Tri :
Date
Titre
Auteur
|
|
Hepato-gastro-entérologie
/ 08-12-2017
Fallet Elodie
Voir le résumé
Voir le résumé
Introduction : Le cancer du canal anal est un cancer rare, mais dont l’incidence augmente. La radiochimiothérapie concomitante est le traitement de référence des tumeurs localement avancées mais le bénéfice de cette association est controversé pour les tumeurs de stade précoce, notamment T1N0, dont le traitement recommandé est une radiothérapie exclusive. Les objectifs de cette étude étaient d'évaluer l'efficacité de la radiothérapie exclusive sur le contrôle local et la survie des patients atteints de carcinome épidermoïde du canal anal T1N0 ou T2≤3cm N0 et d'identifier des facteurs prédictifs de récidive et de survie. Méthodes : Cette étude rétrospective multicentrique a inclus des patients atteints de carcinome épidermoïde du canal anal T1N0 ou T2≤3cm N0, traités par radiothérapie exclusive. Les survies sans récidive loco-régionale (SSRLR), sans colostomie (SSC) et les survies globale (SG) et spécifique (SS) étaient calculées selon le modèle de Kaplan Meier avec intervalles de confiance à 95%. Résultats : Au total, 88 patients ont été inclus entre Janvier 1999 et Décembre 2015 dans 4 centres, avec un âge médian de 64 ans, dont 68 (77%) femmes et 7 (8%) patients VIH+. La tumeur était classée T1N0 chez 56 (64%) patients et peu différenciée chez 15 (17%) patients. L'irradiation était pelvienne chez 74 (84%) patients, les autres ayant une irradiation limitée au canal anal. La dose totale médiane délivrée sur la tumeur anale était de 63 Gy. Trois patients n’ont pas reçu de boost. Seuls deux patients n’étaient pas en réponse tumorale complète après radiothérapie. Les toxicités aigües sévères (grade 3-4) rapportées étaient : hématologique, cutanée, muqueuse et digestive. Les toxicités tardives sévères étaient : incontinence anale, rectite et cystite radiques. Après un suivi médian de 58,3 mois, 21 patients (24%) ont récidivé : récidive locale isolée (n=18), récidive ganglionnaire locorégionale et métastatique (n=2) et récidive métastatique isolée (n=1). Dix-huit patients (20%) sont décédés dont 9 de leur cancer du canal anal. Les taux de SG, de SS, de SSRLR et de SSC à 5 ans étaient respectivement de 84,4% [76,2; 93,6]; 95,8% [91,2; 100]; 79,3% [70,2; 89,5]; et 86,0% [77,7; 95,2]. En analyse multivariée, l'âge > 65 ans (HR= 0,22; p=0,0262), la réalisation d’une irradiation pelvienne (HR= 0,16; p=0,0057), le caractère peu différencié de la tumeur (HR = 0,10 ; p=0,0488), l’absence de réalisation de Tep scan (HR=6,24 ; p=0,0019) et la réalisation d'un boost (HR=0,09; p=0,0437) étaient des facteurs indépendants associés à une meilleure SSRLR. Conclusion : Dans notre étude, les carcinomes épidermoïdes du canal anal de stade précoce traités par radiothérapie exclusive récidivent dans près d'un quart des cas. L’irradiation pelvienne, identifiée ici comme un facteur indépendant associé à un meilleur contrôle local et une meilleure survie liée à la maladie, devrait être réalisée de manière systématique chez ces patients.
|
|
Pharmacie
/ 08-12-2017
Boyadghaghan Latifa
Voir le résumé
Voir le résumé
L'insuffisance cardiaque est un état pathologique indiquant que la pompe cardiaque n'est plus capable d'assurer un débit sanguin suffisant pour satisfaire les besoins de l'organisme. Les thérapies actuelles bloquent la cascade du SRAA à presque tous les niveaux. En dépit de ce blocage multi-niveaux, la prise en charge reste difficile et cette pathologie reste greffée d’une forte mortalité. Par conséquent, il semble logique d’identifier de nouvelles cibles et la plus prometteuse de ces cibles est le système de peptides natriurétiques. Au fil des années et des expérimentations, les chercheurs ont comprit que le point clé de ce système de peptides natriurétiques était l’enzyme néprilysine et qu’une inhibition concomitante avec le système rénine angiotensine aldostérone amènerait d’avantage de résultats en matière de survie. De ce constat est né le LCZ696, commercialisé sous le nom d’Entresto, une association fixe de sacubitril/valsartan. Une nouveauté assez prometteuse lorsque l’on sait que l’étude a été arrêté prématurément en raison d’une diminution significative de la mortalité en comparaison à l’énalapril.
