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Pharmacie
/ 25-01-2019
Mouchon Anne-Lise
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La pharmacovigilance est définie selon l’Organisation mondiale de la Santé comme la science et les activités relatives à la détection, à l’évaluation, à la compréhension et à la prévention des effets indésirables ou de tout autre problème lié aux médicaments. C’est un secteur en constante évolution, par les diverses mesures mises en place suites aux scandales sanitaires et par la volonté de préserver la santé des utilisateurs. Chaque médicament possède un profil de sécurité qui lui est propre. Au niveau post-marketing, la surveillance continue de la sécurité d’un produit permet de détecter un signal, soit un potentiel nouveau risque. L’alirocumab, Praluent®, est un anticorps monoclonal humain anti-PCSK9 qui diminue le LDL-C circulant dans le sang. L’analyse du signal « syndrome pseudo-grippal » au niveau post-marketing de ce médicament, ainsi que l’examen de la base de données de pharmacovigilance, a permis la mise à jour du profil de sécurité du médicament.
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Pharmacie
/ 25-01-2019
Delanoë Kevin
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Le marché global des médicaments biologiques prévoit de dépasser les 452 milliards de dollars d’ici 2022, ce qui représentera près de 28 % de la valeur total du marché global pharmaceutique. Les médicaments biosimilaires ont donc dans cette évaluation un rôle important à jouer. En rentrant en compétition avec les médicaments de référence biologiques à travers l’évolution du nombre d’aires thérapeutiques touchées, les biosimilaires permettent aux parties prenantes (médecins, patients et payeurs) de bénéficier d’un meilleur choix quand il s’agira d’options de traitement. D’ici 2020, les biosimilaires ont le potentiel d’intégrer le marché pour un nombre de médicaments biologiques clés qui ont actuellement des revenus considérables dans les pays du monde entier. Les économies potentielles faites sur le budget de la santé sur le marché des EU5 (France, Allemagne, Italie, Espagne, Royaume-Uni) et Etats-Unis, grâce à l’utilisation des biosimilaires, pourrait dépasser les 50 milliards d’euros d’économies sur les trois prochaines années, allant même jusqu’à atteindre les 100 milliards d’euros. Avec l’instauration d’un environnement réglementaire adéquat et l’arrivée de biosimilaires sur des molécules majeures, il n’est pas à douter que l’année 2019 sera une année charnière.
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Signal, image, vision
/ 25-01-2019
Gaultier Clément
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Dans le contexte général de la résolution de problèmes inverses en acoustique et traitement du signal audio les défis sont nombreux. Pour la résolution de ces problèmes, leur caractère souvent mal posé nécessite de considérer des modèles de signaux appropriés. Les travaux de cette thèse montrent sur la base d'un cadre algorithmique générique polyvalent comment les différentes formes de parcimonie (à l'analyse ou à la synthèse, simple, structurée ou sociale) sont particulièrement adaptées à la reconstruction de signaux sonores dans un cadre mono ou multicanal. Le cœur des travaux de thèse permet de mettre en évidence les limites des conditions d'évaluation de l'état de l'art pour le problème de désaturation et de mettre en place un protocole rigoureux d'évaluation à grande échelle pour identifier les méthodes les plus appropriées en fonction du contexte (musique ou parole, signaux fortement ou faiblement dégradés). On démontre des améliorations de qualité substantielles par rapport à l'état de l'art dans certains régimes avec des configurations qui n'avaient pas été précédemment considérées, nous obtenons également des accélérations conséquentes. Enfin, un volet des travaux aborde la localisation de sources sonores sous l'angle de l'apprentissage statistique « virtuellement supervisé ». On montre avec cette méthode des résultats encourageants sur l'estimation de directions d'arrivée et de distance.
