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Vécu et ressenti des adultes en situation d’obésité face à la question du poids en médecine générale


Médecine générale / 27-10-2023
Ferré Elisa
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Objectifs: L’obésité est une pathologie complexe, associée à des comorbidités qui concerne 17% des français. Les obèses peuvent être victimes de grossophobie médicale: une stigmatisation effective ou perçue lors des soins, qui a des effets néfastes sur le poids. Le but de cette étude est d’explorer les expériences médicales et le ressenti des patients face à la question du poids pour optimiser leur prise en charge. Matériels et méthodes: Etude qualitative à l’aide d’entretiens semi dirigés interrogeant quinze adultes en situation d’obésité, actuellement ou par le passé. Résultats: Les patients atteints d’obésité sont en souffrance physique et psychique. Même si d'apparence ils minimisent leur état de santé ce n’est pas un sujet tabou pour eux: ils acceptent de se peser et sont conscients de l'intérêt d’une prise en charge médicale. La grossophobie est visible chez certains médecins qui adoptent des attitudes moralisatrices et culpabilisantes sans solution probante. Les patients attendent un accompagnement bienveillant et personnalisé mais n’ont pas de réponse universelle concernant l’approche à adopter. Conclusion: Les patients ont besoin d’un accompagnement bienveillant ; repérer leurs souffrances et s'intéresser à leur histoire contribue au développement d’une relation de confiance adaptée pour aborder la question du poids en médecine générale.

Spécialités à base de valproate et mesures de minimisation du risque mises en place chez les femmes en Union Européenne et Royaume-Uni


Pharmacie / 27-10-2023
Castagnet Marie-Caroline
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Les spécialités à base de valproate, indiquées dans le traitement de l’épilepsie et des troubles bipolaires, sont commercialisées dans l’Union Européenne et au Royaume-Uni depuis les années 60. Ce n’est qu’à partir des années 80 que le caractère tératogène du valproate a été mis en évidence. Aujourd’hui, il est clairement démontré que lorsque pris au cours de la grossesse, ce médicament peut provoquer des malformations congénitales et des troubles du développement graves chez les enfants exposés in utero. Face à la nécessité de limiter l’exposition des femmes au valproate en particulier pendant la grossesse, s’est alors posée la question de la balance bénéfices / risques de ce produit. Celle-ci a donc été réévaluée à trois reprises en 2009, 2014 et 2018 par les comités de l’Agence Européenne des Médicaments, harmonisant ainsi les pratiques d’utilisation du valproate au sein de l’Union Européenne. En résultent la mise en place de mesures de minimisation du risque se manifestant notamment par la restriction d’utilisation progressive du valproate chez les femmes avec l’introduction récente d’un plan de prévention de la grossesse et par le développement de matériels éducationnels. Des études supplémentaires sont également requises afin de mieux caractériser les risques liés à la prise de valproate et les effets des mesures sur son utilisation chez les femmes. La plupart de ces études sont toujours en cours et conduiront sans doute à l’avenir à l’implémentation de nouvelles mesures.

Inégalité d’accès aux produits de santé dans la COVID-19, comparaison à l’international


Pharmacie / 27-10-2023
Baslé Manue
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Le virus du Sars-Cov-2, plus communément appelé virus de la COVID-19, est apparu en à Wuhan en Chine en décembre 2019. Après avoir atteint le stade de pandémie mondiale dès mars 2020, nouvelles technologies de santé (outils diagnostiques, médicaments, vaccins) ont rapidement vu le jour pour lutter au mieux contre le virus. De nombreuses instances et groupes privés et publiques internationaux ont concentrés leurs efforts pour rendre accessible ces produits de santé à tous de la manière la plus équitable possible. Cependant, les inégalités d’accès aux produits de santé, historiquement recensées entre les pays à faible et haut revenu, semblent persister dans la crise de la COVID-19 malgré les moyens engagés.