|
|
Chirurgie dentaire
/ 07-12-2017
Nevo Célia
Voir le résumé
Voir le résumé
Tout individu désire recevoir des soins de qualité lorsqu’il consulte son dentiste. Quoi de plus normal. Pour cela, il est indispensable que le praticien comprenne les doléances de son patient. De même, le patient doit saisir les explications sur sa pathologies et les traitements engagés. La surdité limite ces échanges. Peu sensibilisés aux pathologies bucco-dentaires, les Sourds s’isolent d’un système de soins qui les exclut. Le renoncement aux soins est d’autant plus probable que les traitements apparaissent globaux, angoissants ou coûteux. Le risque de désaffection est alors maximal au moment d’entamer la phase prothétique des soins. L’objectif de ce travail est la création de fiches d’information de prothèse dentaire fixée, adaptées à la communauté sourde. Après étude des particularités de cette population, et d’outils d’aide à la communication existants, il a été réalisé 7 ensembles de fiches (concernant la consultation bilan, le plan de traitement, l’inlay-onlay, la facette, la couronne, la couronne avec inlay core, et le bridge). L’outil final a été validé par les professionnels entendants et sourds, de l’unité d’accueil et de soins pour personnes sourdes et malentendantes de Rennes. Sa vocation est de rétablir l’échange dans la relation patient-soignant, pour replacer le sourd comme un acteur de sa propre santé. L’enjeu, conditionné par une large diffusion, est d’amériorer l’adatation du système de soins à ces patients particuliers.
|
|
Chirurgie dentaire
/ 07-12-2017
Hamel Yvanine
Voir le résumé
Voir le résumé
Tout individu désire recevoir des soins de qualité lorsqu’il consulte son dentiste. Quoi de plus normal. Pour cela, il est indispensable que le praticien comprenne les doléances de son patient. De même, le patient doit saisir les explications sur sa pathologies et les traitements engagés. La surdité limite ces échanges. Peu sensibilisés aux pathologies bucco-dentaires, les Sourds s’isolent d’un système de soins qui les exclut. Le renoncement aux soins est d’autant plus probable que les traitements apparaissent globaux, angoissants ou coûteux. Le risque de désaffection est alors maximal au moment d’entamer la phase prothétique des soins. L’objectif de ce travail est la création de fiches d’information de prothèse dentaire fixée, adaptées à la communauté sourde. Après étude des particularités de cette population, et d’outils d’aide à la communication existants, il a été réalisé 7 ensembles de fiches (concernant la consultation bilan, le plan de traitement, l’inlay-onlay, la facette, la couronne, la couronne avec inlay core, et le bridge). L’outil final a été validé par les professionnels entendants et sourds, de l’unité d’accueil et de soins pour personnes sourdes et malentendantes de Rennes. Sa vocation est de rétablir l’échange dans la relation patient-soignant, pour replacer le sourd comme un acteur de sa propre santé. L’enjeu, conditionné par une large diffusion, est d’amériorer l’adatation du système de soins à ces patients particuliers.
|
|
Chirurgie dentaire
/ 06-12-2017
Georgeault Steeven
Voir le résumé
Voir le résumé
Les éclaircissements dentaires font partie des thérapeutiques les moins invasives et représentent une demande de plus en plus croissante des patients auprès de leur chirurgien-dentiste. Face à la multitude de rapports rendus par les différentes instances depuis quelques années, cette étude a pour but d’analyser la pratique des chirurgiens-dentistes français et leurs connaissances des règlementations liées aux éclaircissements dentaires. Afin de recueillir ces informations, une étude transversale a été réalisée. Un questionnaire comprenant 20 questions et une section « commentaires » a été préparé et adressé aux chirurgiens-dentistes exerçant en France métropolitaine par le biais des conseils de l’ordre départementaux. Un échantillon correspondant à 447 réponses a été recueilli dans le délai imparti. Les résultats de l’enquête ont permis de relever des informations intéressantes sur plusieurs points de la pratique des éclaircissements dentaires. La règlementation européenne encadre désormais étroitement ces thérapeutiques mais semble demeurer encore trop peu connue. En effet, plus de la moitié des praticiens s’estiment très peu voire pas du tout informés. Un certain nombre de chirurgiens-dentistes émettent d’ailleurs le souhait que celle-ci soit améliorée.
