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médecine générale
/ 20-10-2023
Burnouf Marine
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Introduction : La société française de gériatrie et de gérontologie encourage l’implication des familles au sein des établissements. En effet, depuis les années 90, grand nombre d'études ont montré l’importance de leur participation. Le 11 Mars 2020, suite à la pandémie de Covid 19, le gouvernement français a annoncé l’interdiction des visites en EHPAD. Face à cette interdiction et aux nombreuses restrictions qui l’ont suivi, nous avons voulu évaluer l’acceptabilité de ces mesures restrictives par les proches des résidents d’établissements. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude observationnelle descriptive transversale après sélection de 7 EHPAD d’Ille et Vilaine. Un questionnaire a été diffusé aux proches des résidents de ces EHPAD entre juillet et Août 2021. Résultats : Nous avons recueilli 109 questionnaires. Dans l'ensemble, les proches ont déclaré que le port du masque était acceptable. Les 3/4 des personnes interrogées ont trouvé facile et utile de porter un masque. En revanche, les participants n'ont pas supporté de ne pas pouvoir rendre visite à leurs proches pendant plus de 15 jours. 87% ont trouvé cette interdiction difficile à respecter et 86% l'ont jugée inutile pour la préservation de la santé. Concernant les autres mesures évaluées, comme la distanciation sociale ou encore la visite dans un espace dédié, les résultats étaient plus partagés. Conclusion : Cette étude a mis en lumière l’avis des proches de résidents d’établissement concernant les restrictions des visites. Si une situation similaire devait se représenter, il serait alors nécessaire de les solliciter, de les informer et de les éduquer. L’interdiction des visites devrait être autant que possible évitée car privatrice des droits et des libertés des résidents et de leurs visiteurs.
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Gynécologie
/ 20-10-2023
Jahier Apolline
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Introduction : Le syndrome de Mayer-Rokitansky-Küster-Hauser (MRKH) se caractérise par une aplasie congénitale de l’utérus et des deux tiers supérieurs du vagin chez des femmes ayant un caryotype normal (46XX). La fréquence de ce syndrome est d’au moins 1 fille sur 4 500 à la naissance. Afin d’améliorer la prise en charge globale de ces patientes en France, le Centre de Référence des Pathologies Gynécologiques Rares a créé en 2021 un Protocole National de Diagnostic et de Soins (PNDS) pour les aplasies utéro-vaginales. Au CHU de Rennes, un programme de Transplantation Utérine (TU) est actuellement en cours d’organisation. Dans ce contexte, un nombre croissant de patientes atteintes du syndrome MRKH consultent au CHU de Rennes dans le but de participer au programme de transplantation utérine. Afin d’optimiser la prise en charge globale des patientes atteintes de ce syndrome, nous avons souhaité évaluer l’exhaustivité du bilan diagnostique effectué chez ces patientes. L’objectif de cette étude est d’effectuer un état des lieux de la prise en charge globale et notamment du bilan diagnostique des patientes atteintes de ce syndrome consultant au CHU de Rennes. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle descriptive, rétrospective, monocentrique portant sur une cohorte de patientes atteintes du syndrome MRKH ayant consulté dans le service de gynécologie du CHU de Rennes du 1er mai 2020 au 31 mai 2023. Les données suivantes ont été recueillies (selon le PNDS pour les aplasies vaginales) : imagerie diagnostique, bilan biologique hormonal, recherche des malformations associées (échographie rénale, radiographie du squelette, audiogramme et/ou consultation ORL, échographie cardiaque), nécessité ou non d’une reconstruction vaginale, préservation de la fertilité et réalisation d’une consultation génétique. Pour chaque item du PNDS, les pourcentages des données qualitatives ont été calculés, pour les données quantitatives la moyenne et les indices de dispersion maximum et minimum ont été calculés. Résultats : 46 patientes ont été incluses. Concernant la recherche des malformations associées, 12,1% des patientes avaient un bilan complet avant d’être adressées au CHU. Le bilan biologique était complet avant la première consultation pour 14,6% des patientes. Les patientes ont eu recours à la reconstruction vaginale dans 68,3% des cas, dont 39,3% ont bénéficié d’une reconstruction vaginale chirurgicale sans information sur un essai de la technique de Franck préalable ou non. La préservation de la fertilité n’avait été proposée à aucune patiente avant leur première venue au CHU. Une patiente avait bénéficié d’une consultation génétique et 2 patientes d’un caryotype lors de leur venue initiale hors CHU. Conclusion : Devant la fréquence de cette pathologie, non rarissime et pouvant impacter la qualité de vie des femmes atteintes, il semble important d’informer les professionnels de santé, particulièrement les gynécologues et médecins généralistes sur le bilan diagnostique à effectuer ceci afin d’optimiser la prise en charge des patientes. Au CHU de Rennes, une consultation ORL avec réalisation d’un audiogramme devrait être proposée aux patientes de manière systématique.
