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Chirurgie dentaire
/ 09-02-2017
Béranger Julie
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La céramique apparait aujourd’hui comme LE matériau de prédilection en prothèse fixée. A ses propriétés biologiques reconnues : biocompatibilité remarquable, tolérance parodontale, s’associent des propriétés mécaniques et fonctionnelles hautement performantes ainsi que des qualités esthétiques en progression constante. L’amélioration constante des techniques de collage permet d’atteindre aujourd’hui une adhésion de la céramique mordancée et silanée à l’émail tout à fait remarquable ; la force de cohésion entre émail et céramique peut en effet dépasser celle de l’émail à la dentine. Cette « fusion » entre matériau naturel et matériau cosmétique permet de réaliser des préparations dentaires minimes, voire partielles, et d’écarter de l’arsenal thérapeutique les techniques conventionnelles de préparation globale plus mutilantes. Le praticien se trouve cependant confronté à un choix délicat, le matériau céramique retenu pouvant varier selon le type de restauration projeté, l’état de la dent concernée, son éventuelle dyschromie, les forces qui s’y exercent, sa visibilité, le comportement fonctionnel du patient, cette liste de critères n’étant pas exhaustive. Les fabricants ont ainsi cherché à développer une céramique « universelle » associant esthétique et vertus mécaniques. Le disilicate de lithium répond actuellement à ce cahier des charges de manière remarquable. Ce cas clinique permet de montrer son usage, tant au niveau de préparations partielles que globales, dento-portées comme implanto-portées.
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Informatique
/ 09-02-2017
Cuadrado Cordero Ismael
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L'architecture actuelle du cloud, reposant sur des datacenters centralisés, limite la qualité des services offerts par le cloud du fait de l'éloignement de ces datacenters par rapport aux utilisateurs. En effet, cette architecture est peu adaptée à la tendance actuelle promouvant l'ubiquité du cloud computing. De plus, la consommation énergétique actuelle des data centers, ainsi que du cœur de réseau, représente 3% de la production totale d'énergie, tandis que selon les dernières estimations, seulement 42,3% de la population serait connectée. Dans cette thèse, nous nous intéressons à deux inconvénients majeurs des clouds centralisés: la consommation d'énergie ainsi que la faible qualité de service offerte. D'une part, du fait de son architecture centralisée, le cœur de réseau consomme plus d'énergie afin de connecter les utilisateurs aux datacenters. D'autre part, la distance entre les utilisateurs et les datacenters entraîne une utilisation accrue du réseau mondial à large bande, menant à des expériences utilisateurs de faible qualité, particulièrement pour les applications interactives. Une approche semi-centralisée peut offrir une meilleur qualité d'expérience aux utilisateurs urbains dans des réseaux clouds mobiles. Pour ce faire, cette approche confine le traffic local au plus proche de l'utilisateur, tout en maintenant les caractéristiques centralisées s’exécutant sur les équipements réseaux et utilisateurs. Dans cette thèse, nous proposons une nouvelle architecture de cloud distribué, basée sur des "microclouds". Des "microclouds" sont créés de manière dynamique, afin que les ressources utilisateurs provenant de leurs ordinateurs, téléphones ou équipements réseaux puissent être mises à disposition dans le cloud. De ce fait, les microclouds offrent un système dynamique, passant à l'échelle, tout en évitant d’investir dans de nouvelles infrastructures. Nous proposons également un exemple d'utilisation des microclouds sur un cas typique réel. Par simulation, nous montrons que notre approche permet une économie d'énergie pouvant atteindre 75%, comparée à une approche centralisée standard. En outre, nos résultats indiquent que cette architecture passe à l'échelle en terme du nombre d'utilisateurs mobiles, tout en offrant une bien plus faible latence qu'une architecture centralisée. Pour finir, nous analysons comment inciter les utilisateurs à partager leur ressources dans les clouds mobiles et proposons un nouveau mécanisme d'enchère adapté à l'hétérogénéité et la forte dynamicité de ces systèmes. Nous comparons notre solution aux autres mécanismes d’enchère existants dans des cas d'utilisations typiques au sein des clouds mobiles, et montrons la pertinence de notre solution.
