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Pharmacie
/ 22-01-2021
Thouault Alex
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L’irrigation nasale est de plus en plus présente dans la prise en charge de pathologies rhino-sinusiennes en médecine de ville. Cette technique se réalise à l’aide d’un contenant, ainsi que d’un contenu. Le contenant est un dispositif permettant de propulser le contenu, la solution, dans les cavités nasales. Différents dispositifs et solutions sont disponibles à l’officine. Le but de la thèse a été de faire un état des lieux de l’offre disponible à l’officine et d’élaborer des « recommandations » à partir des études disponibles.
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Informatique
/ 22-01-2021
Balluet Mael
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Les systèmes de microscopie optique sont des outils complexes, indispensables à la compréhension du vivant par la recherche fondamentale et appliquée en biologie, dont l'automatisation est un champ d'étude en plein essor. Nous présentons dans cette thèse la conception d'un prototype de système embarqué analysant des images de microscopie en temps-réel et réalisant une boucle de rétroaction avec un microscope. Sa confrontation avec des applications biologiques théoriques nous a permis d'obtenir un modèle théorique générique et modulaire, dont nous avons entamé le test en conditions réelles. Il permet de modifier des modalités d'acquisition d'images d'un microscope en fonction des images analysées à la volée. De plus, il effectue un tri de ces images en ne retournant que celles représentant des objets d'intérêt pour les biologistes. L’analyse des images en temps-réel, nécessitant des classifications précises et rapides. Nous proposons une méthode d'optimisation d'un outil générique de classification d'images, dont nous identifions les caractéristiques pertinentes avec un faible temps d’extraction. Nous avons mis en évidence une redondance des caractéristiques qui permet d’exclure les plus longues à calculer même si ce sont les plus discriminantes. Ainsi, une dizaine de caractéristiques permet de classer 14 cellules par seconde avec une précision supérieure à 80 % avec une Random Forest ou un réseau de neurones. Ces travaux ouvrent des perspectives d’optimisation des systèmes de classification en apprentissage automatique, y compris profond. En conclusion, nous avons mis en place les bases d’un microscope intelligent et autonome, ouvrant la voie à une nouvelle génération de microscopie, contribuant à l’émergence d’une médecine de précision.
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médecine générale
/ 15-01-2021
Bricher Loren
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Introduction : En soins primaires, la complexité des patients multimorbides a entrainé un changement dans l’organisation des soins des professionnels de santé. Dans le contexte actuel d’inégalité d’accès à ces soins primaires, un nouveau mode d’exercice voit le jour avec la création des maisons de santé pluridisciplinaire. A l’heure où la qualité des soins est un enjeu important, l’apport qualitatif de ces MSP reste encore peu précis. Objectif : Recueillir le ressenti des couples patients-aidants, usagers d’une structure de soins de la maison de santé de Ronsouze à Ploërmel. Méthode : Une étude qualitative, à l’aide d’entretiens semi-dirigés, a été menée auprès des couples patients-aidants, suivis à la maison médicale monosite de Ploërmel. Un focus group a été organisé initialement. Les entretiens ont été réalisés par un binôme médecin / sociologue. Ils ont été enregistrés, retranscrits puis anonymisés. Le codage a permis de dégager des thèmes, des sous thèmes, illustrés par des verbatims issus des entretiens. Résultats : 7 patients et 5 aidants ont été interrogés. Les usagers rapportent que la qualité des soins est principalement inhérente au professionnel de santé en particulier à la relation médecin-patient, attachant une importance à l’écoute et à la disponibilité du médecin. Le rôle de l’aidant est primordial. Ils consultent d’avantage les paramédicaux de la MSP, où exerce leur médecin, de par la confiance qu’ils accordent volontiers à la structure. Conclusion : Les maisons de santé pluriprofessionnelles semblent répondre en partie aux attentes des usagers, principalement par la continuité des soins qu’elles assurent. Ils perçoivent cependant de manière hétérogène les dynamiques de coordination sur le territoire. Ceci est révélateur d'un processus en construction qui reste à poursuivre. Il serait intéressant de revenir dans quelques années pour avoir une représentation longitudinale.
