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Pharmacie
/ 31-01-2020
Gravot Germain
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Depuis leur découverte à la fin du XXème siècle, l’utilisation des nanomatériaux s’est étendue à une multitude de domaines. La sphère scientifique a réalisé qu’il était possible d’obtenir un large éventail de propriétés en réduisant la taille d’un matériau de façon nanométrique. En France, le dioxyde de titane fait partie des nanoparticules les plus utilisées notamment pour sa pigmentation blanche et ses propriétés catalytiques. Il est un allié de choix dans de nombreux domaines comme les énergies, les revêtements ou encore sous forme d’additif E171 dans l’industrie agroalimentaire, cosmétique et pharmaceutique. Même si cette nanoparticule est couramment utilisée, sa découverte n’en reste pas moins relativement récente et ses effets sur l’homme ne sont pas encore parfaitement connus. Ce travail a donc pour objectif de présenter le dioxyde de titane et de réaliser une synthèse des données actuelles concernant son éventuelle toxicité par voie orale.
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Médecine
/ 30-01-2020
Chojnacka Joanna
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Les parents des enfants atteints d’une maladie chronique sont souvent confrontés à des difficultés dans leur travail. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact de l’hémophilie de l’enfant sur le parcours professionnel de ses parents et d’identifier les institutions ou les personnes ressources. Nous avons effectué une analyse qualitative de quatorze entretiens semi-dirigés avec des parents dont l’enfant est suivi au CRTH de Rennes. Les résultats ont révélé une rupture du parcours fréquente suite à l’annonce du diagnostic. Avec le temps, les parents apprennent à prendre en charge la maladie et trouvent un nouvel équilibre entre la vie professionnelle et familiale. Les principales ressources facilitant ce processus sont le soutien du CRTH et les échanges avec d’autres parents. Les problématiques de l’attitude des employeurs et du manque d’information sur les aides institutionnelles ont été soulignées. Cette étude ouvre des pistes sur l’amélioration de l’accompagnement des parents des enfants atteints d’hémophilie.
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Médecine générale
/ 21-01-2020
Ménard Claire
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Introduction : Les personnes âgées représentent une part importante des patients consultant aux urgences, dans un contexte de flux tendu. Cet épisode peut être source de stress. Quel est leur vécu de cette expérience ? Quelle stratégie d’adaptation mettent-ils en place ? Méthodes : Nous avons mené une étude qualitative afin de recueillir le témoignages de personnes âgées de plus de 75 ans ayant séjourné plus de 8h aux urgences du CHU de Rennes et de St Malo le mois précédent. Des entretiens semi-directifs ont été menés selon un guide d'entretien évolutif. Après retranscription, une analyse thématique des entretiens a été réalisée. Résultats : 11 entretiens ont été réalisés au domicile des patients. Les participants, connaissant la situation des urgences, ne s'y rendaient qu'après l'avis d'un professionnel de santé. Le contrôle de la situation était perçu comme externe avec les soignants comme principale ressource. Les patients âgés adoptent une stratégie majoritairement centrée sur l'émotion, manifestant une grande empathie vis à vis des soignants ce qui contraste avec leur résignation sur la qualité des soins manifestement défaillante. Globalement, les patients étaient satisfaits de leur passage aux urgences renforçant leur conditionnement à un accueil dégradé. Conclusion : Les personnes âgées adoptent une stratégie d'adaptation centrée sur l'émotion en témoignant de leur empathie envers les soignants et minimisant les dysfonctionnements dans les soins.
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Pharmacie
/ 21-01-2020
Gamblin Pierre-Louis
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La polyarthrite rhumatoïde est une pathologie particulièrement handicapante, touchant les articulations du corps. Elle est à l’origine d’une grande invalidité pour les patients qui en sont atteints. Aujourd’hui, avec l’ensemble de l’arsenal thérapeutique disponible, la rémission peut être obtenue dans des délais records. C’est dans ce contexte, que de nouveaux paramètres apparaissent, les Patient Reported Outcomes (PRO), qui ont pour objectif d’évaluer et de différencier ces nouvelles biothérapies et l’impact qu’elles peuvent avoir sur la vie du patient dans sa globalité.
Sarilumab, Kevzara®, est un anticorps monoclonal humain anti-IL6 lancé en 2018. Comme imposé par les grandes instances de santé publique, les PRO ont fait partie intégrante de son développement clinique et apportent aux cliniciens de précieuses informations. Pour aller plus loin, Sanofi a mis en place en France en 2018, une étude clinique, SariPRO, qui a pour objectif de démontrer l’efficacité du sarilumab sur les PRO et plus précisément sur le RAID-score. Cette étude pourrait apporter des éléments complémentaires à son développement clinique et ainsi permettre à sarilumab de se différencier des autres biothérapies disponibles.