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Chirurgie dentaire
/ 19-10-2023
Mamaysur Anastasiia
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Cette thèse vise à comparer les formations universitaires en chirurgie dentaire entre la France et l'Ukraine, un pays européen non membre de l'UE qui aspire à y entrer. L'objectif est d'évaluer la formation théorique et pratique, la spécialisation et la formation complémentaire des chirurgiens- dentistes dans les deux pays. L'étude se basera sur des recherches menées simultanément en France et en Ukraine, en recueillant des données sur les programmes universitaires, l'enseignement pratique, l'admission à l'internat et la formation continue tout au long de la carrière. Les questionnaires distribués aux étudiants et les résultats obtenus seront analysés pour évaluer l'équivalence des diplômes en chirurgie dentaire entre les deux pays.
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Chirurgie dentaire
/ 19-10-2023
Leroy Mélicia
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Cette thèse vise à comparer les formations universitaires en chirurgie dentaire entre la France et l'Ukraine, un pays européen non membre de l'UE qui aspire à y entrer. L'objectif est d'évaluer la formation théorique et pratique, la spécialisation et la formation complémentaire des chirurgiens- dentistes dans les deux pays. L'étude se basera sur des recherches menées simultanément en France et en Ukraine, en recueillant des données sur les programmes universitaires, l'enseignement pratique, l'admission à l'internat et la formation continue tout au long de la carrière. Les questionnaires distribués aux étudiants et les résultats obtenus seront analysés pour évaluer l'équivalence des diplômes en chirurgie dentaire entre les deux pays.
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Pharmacie
/ 19-10-2023
Corriou Solène
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Une cicatrice est définie comme un « « tissu fibreux remplaçant à titre définitif ou très prolongé un tissu normal après une lésion. » pouvant être engendrée par une variété d’étiologies : traumatismes, brûlures, dermatoses cutanées, chirurgies. La cicatrice évolue avec le temps et peut conduire à des conséquences à la fois physiques (démangeaisons, douleurs, inflammation) mais également psychologiques (perte de confiance en soi, diminution de la vie sociale). Divers actifs ont une action sur les cicatrices cutanées à différents niveaux et ceux-ci peuvent être incorporés dans des soins pour la peau. L’offre des soins cosmétiques permet de répondre aux différents types de cicatrices, en fonction de sa technologie de formulation et des actifs présents. Ces soins peuvent être utilisés en complément de différentes procédures médicales visant à améliorer l’aspect esthétique des cicatrices cutanées (tel que le laser ou les injections) ou en complément d’une prise en charge globale permettant également d'améliorer le confort (comme la cure thermale). Les professionnels de santé, dont le pharmacien, jouent un rôle de conseils important pour orienter le patient vers les types de soins adaptés.
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Pharmacie
/ 18-10-2023
Bury Mathilde
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Le bon déroulement d’un essai clinique est dépendant de la relative homogénéité de préparation des médicaments expérimentaux entre les différents centres investigateurs. Fin 2022 l’ANSM a publié de nouvelles bonnes pratiques de préparation. La ligne directrice n°3 est consacrée aux médicaments expérimentaux. Les objectifs de cette étude sont de faire un état des lieux des textes réglementaires relatifs à la préparation de médicaments expérimentaux injectables en oncologie, mettre au point un outil à destination des pharmacies à usage intérieur permettant de les aider à respecter les nouvelles BPP dans cette préparation et enfin élaborer une notice à destination des promoteurs, standardisée, adaptable selon les centres et facilitant le partage d’informations sur la préparation. Les outils élaborés permettent de simplifier la nécessaire coopération entre promoteurs et centres investigateurs et de les accompagner dans la mise en pratique des nouvelles BPP.
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Chirurgie dentaire
/ 18-10-2023
Beghin Salomé
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Placer un implant dans une crête osseuse trop réduite dans le sens transversal, ou verticalement sous le sinus maxillaire, oblige parfois à réaliser une chirurgie pré ou per-implantaire. L’intérêt de ce travail est de faire le point par une revue de la littérature, sur le protocole Densah Versah®. Ces forets, qui peuvent s’utiliser avec toutes les types d’implants du marché, ont la particularité́ de travailler dans le sens anti- horaire. Leurs lames n’ont pas une action d’extraction d’os mais de densification de l’os alvéolaire en périphérie. Il se produit donc une expansion des parois dans le sens transversal dans une crête fine et une densification dans un os de type 3 ou 4. Dans le cas d’une crête alvéolaire fine en regard du sinus maxillaire, la même action va pouvoir « souffler » le bas fond sinusien et augmenter la profondeur de l’alvéole. Cette revue de la littérature confirme ces éléments et l’amélioration de la stabilité́ primaire des implants placés avec ce système.