|
|
Pharmacie
/ 06-12-2017
Le Gall Guillaume René
Voir le résumé
Voir le résumé
Avec l’apparition de nouvelles thérapies immunosuppressives plus agressives et l’augmentation des cancers, de plus en plus de patients sont sujets aux infections fongiques invasives. De ce fait, le nombre de prescriptions antifongiques systémiques augmentent chaque année. L’utilisation des antifongiques systémiques n’est pas si simple pour les hôpitaux car ils doivent respecter le bon usage de ces traitements par rapport aux recommandations européennes pour l’efficacité et la sécurité des patients, tout en tenant compte de l’aspect économique que cela peut engendrer. L’objectif de ce travail est d’étudier l’ensemble des prescriptions antifongiques systémiques du CHU de Rennes afin de visualiser les pratiques hospitalières vis à vis de ces médicaments puis leurs conformités.
|
|
Pharmacie
/ 06-12-2017
Delahoulière Lucile
Voir le résumé
Voir le résumé
Le nombre élevé de patient souffrant d’anorexie mentale en fait, en France, un enjeu de santé publique majeur. Cette pathologie a des répercussions importantes au sein de l’organisme, ce qui par conséquent entraine des conséquences au niveau pharmacologique. L’ensemble des professionnels de santé doit rester vigilant face à la prescription et à la délivrance des médicaments au sein de cette population d’étude. Dans cet ouvrage, sont évoqués l’ensemble des modifications physiopathologiques chez le patient anorexique et les principales classes thérapeutiques contre-indiquées ou déconseillées chez ces patients.
|
|
Pharmacie
/ 05-12-2017
Lambert Frédéric
Voir le résumé
Voir le résumé
Cancer cutané ayant la plus forte incidence en France, le mélanome représente un enjeu majeur de Santé publique, face au grand nombre de patients et devant l'usage récréatif de l’exposition solaire. Antidiabétique connu depuis 60 ans, la metformine est aujourd'hui le premier médicament prescrit dans le traitement du diabète de type 2. Récemment, la recherche sur le cancer a démontré que ce médicament possède des effets anti-invasifs, antiprolifératifs, et inducteurs d’autophagie sur certaines cellules tumorales. Ces propriétés ont été retrouvées dans le mélanome métastatique et dans de nombreux autres cancers. Aujourd'hui, les chercheurs nourrissent l’espoir d’une utilisation future de la metformine en tant qu’adjuvant aux traitements anticancéreux. Enfin, le pharmacien, par sa vigilance et sa proximité avec la population, est un acteur indispensable dans la prévention du mélanome et dans l’amélioration de la qualité de vie des patients.
