Tri :
Date
Titre
Auteur
|
|
MÉDECINE
/ 24-11-2020
Guedj Paul-Antoine
Voir le résumé
Voir le résumé
Introduction: La téléconsultation assistée par IDE est un nouvel outil mis à disposition des professionnels de santé, avec la création de cotations par l’assurance maladie pour les MG en 2018 et pour les IDEL en janvier 2020. Elle pourrait permettre de répondre à des problèmes de coordination des soins et de désertification médicale. Objectif : L’objectif de cette étude était de recueillir les perceptions et les attentes des IDEL et des MG de la presqu’île de Quiberon vis-à-vis de cette nouvelle pratique et de confronter leurs différents points de vue.
Matériels et Méthodes : Il s’agissait d’une étude qualitative, réalisée à partir d’entretiens semi-dirigés auprès de 5 MG et de 14 IDEL exerçant sur la presqu’ile de Quiberon, d’avril 2020 à septembre 2020.
Résultats : Les IDEL et MG ont une perception positive de la téléconsultation assistée par IDE, même s’ils reconnaissent volontiers avoir peu de connaissances de cette pratique nouvelle. Ils l’imaginent dans le respect du parcours de soins, et majoritairement pour la réévaluation de patients chroniques stabilisés ainsi que pour le suivi des plaies. Cette pratique leur parait avantageuse pour l’amélioration de la coordination des soins, en offrant un temps dédié à l’échange MG/IDEL, ainsi qu’une prise en charge globale plus performante du fait de regards croisés. Elle leur semble également apporter un possible gain de temps médical, utile en temps de pénurie médicale. Ils craignent cependant un refus des patients vis-à-vis de cette pratique, ceux-ci pouvant préférer le contact physique avec le médecin, mais appréhendent également la nouvelle relation tripartite (MG, IDEL et patient) qui leur est jusqu’alors inconnue. Discussion : Bien que non connues des participants à cette étude, les recommandations de bonne pratique sont instinctivement appliquées. Les principaux points de divergence entre MG et IDEL résident dans ses limites d’application, notamment pour les prises en charge urgentes des patients. La perception de la téléconsultation par les professionnels de santé de la presqu’île est globalement positive car elle peut permettre selon eux une meilleure coordination des soins en offrant un temps dédié de communication entre MG et IDEL accompagné du patient, tout en leur offrant une rémunération adaptée.
|
|
Pharmacie
/ 23-11-2020
Constantin Marion
Voir le résumé
Voir le résumé
L’eskétamine est une innovation thérapeutique indiquée dans la prise en charge de la dépression résistante. Actuellement, plus de 15% des patients atteints d’épisode dépressif caractérisé ne bénéficient pas d’une rémission complète car ils sont résistants aux différents traitements existants. L’électroconvulsivothérapie est une alternative qui doit être proposée dans cette indication or elle n’est parfois pas possible ou peut-être refusée. Depuis sa mise à disposition en France en 2019, l’eskétamine a été proposée à plusieurs patients après de multiples échecs thérapeutiques dans une vingtaine de centres hospitaliers en France. L’objectif de ce travail est d’apporter des données d’efficacité et de tolérance concernant ce nouveau traitement au travers des données de la littérature et d’une étude de cas au sein de notre établissement. Au sein du centre hospitalier Guillaume Régnier, quatre patients ont pu bénéficier de ce traitement. Aucun n’a atteint de rémission stable. L’hypothèse principale est l’inclusion de ces patients après de trop nombreux échecs thérapeutiques. Les effets indésirables observés sont les même que ceux retrouvés dans les essais cliniques menés par le laboratoire. La Haute Autorité de Santé a octroyé un service médical rendu faible à ce traitement en accord avec le manque d’efficacité démontré dans les essais cliniques et les nombreux effets indésirables. L’électroconvulsivothérapie est efficace dans 50 % des dépressions résistantes. Quand elle est possible, elle reste l’option de premier choix. Cependant, l’eskétamine grâce à sa rapidité d’action pourrait être un nouvel outil dans le panel thérapeutique des psychiatres. Sa place dans la stratégie thérapeutique de la prise en charge de la dépression est amenée à évoluer. La publication des données en France et de l’étude de tolérance en cours par le laboratoire, nous donnera de plus amples informations sur l’efficacité et la tolérance du traitement.
|
|
Médecine
/ 19-11-2020
Rakotonirina Léah
Voir le résumé
Voir le résumé
Le centre PRE²B a pour mission de repérer les substances reprotoxiques ou perturbatrices endocriniennes en milieu professionnel et extraprofessionnel chez les couples en parcours d’AMP. Les objectifs de cette étude étaient, dans un premier temps, de décrire la deuxième année d’activité du centre PRE²B. Dans un second temps, il s’agissait d’évaluer les changements de comportements observés chez les couples en situation d’infertilité lors de leur parcours d’AMP en comparant deux groupes de patients à l’aide d’un auto-questionnaire : les couples pris en charge au centre PRE²B et ceux non reçus au centre PRE²B.
