Tri :
Date
Titre
Auteur
|
|
Médecine Générale
/ 19-12-2017
Gauthier Séverine
Voir le résumé
Voir le résumé
Contexte : Différents parcours permettant d’accéder à l’internat de médecine générale ont été identifiés, allant du parcours linéaire classique animé par la vocation, au plus « incertain » au sein duquel il est retrouvé des internes exerçant leur droit au remords. Ce droit permet à un interne de modifier son choix initial de spécialité avant la fin de son 4e semestre d’internat. Objectif : Identifier les enjeux et le parcours d’un droit au remords effectué vers la médecine générale. Méthode : Une étude qualitative par entretiens individuels semi-directifs a été réalisée avec treize médecins ayant effectué l’internat à Rennes. Analyse des données par théorisation ancrée. Résultats : Le premier choix de spécialité était influencé par le contexte familial, l’environnement socio-professionnel et le parcours étudiant dominé par les spécialités hospitalières. Mais le constat de conditions d’exercice inadéquates dans cette première spécialité les a conduits à exercer un droit au remords vers la médecine générale. Le cheminement du droit au remords était complexe et douloureux mais permettait de trouver et d’affirmer son identité professionnelle. L’exercice de la médecine générale a permis un épanouissement des médecins. Conclusion : Le choix d’une spécialité à l’Examen Classant National (ECN) repose entre autres sur sa notoriété. Poursuivre l’intégration de la médecine générale dans le second cycle aiderait les étudiants à s’identifier au groupe professionnel des médecins généralistes. La préparation des étudiants à l’ECN pourrait notamment impliquer davantage d’enseignants de médecine générale.
|
|
Chirurgie dentaire
/ 18-12-2017
Brisorgueil Audrey
Voir le résumé
Voir le résumé
L’activité des chirurgiens-dentistes comprend de très nombreux actes invasifs, avec une exposition au sang ainsi qu’aux produits biologiques et une utilisation d’instruments complexes dans un milieu naturellement septique. La profession, consciente de cet enjeu a mis en œuvre un ensemble de procédures destinées à assurer la sécurité des patients et de l’équipe soignante. C’est de notre responsabilité aussi bien disciplinaire, civile, pénale mais surtout morale, de tout faire pour éviter une contamination croisée au cabinet dentaire. Les étapes de la chaine de stérilisation scrupuleusement suivies répondent à cet enjeu de santé publique. Les chirurgiens-dentistes y accordent beaucoup de temps, d’énergie et les investissements y sont onéreux. En 2017, des automates de plus en plus perfectionnés permettent un gain de temps tout en réduisant l’intervention humaine. Après avoir décrit le cycle de la stérilisation avec ses recommandations, nous découvrirons ces nouveaux appareils en fonction des étapes de la stérilisation et des instruments utilisés dans notre pratique. Les principales innovations sont exposées afin d’aider et d’informer les dentistes soucieux d’améliorer cette activité quotidienne indispensable au bon fonctionnement de nos cabinets dentaires.
|
|
Médecine générale
/ 18-12-2017
Jéhanno Caroline
Voir le résumé
Voir le résumé
Objectifs: L’apprentissage de la compétence communication / relation médecin-patient est un défi majeur pour la formation des jeunes médecins généralistes. Le stage chez le praticien est un moment particulièrement adapté pour cet enseignement. L’objectif de cette étude est d’explorer comment les maîtres de stage universitaires perçoivent et investissent leur rôle dans l’enseignement de la relation médecin-patient. Méthodes : une étude qualitative a été menée par entretiens individuels semi-dirigés auprès de 15 maîtres de stage universitaires (MSU) attachés au département de médecine générale de Rennes. Résultats : Les MSU souhaitent avant tout transmettre leur enthousiasme pour leur métier et insistent sur l’importance du savoir-être avec le patient. Les médecins interrogés sont convaincus que la compétence relationnelle s’apprend. Certains d’entre eux se sont formés, mais pour beaucoup cette compétence s’est surtout développée grâce à la pratique. Il semble que le concept d’approche centrée sur le patient ne soit pas toujours bien maitrisé. Il est souvent confondu avec une approche globale. Les médecins ne sont pas toujours à l’aise avec l’exercice de modèle de rôle qui reste souvent implicite. Ils ont parfois des difficultés à expliciter leurs savoirs acquis par l’expérience. Enfin la majorité adopte une approche centrée sur l’étudiant en valorisant les apprentissages et la pratique réflexive. Néanmoins, en étant perçue comme un jugement, l’évaluation est pour eux un rôle inconfortable. Certains MSU éprouvent des difficultés à évaluer leurs étudiants par crainte de porter un jugement subjectif sur la personnalité de l’interne. Conclusion : Ce travail a permis d’identifier des éléments qui peuvent impacter l’enseignement de la relation médecin-patient en stage. La valorisation de la position d’apprentissage ou encore la pratique consciente du modèle de rôle sont des pistes pour améliorer l’enseignement des compétences relationnelles en formation initiale.