|
|
médecine générale
/ 05-12-2017
Hucault Valentine
Voir le résumé
Voir le résumé
Introduction: La chirurgie de l'obésité apparaît comme le traitement le plus efficace à long terme de l'obésité très sévère qui est une pathologie chronique. L'objectif principal était l'état des lieux des pratiques des médecins généralistes d'Ille-et-Vilaine et du Morbihan dans le suivi post-opératoire afin d'établir une fiche d'aide au suivi. Méthode: Etude descriptive, observationnelle qui s'est déroulée en 3 parties. Une première partie correspondait à l’élaboration d’une première version de la fiche d’aide au suivi. Puis, du 18/04/17 au 26/06/17 un questionnaire en ligne à l’aide du logiciel limesurvey a été envoyé par courriel aux médecins généralistes inclus avec 2 relances. Les critères d'inclusion étaient de pratiquer la médecine générale libérale en Ille-et-Vilaine ou dans le Morbihan et d'être inscrit sur la liste des mails du CDOM. Le critère de jugement principal était les modalités de suivi au long cours des patients opérés par les médecins généralistes d’Ille-et-Vilaine et du Morbihan. Résultats: 168 médecins généralistes ont participé à l'étude sur les 923 inclus. Sur l'ensemble des médecins interrogés, 87% suivaient des patients opérés et 94% d’entre eux en suivaient moins de 10. 82% de l’ensemble des médecins généralistes assuraient le suivi de ces patients en collaboration avec d'autres spécialistes. Ils rencontraient des difficultés dans le suivi médical et dans la coordination avec les spécialistes. Leur stratégie de prise en charge reposait sur l'encouragement à la pratique sportive (79%), sur les supplémentations vitaminiques et en oligoéléments (70%), et sur les recommandations diététiques (58%). 63% des médecins généralistes étaient favorables à l'organisation de FMC et 85% d'entre eux à la création d’une fiche d’aide au suivi. Conclusion: La pratique des médecins généralistes reposait sur une stratégie de collaboration et de communication et s'appuyait sur des recommandations diététiques, nutritionnelles et sportives mais restent perfectible. Ce constat nous a permis de créer une fiche d’aide au suivi post-chirurgie de l’obésité et va favoriser le développement de FMC sur ce thème dans ces 2 départements.
|
|
Médecine générale
/ 04-12-2017
Huet Marie-Clémence
Voir le résumé
Voir le résumé
Introduction : La permanence des soins ambulatoire (PDSA) correspond à la réponse apportée aux besoins de soins non programmés de la population aux heures de fermeture habituelle des cabinets libéraux et des centres de santé. Un état des lieux de la PDSA en Ille et Vilaine a été établi de 2009 à 2012 avec le cahier des charges de l’ARS Bretagne. Celui-ci soulevait plusieurs problèmes, notamment celui d’une démographie en hausse et vieillissante et d’une carence en médecin généraliste impliquant un développement des besoins et des inégalités en santé. L’objectif de ce travail était d’analyser les caractéristiques, sociodémographiques des usagers et leur pathologie, et des appels. Puis dans un second temps voir si la décision du régulateur était influencée par celles-ci, afin de proposer des axes d’améliorations. Méthode : étude descriptive analytique, rétrospective et unicentrique, menée du 1er septembre 2015 au 31 aout 2016. La population de l’étude était constituée des requérants ayant composés le 15 dans le département d’Ille et Vilaine, qui ont été dirigés vers le médecin régulateur de la permanence des soins (PDS) par l’assistant de régulation médicale (ARM). Résultats : 58 666 appels ont été analysés. La population était jeune (médiane à 28 ans), avec une prédominance féminine (53%). Les appels étaient plus fréquents dans le Nord-Ouest du département et en périphérie de Rennes. Les motifs d’appels les plus fréquents étaient la douleur (10%), la fièvre (9,6%) et « inquiétude sur la santé » (6,5%). 53% des appels avaient lieu le weekend, le reste était réparti équitablement sur la semaine. Le nombre d’appels par heure était plus conséquent le dimanche matin (29 appel/heure) dépassant le seuil d’efficience pour le régulateur. La décision du régulateur était dans 82 % des appels un conseil médical. Cette décision n’était pas influencée par les caractéristiques des usagers, ou des appels. La rédaction de certificat de décès était une activité fréquente pour les effecteurs mobiles et SOS médecins. Ils se déplaçaient majoritairement pour des patients de plus de 74 ans et donc potentiellement en EHPAD. Conclusion : La permanence des soins ambulatoires, a permis de pallier, en partie, à cette carence grandissante du nombre de médecin généraliste et d’un accroissement de la population. L’étude suggère un renforcement des campagnes d’informations du dispositif auprès d’une population brétilienne vieillissante et rurale. De plus, la décision du régulateur (conseil médical) requiert du temps et de l’attention, l’augmentation et la répartition du nombre de régulateurs en fonction de l’activité semble un point important. Enfin la mise en place de protocole dans les EHPAD et la rédaction des certificats de décès par les médecins traitants ou coordinateurs semblent de bons moyens pour permettre aux effecteurs mobiles et SOS médecins d’être plus disponible pour d’autres missions.
|
|