Evolution des consommations de psychotropes prescrits par les médecins généralistes en Bretagne : une étude observationnelle sur 7 ans


Pharmacie / 27-10-2023
Gaouyer Antoine
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Introduction : La France est l’un des plus importants pays consommateurs de psychotropes, regroupant en particulier les anxiolytiques, les antidépresseurs, les hypnotiques et les antipsychotiques. Par ailleurs, les médecins généralistes sont en première ligne dans le parcours de soins en santé mentale, et constituent ainsi des acteurs du bon usage de ces thérapeutiques. L’objectif principal de cette étude est d’analyser l’évolution de la consommation de psychotropes prescrits par les médecins généralistes en Bretagne. L’objectif secondaire est d’investiguer l’impact de la période COVID-19 sur la dynamique de consommation des psychotropes. Matériels et méthodes : Une étude observationnelle rétrospective a été réalisée entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2022 à partir des bases de données Open Data mises à disposition par l’assurance maladie. Les dynamiques de consommation de psychotropes (anxiolytiques, antidépresseurs, hypnotiques et antipsychotiques) issues de prescription de médecins généralistes bretons ont été analysées en fonction du nombre de boîtes, du nombre de consommant et de la tranche d’âge des patients (moins de 20 ans ; 20-59 ans ; plus de 59 ans). Résultats : Les anxiolytiques sont en diminution sur la population générale. Les antidépresseurs sont en augmentation surtout chez les moins de 20 ans. Les hypnotiques sont en diminution. La consommation d’antipsychotiques est stable (augmentation chez les moins de 20 ans. Conclusion : En Bretagne, la part de la population à consommer des psychotropes délivrés en ville augmente avec l’âge, bien que les prescriptions respectent un bon niveau de bon usage. L’impact du COVID-19 a été notable pour les anxiolytiques (rebond d’utilisation) et pour les antidépresseurs (augmentation sur la population générale et surtout chez les moins de 20 ans). Une étude similaire à plus grande échelle pourrait être intéressante dans le but d’améliorer le bon usage des psychotropes sur le territoire.

Le rôle du médecin généraliste dans la promotion aux gestes de premiers secours en zone déficitaire, exemple du Centre Bretagne : motivations, freins et mise en pratique, une étude qualitative


Médecine / 26-10-2023
Chaïb Margaux
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Introduction : La formation aux gestes de premiers secours est insuffisante en France alors que l’éducation du public est le point clé de l’amélioration de la survie. Des mesures se mettent en place ces dernières années mais la population reste peu sensibilisée. L’objectif de l’étude était d’interroger les médecins généralistes sur le rôle de prévention qu’ils pourraient avoir dans la promotion aux gestes de premiers secours. Méthode: Étude qualitative par entretiens semi-dirigés réalisée auprès de douze médecins généralistes exerçant en Centre Bretagne, territoire déficitaire. Recrutement par échantillonnage raisonné de décembre 2022 à avril 2023, jusqu’à saturation des données. Analyse des données selon une méthode inspirée de la « théorisation ancrée ». Résultats : Les médecins généralistes ont un sentiment de n’être eux-mêmes pas assez formés aux GPS. Ils sont peu sollicités par leurs patients sur des questions concernant la formation aux GPS, quand ils le sont c’est la plupart du temps secondairement à une situation d’urgence vécue de façon traumatisante par leur patient. Plusieurs façons de promouvoir cette formation ont été mises en avant, en particulier en ciblant des populations et des moments propices dans le parcours de soins. Des outils et une politique de santé publique sont nécessaires pour aider les médecins généralistes dans cette action. Conclusion : A travers la mission de médecine préventive, les médecins généralistes pensent avoir un rôle à jouer dans la promotion aux GPS de leurs patients. Pour les aider, il est nécessaire que les institutions publiques œuvrent à travers des campagnes de sensibilisation et la création et mise à disposition d’outils. Il serait intéressant de mettre en place ce conseil minimal via des médecins généralistes volontaires et d’en étudier les répercussions, peut-être à travers les nouvelles consultations spécifiques de prévention annoncées par le gouvernement.

Étude de la relation entre les concentrations hormonales et la fonction des cellules de Sertoli chez les femmes transgenres


