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Auteur
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Chirurgie dentaire
/ 20-12-2018
Abadie Nicolas
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L’objectif est la comparaison des propriétés mécaniques en compression de la face occlusale d’une dent naturelle avec ses homologues anatomiques en 4 matériaux (céramique feldspathique enrichie en leucite (LRF ; GC Europe), vitrocéramique enrichie en disilicate de lithium (IPS e.max® CAD ; Ivoclar Vivadent), réseau de céramique infiltré de polymères (VITA ENAMIC® ; Vita Zahnfabrik), Résine composite nanochargée en céramique (CERASMART ™; GC Europe)). Matériel et méthodes : 20 dents de sagesse indemnes de caries ont été abrasées pour ne conserver que le 1/3 occlusal, et des homologues anatomiques ont été conçus puis usinés via la chaine CEREC 4.5.2 (Sirona), puis testés en compression via à une bille métallique de 6mm de diamètre à une vitesse de 0,1mm/min. Cela a permis l’obtention de courbes de déformation (logiciel Winrcon et tableur Excel Microsoft) puis analyse (logiciel Rstudio) des valeurs maximales et des pentes de celles-ci par un test ANOVA à une variable, suivi par un test TUKEY-KRAMER au risque alpha = 0,005. Résultats : Les résistances relatives des matériaux par rapport à la dent sont : CSM : 99,23% +/- 17,28% ; EMX : 124,61% +/- 42,26% ; ENM : 62,08% +/- 14,97% ; LRF : 67,69% +/- 21,94%. Le rapport de déformation de la dentine par rapport à l’émail est : 53,78% +/- 13,72%.Les déformations relatives des matériaux par rapport à l’émail sont : CSM : 80,79% +/- 10,89% ; EMX : 169,29% +/- 30,70% ; ENM : 103,72% +/- 22,02% ; LRF : 113,26% +/- 14,03%. Les déformations relatives des matériaux par rapport à la dentine sont : CSM : 172,39% +/- 40,25% ; EMX : 398,14% +/- 119,43% ; ENM : 232,29% +/- 76,83% ; LRF : 237,11% +/- 50,23%. Il n’est pas montré de différence significative entre Cerasmart et dentine, entre Cerasmart, émail et Enamic, entre Cerasmart, émail et Enamic, et entre Enamic, émail et LRF. IPSe.max présente une différence significative avec tous les autres matériaux et la dent. Conclusion : La Dent est un matériau de restauration de choix en comparaison des matériaux IPSe.max Enamic, Cerasmart et LRF. Le Cerasmart présente des propriétés mécaniques très proches de la Dent, tant au niveau de sa déformabilité, qu’au niveau de sa valeur maximale de résistance en compression. Les tests biomécaniques sur anatomie réelle semblent être une méthode de choix pour l’étude des biomatériaux dentaires.
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Chirurgie dentaire
/ 06-12-2018
Abgrall Hugo
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Ce travail a pour but de relater, par une série de questions/réponses, les différents intérêts cliniques et ergonomiques des aides visuelles en odontologie. Il fait référence à de nombreuses études menées au cours des 10 dernières années sur ce dispositif et permet d’en voir les aspects positifs et négatifs. Ce travail est à visée informative auprès des chirurgiens dentistes équipés ou souhaitant l’être.