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PSYCHIATRIE
/ 21-01-2020
Brissot Virginie
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Les enjeux de la communication entre professionnels et entourage de personnes souffrant de troubles psychiques, sont nombreux et importants : éthique, clinique et thérapeutique, sociétal. Plusieurs études montrent que le cadre médico-légal du secret professionnel est perçu comme un des principaux facteurs limitant cette communication, source d’une insatisfaction partagée par l’entourage et par les professionnels. L’objectif de notre étude est de décrire la compréhension du secret professionnel par les professionnels en psychiatrie et par l’entourage de personnes souffrant de troubles psychiques afin de mieux saisir ses implications dans leur communication. Les réponses de 127 professionnels en psychiatrie et 84 proches de personnes souffrant de troubles psychiques à des auto-questionnaires sur le secret professionnel et leurs représentations de la communication entourage-professionnels ont été incluses. D’une manière générale, les professionnels considèrent la communication avec l’entourage plus satisfaisante que l’entourage ne l’estime lui-même. Par ailleurs, leur compréhension du secret professionnel apparait hétérogène. Selon leur fonction et leur ancienneté, les professionnels se positionnent différemment sur les conditions de prise de contact avec l’entourage, sur la possibilité de rencontrer l’entourage seul sans l’accord du patient, sur le fait d’informer l’entourage en cas de refus du patient soigné sans son consentement ou ayant un diagnostic ou pronostic grave, ainsi que sur le contenu du secret professionnel. De plus, la comparaison des réponses entre les professionnels et l’entourage met en évidence des compréhensions généralement opposées, excepté pour la réception d’information de l’entourage sans l’accord du patient et la nécessité de l’accord du patient avant toute prise de contact des professionnels vers l’entourage. En conclusion, notre étude objective une diversité de compréhensions du secret professionnel et des représentations de la communication entre l’entourage et les professionnels. Le cadre juridique actuel apparaît insuffisamment précis et/ou difficilement applicable en psychiatrie où l’évaluation de la capacité du patient à exprimer sa volonté est une problématique centrale. Formation des professionnels, réflexion en équipe et référence collégiale nationale sur l’application concrète du secret professionnel permettraient une compréhension plus homogène et une harmonisation des pratiques de communication avec l’entourage. Du côté de l’entourage, notre étude suggère qu’une information plus systématique sur le cadre légal du secret professionnel et sur celui de l’alliance thérapeutique est nécessaire pour contribuer à un vécu plus satisfaisant des soins de leur proche. Au final, communiquer entre les professionnels et l’entourage sur le secret professionnel s’avère une nécessité, dans l’intérêt de la personne en soins.
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Pharmacie
/ 20-01-2020
Ollivier Manon
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La prévalence des maladies chroniques est en augmentation et les allergies n’y échappent pas. Asthme, rhinite allergique, conjonctivite allergique, dermatite atopique ainsi que les allergies alimentaires sont des maladies de plus en plus courantes et encore plus dans les sociétés occidentalisées. Trop longtemps banalisées, elles sont aujourd’hui un véritable enjeu de santé publique. Leur prise en charge est repensée afin de faciliter la vie des patients et le digital semble être un des solutions pour moderniser le parcours de soin. Cette thèse a pour vocation de faire un état des lieux de l’allergie au XXIème siècle, d’aborder son aspect moderne tant dans ses causes que dans sa prise en charge. En effet, l’objectif de ce travail est de prendre de la hauteur vis-à-vis des nombreux outils digitaux mis au point par le monde pharmaceutique dans le but d’aider patients et professionnels de santé dans la prise en charge des allergies.
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Medecine Générale
/ 17-01-2020
Bernet-Rollande Mireille
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Objectif : Les généralistes semblent de plus en plus conscients de l’importance de leur sens relationnel avec leurs patients. Ils doivent apprendre les clés de la communication. Au sein de ces apprentissages, il existe tout un volet encore bien souvent sous-estimé : la communication non verbale (CNV). L’objectif de cette étude est d'explorer le ressenti et les attentes des patients sur la communication non verbale de leur médecin traitant. Méthode : Une étude qualitative par entretiens semi-dirigés a été menée auprès de dix patients de médecine générale âgés de 18 à 75 ans. Résultats : D’après les patients interrogés, la communication non verbale peut avoir un impact considérable sur la relation médecin-malade mais aussi sur le diagnostic, l’observance et même les résultats cliniques. Le panel des composantes de la CNV est très large. Il va du comportement du médecin, à son environnement, à son organisation... La CNV est multiforme et omniprésente. De plus, la variété d’interprétations possibles par les patients est elle aussi sans limite. En tant que médecin, être conscient de l’impact que peut avoir un choix ou un geste (volontaire ou non) sur la perception du patient paraît primordial. C’est la condition pour pouvoir le comprendre et développer une relation thérapeutique la plus positive possible. Conclusion : Les patients mettent en avant le rôle fondamental que peut jouer la CNV au sein d’une consultation de médecine générale. Au vu de sa complexité, iI pourrait être intéressant d’envisager une sensibilisation obligatoire sur le sujet afin de former des praticiens réflexifs sur leur pratique, en particulier dans ce domaine. De nombreuses pistes sont évoquées par les patients : réflexion des étudiants sur leurs attentes personnelles en tant que patient, jeux de rôles, groupes d’échanges de pratiques centrés sur le sujet.