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Anesthésie-Réanimation
/ 15-01-2021
Alsabbagh Emissia
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Les chirurgies complexes du rachis sont pourvoyeuses d’importantes douleurs en période post- opératoire. Une prise en charge adaptée de cette douleur est corrélée avec la réduction des délais de déambulation et de sortie d’hospitalisation. Notre objectif était d’évaluer la littérature existante à ce sujet et de développer des recommandations concernant la prise en charge optimale de la douleur après chirurgie complexe du rachis. Une revue systématique de la littérature a été entreprise selon la méthodologie PROSPECT (PROcedure-SPECific postoperative pain managemenT). Les essais randomisés contrôlés et les revues systématiques publiés en anglais entre janvier 2008 et avril 2020, évaluant la douleur post-opératoire après chirurgie complexe du rachis et ayant pour objet une intervention chirurgicale, analgésique ou anesthésique, ont été identifiés via les bases de données MEDLINE, EMBASE et Cochrane. Parmi les 111 études éligibles, 31 essais randomisés contrôlés et 4 revues systématiques réunissaient les critères d’inclusion. Les interventions pré- et per-opératoires améliorant la douleur post-opératoire sont le paracétamol, les inhibiteurs de cyclo-oxygénase (COX)-2 ou les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS), la kétamine par voie intraveineuse et les techniques d’anesthésie loco-régionale telles que l’analgésie péridurale utilisant des anesthésiques locaux, avec ou sans morphiniques. Les preuves sont limitées concernant l’infiltration de cicatrice, les opioïdes seuls par voie intrathécale ou péridurale, le bloc des érecteurs du rachis, le bloc thoraco- lombaire, la lidocaine intraveineuse, la dexmedétomidine et la gabapentine. L’analgésie après chirurgie complexe du rachis devrait donc comprendre le paracétamol pré- ou per-opératoire, des inhibiteurs de COX-2 ou des AINS, ainsi que des morphiniques utilisés comme analgésiques de secours. Les recommandations portent également sur l’utilisation de la kétamine per-opératoire et l’anesthésie péridurale au moyen d’anesthésiques locaux avec ou sans opioïdes. Bien que notre méthodologie montre des preuves en faveur de l’utilisation de la méthadone, celle-ci n’est pas recommandée car les données concernant sa sécurité sont limitées. D’autres études randomisées contrôlées sont donc nécessaires pour confirmer l’efficacité et la sécurité de ces antalgiques recommandés pour le traitement de la douleur après chirurgie complexe du rachis.
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Chimie moléculaire et macromoléculaire
/ 15-01-2021
Olivier-Jimenez Damien
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Les lichens sont des champignons symbiotiques dont la chimie est exploitée par l’Homme depuis l’antiquité. Ils n’ont cependant pas été intégrés aux études de métabolomique récentes ce qui a installé l’idée que les lichens sont pauvres en molécules. 1050 molécules leur sont classiquement attribuées, bien que ce décompte date et qu’il semble éloigné de ce qui pourrait être attendu pour un mode de vie concernant 19 387 espèces. En métabolomique, LC-MS et la déréplication à l’aide de bases de données sont régulièrement usitées pour permettre le profilage des échantillons. Ces bases de données ne sont cependant pas adaptées à l’étude des lichens, qui produisent principalement des molécules qui leur sont uniques. Dans cette optique, plusieurs bases de données spécifiques aux lichens ont été créées ici, en utilisant des données de la littérature ainsi qu’en produisant des données spectrales. Des outils ont été créées pour améliorer la déréplication par la prédiction des molécules contenues dans les extraits à partir des ions qu’elles produisent. Tout ceci a été appliqué à l’analyse de 300 échantillons de lichens pour mettre en évidence la diversité chimique de ces champignons à l’aide de techniques modernes. Ceci a permis de prédire quelque 8000 molécules avec des degrés de certitude variables. L’étude détaillée des résultats pour mettre à jour les connaissances sur les lichens reste à faire, mais ceux-ci permettent déjà d’avancer que ces organismes sont à l’origine d’une chimie sous-estimée et qui reste encore à explorer.