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médecine générale
/ 13-02-2018
Aceldy Adrien
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Introduction : L’accès aux médecins généralistes fait partie des priorités actuelles de la stratégie nationale de santé. La notion d’accessibilité est complexe mais est très souvent liée à la proximité géographique. Du côté des usages du système de soin, les personnes âgées consomment davantage de soins et consultent plus souvent les médecins les plus proches de chez eux que le reste de la population. Notre étude se propose donc d’étudier l’avis des personnes de 60 ans et plus concernant l’accessibilité géographique aux médecins généralistes. Cette étude se déroule en zone de faible densité médicale (classée zone fragile par l’ARS Bretagne), le canton de Rohan, dans le Morbihan. Méthode : L’objectif principal était d’étudier la distance moyenne jugée acceptable entre le domicile et le médecin généraliste le plus proche chez les personnes de plus de 60 ans du canton de Rohan. Les objectifs secondaires étaient de rechercher des facteurs influençant cette distance ainsi que d’étudier le renoncement à la consultation du fait de la distance. Une étude quantitative observationnelle, transversale a été réalisée dans le canton de Rohan à partir de questionnaires anonymes. Ces questionnaires ont été entrés dans un tableur Excel puis analysés à l’aide des logiciels SHINY GMRC STATS et BIOSTATGV. Résultats : Deux cents trente-sept habitants du canton de Rohan (sur un total 2786) ont participé à l’étude. La distance jugée acceptable entre le domicile et le médecin généraliste le plus proche était de 7,3 km en moyenne. La distance médiane était de 5 km. Les facteurs diminuant cette distance étaient l’âge, le fait de se rendre chez son médecin à pied ou en vélo et le fait de résider dans une ville pourvue de médecins. Par ailleurs, le taux de renoncement à la consultation de son médecin traitant du fait de la distance était de 11%. L’âge et le mode de transport n’influaient pas sur le renoncement. En revanche, le taux de renoncement était plus important chez les femmes que chez les hommes. Conclusion : La distance jugée acceptable entre le domicile et le médecin généraliste le plus proche par les habitants de plus de 60 ans du canton de Rohan est de 7,3 km en moyenne. D’autres études complémentaires pourraient permettre d’étendre cette mesure à une population plus large ou encore de préciser l’impact de la distance sur le renoncement aux soins.
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Médecine générale
/ 02-10-2018
Aguillon Aude
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Introduction : Les infirmiers de coordination en oncologie (IDEC) ont pour rôle de faciliter la coordination ville-hôpital dans les parcours complexes, en collaboration avec les médecins généralistes (MG). Méthode : L’objectif est d’évaluer le ressenti des MG lors de l’intervention des IDEC ; ceux-ci ont été préalablement rencontrés et leurs rôles analysés lors d’une observation participative. Des entretiens semi-dirigés ont été menés auprès de 10 MG puis analysés avec une méthode descriptive et compréhensive. Résultats : Les MG interviennent à toutes les étapes de la prise en charge des patients atteints de cancer mais se sentent exclus des phases de traitement et de suivi. Trois catégories d’IDEC se distinguent : les hospitaliers, ceux des Unités de Coordination en OncoGériatrie (UCOG) et l’IDEC libéral. Les IDEC hospitaliers et des UCOG sont mal identifiés par les MG et leurs rôles mal connus. Ils apparaissent comme des interlocuteurs privilégiés pour les patients et facilitent l’accès aux avis spécialisés, mais ne sont associés qu’à une coordination des soins en intra-hospitalier. L’IDEC libéral est mieux identifié, ses rôles sont connus et il existe une véritable collaboration avec les MG. Conclusion : Les MG se sentent exclus du suivi des cancers. L’intervention d’un IDEC hospitalier ou d’une UCOG ne change pas ce ressenti car il existe peu de liens avec les MG. En revanche, l’IDEC libéral facilite la coordination ville-hôpital du fait d’une véritable collaboration.
