-2019
Jiddi Salma
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L'objectif principale de la Réalité Mixte (RM) est de donner aux utilisateurs l'illusion que les objets virtuels et réels coexistent indistinctement dans le même espace. Une illusion efficace nécessite un recalage précis entre les deux mondes. Ce recalage doit être cohérent du point de vue géométrique et photométrique. Dans cette thèse, nous proposons de nouvelles méthodes de recalage photométrique pour estimer l'illumination et la réflectance de scènes réelles. Plus précisément, nous proposons des approches en nous attaquant à trois grands défis : (1) utilisation d'une seule caméra RGB-D. (2) estimation des propriétés de réflectance diffuse et spéculaire. (3) estimation de la position 3D et de la couleur de sources lumineuses dynamiques multiples. Dans notre première contribution, nous considérons des scènes réelles d’intérieurs où la géométrie et l'éclairage sont statiques. En observant la scène à partir d’une caméra mobile, des réflexions spéculaires peuvent être détectées tout au long de la séquence d'images RGB-D. Ces indices visuels sont très instructifs sur l'éclairage et la réflectance des surfaces des scènes. Par conséquent, nous les modélisons pour estimer à la fois les propriétés de réflectance diffuse et spéculaire ainsi que la position 3D de sources lumineuses multiples. Notre algorithme permet d'obtenir des résultats de RM convaincants tels que des ombres virtuelles réalistes ainsi qu'une suppression correcte de la spécularité réelle. Les ombres sont omniprésentes et représentent l’occultation de la lumière par la géométrie existante. Elles représentent donc des indices intéressants pour reconstituer les propriétés photométriques de la scène. La présence de texture dans ce contexte est un scénario critique. En effet, la séparation de la texture et des effets d'éclairage est souvent gérée par des approches qui nécessitent l’intervention de l'utilisateur ou qui ne répondent pas aux exigences du temps de traitement de la réalité mixte. Nous abordons ces limitations et proposons une méthode d'estimation de la position et de l'intensité des sources lumineuses. L'approche proposée gère les lumières dynamiques et fonctionne en temps quasi-réel. L'existence d'une source lumineuse est plus probable si elle est soutenue par plus d'un indice visuel. Nous abordons donc le problème de l'estimation des propriétés d’éclairage et de réflectance en analysant conjointement les réflexions spéculaires et les ombres projetées. L'approche proposée tire parti de l'information apportée par les deux indices pour traiter une grande variété de scènes. Notre approche est capable de traiter n'importe quelle surface texturée et tient compte à la fois des sources lumineuses statiques et dynamiques. Son efficacité est démontrée par une gamme d'applications, incluant la réalité mixte et la re-texturation. La détection des ombres projetées et des réflexions spéculaires étant au cœur de cette thèse, nous proposons finalement une méthode d'apprentissage approfondi pour détecter conjointement les deux indices visuels dans des scènes réelles d’intérieurs.
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