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Droit
/ 13-01-2021
Caro Anne-Marie
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Le processus collaboratif est une pratique d’origine nord-américaine venue s’intégrer de facto à l’ordre juridique français il y a une dizaine d’années, particulièrement en droit de la famille en matière de séparation du couple. Original dans son fonctionnement et fondé sur des méthodes de communication strictes explicitées par les lignes directrices de l’Académie internationale des praticiens du droit collaboratif (IACP), il convient, dans un premier temps, de déterminer sa qualification en droit français. En effet, s’agissant d’une pratique étrangère, des enjeux d’acculturation ou de transplantation du processus se font jour. Utilisé par les avocats dans les divorces par consentement mutuel avant 2017, il s’est développé en tant que mode amiable de règlement des différends. Au fur et à mesure des réformes, le législateur français a non seulement facilité son accueil, mais semble s’en être directement inspiré. L’entrée en vigueur du divorce par consentement mutuel extrajudiciaire avec la loi J21 en est ainsi l’une des plus illustres manifestations. L’étude d’un processus tel que la négociation collaborative commande, ensuite, d’envisager ses conditions de départ, de fonctionnement et de fin. Il est, dès lors, nécessaire d’extraire ses caractères originaux que constituent son intérêt pour l’accès à la justice et ses méthodes spécifiques pour le rétablissement de la communication entre les parties. À cela, il faut associer l’étude du protocole d’accord issu du fonctionnement normal du processus, lequel est fondé sur la volonté des parties.Deux grilles de lecture permettent de l’appréhender dans son intégralité. La première, incontournable, est contractuelle, eu égard aux principes directeurs de la négociation collaborative. Elle implique la définition d’un régime juridique réservé aux contrats de négociation, lesquels demeurent des contrats innommés faisant l’objet d’une diversité particulièrement riche. Cette diversité ainsi que l’influence du processus collaboratif sur une éventuelle instance sont la raison d’être d’une grille de lecture complémentaire processuelle. En effet, l’étude du processus collaboratif amène à souhaiter la clarification de l’état du droit s’agissant des différents contrats issus des modes amiables, étant donné l’éventail de transformations du protocole d’accord selon le mode de séparation. Pour les concubins et partenaires pacsés, l’enjeu est d’autant plus important que le processus collaboratif leur offre un cadre pour leur séparation, embryonnaire en droit positif.
Enfin, il est indispensable d’identifier les effets de la fin du processus collaboratif, que celui-ci aboutisse à un succès ou à un échec, de même que l’autorité de l’acte en résultant et, surtout, les garde-fous de ce processus. Ces derniers consistent, principalement, dans la force de la déontologie propre à l’avocat collaboratif. En définitive, si la codification du droit collaboratif intervient un jour en droit français, elle représentera une opportunité d’améliorer la palette d’instruments à la disposition du justiciable en matière de séparation du couple.
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Médecine
/ 12-01-2021
Marlière Bastien
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Introduction : Les médecins généralistes Français portent un intérêt croissant à un outil pour le moment assez peu présent dans les cabinets : l’échographie. Cette étude a eu pour objet d’évaluer chez les médecins généralistes bretons qui pratiquent l’échographie, la confiance qu’ils placent au doppler veineux des membres inférieurs, s’ils le réalisent en cas de suspicion de thrombose veineuse profonde. Méthode : Un questionnaire en ligne a été envoyé par l’intermédiaire des 4 conseils départementaux bretons de l’ordre des médecins, ainsi qu’aux diplômés du DU d’échographie de la Faculté de Brest. Les critères d’inclusion étaient d’être médecin généraliste breton et de pratiquer régulièrement mais non exclusivement l’échographie. Résultats : 52 réponses complètes ont été recueillies, 40 ont pu être incluses. 21 médecins réalisent habituellement l’échographie doppler des membres inférieurs mais adressent ensuite la plupart du temps à l’angiologue, 14 la réalisent sans contrôle demandé au spécialiste et enfin, 5 ne réalisent pas ce type d‘échographie. Le test de Khi2 montre une différence statistiquement significative (p=0,04) ; par ailleurs, il n’a pas été mis en évidence de corrélation franche entre un recours éventuel au spécialiste et les données sociodémographiques ainsi que la formation initiale en échographie des participants. Le recours aux examens complémentaires ne semble pas non plus être modifié dans l’un des trois groupes. Conclusion : Cet important recours au spécialiste est un reflet du manque de confiance des médecins généralistes dans leurs échographies. La formation et la pratique devraient solutionner cela à l’avenir, on ne peut qu’encourager les médecins généralistes à persévérer pour mieux se former, dont la Bretagne pourrait devenir un centre de formation privilégié en France.