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Médecine générale
/ 07-02-2017
Vallée Elisabeth
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Introduction : L’impact du SASPAS, créé en 2004, a été évalué chez les MSU et les internes : leur ressenti est très positif. Qu’en est-il du ressenti des patients ? L’objectif de ce travail est de trouver des pistes d’amélioration du SASPAS afin de satisfaire au mieux les patients sans léser les internes ni les MSU. Méthode : Une étude qualitative a été réalisée, basée sur des entretiens semi-dirigés auprès de patients ayant rencontré un interne en SASPAS. Résultats : le ressenti des patients vis-à-vis des internes autonomes est globalement très positif. Pour eux, cela semble faciliter l’accès aux soins, lutter contre la désertification médicale et parfois apporter un regard nouveau sur leur dossier. Certains inconvénients sont tout de même à déplorer. Les pistes d’amélioration s’articulent autour de trois axes : une meilleure information du patient, une implication plus marquée du médecin traitant et quelques modifications dans l’organisation du stage. Conclusion : Même si le ressenti des patients ayant consulté un interne est très positif, certains éléments restent à améliorer. Il serait intéressant d’évaluer la faisabilité des axes d’amélioration soumis par les patients aux MSU et aux internes.
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Médecine générale
/ 06-02-2017
Poulain Johann
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Introduction : Les écrans sont apparus au XXème siècle. De tous, la télévision est celui qui est le plus regardé et qui concerne l’ensemble de la population. Son exposition, initiée par les parents, dès le plus jeune âge, peut avoir des conséquences sur la santé. Nous avons réalisé une étude d’état des lieux des pratiques dans les cabinets de soins primaires. Méthode : Une étude a été menée via un questionnaire anonyme auprès des médecins généralistes, choisis par tirage au sort et acceptant l’étude, en Vendée, de Mai à Octobre 2015. Résultats : 105 médecins ont accepté de participer. Ils étaient 17 % à parler souvent de la télévision aux enfants et 25 % à le faire spontanément. Les femmes en parlaient plus souvent que les hommes (p=0,003). Les situations cliniques, devant lesquelles les médecins en parlaient le plus, étaient les troubles du sommeil, le surpoids et les troubles du comportement. Les limites à une meilleure prévention dans ce domaine évoquées par les médecins étaient le manque de temps, le manque d’outils de prévention et l’absence de formation. La principale recommandation des médecins était de définir une limite de durée d’exposition. Concernant l’équipement de la salle d’attente, 4 % possédaient des affiches ou dépliants sur le sujet, 20 % en avaient connaissance et 81 % souhaitaient en recevoir. 75 % des médecins se disaient prêts à modifier leurs pratiques, à en parler spontanément ou à l’occasion de symptômes. Conclusion : Les résultats de cette étude sont significatifs d’un manque en matière de prévention et peuvent être considérés comme un signal d’alarme. Cependant les médecins semblent prêts à modifier leurs pratiques. La féminisation et le rajeunissement de la population de médecins peuvent être des éléments favorisant cette prévention, tout comme l’émergence de nombreuses recommandations. Cette étude appelle à d’autres travaux à l’échelle nationale ou auprès des pédiatres. De même, il serait intéressant de se pencher sur les nouveaux supports numériques.
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Chirurgie dentaire
/ 03-02-2017
Davydoff-Goldstein Sarah
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Introduction : Les médecins généralistes sont sollicités de façon régulière comme recours de soins pour les urgences bucco-dentaires. L'objectif de cette étude était de connaître le type d'urgences bucco-dentaires vues en consultation chez un médecin généraliste ainsi que les habitudes de prise en charge de ces urgences par celui-ci. Matériels et méthodes : Un questionnaire en ligne a été envoyé à 396 médecins de Basse-Normandie par l'intermédiaire de l'URML de Basse-Normandie. Les questions portaient sur le type et la fréquence des urgences bucco-dentaires rencontrées en cabinet de médecine générale, les prescriptions utilisées, les prises en charge en cas de traumatisme, ainsi que le ressenti des praticiens face à ces urgences.Résultats : 10,35 % de médecins ont répondu au questionnaire. L'analyse des résultats a mis en évidence une anamnèse et un examen clinique comparables à ceux effectués par les chirurgiens-dentistes. Les conseils et la prise en charge des traumatismes bucco-dentaires étaient moins connus des médecins généralistes. Conclusion : A l'issue de cette étude, il est apparu utile de fournir au médecin généraliste une information concise et facilement utilisable. Ainsi des fiches récapitulant les différentes urgences bucco-dentaires ainsi que la prise en charge conseillée pour les médecins généralistes ont fait suite à cette enquête. Elles sont proposée aux médecins généralistes dans l'objectif de prendre en charge l'urgence. Mais le geste technique nécessitant équipement et matériel spécifique devra être réalisé par le chirurgien-dentiste.