Parmi les 92 couples venus en consultation, les expositions repérées concernaient d’avantage le milieu extraprofessionnel (95,7 % des couples) que professionnel (40,6 %). Les patients suivis au centre PRE²B déclaraient être globalement satisfaits de la prise en charge (96,6 %), avoir reçu plus de conseils et effectué des modifications de comportement plus importantes que ceux non venus à la consultation, notamment dans l’arrêt du tabagisme (p < 0,001) ou la manipulation de produits chimiques au travail (p < 0,03). Cependant, malgré les recommandations faites aux couples, on remarque une faible sollicitation des Services de santé au travail, qui pourrait être améliorée en développant leur collaboration avec le centre PRE²B. Cette mesure permettrait d’améliorer l’évaluation des expositions environnementales et de renforcer la prévention péri-conceptionnelle.
|
|
Chirurgie dentaire
/ 18-11-2020
Chevrollier Marc-Antoine
Voir le résumé
Voir le résumé
Le remplacement d’une canine maxillaire incluse par technique implantaire est un challenge difficile à réussir en pratique clinique. Divers facteurs anatomiques, prothétiques, chirurgicaux nous amènerons à choisir entre la conservation de la canine dans sa position incluse ou son extraction. La mise en place d’implant trans-corono-radiculaire offre une alternative originale et conservatrice face à cette situation. Par ailleurs, lorsque l’extraction est choisie, les techniques de chirurgie pré-implantaire ont un rôle prépondérant dans le succès de réussite. Au travers d’une revue de la littérature et de cas cliniques, nous nous proposons de mettre en place un algorithme de prise en charge. Matériel et méthodes : Une revue de la littérature a été effectuée sur PubMed et Cochrane entre 1999 et 2020. Résultats : 15 articles ont été retenus pour cette revue de littérature. Parmi ces articles 8 illustraient des cas d’extraction/implantation immédiate de canine maxillaire incluse et 7 articles détaillaient la mise en place d’implant sans avulsion de la canine incluse au préalable. Parmi ces derniers, 4 traitait d’implant trans-corono-radiculaire. Conclusion : Cette revue nous permet d’élaborer un algorithme de prise en charge concernant la prise en charge implantaire en présence d’une canine maxillaire incluse.
|
|
MEDECINE GENERALE
/ 17-11-2020
Frocrain Loïc
Voir le résumé
Voir le résumé
Introduction : L’intervention coordonnée et concertée des professionnels de santé et sociaux est rendue nécessaire tant par le développement des pathologies chroniques que par la volonté des professionnels de santé de travailler ensemble. Objectif : Explorer le vécu et le ressenti des professionnels de santé vis à vis de l’exercice coordonné au sein de la maison médicale de Ronsouze à Ploërmel. Méthode : Etude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés auprès des professionnels de la maison médicale de Ronsouze à Ploërmel. Un focus group a été organisé. Les entretiens ont été menés par un binôme médecin / sociologue. Ces entretiens ont été retranscrits et anonymisés. Un codage a été réalisé dans le but de dégager des thèmes et sous thèmes, illustrés par des exemples issus des entretiens. Résultats : Etude menée auprès de 10 professionnels. Le regroupement pluri-professionnel au sein de la maison médicale du Ronsouze est né de la peur de l’isolement et d’une envie d’échanger avec les autres. Il permet une relation privilégiée avec les autres professionnels et une meilleure qualité d’exercice. Les échanges qui se créent apportent un enrichissement personnel et professionnel. Des leviers et freins au travail pluriprofessionnel ont été identifiés. Les principaux freins sont le manque de temps et l’investissement trop important pour sa mise en place et sa formalisation. La majorité de l’exercice coordonnée se déroule de façon informelle. Conclusion : La maison médicale du Ronsouze à Ploërmel est une structure jeune où l’envie d’exercer de manière coordonnée, pluri-professionnelle se heurte à de nombreux freins. Il serait intéressant de revenir dans quelques années pour avoir une représentation longitudinale.