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Signal, image, vision
/ 25-01-2019
Xiang Wentao
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Nos travaux portent sur la connectivité cérébrale entre des populations neuronales distantes impliquées dans les crises d'épilepsie, et ce à partir de la modélisation causale dynamique (DCM : dynamic causal modelling) dans sa version spectrale. Celle-ci est basée sur deux instances, (i) le modèle neuronal pour interpréter les signaux observés et leurs densités spectrales de puissance, (ii) l'inversion du modèle basée sur l'algorithme d'estimation-maximisation (EM) variationnel pour identifier les paramètres du modèle. L'approche DCM s'avérant sensible à l'initialisation des paramètres, une mauvaise estimation peut s'ensuivre. Pour y pallier, nous proposons deux variantes de l'algorithme DCM spectral, l'algorithme L-DCM basé sur un ajustement local de l'estimation à chaque initialisation et l'algorithme D-DCM basé sur un schéma de type recuit-simulé. Les trois approches sont évaluées à l'aide de deux types de modèle, un modèle basé sur la physiologie (PBM) et un modèle plus affiné en termes de liaisons entre sous-populations neuronales (cPBM), et sont comparées sur des signaux simulés et des signaux stéréoélectroencéphalographiques réels. Nos résultats prouvent non seulement l'efficacité des nouvelles approches mais confirment également l’avantage du cPBM par rapport au PBM en termes de complexité de calcul et de précision d'estimation. Dans un dernier temps, nous nous focalisons sur la lenteur de l'algorithme EM variationnel liée à la méthode de Gauss-Newton employée. Une technique de recherche linéaire optimale (ELS : exact line search) est proposée, consistant à calculer, à chaque itération de l’algorithme itératif, le pas optimal à réaliser dans la direction de plus grande pente. La faisabilité de cette approche est envisagée dans le contexte de mélanges de gaussiennes. Les résultats obtenus sur signaux simulés et réels attestent l'efficacité du schéma proposé lorsqu'il est appliqué à l'algorithme EM conventionnel, mais aussi à d'autres techniques comme l'algorithme du gradient conjugué. Ces résultats préliminaires sont une perspective pour une future extension de l'approche DCM.
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Chirurgie dentaire
/ 24-01-2019
Le Goc Aude
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Introduction : L’autotransplantation dentaire consiste à déplacer un organe dentaire de son alvéole vers une cavité d’extraction ou une néo-alvéole préparée chirurgicalement chez le même individu. L’objectif de cette revue systématique de la littérature était de déterminer les taux de survie et de succès ainsi que les facteurs pronostics de l’autotransplantation dentaire. Matériel et méthode : La recherche de littérature a été effectuée sur Pub Med et Web of Science entre 1990 et 2018. Au final, 32 articles ont été retenus selon différents critères d’éligibilité. Résultats : Vingt-cinq études rétrospectives et 7 études prospectives répondaient aux critères d’inclusion. Les critères de jugement principaux étaient les taux de survie et de succès. Les critères de jugement secondaires étaient la santé parodontale, radiculaire et pulpaire. Les taux de survie et de succès globaux de notre revue étaient respectivement de 72,0% et 77,5%., Différents critères de réussite ont été mis en évidence. Principalement, les patients jeunes avaient des taux de survie plus élevés. Les dents monoradiculées avaient un meilleur pronostic que les dents pluriradiculées. Enfin, on observait une croissance radiculaire plus importante chez les transplants ayant un apex ouvert en cours de formation. Conclusion : La littérature actuelle sur l’autotransplantation dentaire repose sur des études globalement rétrospectives de qualité moyenne. L’autotransplantation dentaire présente des taux de survie et de succès encourageants chez le sujet jeune. Mais la standardisation du protocole opératoire ainsi que la définition exacte du taux de succès seraient intéressantes à établir afin d’obtenir des niveaux de preuve supérieurs.
