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Chirurgie dentaire
/ 10-01-2017
Israël-Alexandre Hugo
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La patientèle du Pôle d’Odontologie du CHU de RENNES désigné aussi Centre de Soins Dentaires (CSD) de n’a jamais été décrite. Une enquête sous la forme d’un entretien a été réalisée auprès de 213 patients du CSD. Elle cherche à mieux connaitre les données sociodémographiques des patients et leurs motivations de recours aux soins en milieu hospitalier. A l’issue des résultats, on remarque que les données sociodémographiques de la patientèle du CSD sont globalement similaires à celles de la population française avec une proportion plus élevée de patients bénéficiant de la CMUc. Le CSD jouit d’une notoriété sur une zone géographique très étendue notamment grâce à ses points forts : présence de spécialistes et de pôles de compétence, qualité des soins et de la relation humaine. De fait, de nombreux patients sont adressés par un professionnel de santé. Le critère financier joue un rôle secondaire dans les motivations des patients.
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Chirurgie dentaire
/ 10-01-2017
Dintinger Mathieu
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La patientèle du Pôle d’Odontologie du CHU de RENNES désigné aussi Centre de Soins Dentaires (CSD) de n’a jamais été décrite. Une enquête sous la forme d’un entretien a été réalisée auprès de 213 patients du CSD. Elle cherche à mieux connaitre les données sociodémographiques des patients et leurs motivations de recours aux soins en milieu hospitalier. A l’issue des résultats, on remarque que les données sociodémographiques de la patientèle du CSD sont globalement similaires à celles de la population française avec une proportion plus élevée de patients bénéficiant de la CMUc. Le CSD jouit d’une notoriété sur une zone géographique très étendue notamment grâce à ses points forts : présence de spécialistes et de pôles de compétence, qualité des soins et de la relation humaine. De fait, de nombreux patients sont adressés par un professionnel de santé. Le critère financier joue un rôle secondaire dans les motivations des patients.
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Médecine générale
/ 06-01-2017
Phelipot Audrey
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La démographie médicale française connait des inégalités de répartition géographique des praticiens sur le territoire. Le « Contrat d’Engagement de Service Public » (CESP) a été créé en 2009 pour inciter les jeunes médecins à exercer dans ces « déserts médicaux » en contre-partie d’une allocation mensuelle pendant leurs études. Cette étude qualitative nationale est basée sur des entretiens téléphoniques de signataires actuellement en exercice. L’objectif principal était de décrire l’influence du CESP sur le choix de leur activité professionnelle. L’objectif secondaire était de restituer leurs propositions d’amélioration du contrat. 19 médecins (17 généralistes et 2 psychiatres) exerçant en France métropolitaine et Outre-Mer ont été interrogés entre mars et juin 2016. Le CESP n’a pas modifié leur situation professionnelle actuelle ou sa pérennisation mais il a incité les médecins exerçant en libéral à s‘installer plus rapidement. Les signataires proposaient une clarification du contrat et une amélioration de l’accompagnement par les ARS. Avant la signature du contrat, les médecins interrogés avaient déjà un projet d’exercice en zone sous-médicalisée. Pour les premiers signataires, le CESP relevait plus de l’aubaine que de l’incitation à l’exercice en zone sous-médicalisée.
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Médecine
/ 06-01-2017
Robert Cyrille
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Les troubles du spectre autistique (TSA) sont caractérisés selon la plus récente classification américaine des troubles mentaux (DSM-5) par un déficit précoce et permanent en communication/interaction sociale et par la présence de comportements répétés, stéréotypés et d’intérêts restreints. Pour les patients qui en sont atteints, un bilan étiologique est recommandé comportant systématiquement une consultation de génétique clinique. Les dernières études montrent qu’une origine génétique est retrouvée dans 35 à 40 % des cas, ce chiffre augmentant d’année en année à mesure que s’améliorent les techniques de génétique moléculaire et les connaissances dans ce domaine. À notre connaissance, il n’existe aucune étude évaluant l’intérêt de la recherche des signes dysmorphiques dans une population de patients avec TSA dans un but étiologique. L’objectif principal de notre étude est de comparer la fiabilité des hypothèses étiologiques de généticiens expérimentés en dysmorphologie avec celle d’hypothèses émises par un algorithme informatique nommé Face2Gene, sur une population de 79 jeunes patients présentant un TSA associé à une déficience intellectuelle. La variable qualitative de « dysmorphie clinique » est significativement et modérément corrélée à la variable qualitative « dysmorphie Face2Gene » (coefficient Phi = 0,3534, p=0,0039). L'indice de concordance inter-juges représenté par le coefficient Alpha de Cronbach est de 0,51. L'autre résultat majeur de cette étude est l'absence de corrélation significative entre le score de dysmorphie et la sévérité globale de l'autisme tant basée sur l'ADOS (sévérité actuelle) avec un coefficient de corrélation de Spearman r=0,07 (p=0,55), que sur l'ADI-R (période de vie de 4 à 5 ans) avec r=0,16 (p=0,24), ou l'ADI-R (période de vie actuelle) avec r=0,09 (p=0,50). En conclusion, tous les enfants recevant un diagnostic de TSA doivent pouvoir bénéficier d’une consultation de génétique afin de rechercher des signes associés évocateurs d’anomalies génétiques connues. Les logiciels d'analyse biométrique pourront trouver une place complémentaire dans le parcours de soins des patients avec TSA, soit en aval de la consultation de génétique clinique pour consolider ou compléter le raisonnement diagnostique du généticien, soit en amont pour motiver et sensibiliser les patients et leurs familles à l'intérêt de la génétique médicale dans les TSA. Il n'est pas question à ce jour de faire un tri parmi les patients avec TSA afin de décider ceux qui pourraient bénéficier d'une consultation de génétique clinique, tant que de tels logiciels n'intégreront pas l'ensemble des variables cliniques que les généticiens prennent en considération dans leur cheminement diagnostique.