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Urologie
/ 18-10-2023
Faurie Brice
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Polyacrylamide hydrogel (BulkamidÒ) is a relatively recent bulking agent which may have a better safety profile than previous generations. The objective of this study was to report our experience of outpatient peri-urethral injections of Bulkamid under local anesthesia in the office in female patients for stress urinary incontinence (SUI). The data of all women who underwent outpatient peri-urethral Bulkamid injections under local anesthesia in the office at a single academic center were collected prospectively between November 2019 and August 2023. This therapeutic option was offered to patients who had SUI if > 80-year-old and/or had multiple comorbidities or if they declined all other therapeutic options.
Ninety-two patients were included. The mean age was 78 years (30-97). Twenty patients experienced postoperative complications (21%), nineteen were Clavien 1 complication, only one complication was Clavien = 4. The USP SUI and OAB subscores and the ICIQ-SF were all significantly improved at 3 months (p<0.001). The VAS for urethral coaptation self-assessed by the surgeon at the end of the procedure was the strongest predictor of postoperative outcomes. Peri-urethral Bulkamid injections are feasible in an outpatient setting in the office using a simplified local anesthesia protocol with a great tolerance and with similar functional outcomes than previously reported. The injections have a low rate of complications and every complication has been relatively well tolerated. These options may be of great value in frail patients and those looking for a minimally invasive treatment. The local anesthesia protocol with the office setting may be of particular interest in current times with challenging access to the operative room in many institutions. Other studies are needed to confirm these findings.
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Médecine d'urgence
/ 18-10-2023
Delaunay Yoann
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Introduction : Le traumatisé sévère est un enjeu majeur de santé publique tant au niveau de morbidité que de mortalité avec une stratégie évoluant au cours des années. Actuellement, en France la stratégie réalisée est le transport rapide du patient vers un centre hospitalier adapté tout en administrant les premières thérapeutiques indispensables. Méthodes : Étude rétrospective monocentrique réalisée au SAMU 35 sur la population du traumatisé sévère selon les recommandations locales TRYBU afin d’évaluer la faisabilité du moyen héliporté. Nous avons recensé les traumatisés sévères transportés vers un centre hospitalier sur une période entre le 15 mai 2021 et le 31 décembre 2022 à l’aide du logiciel Centaure®. Nous avons réalisé deux groupes : un groupe transporté par voie aérienne et un groupe par transport terrestre. Résultats : 170 patients ont été recensés. 42 pour le groupe héliporté et 128 pour le groupe terrestre. Le taux de faisabilité du transport héliporté est de 76,4% avec des refus multifactoriels : météorologiques, techniques et indéterminés. La population semble comparable en matière d’âge, de sexe, de circonstances du traumatisme, et du grade. Les interventions aériennes ont principalement lieu sur les horaires de journée et à une certaine distance du SAMU 35, la médiane étant de 58 km. Discussion : Les refus par les pilotes des missions héliportées sont de causes multifactorielles et ne reposent en rien sur une décision médicale seule. Un profil type d’intervention a pu être établi avec une possibilité d’utilisation de l’hélicoptère sur des horaires de journée et à une distance éloignée du SAMU 35. Nous mettons en évidence une perte de temps lorsque l’hélicoptère est demandé secondairement lors de la transmission du bilan SMUR avec un potentielle gain de temps sur l’engagement du vecteur héliporté. Conclusion : Des travaux futurs sont à envisager afin d’identifier dans quelles situations l’hélicoptère doit être engagé simultanément au SMUR périphérique avec pour objectif principal une réduction du temps de prise en charge extra-hospitalière afin d’en réduire la morbi-mortalité.
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Pharmacie
/ 18-10-2023
Dubreuil Azeline
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Le lymphome diffus à grandes cellules B (DLBCL), est le lymphome agressif le plus fréquent et se caractérise par une variabilité clinique. Près d'un tiers des patients rechutent ou sont réfractaires aux traitements. La classification actuelle ne suffit pas à prédire l’évolution de la maladie. Des modèles pronostiques basés sur l’identification d’altérations génétiques complexes définissent des sous-groupes pronostiques pertinents, pour plus de 70% des patients. Bien que ces classifications manquent de validations expérimentales, elles ouvrent des perspectives pour la stratification biologique des patients et pour l’exploration de thérapies ciblées. Ces classifications génétiques mettent également en évidence un lien entre la cellule tumorale et son microenvironnement cellulaire. Le travail présent s’attache à présenter ces classifications et à les comparer.
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