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Médecine générale
/ 16-01-2020
Piquer Olivier
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Le trouble panique (TP) a un retentissement majeur sur la qualité de vie. 50% des patients reçoivent le diagnostic par leurs médecins généralistes et moins de 20% ont un traitement adapté. L’objectif de l’enquête était d’identifier les obstacles dans la prise en charge. 125 généralistes installés dans trois départements Français ont répondu au questionnaire. Environ 20% d’entre eux étaient attentifs au dépistage du TP et à l’aise dans sa prise en charge. Le manque de professionnels de la santé mentale, les difficultés d’accès et le manque de temps étaient les principaux obstacles. Contrairement aux autres troubles mentaux, les patients n’étaient pas réticents aux soins, mais ils consultaient peu pour ce trouble et les symptômes physiques demandaient trop d’attention. Les médecins proposent de former plus de psychologues aux TCC, de rembourser leurs séances et d’améliorer la coordination et la communication avec eux. Ils attendent davantage de communication et formation sur le TP.
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Médecine générale
/ 14-01-2020
Philip Caroline
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Contexte : La judiciarisation est un phénomène ayant touché la France entre 1960 et 2000 avec une explosion du nombre de procès à l’encontre des médecins. Le risque médicolégal est réel et la procédure judiciaire peut avoir de lourdes conséquences pour le médecin. . Ce travail de thèse s’est intéressé à la perception par le médecin généraliste du retentissement du risque de judiciarisation ainsi qu’à leurs attentes pour y faire face. Méthode : La méthode de l’étude est qualitative avec entretiens semi-dirigés. La population d’étude est celle des médecins généralistes installés dans le Morbihan. Il a été réalisé 16 entretiens. Résultats : La judiciarisation est une préoccupation pour 69% des médecins interrogés. On retrouve un ressenti et un retentissement similaire entre les médecins ayant eu une procédure et ceux l’ayant crainte avec l’anxiété, les troubles du sommeil, les idées persévérantes. Il existe une intensité plus importante pour les médecins ayant vécu une procédure avec dépression, retentissement familial et évocation du suicide. Les médecins souhaitent un soutien accru au niveau du conseil de l’ordre et des assurances. Les médecins restent acteur de leur pratique et essayent de se prémunir du risque judiciaire. Conclusion : Il existe un vécu négatif avec des retentissements psychologiques importants du risque de judiciarisation. De nombreuses solutions existent pour aider les médecins à faire face par le biais de l’ordre, des assurances et des associations. Il existe un manque de communication qui paraît nécessaire de pallier afin que le médecin se sente plus soutenu et préparé à affronter des évènements judiciaires
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médecine
/ 14-01-2020
Turquais Joseph
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Introduction : Le succès populaire rencontré par l'homéopathie est en décalage avec les données scientifiques qui s’accordent sur une efficacité similaire à un placebo. Il est également possible que l’utilisation de l’homéopathie contre la grippe participe à la défiance vaccinale et détourne du moyen le plus efficace pour prévenir la maladie. Objectifs : Les objectifs de cette étude sont d’étudier la connaissance des patients sur l'homéopathie ainsi que le lien entre son utilisation et la couverture vaccinale antigrippale dans la population cible. Méthode : Il s’agit d’une étude descriptive par questionnaire remis dans les salles d’attente de médecins généralistes des Côtes d’Armor. Il évaluait la connaissance de l’homéopathie par 7 questions à quatre choix, son utilisation, une recommandation à la vaccination antigrippale et sa réalisation. Résultats : 351 patients ont été inclus. L'absence d'effet indésirable est l'élément le mieux connu avec un taux de bonne réponse de 45,8%. La moyenne de bonnes réponses est de 1,430 sur 7 avec une différence significative de 0,43 (p < 0,001) en faveur des non-utilisateurs d’homéopathie. En analyse multivariée, on retrouve chez les utilisateurs d’homéopathie un risque 1,99 fois plus important de ne pas se faire vacciner malgré une recommandation, résultat non significatif (p = 0,062). Conclusion : On retrouve une mauvaise connaissance de l'homéopathie en particulier chez ceux qui l'utilisent. Par ailleurs, le retentissement de l'homéopathie sur la couverture vaccinale antigrippale est à approfondir.
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