|
|
Pharmacie
/ 15-12-2017
Guéguen Camille
Voir le résumé
Voir le résumé
La conciliation médicamenteuse est une activité de pharmacie clinique centrée sur le patient permettant de prévenir les erreurs médicamenteuses aux points de transition du parcours de soins, notamment entre la ville et l’hôpital. Son efficacité et son intérêt ont été démontré à travers le projet High 5S de l’Organisation Mondiale de la Santé, pour des patients polypathologiques et polymédiqués tels que les personnes âgées et notamment celles souffrant de troubles psychiatriques. L’étude ACEPCONCIL a donc étudié cette population gérontopsychiatrique et a permis de mettre en évidence des difficultés de mise en place de la conciliation médicamenteuse à l’hôpital mais aussi l’intérêt potentiel du pharmacien d’officine dans ce processus. Le déploiement de la conciliation médicamenteuse en ville, grâce aux atouts du pharmacien d’officine, offre de réelles perspectives d’évolution du métier de pharmacien. En effet, l’officine française aujourd’hui en pleine mutation entend jouer un rôle dans des nouvelles missions pour revaloriser son rôle en santé publique et démontrer son caractère indispensable dans la prise en charge médicamenteuse des patients, dans un souci de coopération entre professionnels de santé et de décloisonnement entre la ville et l’hôpital.
|
|
Pharmacie
/ 15-12-2017
Olivier Marie
Voir le résumé
Voir le résumé
Le virus Zika est découvert en 1947 en Ouganda. Dans les années qui suivent sa découverte, il reste plutôt silencieux. Il émerge rapidement à partir de 2007 et se répands à travers le monde. Les modes de transmission sont nombreux : transmission vectorielle, materno-foetale, sexuelle, sanguine. Même si la maladie est le plus souvent asymptomatique, les complications peuvent être dramatiques : syndrome de Guillain-Barré, microcéphalies, malformations foetales. Il n'existe pour l'heure aucun vaccin ou antiviral spécifique. Si l'épidémie est en décroissance aujourd'hui, elle reste néanmoins un problème majeur de santé publique.
|
|
Gynécologie-Obstétrique
/ 15-12-2017
Joste Marine
Voir le résumé
Voir le résumé
Objectif : étudier les facteurs pronostiques des mélanomes muqueux de localisation vulvaire (Mvu) et vaginale (Mva) et décrire les principales différences cliniques, histologiques et pronostiques entre ces deux localisations. Matériels & Méthodes : Nous avons effectué une étude de cohorte, multicentrique, rétrospective, entre le 01/01/2000 et le 31/01/2017. Ont été inclues l’ensemble des patientes présentées en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) au Centre Régional de Lutte contre le Cancer (CRLCC) Eugène Marquis (Rennes) dont le diagnostic de Mvu et/ou Mva primitif avait été retenu. Résultats : Ont été inclues : 17 Mvu et 6 Mva. La taille et la profondeur des Mva étaient significativement supérieures aux Mvu (p<0,05). La récidive concernait 21 patientes (15 Mvu et 6 Mva). Les Mva récidivaient significativement plus tôt que les Mvu (22,6 ±13,8 vs 6,4±4,2, p<0,001). Le stade AJCC élevé (III ou IV) ainsi que l’envahissement ganglionnaire étaient significativement associés à la récidive à 5 ans (p=0,003). Douze patientes sont décédées de leur mélanome (8 Mvu et 4 Mva). Le taux de survie spécifique à 1 an était de 87% et 52,2% à 5 ans. La médiane de survenue du décès spécifique était significativement inférieure dans le groupe des Mva (34,7 mois (21,9-57,6) vs 8,8 mois (6,6-24,7), p=0,024). La localisation vaginale, la taille clinique ≥ 3cm et le délai de récidive précoce étaient significativement associés à la mortalité spécifique à 5 ans (p<0,05). Conclusion : A cause du risque important de récidive et de mortalité, il convient d’adapter la sévérité de la prise en charge aux facteurs de mauvais pronostic. Les récidives sont précoces et associées à un pronostic sombre. L’espoir est né de progrès récents en immunothérapie et en thérapeutiques ciblées qui nécessiteraient une étude en situation adjuvante.
|
|
Pharmacie
/ 15-12-2017
Colin Théophile
Voir le résumé
Voir le résumé
Cette thèse présente, dans un premier temps, les concepts de qualité, de SMQ et d’audit au sein du domaine pharmaceutique. Elle traite ensuite de la gestion du risque qualité, de son historique, de ses principes ainsi que des différentes méthodes ou outils qui s’y appliquent. La dernière partie de ce travail développe la mise en place d’une nouvelle méthode de détermination de la fréquence des audits qualité externes. Elle concerne les sous-traitants du LFB, et est développée sur la base d’une analyse de risques : la méthode Risk Ranking and Filtering, qui a permis au LFB d’être au plus proche de ses sous-traitants avec une prise en compte plus complète de leurs activités ainsi qu’une meilleure maîtrise du risque.