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médecine générale
/ 03-02-2017
Rannou Anne-Laure
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OBJECTIFS Chez les patients en fin de vie ou en soins palliatifs à domicile, la permanence des soins en cas d'urgence reste une difficulté. Encouragées par le plan national pour le développement des soins palliatifs, les fiches SAMU pallia regroupent des informations essentielles concernant le patient et sont transmises au centre 15 de la zone de résidence du patient. Notre étude a pour but d'explorer l'utilisation de la Fiche SAMU pallia en Ille et Vilaine. METHODE D'une part, nous avons recueilli et analysé les fiches SAMU pallia ainsi que les appels reçus les concernant au SAMU 35 sur une période de 6 mois. D'autre part, nous avons interrogé par entretiens semi dirigés les acteurs de la fiches SAMU Pallia : régulateurs et médecins rédacteurs. RESULTATS 173 fiches ont été analysées, permettant une photographie de leur utilisation. 69 appels ont été reçus, et sur 26 appels la fiche SAMU Pallia a participé à la décision du régulateur. Malgré la méconnaissance de l'outil, entraînant un déclenchement souvent tardif, la fiche SAMU pallia est bien acceptée par ses utilisateurs. Elle représente un support de discussion avec les patients et les équipes au sujet de la fin de vie, permettant de rassurer, d'anticiper, d'aider les régulateurs lors des prises de décision. Ces derniers rappellent l'importance de clarifier les propositions de prise en charge en cas d'aggravation. CONCLUSION Ces résultats satisfaisants positionnent la fiche SAMU pallia comme un outil supplémentaire dans la permanence des soins chez les patients en soins palliatifs à domicile.
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Médecine Générale
/ 03-02-2017
Niclet Olivier
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L’ostéoporose est un problème de santé publique majeur pour nos pays développés. Nous avons évalué la pratique des médecins généralistes (MG) dans la prise en charge de l’ostéoporose post-ménopausique à partir de 2 cas cliniques simples. Un auto-questionnaire en ligne (internet) a été envoyé à 1430 MG de 3 départements bretons. Cent soixante-trois MG (11,4 % des MG sollicités), d’âge moyen 46 ans +/- 10,8 [30-65], dont 82 (50,3%) hommes ont été inclus dans l’étude. 66 (40,5 %) déclaraient connaître l’existence des recommandations SFR/GRIO. La connaissance de ces recommandations ne modifiait pas significativement les réponses. Les MG de moins de 40 ans débutaient plus souvent un traitement en prévention secondaire et prescrivaient plus de bisphophonates per os en prévention primaire et secondaire que les plus de 40 ans. 46 (28,2 %) MG débutaient un traitement quelque soit les données de la DMO en cas de fracture ostéoporotique sévère. 41 (25,2 %) MG déclaraient ne pas prescrire de traitement anti-ostéoporotique en prévention primaire en raison d’une balance bénéfice-risque jugée défavorable (n = 33, 80,5 %) ou en raison d’un doute sur l’efficacité du traitement (n = 16, 39,0 %). Après présentation des recommandations de la SFR/GRIO à la suite des cas cliniques, 98 (60,1 %) déclaraient qu’elles n’étaient pas adaptées car non connues et jugées trop complexes. Alors même que le MG a une place centrale dans la prise en charge l’ostéoporose post-ménopausique, celles-ci est toujours insuffisamment prise en charge. L’existence actuelle de deux recommandations divergentes ne facilite pas ni l’intégration, ni l’utilisation de celles-ci. Les nouvelles recommandations de la SFR/GRIO de 2017 devraient permettre de simplifier et d’homogénéiser la prise en charge de l’ostéoporose post-ménopausique en soins primaires.
