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Oncologie médicale
/ 15-09-0022
L'Huissier Marie
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Le ciblage du récepteur HER2 par des anticorps anti HER2 a montré une efficacité dans le traitement des cancers du sein avec une surexpression de HER2 et a permis une franche amélioration du pronostic de ces cancers. Récemment, le développement d'anticorps drogue conjugué anti HER2 a prouvé son efficacité dans les cancers du sein métastatiques à la fois en cas de surexpression de HER2 mais également lorsque l'expression d’HER2 est faible selon les critères d'analyse en immunohistochimie. La définition de ce nouveau sous-type de cancer du sein « HER2 faible » est un changement de paradigme dans la classification des cancers du sein. Dans cette étude, nous nous sommes intéressés à la réponse à la chimiothérapie néoadjuvante de ces tumeurs HER2 faible sans expression de récepteurs aux hormones (RH-) en comparaison avec les cancers avec une expression nulle de HER2. Méthode : Nous avons sélectionné les patients ayant eu un cancer du sein sans surexpression de HER2 et sans expression des récepteurs aux hormones traités par chimiothérapie néoadjuvante au Centre Eugène Marquis, à Rennes. Nous avons analysé la réponse à la chimiothérapie néoadjuvante en comparant les taux de réponses pathologiques complètes et le score RCB. Résultats : Cent huit patients ont été inclus dans l'analyse. Quatorze d'entre eux, soit 13%, présentaient une expression faible de HER2. Le Ki67 et le grade étaient significativement plus élevés dans le groupe expression d’HER2 nulle versus HER2 faible. Le taux de réponse pathologique complète et le score RCB n'étaient pas différents entre les 2 groupes en uni et multivarié. Conclusion : La fréquence des tumeurs d’expression HER2 faible dans la population triple négative était inférieure à celle décrite dans la littérature. Cela est possiblement dû à l'absence d'impact thérapeutique, jusqu'ici, de la distinction entre HER2 nul et HER2 faible en anatomopathologie. En conséquence l'analyse de la réponse à la chimiothérapie est limitée par une faible puissance de l'étude. Cette étude ne permet pas de montrer de différence significative de réponse à la chimiothérapie néoadjuvante entre les cancers du sein HER2 nul et HER2 faible chez les patients ayant un cancer du sein localisé, sans expression de récepteurs hormonaux. Au vu des différences de prévalence d'HER2 faible, il est important de se souvenir pour la pratique clinique qu'une relecture voir rebiopsie des tumeurs est primordiale pour avoir un statut HER2 fiable.
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