L’arrivée des Médicaments de thérapie innovante (MTI) a révolutionné les approches thérapeutiques pour des maladies incurables mais leur coût élevé représente un défi majeur dans un contexte de ressources limitées. L’évaluation médico-économique (EME), qui calcule le ratio différentiel entre les coûts et les résultats (RDCR), est essentielle pour une allocation optimale des ressources. En France, il n’existe pas de valeur de référence pour interpréter ce ratio, contrairement au Royaume-Uni, qui utilise une valeur seuil de 20 000 à 30 000 £/QALY pour déterminer le panier de soins remboursables. Une étude a été menée étudiant l’évolution des RDCR entre 2016 et 2024, concluant que l’arrivée des MTI n’a pas remis en question la nécessité d’établir une valeur de référence et qu’une valeur à visée décisionnaire n’est pas la solution adaptée pour la France. La création d'un référentiel de valeurs informatives pourrait permettre une meilleure intégration de l’EME dans les négociations de prix.

Objectifs : La prothèse adjointe partielle est l’une des thérapeutiques les plus utilisées par les praticiens pour la réhabilitation d’arcades partiellement édentées. La réalisation de ce type de prothèse repose encore sur des méthodes conventionnelles qualifiées de chronophages et stressantes pour le praticien. Toutefois l’avènement des outils numériques, largement employés en prothèse conjointe, fait progressivement évoluer les procédures vers un flux de travail entièrement digital. L’objectif de cette thèse est d’effectuer une analyse de la littérature concernant l’intégration des outils numériques lors des différentes étapes de conception et fabrication de prohèses amovibles partielles. Méthode : Cette revue de la littérature a été réalisée à partir d’articles issus de la base de données PubMed, à partir de mots clés type termes MESH : cad cam ; partial denture, removable. La sélection des articles a été réalisée à partir des critères suivants : articles publiés en anglais ou français entre le 01/05/2019 et le 01/05/2023. Les critères d’exclusions ont été : articles ou revues dans une langue autre qu’anglais ou français, articles ou revues liées à de la prothèse conjointe, implantaire ou complète. Résultats : Au total 43 articles ont été retenus pour cette revue de la littérature. Parmi ceux-ci la majorité sont des études comparatives in vitro (20 articles), 8 sont des revues de la littérature et 14 sont des rapports de cas clinique ou descriptions de protocoles, un article est une étude clinique prospective. Conclusion : Les outils numériques à disposition du praticien tels que la caméra optique semblent autant précis et justes que les techniques conventionnelles. Il faut tout de même prendre ne compte le nombre de dents manquantes ainsi que la classe d’édentement. La conception assistée par ordinateur facilite le travail du prothésiste. Elle peut être un atout pour bien visualiser les surfaces de guidage parallèle à l’axe d’insertion. De nombreux outils de fabrication et matériaux sont à disposition des prothésistes. La technique d’usinage est encore très utilisée comparée aux impressions 3D. Des études supplémentaires sont nécessaires afin de valider l’intérêt de ces nouvelles technologies en PAP.

Les inhibiteurs de la pompe à protons sont fréquemment prescrits, or nous savons qu’ils présentent des effets secondaires au long cours. Régulièrement de nouvelles publications sortent, allant dans le sens d’une prescription plus adaptée, et encouragent à une déprescription des inhibiteurs de la pompe à protons prescrit sans fondement. Aujourd’hui les pharmaciens sont les personnels de santé les plus faciles d’accès pour les patients, ils pourraient jouer un rôle pour évaluer la reconduction ou non des prescriptions des inhibiteurs de la pompe à protons, par le biais des bilans partagés de médication, ou bien même par les interventions pharmaceutiques réalisées au comptoir. Les pharmaciens sont encouragés à travailler au sein de CPTS, ils peuvent ainsi échanger facilement avec les prescripteurs adhérents à la même CPTS. Les professionnels de santé adhèrent au CPTS au profit de leur patient. Le pharmacien d’officine aura également un rôle dans l’accompagnement au sevrage des inhibiteurs de la pompe à protons, notamment grâce au complément alimentaire dont il dispose.