Endocrinologie-Diabétologie-Nutrition / 26-10-2023
Allard Maurine
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Introduction : Peu d’études ont évalué l’impact des hormonothérapies féminisantes sur les fonctions spermatiques des femmes transgenres, l'analyse du spermogramme étant difficile dans cette population. Des biomarqueurs de la fonction Sertolienne, comme le rapport AMH/testostérone totale ou l’inhibine B ont été montrés comme corrélés à la fonction spermatique chez les hommes cis. L'objectif de cette étude était d'étudier chez des femmes transgenres la relation entre la fonction Sertolienne et les concentrations hormonales sous traitement. Matériel et méthodes : De mai 2022 à mai 2023, nous avons mené une étude observationnelle, prospective, transversale et monocentrique dans le service d’Endocrinologie du CHU de Rennes. Résultats : 26 patientes ont été incluses, âgées de 31.8 ± 13.2 ans, sous hormonothérapie féminisante depuis 120.8 ± 115.8 semaines. Il est observé une corrélation positive significative entre les concentrations plasmatiques d'inhibine B celle de testostérone (r=0.623 ; P=0,0005). Des corrélations positives puissantes sont retrouvées entre les taux de FSH et LH, de LH et testostérone. Des corrélations négatives puissantes sont retrouvées entre l’oestradiol et la FSH, l'âge et l’inhibine B, et l’âge et la testostérone. Les patientes traitées par oestrogénothérapie par voie orale ont des taux de FSH supérieurs à celles traitées par voie transdermique. Les patientes avec une oestradiolémie plus basse ont des taux de LH, FSH, testostérone et inhibine B supérieurs à celles avec une oestradiolémie plus élevée. Le rapport AMH/testostérone totale était normal pour l’âge chez 57,7 % des patientes transgenres. Les patientes avec ce ratio normal présentaient des concentrations plasmatiques de testostérone, de LH et inhibine B significativement plus élevés par rapport à celles avec un rapport anormal. Conclusion : Les marqueurs biologiques indirects de la spermatogenèse sont en faveur d’une spermatogenèse peu altérée chez la majorité de nos patientes, associés à une testostéronémie non effondrée et une médiane d’oestradiolémie en deçà des objectifs cibles, en lien avec des traitements anti-androgéniques peu marqués.

Médicaments allopathiques et compléments alimentaires à base de cannabis : mise en contraste avec les futures spécialités à prescription médicale obligatoire


Pharmacie / 25-10-2023
Pariscoat Gwendal
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Les cannabinoïdes font face à un engouement croissant ces dernières années. Ceci est sans doute lié aux discussions entourant le cannabis médical et l'envie d'accéder à cette plante prohibée depuis longtemps. Les patients sont confrontés à une multitude de produits à base de cannabis mais ne savent pas faire la différence entre le cannabis à usage thérapeutique, toujours à l'étude, qui est soumis à une prescription médicale obligatoire et les produits en vente libre de type compléments alimentaires ou produits de bien-être. L'objectif est alors de faire un tri et une synthèse des informations à notre disposition à ce jour concernant les phytocannabinoïdes et leurs usages, dans le but de permettre aux patients et professionnels de santé de prendre des décisions éclairées en matière d'utilisation des cannabinoïdes notamment à la suite de conseil au comptoir.

La contraception, un sujet exclusivement féminin ?


Pharmacie / 25-10-2023
Drevillon Joanny
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Depuis la nuit des temps, les hommes et les femmes cherchent à contrôler les naissances que ce soit grâce à des lois ou à l’aide de médicaments. Les méthodes contraceptives existent sous une multitude d’aspects mais pour une grande majorité orientée vers une utilisation exclusivement féminine. Alors, il est naturel de se demander si la contraception est un sujet exclusivement féminin. Bien qu’anatomiquement, le corps féminin et masculin s’oppose sur de nombreux points, il est étonnant d’être face à un marché si pauvre en termes de méthodes contraceptives masculines. A travers le monde, les diverses cultures et croyances se mêlent à l’aspect économique pour orienter le choix contraceptif. Ce dernier est influencé par les disponibilités offertes par les industries pharmaceutiques et les politiques. Le développement de méthodes masculines ainsi que de nouvelles formules féminines plus saines sont alors difficilement envisageables.