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MEDECINE
/ 02-02-2017
Le Fèvre Fabrice
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Introduction : Face à l’augmentation continue des recours aux services d’urgences, il apparait important de donner les moyens aux médecins généralistes de ville de prendre en charge des demandes de soins non programmés en ambulatoire. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer l’accès à la radiologie ambulatoire des médecins généralistes de Rennes métropole dans la prise en charge initiale des traumatismes ostéo-articulaires. Matériel : Il s’agissait d’une étude quantitative, descriptive et transversale. Un questionnaire a été adressé à 280 médecins généralistes installés sur Rennes Métropole, avec un taux de réponse de 25.7%. Résultats : 60% des médecins de Rennes métropole rencontraient des difficultés dans l’obtention d’une radiographie rapide ambulatoire. 68% des médecins se déclaraient intéressés par une amélioration du parcours de soins. Conclusion : La création d’accès rapides aux cabinets de radiologie de ville ou aux services radiologiques des services d’urgences pourraient permettre une amélioration du parcours de soins des patients sur Rennes Métropole.
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Médecine
/ 02-02-2017
Le Dain Adrien
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Notre but était d’évaluer la prise en charge péri-opératoire des patients diabétiques par les médecins anesthésistes et vérifier sa conformité aux recommandations professionnelles, enquête menée conjointement dans un CHU et un Centre hospitalier privé (CHP). La population étudiée a concerné des patients majeurs diabétiques connus, qu’ils soient non-insulinés, ou insulino-traités,devant bénéficier d’une intervention chirurgicale programmée sur le CHU de Rennes ou le CHP de Cesson-Sévigné. Le recueil des données a été effectué pendant une période de 3 mois à l’aide d’un questionnaire standardisé, renseigné par l’anesthésiste ou l’interne en charge du patient. Les questionnaires étaient complétés lors de la consultation anesthésique, au bloc opératoire, puis à la sortie du patient. Entre janvier et mars 2014, les questionnaires concernant 161 patients diabétiques ont été recueillis : 117 patients DT2, et 44 patients DT1 ou DT2 insulinés. L’exhaustivité globale, évaluée sur les données PMSI, est de 74 %, mais avec une disparité selon les spécialités chirurgicales. Quels que soient le type de diabète et la durée attendue du jeûne postopératoire, une majorité de patients a une prise en charge conforme aux recommandations. Ainsi, si la prise en charge anesthésique des patients diabétiques est complexe, parfois difficile, elle est globalement satisfaisante. Notre étude montre que les recommandations sont relativement bien appliquées par les anesthésistes-réanimateurs, qui peuvent s’appuyer sur des protocoles thérapeutiques solides et largement diffusés dans les différents services.
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MEDECINE GENERALE
/ 01-02-2017
Le Gallic Anne-Hélène
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Contexte Le suivi gynécologique dépend d'inégalités territoriales et individuelles. Objectif : étudier la perception de femmes précaires vivant en milieu rural sur leur suivi gynécologique. Méthode Etude qualitative par entretiens individuels semi-directifs auprès de femmes précaires (niveau de précarité évalué par le score EPICES). Les lieux de recrutements étaient multiples. L'analyse du verbatim a été faite par théorisation ancrée. Résultats 14 femmes de 18 à 62 ans ont été rencontrées. Leur suivi médical était marqué par un faible recours voire un renoncement aux soins. Le suivi gynécologique était le reflet du suivi médical global. Les freins au suivi étaient la distance aux lieux de soins, le délais d'obtention des rendez-vous et la carence d'informations sur le dépistage du cancer du col de l'utérus. Le médecin généraliste n'était pas connu comme acteur du suivi. Conclusion Pour les femmes précaires en milieu rural, la délivrance d'informations adaptées à chaque patiente et la coordination du suivi gynécologique permettrait d’améliorer leur suivi.
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