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Psychiatrie
/ 06-01-2017
Denis Laure
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Introduction : L’histoire de la psychiatrie a été jalonnée de grands changements de la période asilaire à la psychiatrie de secteur. Ces différentes étapes nous amènent à nous interroger sur la localisation des patients et ensuite la localisation des structures de soins au plus près de ces patients. Nos hypothèses sont que les patients se localisent dans des territoires aux caractéristiques particulières qu’il serait intéressant d’identifier pour prédire les besoins de soins en psychiatrie d’un territoire. Ces questions sont d’un intérêt majeur en santé publique. Méthodes : Le territoire auquel nous nous intéressons est le département français de l’Ille et Vilaine constitué de 353 communes. En Ille et Vilaine le dispositif publique de soins en psychiatrie adulte comprend 12 secteurs psychiatriques répartis en 3 hôpitaux. Le dispositif privé, non sectorisé, comprend les psychiatres libéraux et 3 cliniques privées. Grâce à la mise en commun des données des Départements d’Information Médicale des établissements publiques et privés et des données de l’INSEE, nous comparons la localisation des patients schizophrènes et bipolaires et schizo-affectifs dans les communes du département selon des indicateurs socio-économiques (médiane du revenu disponible par unité de consommations, taux de mobilité et densité de population) et des indicateurs en offres médico-sociales (densité de médecins spécialistes en psychiatrie et omnipraticiens exerçant leur activité principale en libéral et d’hébergements et services pour adultes et familles en difficultés pour 1000 habitants). Après avoir étudié la localisation des patients, nous nous intéresserons à la localisation des structures de soins du principal hôpital psychiatrique du département : le CHGR. Les outils méthodologiques utilisés sont le logiciel ArcGIS pour réaliser des cartographies et le logiciel R pour réaliser des analyses statistiques. Résultats : Les patients schizophrènes se localisent dans des communes bien équipées en médecins et structures sociales. La médiane du revenu de la commune n’apparait pas significativement associée à la localisation des patients schizophrènes ni bipolaires. Au CHGR il existe des grandes disparités entre les secteurs, en moyens et en prises en charges. Dans la ville de Rennes, le secteur prenant en charge le plus de patients schizophrènes et bipolaires est le secteur le plus modeste et ces moyens ne sont pas les plus élevés. Conclusion : Ces résultats ouvrent des perspectives à la planification des soins sur un territoire donné en fonction des caractéristiques de ce territoire et des patients qui y résident. La distribution des moyens entre les secteurs du CHGR devrait être harmonisée aux patients pris en charge en tenant compte des besoins spécifiques des pathologies psychotiques (hôpitaux de jour, centres d’accueil thérapeutique à temps partiel, accompagnements dans la vie sociale…).
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Epidémiologie
/ 04-01-2017
Dessaint Lucile
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Contexte Dans différents pays d'immigration, la santé reproductive des femmes migrantes est moins bonne que celle des femmes de la population générale. D'après les données de l'enquête nationale confidentielle sur les morts maternelles (ENCMM), le risque de décès maternel en 2008 en France était plus important chez les femmes étrangères (OR=2). Méthodologie Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective. Les femmes enceintes migrantes primo-arrivantes suivies au sein du Réseau Louis Guilloux entre 2008 et 2015 ont été incluses exhaustivement. Les données étaient recueillies au sein du Réseau Louis Guilloux et du CHU de Rennes. Une analyse descriptive de leurs grossesses a été réalisée puis, via une comparaison de pourcentages en sous-groupes, l’impact de certaines variables sur les issues et complications de la grossesse a été évalué. Résultats A leur arrivée en France, 60% des 212 femmes migrantes étaient demandeuses d’asile, un peu plus de la moitié (55%) d’entre elles étaient sans domicile fixe, et leurs droits n'étaient pas ouverts dans 43% des cas. Un tiers des grossesses avaient débuté avant l'arrivée en France. Les femmes enceintes migrantes à Rennes avaient recours à l'IVG plus tardivement que les femmes en France (9,3 SA versus 8,4 SA). On retrouvait parmi celles-ci une forte proportion de mineures (p=0,011), le recours répété à cette intervention et un antécédent de violences subies (p=0,007). Pour les grossesses menées à terme, le suivi prénatal était sous optimal (60% avaient réalisé les 3 échographies recommandées par la HAS). Comparé à la population de l'enquête nationale périnatale de 2010, les femmes étaient plus fréquemment hospitalisées (25% versus 19%, NS), accouchaient plus souvent prématurément (8% vs 5,5%, NS), présentaient plus de déchirures périnéales (55% vs 43%, NS), avaient une prévalence plus importante d'hémorragies de la délivrance (10% vs 4%, NS). Il était constaté une disparité significative (p=0,034) selon l'origine géographique concernant la pratique de la césarienne, allant de 8% des accouchements chez les Européennes à 27,5% chez les Africaines originaires d'Afrique Sub-saharienne. Cinq pour cent des nouveaux-nés présentaient des malformation congénitales. Conclusion Les spécificités selon l'origine géographique, la précarité des femmes migrantes soulignent la complexité des phénomènes populationnels à laquelle doit répondre le système de soin actuel.
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