|
|
Médecine Générale
/ 17-11-2020
Olivier Jérémie
Voir le résumé
Voir le résumé
Introduction : L’homéopathie, pratique basée sur le principe de similitude, n’a jusqu’à aujourd’hui jamais eu à faire preuve de son efficacité pour obtenir une autorisation de mise sur le marché. Le 28 juin 2019, la HAS s’est prononcée en faveur de son déremboursement. Les associations et laboratoires en lien avec l’homéopathie avancent qu’une majoration de consommation de médicaments conventionnels pourrait avoir lieu dans les suites du déremboursement et limiterait ainsi les économies attendues. Objectifs : L’objectif principal de cette étude est d’estimer la modification de consommation d’homéopathie chez les patients qui en utilisent habituellement, après le déremboursement de cette dernière, en Ille-et-Vilaine. Méthode : Il s’agit d’une étude quantitative, épidémiologique, transversale, observationnelle et descriptive. Nous avons utilisé le logiciel en ligne Limesurvey pour le recueil des questionnaires et le logiciel RCommander pour l’analyse des données. Le critère de jugement principal était la déclaration par les patients interrogés d’une modification de leur consommation d’homéopathie à l’issu du déremboursement total de cette dernière en 2021. Résultats : L’analyse a porté sur 64 questionnaires. Soixante-quinze pour cent d’entre eux déclaraient de pas modifier leur consommation d’homéopathie à l’issu de son déremboursement. La population étudiée était majoritairement féminine, âgée, et utilisatrice d’autres médecines alternatives. Le fait de consulter un ostéopathe était un facteur associé à la non-modification de son utilisation de l’homéopathie après le déremboursement. Conclusion : Si une majorité de patients déclarent qu’ils ne vont pas modifier leur utilisation de l’homéopathie après son déremboursement, on peut tout de même s’attendre à une baisse de consommation associant l’effet du déremboursement et des facteurs externes tels que l’âge élevé des patients utilisant le plus régulièrement de l’homéopathie, la baisse démographique du nombre de praticiens l’utilisant et la diminution du nombre de formations spécifiques à son sujet. Cependant, l’ostéopathie et les autres médecines alternatives semblent prendre le relais auprès de la population étudiée. Le fait de consommer plus de médicaments conventionnels après déremboursement de l’homéopathie n’a pas été mis en évidence.
|
|
Médecine
/ 16-11-2020
Kissel Nina
Voir le résumé
Voir le résumé
INTRODUCTION : Depuis le congrès de l’ATTD 2019, de nouveaux critères d’équilibre glycémique ont été établis pour les patients utilisant la mesure continue du glucose. Ces objectifs ne reposent plus seulement sur l’HbA1c mais aussi sur le pourcentage de temps passé dans la cible glycémique (70 – 180mg/dL) et le pourcentage de temps passé en hypoglycémie. Dans une première étude réalisée au CHU de Rennes, seulement 4% des patients atteignaient ces objectifs après 3 mois d’utilisation du dispositif FreeStyle Libre (FSL). Notre étude visait à évaluer l’évolution de l’équilibre glycémique à 1 an de la mise en place du FSL, selon les critères de l’ATTD 2019. METHODES : Les données de 256 patients diabétiques suivis au CHU de Rennes, formés au Freestyle Libre entre le 01/06/2017 et le 31/05/2018, ont été analysées. Les données FSL à 3 mois et à 1 an de la mise en place du FSL ont été recueillies ainsi que l’HbA1c plasmatique. Le critère de jugement principal était l’évolution de l’équilibre glycémique entre 3 mois et 1 an de la pose du FSL selon les critères de l’ATTD 2019. RESULTATS : Notre étude n’a pas montré d’amélioration de l’équilibre glycémique selon les critères de l’ATTD à 1 an de la mise en place du FSL : seuls 2% des patients atteignaient ces objectifs. On retrouvait néanmoins une diminution du temps passé en hypoglycémie, associé à une réaugmentation de l’HbA1c. Les patients diabétiques de type 2 tendaient à être mieux équilibrés que les diabétiques de type 1. Les patients traités par pompe à insuline atteignaient plus souvent l’objectif de TIR que les patients sous multi-injections. CONCLUSION : Malgré une diminution du temps passé en hypoglycémie, très peu de patients remplissaient les objectifs fixés à l’ATTD 2019. L’utilisation de ces critères en pratique courante doit tenir compte des limites actuelles de la MCG, à la fois techniques (surestimation des hypoglycémies par le FSL) et humaines (manque d’adhésion à la MCG, nécessité de renforcement de l’éducation thérapeutique). Les nouveaux outils en développement, notamment les systèmes à boucle fermée, pourraient favoriser l’obtention un équilibre glycémique optimal chez nos patients.