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Médecine
/ 06-04-2018
Ahrweiller Kévin
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Introduction : L’évolution de l’activité inflammatoire focale avec l’âge chez les patients atteints de sclérose en plaque secondairement progressive (SEP-SP) a été peu explorée, et la question du traitement de fond chez ces patients reste débattue. Objectifs : 1) Décrire l’évolution à long terme des poussées dans une cohorte de patients SEP-SP ; 2) Identifier les facteurs associés à la persistance des poussées ; 3) Evaluer l’impact des poussées sur l’aggravation du handicap. Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective à partir de la base EDMUS de Rennes. Les patients suivis régulièrement pour une SEP-SP ont été inclus. Les taux annualisés de poussée (TAP) ont été calculés, ainsi que les facteurs associés aux poussées (âge, sexe, durée d’évolution, handicap). L’influence des poussées sur le temps pour atteindre un score EDSS (Expanded Disability Status Scale) 6 depuis le début de la phase progressive, et sur l’aggravation irréversible du handicap au décours de différentes périodes ont été analysées. Résultats : Nous avons inclus 506 patients avec durée moyenne de suivi de 14,3 ± 7,3 années en phase progressive. Le TAP diminuait avec l’âge des patients (43% pour 10 ans) et la durée de la maladie (46% pour 5 ans). Les poussées étaient associées avec une diminution du temps pour atteindre l’EDSS 6 (HR = 1,29 ; 95% IC [1,01 ; 1,64]). Concernant le handicap à court terme, les poussées étaient associées à une augmentation du risque d’aggravation irréversible durant les 5 premières années de phase progressive (HR = 3,32 ; 95% IC [1,54 ; 6,31] de 0 à 3 ans et HR = 2,14 ; 95% IC [1,16 ; 3,58] de 3 à 5 ans), mais pas pour les années suivantes. Discussion : Les poussées persistent en phase SP pour une minorité de patients et leur fréquence diminue avec l’âge et la durée d’évolution de la phase progressive. Elles semblent avoir un impact sur l’aggravation du handicap à court terme durant les premières années de phase progressive. Cet impact est limité à un stade plus évolué. Conclusion : Les poussées concernent essentiellement les patients les plus jeunes en début de phase secondairement progressive, suggérant un intérêt particulier des traitements de fond à visée immunologique à ce stade.
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Chirurgie dentaire
/ 25-10-2018
Allangba Karel
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Problématique : Les patients en situation de handicap peuvent avoir besoin d’un suivi bucco-dentaire plus poussé au vu des difficultés que peuvent entraîner leur handicap. Pourtant, cette population a plus de difficultés à consulter un chirurgien-dentiste que la population générale. C’est pourquoi nous avons voulu évaluer l’accès aux soins dentaires des personnes en situation de handicap en Martinique. Nous avons pour cela mené une enquête auprès des deux publics concernés : les martiniquais en situation de handicap, et les chirurgiens-dentistes exerçant sur l’île. Matériel et méthodes : Entre janvier et avril 2018, une étude observationnelle transversale par questionnaires a été réalisée en Martinique sur 207 personnes en situation de handicap et 48 chirurgiens-dentistes. Résultats : Le questionnaire à destination des chirurgiens-dentistes a obtenu un taux de participation de 20,85%. Notre échantillon est composé de 15 femmes et de 24 hommes avec un âge moyen de 40,1 ans. Trois (7,7%) des praticiens interrogés ont déjà refusé de prendre en charge un patient en situation de handicap et parmi eux, un n’a pas pu adresser ces patients car il ne connaissait ni confrères ni structures aptes à les prendre en charge. Concernant les personnes en situation de handicap, nous avons recueilli 207 réponses : 51,7% de femmes et 48,3% d’hommes âgés de 18 à 89 ans. Dans notre échantillon, 25,1% des personnes n’ont pas consulté de chirurgien-dentiste depuis plus de 3 ans et 29,5% consultent uniquement en cas de douleurs. 40,6% des personnes ont déjà renoncé à des soins dentaires en Martinique et 23,2% ont déjà été confrontées à un refus de soin de la part d’un chirurgien-dentiste. Conclusion : Le renoncement aux soins bucco-dentaires est très élevé chez les personnes en situation de handicap en Martinique. Les taux de renoncement aux soins et de refus de soins varient de manière importante en fonction du type de handicap et du degré de limitation des patients. Nous avons observé que les patients sont souvent mal informés sur leurs droits concernant leur prise en charge. Quant aux praticiens, ils déplorent principalement une non-valorisation du temps accordé à la prise en charge de ces patients et un manque de correspondants locaux spécialisés dans la prise en charge des patients porteurs de handicap. Les patients ne pouvant pas se déplacer dans des régions voisines comme en métropole, la mise en place de structures spécialisées s’avère nécessaire afin de réduire le taux de renoncement aux soins bucco-dentaires.