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Chirurgie dentaire
/ 24-01-2019
Barbey Justine
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Introduction : L’autotransplantation dentaire consiste à déplacer un organe dentaire de son alvéole vers une cavité d’extraction ou une néo-alvéole préparée chirurgicalement chez le même individu. L’objectif de cette revue systématique de la littérature était de déterminer les taux de survie et de succès ainsi que les facteurs pronostics de l’autotransplantation dentaire. Matériel et méthode : La recherche de littérature a été effectuée sur Pub Med et Web of Science entre 1990 et 2018. Au final, 32 articles ont été retenus selon différents critères d’éligibilité. Résultats : Vingt-cinq études rétrospectives et 7 études prospectives répondaient aux critères d’inclusion. Les critères de jugement principaux étaient les taux de survie et de succès. Les critères de jugement secondaires étaient la santé parodontale, radiculaire et pulpaire. Les taux de survie et de succès globaux de notre revue étaient respectivement de 72,0% et 77,5%., Différents critères de réussite ont été mis en évidence. Principalement, les patients jeunes avaient des taux de survie plus élevés. Les dents monoradiculées avaient un meilleur pronostic que les dents pluriradiculées. Enfin, on observait une croissance radiculaire plus importante chez les transplants ayant un apex ouvert en cours de formation. Conclusion : La littérature actuelle sur l’autotransplantation dentaire repose sur des études globalement rétrospectives de qualité moyenne. L’autotransplantation dentaire présente des taux de survie et de succès encourageants chez le sujet jeune. Mais la standardisation du protocole opératoire ainsi que la définition exacte du taux de succès seraient intéressantes à établir afin d’obtenir des niveaux de preuve supérieurs.
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Chirurgie dentaire
/ 23-01-2019
Theveniau Marie
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La parodontite chronique est définie comme une maladie inflammatoire d'origine bactérienne provoquant la destruction des tissus de soutien de la dent. Ces dernières années, de nombreuses études se sont focalisées sur l’existence d’une association entre la parodontite et la polyarthrite rhumatoïde (PR), suggérant l’implication du microbiote buccal dans le déclenchement de cette maladie auto-immune des articulations. Malgré des étiologies différentes, ces deux pathologies partagent des facteurs de risque environnementaux (tabagisme) et génétique (HLA-DR). Elles sont similaires en termes de pathogenèse de par leur inflammation chronique, leur dégradation du tissu conjonctif et leur érosion osseuse. D'un point de vue moléculaire, elles font intervenir le mécanisme de citrullination de certains sites protéiques. Dans le cas de la PR, c’est cette citrullination qui déclenche une cascade d'événements aboutissant à la production d'anticorps anti-protéines citrullinées, point de départ de la rupture de la tolérance immunitaire. La citrullination des protéines est dirigée par des enzymes appelées peptidylarginine désiminases (PAD). Il en existe cinq chez l’Homme. Un lien entre ces pathologies a notamment été établi du fait de la découverte d'une PAD (nommée PPAD) exprimée par l'agent parodontopathogène Porphyromonas gingivalis. Dans cette analyse bibliographique, le processus de citrullination des protéines, la maladie parodontale et la PR sont tout d’abord définis. Puis, les liens entre ces deux maladies sont discutés en se basant sur les données cliniques et expérimentales existantes. Le rôle de la PPAD y est particulièrement abordé.
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PSYCHIATRIE
/ 22-01-2019
Taburet Marion
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Contexte : L’impact scientifique des psychiatres universitaires est évalué par leur capacité à produire des connaissances. Le financement, la promotion des individus et la survie de leur équipe dépendent de leurs taux de publication et de paramètres bibliométriques. En outre, l'influence d'un scientifique peut également être évaluée en explorant la manière dont il collabore avec ses pairs. Notre objectif est d'explorer les déterminants de la productivité des psychiatres universitaires Français ainsi que leur profil de collaboration.