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Médecine générale
/ 12-01-2021
Priour Anne
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Introduction : Les agriculteurs constituent une catégorie socio-professionnelle bien différenciée, avec des inégalités en santé. Le taux de mortalité par suicide chez les agriculteurs est supérieur à toutes les catégories socio-professionnelles actives. Objectif : Explorer les connaissances et les ressentis des agriculteurs sur le suicide. Méthode : Entre décembre 2018 et mars 2020, une recherche qualitative par entretiens individuels semi-directifs a été conduite auprès d’un échantillon d’éleveurs bovins en Ille et Vilaine. Ils ont été recrutés par vagues successives, en variation maximale. L’analyse a été réalisée en double codage par théorisation ancrée. Résultats : 26 entretiens ont été réalisés. De nombreux agriculteurs interrogés comprenaient qu’on puisse se suicider et ne se sentaient pas à l’abri. Ils avaient une très bonne connaissance des signes de crise suicidaire, notamment comme témoins de crise suicidaire d’un proche. Ils ont souffert du manque de reconnaissance, de l’intrication vie privée-vie professionnelle, du suicide d’un proche, des évolutions de leur métier.
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Médecine Générale
/ 12-01-2021
Delalande Emilie
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Le taux de mortalité par suicide chez les agriculteurs est supérieur à toutes les catégories socio professionnelles actives. Leur dépense en santé ambulatoire est la plus faible et le recours en médecine générale pour souffrance psychologique serait rare. Ce paradoxe trouve peu d’explications dans la littérature. OBJECTIF : Explorer les connaissances et les ressentis des agriculteurs sur l’accompagnement en cas de risque suicidaire. MÉTHODE : Entre décembre 2018 et mars 2020, une recherche qualitative par entretiens individuels semi-directifs a été conduite auprès d’un échantillon d’éleveurs bovins en Ille-et-Vilaine, recrutés par vagues successives, en variation maximale. L’analyse a été réalisée en double codage par théorisation ancrée. RÉSULTATS : 26 entretiens ont été réalisés. Beaucoup d’agriculteurs en cas de difficulté préfèreraient ne pas consulter, prendre sur eux et ne pas compter sur les aides extérieures. Certains agriculteurs en informeraient leurs proches. Le recours au médecin généraliste n’était pas unanime et dépendait de la relation médecin-patient préexistante. Ils avaient peu de connaissances sur les dispositifs existants dont ceux de la MSA.
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Chirurgie dentaire
/ 12-01-2021
Kerorgant Victor
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Objectif : L’insuffisance de croissance sagittale de la mandibule engendre une diminution du calibre des voies aérifères supérieures. Notre étude souhaite comparer l’évolution de la dimension des voies aérifères supérieures après traitement orthopédique par activateur monobloc ou bielles de Herbst. Matériel et Méthodes : Nous avons réalisé une étude céphalométrique rétrospective au CHU de Rennes de 2013 à 2019. Les patients inclus avaient un diagnostic de classe II, et étaient traités par bielles de Herbst ou par activateur monobloc. Ils devaient avoir eu des téléradiographies de profil de bonne qualité, faire preuve de coopération, et avoir porté leur appareil pendant au moins 6 mois. Le critère de jugement principal était la mesure de la McNamara’s Upper Pharynx Dimension. Résultats : 65 patients ont été inclus : 43 dans le groupe « bielles de Herbst », et 23 dans le groupe « activateur monobloc ». Les échantillons étaient comparables en genre et concernant leurs stades de maturation vertébrale. Le résultat sur le critère de jugement principal montrait une évolution significative de 0,96 1,64 mm dans le groupe « bielles de Herbst », et une évolution significative de 1,13 2,43 mm dans le groupe « activateur monobloc ». La comparaison de l’évolution de ces deux appareils ne montrait pas de différence significative (p = 0,734). Les résultats sur les critères de jugement secondaires montraient notamment une réduction du surplomb plus importante dans le groupe « bielles de Herbst » que dans le groupe « activateur monobloc » (p = 0,038). Les autres critères de jugement secondaires étaient non-significatifs. Conclusion : Cette étude ne montre pas de différence entre l’utilisation de bielles de Herbst ou d’activateur monobloc concernant l’influence sur la dimension des voies aérifères supérieures.
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