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Pharmacie
/ 22-01-2018
Alloyer Audrey
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La fièvre puerpérale fut à l’image de son histoire, un véritable mystère. C’est le destin de cette inexplicable fièvre, connue depuis l’Antiquité et qui sévit à de nombreuses reprises dans les maternités, hôpitaux et domiciles d’Europe face à des scientifiques totalement désarmés. A l’origine d’une mortalité post-partum jamais égalée et particulièrement sévère au XIXème siècle, la résolution de ses secrets étalée sur plusieurs siècles constitue à elle seule les principaux chapitres de cette thèse scientifico-historique. L’histoire de la peste noire des femmes est également celle d’une saga scientifique qui déchaîna les grands esprits de la science comme de la littérature et dans laquelle émergea l’épopée d’un jeune hongrois à l’accent allemand. Tragique fut la vie de Semmelweis dont le nom reste à tout jamais associé à la découverte des causes de la fièvre puerpérale. Mais la face cachée du Streptococcus pyogenes, agent historiquement responsable de cette hécatombe maternelle n’aurait pu être mis en lumière sans la naissance de la microbiologie de l’ère Pasteurienne. La fièvre puerpérale a explosé au XIXème siècle dans toute l’Europe et dans une France où la démographie et la natalité étaient à bout de souffle. Les transitions opérées dès la fin du XIXème siècle les remirent sur pied jusqu’à observer l’inversion de cette situation après la deuxième guerre mondiale. C’est une véritable plongée au cœur d’une société aujourd’hui disparue qui sut tirer profit de ses découvertes, de ses mutations afin de nous les transmettre. L’héritage légué par l’alliance scientifique entre ces grands hommes constitue le plus beau des cadeaux laissés à l’obstétrique : la survie des femmes après l’accouchement. La mise en place progressive des mesures antiseptiques et aseptiques ainsi que l’avènement des antibiotiques achevèrent de faire plier définitivement cette infection maternelle. L’œuvre des scientifiques de la fin des XIXème et XXème siècles fut si puissante et époustouflante qu’elle est parvenue à s’élever au-delà des frontières d’une Europe alors en proie à de vives tensions géopolitiques. Le triomphe de la guerre contre la fièvre puerpérale fut avant tout une victoire sur l’ignorance.
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Médecine
/ 15-11-2018
Anceaux Camille
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Introduction : Depuis 2015, une nouvelle réglementation encadre le temps de travail des internes. Il est limité à 48 heures hebdomadaires avec en moyenne 8 demi-journées de formation en stage et 2 hors stage (une universitaire et une en autonomie) par semaine. Pour le suivi du temps de travail, sont instaurés sous la responsabilité des praticiens responsables, des tableaux de services prévisionnels ainsi que des relevés trimestriels. Objectif : Évaluer le respect de la réglementation relative au temps de travail chez les internes de médecine générale de Rennes plus de deux ans après son entrée en vigueur. Méthode : Étude de la réalisation des tableaux de services prévisionnels et relevés trimestriels. Enquête via un questionnaire anonyme auprès des internes de médecine générale de Rennes à l’issu du semestre d’hiver 2017-2018 pour une analyse quantitative. Résultats : 22 % des terrains de stage hospitaliers avaient réalisé un tableau de service dont l’objectif était le suivi du temps de travail des internes. Aucun relevé trimestriel n’a pu être récolté. 43,9 % des internes travaillaient plus de 48 heures par semaines. 60,2 % travaillaient plus de 8 demi-journées hebdomadaires en stage. 77,3 % avaient effectué moins de 10 demi-journées de formation universitaire par trimestre et 57,4 % moins de 10 demi-journées de formation personnelle par trimestre. Conclusion : L’étude montrait que la réglementation n’était pas respectée pour une majorité d’internes lors de ce semestre. Les internes en stage ambulatoire avaient bénéficié d’une meilleure application que ceux en stage hospitalier. Il existait une méconnaissance de la réglementation par les internes, pouvant favoriser des difficultés de respect de la réglementation.