|
|
DIPLÔME D'ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE
/ 13-11-2020
Ilardo Camille
Voir le résumé
Voir le résumé
Contexte : En 2020, le cancer du sein reste le premier cancer féminin en France en termes d’incidence et de mortalité. Le Dépistage Organisé du Cancer du Sein (DOCS), généralisé en France en 2004, fait régulièrement l’objet de controverses scientifiques et de polémiques médiatiques au sujet de la réduction de mortalité par cancer du sein qu’il apporte et sur l’estimation du surdiagnostic qu’il engendre. Le médecin généraliste se positionne en première ligne en matière de prévention individuelle et collective. L’aspiration actuelle est de faire évoluer la relation médecin-patient vers un « modèle d’autonomie », avec une sensibilisation à la décision partagée. Objectif : Recueillir l’avis des internes de médecine générale concernant la balance bénéfice/risque du DOCS via un questionnaire incluant la vidéo « Mammo de dépistage, oui ou non ? » de Cancer Rose. Est-ce que cette vidéo pouvait permettre d’ouvrir la discussion et inciter une prise de décision partagée entre les futurs médecins généralistes et les femmes au sujet de la mammographie ? Méthode : Étude transversale descriptive. Questionnaire sécurisé sur internet proposé aux internes de médecine générale de France diffusé via les réseaux sociaux et courriel. Analyses univariée et bivariée (p<0.05). Les critères d’inclusion étaient : internes en médecine générale, en France, issus des promotions 2017, 2018 ou 2019. Le critère d’exclusion était : l’interne n’ayant pas répondu au moins jusqu’à la question se situant juste avant le visionnage de la vidéo. Le questionnaire a été lancé le 10 février 2020, et la clôture était prévue à trois mois de son lancement. Résultats : Le questionnaire a été clôturé avec un report d’un mois, le 9 juin 2020. En se basant sur les 9 615 internes de médecine générale en France (nombre de postes pourvus en médecine générale en France sur les trois promotions en cours : 2017 à 2019), 568 réponses ont été obtenues (5,1%). Après application du critère d’exclusion, 494 questionnaires ont été pris en compte. 465 (94,1%) internes se sentaient investis au sein du DOCS en tant que professionnels de santé de première ligne. 279 (56%) avaient connaissance des controverses. A la suite du visionnage de la vidéo, la réaction suscitée fut principalement « l’étonnement ». Discussion : Les forces de l’étude étaient le nombre de réponses conséquent, le fait qu’elle ait été réalisée au niveau national et sa forme qui pouvait être identifiée comme une ébauche de méthode pédagogique, avec un avant et un après le visionnage de la vidéo. Une faiblesse de l’étude était la méconnaissance du nombre exact d’internes touchés via les réseaux sociaux. Il avait donc été décidé de se baser sur le nombre de postes pourvus en médecine générale de 2017 à 2019. Conclusion : La vidéo de Cancer Rose semble ouvrir la discussion et permettre une prise de décision partagée entre les futurs médecins généralistes et leurs patientes au sujet de la mammographie de dépistage.
|
|
Médecine
/ 13-11-2020
Bailbled Valentine
Voir le résumé
Voir le résumé
Contexte : Nous avons interrogé des médecins généralistes bretons afin d’appréhender leurs connaissances sur la coupe menstruelle, protection périodique en développement. Méthodes : Enquête quantitative avec diffusion d’un questionnaire aux médecins généralistes libéraux bretons via l’Ordre des Médecins et le réseau social Facebook®. Résultats : 335 réponses complètes. On distingue plusieurs sous-groupes parmi les médecins interrogés. Les femmes et les médecins de moins de 40 semblent mieux informés sur le sujet. Malgré cela, les effets indésirables et l’utilisation sont insuffisamment connus par les médecins. 50% d’entre eux admettent d’ailleurs ne pas avoir de connaissances suffisantes pour informer leurs patientes. Conclusion : Bien qu’encore peu informés, les médecins généralistes ont une place privilégiée à prendre dans l’information de leurs patientes sur la coupe menstruelle et sur les protections périodiques en général. Il semble qu’une majorité des médecins interrogés est favorable à recevoir une formation sur le sujet afin de mieux prendre en charge leurs patientes.
|
|
Chirurgie dentaire
/ 12-11-2020
Pritschkat Mélanie
Voir le résumé
Voir le résumé
Près d’un enfant sur trois éprouve de l’anxiété vis-à-vis des soins bucco-dentaires. Aujourd’hui, bien qu’il existe de nombreux supports sur la prévention et l’hygiène bucco- dentaire, on retrouve peu de choses sur les soins en eux-mêmes. Ce travail décrit le raisonnement et les étapes pour aboutir à la réalisation de scénarii de séquences de soins. Ce travail sera complété à terme par la production de vidéos pédagogiques.
|
|