Objectifs : Nous avons recherché la liste des psychiatres sur le site du CNUP. Pour chaque universitaire identifié, nous avons utilisé Scopus pour identifier leurs productions scientifiques et la base transparence santé pour identifier leurs éventuels liens d'intérêts. Le critère de jugement principal était l'indice H entre 2012 et 2016, d'autres variables associées à la productivité étaient analysées. Une comparaison entre les psychiatres adultes et les pédopsychiatres a été réalisée. Une analyse multivariée a permis d'explorer le lien entre productivité scientifique et différentes variables (genre, date de première publication, discipline, région géographique, taille de l’hôpital et liens d’intérêts). Des réseaux de co-auteurs ont été tracés pour décrire les collaborations de recherches. Résultats : La production académique de 166 Universitaires Français (46 Femmes et 120 hommes) a été analysée. Nous avons trouvé un comportement de recherche différent entre universitaires en psychiatrie pour enfants et psychiatres adultes. Les psychiatres adultes avaient un facteur H plus élevé (p= 0,0004), produisaient plus (p=0, 032) et étaient plus cités (p=0,0059) que les pédopsychiatres. Les liens d’intérêt étaient nettement plus faibles en pédopsychiatrie (p= < 0.001). Le réseau de co-auteur des psychiatres adultes était plus développé et plus connecté que celui des pédopsychiatres. L'indice H était positivement associé au sous-groupe des psychiatries adultes (p = 0,007), à la génération de chercheurs ayant débuté à publier dans les années 1990 (p=0,015) et aux liens d'intérêts (p = 0,003). Nous n'avons pas trouvé de différence de productivité entre hommes et femmes. Conclusion : Notre étude, purement observationnelle, a permis de mettre en évidence certaines variables associées à la productivité des universitaires français de psychiatrie, sans qu’il ne soit possible de faire des liens de cause à effet. Qui plus est les paramètres bibliométriques utilisés purement quantitatifs ne permettent pas une réelle estimation de la qualité de ces publications.
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MÉDECINE GÉNÉRALE
/ 22-01-2019
Guillin Amandine
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Les médecines complémentaires et alternatives (MAC) sont en plein essor. Etre atteint d’une maladie chronique favoriserait leur accès. L’objectif est d’analyser le ressenti des patients avec une maladie chronique sur la place des MAC dans leur prise en charge. Dans cette étude qualitative, des entretiens semi-dirigés individuels ont été faits avec des patients atteint de maladie chronique dans le 35 et le 22. Parmi 15 patients, 93% avaient eu recours aux MAC. Pour tous, elles pourraient être bénéfiques dans la prise en charge des maladies chroniques. 53% voyaient comme un atout la pratique d’une MAC par leur propre médecin. La place de ce dernier devrait être centrale, orientant vers des pratiques et mettant en garde contre les dérives. Les médecins doivent s’ouvrir à ces perspectives pour l’accompagnement optimal de ces patients. Il pourrait tenir un rôle de conseiller avec constitution d’un réseau d’intervenants fiables. Sa propre pratique serait sinon gâge de qualité et de sécurité.
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Biologie cellulaire et moléculaire, biochimie
/ 22-01-2019
Ory Kévin
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L’émergence de résistances de Leishmania vis-à-vis de certaines molécules ainsi que le coût élevé des traitements de la leishmaniose constituent une problématique dans les zones d’endémie défavorisées. Le développement de nouvelles molécules efficaces et à bas coût est donc un enjeu majeur dans la prise en charge de cette maladie tropicale négligée. La voie métabolique du furanose présente chez Leishmania, mais complètement absente chez l’Homme, est une voie identifiée comme une cible potentielle. Chez Leishmania, cette voie est associée à la production de plusieurs facteurs de virulence, le LPG, et les GIPLs (espèce-dépendant). L’octyle de galactofuranose, analogue du substrat original a été développé et testé dans le cadre d’un modèle d’infection à Leishmania donovani. In vitro, une efficacité doseindépendante contre la forme amastigote a été
démontrée dans un modèle de macrophages humains. In vivo sur modèle murin infecté, l’oct-galf a montré des effets immunomodulateurs marqués, au-delà d’une activité anti-parasitaire plus modeste. Pour comprendre ces résultats, une nouvelle approche mécanistique a été envisagée. L’intelectin-1 (aussi appelé omentin-1) qui fait l’objet de nombreuses publications, est capable de lier les motifs furanosidiques. Les capacités de cette lectine à modifier les voies métaboliques énergétiques via l’AMPK corrèlent avec les résultats retrouvés dans nos modèles d’étude et suggèrent son implication dans l’effet anti-parasitaire observé.
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