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Pharmacie
/ 31-05-2018
Annic Ludivine
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La dermatologie pédiatrique est un vaste domaine dans lequel le pharmacien, de par ses connaissances et compétences, tient un rôle capital. La prise en charge officinale des pathologies repose sur la délivrance de conseils appropriés complétée par la mise à disposition de produits cosmétiques adaptés aux besoins du patient. Aujourd’hui, le développement de soins dermocosmétiques permet de prendre en charge efficacement les pathologies dermatologiques, et ce à l’aide d’ingrédients adaptés. Le produit cosmétique, conseillé par l’équipe officinale, doit inclure les substances actives spécifiques répondant efficacement aux attentes du patient. La réalisation de fiches conseils, mises à disposition de l’équipe officinale, vise à former l’équipe face aux diverses situations courantes rencontrées à l’officine. Il s’agit d’un outil rapidement consultable au comptoir. Ces fiches regroupent une liste d’ingrédients utiles, associée à leur mode d’action spécifique, ainsi que les conseils essentiels à prodiguer aux patients.
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Medecine
/ 03-04-2018
Arnouat Baptiste
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Introduction : La physiopathologie de la fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) reste mal comprise. Plusieurs études avancent un rôle des monocytes sanguins dans cette pathologie. Les monocytes sont constitués de différentes sous-populations, aux fonctions distinctes : Les monocytes CD14+/CD16-, producteurs d’IL-10, et un sous ensemble hétérogène de monocytes CD14+/CD16+, capables de produire du TNF alfa. Le but de cette étude était d’évaluer l’association entre le nombre absolu des différentes sous-populations monocytaires avec la présence et la sévérité de la FPI. Matériels et Méthodes : Dans cette étude monocentrique, prospective, au sein du Centre Hospitalier Universitaire de Rennes, nous avons inclus d’octobre 2016 à juillet 2017, les patients se présentant en consultation dans le cadre du suivi de leur FPI, ou bien de leur pneumopathie infiltrante diffuse (PID) d’autres causes. Une population contrôle de sujets sains consultant l’établissement français du sang a été utilisée. La NFS réalisée le jour de la consultation était traitée en hématoflow afin de différencier les sous-populations monocytaires circulantes en fonction de leur statut CD16+ ou CD16-. Une exploration fonctionnelle respiratoire (EFR) avec spirométrie et mesure de la diffusion du monoxyde de carbone (DLCO) était réalisée le jour de la consultation et comparée avec une EFR antérieure si disponible. Résultats : Nous avons inclus 78 patients atteints de FPI, 39 patients atteints de PID d’autres causes et 17 sujets sains. Le nombre moyen de monocytes CD16- et CD16+ était significativement plus élevé chez les patients atteints de FPI par rapport aux sujets sains : 0.601 G/L ± 0.234 contre 0.315 ± 0.128, p < 0.0001 ; 0.051 G/L ± 0.026 contre 0.036 ± 0.017, p = 0.0142, respectivement. Il n’y avait pas de différence significative du nombre moyen de CD16– ou CD16+ entre les patients atteints de FPI et de PID. Le nombre de monocyte CD16- était significativement plus élevé chez les patients atteints de FPI ayant présenté une exacerbation au cours de l’étude, en comparaison aux patients non exacerbateurs : 0.853 G/L ± 0.338 contre 0.576 ± 0.209, p = 0.0210. De même, il était retrouvé une tendance à la corrélation, mais non significative, entre le nombre moyen de monocytes CD16- et le score GAP : coefficient de Pearson = 0.2131, p = 0.0627. Il n’y avait pas d’augmentation de la sous-population monocytaire CD16+ dans le groupe de patients atteints de FPI et ayant présenté une exacerbation, ni de corrélation avec le score GAP. Conclusion : Dans cette étude, le taux moyen de monocytes CD16– semble augmenté dans la FPI, et cette sous population semble également augmenter avec la gravité de la FPI. Ceci peut laisser supposer une implication de cette sous-population monocytaire dans la physiopathologie de la FPI.
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