|
|
Pharmacie
/ 15-12-2017
Clouet Anne-Sophie
Voir le résumé
Voir le résumé
Quinze pourcents des carcinomes mammaires présentent une surexpression du récepteur HER2. Initialement péjoratif, le pronostic de ce type tumoral s’est considérablement amélioré au cours des 15 dernières années, de par le développement de nouvelles thérapies ciblées dirigées contre le récepteur HER2 comme Herceptin, suivi ensuite de Perjeta et Kadcyla, trois molécules commercialisées par Roche, leader en oncologie. Kadcyla (trastuzumab emtansine, ou T-DM1) a obtenu son AMM en Novembre 2013. Suite à l’obtention d’un SMR important et d’un ASMR de niveau II, grâce à ses résultats d’efficacité et de tolérance, cette biothérapie a été commercialisée fin 2014, et est aujourd’hui reconnu comme standard de traitement en deuxième ligne du cancer du sein HER2+ métastatique. Cependant, deux ans après son lancement, seules 6 patientes sur 10 semblent pouvoir bénéficier de Kadcyla. Face à cette situation, le marketing tient alors un rôle clé : dans un premier temps en identifiant quels freins peuvent être émis, quelles patientes ne reçoivent pas Kadcyla, puis dans un second temps en mettant en place les actions nécessaires et appropriées faire en sorte que toutes les patientes éligibles puissent en bénéficier. Différentes études de marché ont donc été mises en place. Certains profils bénéficiant moins de Kadcyla, comme par exemple les patientes âgées ou les patientes RH+, ont pu être mis en évidence. Ces études ont également permis de s’apercevoir qu’au-delà de ces profils de patientes, les niveaux de prescription variaient selon les types de centres (centres « experts » versus centres plus périphériques et moins experts, qui présentaient une moindre connaissance du produit). Grâce à l’élaboration d’outils adaptés, différentes communications ont pu être proposées : une communication qualifiée de « sur mesure » proposant des arguments scientifiques permettant de lever les freins profil de patiente par profil de patiente, accompagnée d’une communication dite « élargie » à tous les centres afin de leur apporter les connaissances nécessaires autour du produit, dans le but que toutes les patientes éligibles puissent bénéficier de l’efficacité de Kadcyla. A travers l’exemple de Kadcyla, cette thèse vise à démontrer qu’aujourd’hui en France, malgré le bénéfice apporté par les innovations thérapeutiques, les patients n’en bénéficient pas toujours, et que la stratégie marketing mise en place à toute son importance afin de laisser les meilleures chances aux patients.
|
|
Chirurgie dentaire
/ 14-12-2017
Sixou Laure
Voir le résumé
Voir le résumé
Ce travail a pour objectif de proposer, à partir d’études récentes de la littérature, des recommandations, indications ou précautions à observer concernant la prise en charge bucco-dentaire d’adultes survivants après une irradiation de la tête et du cou avant l'âge de 6 ans. Afin d’éviter l’apparition de complications, la connaissance de l’historique de la radiothérapie est obligatoire avant tout acte. En zone irradiée, les anesthésies locorégionales sans vasoconstricteurs seront préférées. Les soins non invasifs, restaurateurs, prothétiques ou parodontaux, ne nécessitent pas de précautions particulières. Les traitements endodontiques et d’orthopédie dento-faciale peuvent cependant être réalisés sous certaines conditions. Les actes chirurgicaux, tels que les extractions, sont les plus à risque et nécessitent des précautions particulières. La pose d’implant est autorisée en zone irradiée mais le risque d’échec est plus important.
|
|
Pharmacie
/ 13-12-2017
Massart Florence
Voir le résumé
Voir le résumé
Les soins palliatifs constituent une prise en charge particulière du patient, en se focalisant prioritairement sur un traitement de confort du patient plutôt qu’un traitement curatif. Une évolution dans la thérapeutique est donc intuitivement attendue lors de l’arrivée d’un patient dans un service de soins palliatifs : c’est cette évolution que nous avons voulu décrire ici. Une étude observationnelle descriptive a été effectuée sur les traitements des patients hospitalisés entre le 1er janvier 2016 et le 30 juin 2016 dans l’USP de Chantepie durant les 7 premiers jours du séjour. Les différents types de modifications et les justifications correspondantes ont été listées puis analysées via des tests de Khi² et des analyses factorielles des correspondances. Ce travail identifie différents facteurs influençant le nombre et le type de modification, cependant on n’observe pas d’influence prédominante, montrant bien que la prise en charge palliative s’effectue au cas par cas.
|
|