Evaluation de la valeur prédictive du bloc moteur du nerf tibial sur l’efficacité des injections de toxine botulique dans les muscles fléchisseurs plantaires


Médecine Physique et de Réadaptation / 25-10-2023
Sellin Clément
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Introduction : L’Accident vasculaire cérébral constitue la première cause de handicap sévère acquis de l’adulte. Les troubles de la marche en rapport avec une hypertonie musculaire sont fréquents dans cette population. Cependant, il peut persister un doute au terme de l’examen clinique, sur le rôle de certains muscles dans les déformations neuro-orthopédiques. Il apparait alors pertinent de réaliser un bloc moteur anesthésique pour avancer dans la prise en charge du patient. Néanmoins, la bonne prédiction du résultat d’un traitement par toxine par un bloc n’est pas clairement établie et est insuffisamment documentée (3 études). L’objectif de cette thèse est d’étudier le caractère prédictif du résultat d’un bloc moteur sur l’efficacité d’une injection intramusculaire de toxine sur les troubles de la marche. Méthodes : Il s’agit d’une étude de cas avec un suivi prospectif de cohorte menée dans le service de MPR du CHU de Rennes. Nous avons inclus les patients marchants, ayant subi un accident vasculaire cérébral (AVC) et adressés à la consultation spasticité du service pour un bloc à visée diagnostique dans le cadre d’une spasticité gênant la marche. Si le résultat du bloc est positif sur le schéma de marche selon les critères établis (diminution de la spasticité, amélioration de l’angle de dorsiflexion à l’attaque du pas, satisfaction du patient), une injection de toxine est réalisée. Une seconde injection est réalisée, suivie d’une évaluation de la marche en analyse quantifiée du mouvement après une période de 4 à 8 semaines. Résultats : Les résultats préliminaires sur le patient inclus (sur les 20 nécessaires à la fin de l’étude) montrent que le gait profile score de cheville s’améliore après la réalisation du bloc moteur et de la toxine botulique (11.6°+/-0.8 avant le bloc vers 10.4°+/-0.4 après le bloc et 9.9°+/-0.2 après la toxine). Deux autres patients sont actuellement en cours d’inclusion. Conclusion : Ce résultat est encourageant mais il est nécessaire d’inclure plus de patients pour confirmer le caractère prédictif du bloc moteur. Cela pourrait permettre de sélectionner plus précisément les « bons répondeurs » à l’injection de toxine.

Télé-expertise : comment s'intègre-t-elle dans la prise en charge des pathologies endocriniennes en médecine générale ? Etude qualitative bretonne en zone sous-dotée en endocrinologues


Médecine générale / 24-10-2023
Garnier Emilien
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Introduction : Dans un contexte de faible démographie médicale, les médecins généralistes bretons exerçant dans le Morbihan (56) ainsi que les Côtes d’Armor (22) font face à des difficultés pour obtenir des avis spécialisés en endocrinologie. L’expansion de la téléexpertise se présente de plus en plus comme l’une des clés pour faire face aux inégalités d’accès aux soins. Ainsi, depuis quelques années, cet outil s’est progressivement intégré dans la pratique des généralistes bretons notamment dans l’aide à la prise en charge de pathologies endocriniennes. L’objectif de l’étude était d’évaluer la contribution de la téléexpertise dans la gestion des pathologies endocriniennes par les médecins généralistes en zone sous-dotée. Matériels et méthodes : Etude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés auprès de seize médecins généralistes utilisateurs de téléexpertise pour des pathologies endocriniennes dans le Morbihan et les Côtes d’Armor. Les entretiens ont été réalisés de novembre 2022 à février 2023 jusqu’à saturation des données. L’analyse est inspirée de la théorisation ancrée. Résultats : La télé-expertise semble rompre le sentiment d’isolement exprimé par le médecin généraliste concernant l’accès aux soins en endocrinologie. A travers ce dispositif, l’accès à l’endocrinologue semble facilité, tout comme la communication et la gestion de l’information médicale. L’expertise de l’endocrinologue, entrainant une réassurance du généraliste, participerait à sa formation continue, aboutissant à terme à une autonomisation de ce dernier. Malgré de nombreux points positifs, la crainte de surcharger l’endocrinologue et la perception de déshumaniser la médecine ont été exprimées. A l’avenir, l’intégration des paramédicaux dans les échanges est souhaitée de même que l’optimisation de l’interopérabilité entre l’outil de téléexpertise et le logiciel du généraliste. Discussion – Conclusion : Pour la majorité des médecins généralistes de l’étude, la téléexpertise apparait comme un outil fondamental pour améliorer la prise en charge des patients et optimiser la gestion des pathologies endocriniennes. Le point de vue des endocrinologues serait intéressant à recueillir par une étude qualitative complémentaire. Il est fort probable que la télé-expertise poursuive son développement dans les prochaines années en endocrinologie, comme dans d’autres spécialités.

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