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Pharmacie
/ 06-03-2020
Le Goff Lucie
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Depuis quelques années le secteur de la cosmétique est marqué par l’émergence de la tendance « naturelle ». Récemment, l’Organisation Internationale de Normalisation a publié la Norme ISO 16128 afin d’harmoniser les concepts de cosmétique biologique et naturelle au niveau international. Cette norme est vivement critiquée par les labels et organismes de certification spécialisés dans la cosmétique biologique et naturelle, ces derniers l’accusent de promouvoir une définition du naturel au rabais et de favoriser le greenwashing. La grande majorité des colorants utilisés en cosmétique sont d’origine synthétique, cependant, de nombreuses matières issues des végétaux présentent des propriétés tinctoriales. Celles-ci sont rassemblées en famille selon la nature de leur groupement chromophore, on distingue principalement : les caroténoïdes, les curcuminoïdes, les bétalaïnes, les phycoérythrines, les anthocyanes, les phycocyanines et les chlorophylles. Ces matières colorantes permettent d’obtenir une gamme de couleur étendue mais sont particulièrement instables. En effet, elles sont le plus souvent sensibles à la lumière, la chaleur et/ou aux variations de pH. Néanmoins, quelques représentants de chaque famille des colorants d’origine naturelle présentée dans cette thèse, sont retrouvés dans des produits cosmétiques actuellement sur le marché.
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oncologie médicale
/ 06-03-2020
Frelau Alexandra
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Introduction : L’objectif de la 1ère étude était de déterminer l’impact pronostique des dysthyroïdies chez les patients traités par anti-PD-1 seuls ou associés aux anti-CTLA-4 pour un mélanome métastatique. L’objectif de la 2ème étude était d’évaluer les performances diagnostiques de la TEP au 18-FDG pour détecter les dysthyroïdies permanentes (DP) et d’évaluer la valeur pronostique de l’hypermétabolisme thyroïdien. Matériels et méthodes : 110 patients traités par anti-PD-1 seuls ou associés aux anti-CTLA-4 entre janvier 2015 et décembre 2017 ont été rétrospectivement inclus dans la 1ère étude. Le critère principal était la survie sans progression (SSP), les critères secondaires étaient la meilleure réponse (MR) observée et la survie globale (SG). 29 des 110 patients précédents ayant été suivis par TEP ont été inclus dans la 2ème étude. 2 paramètres ont été mesurés sur toutes les TEP : SUVmax-Th (SUVmax thyroïde) et Th/V (SUVmax thyroïde/SUVmax vasculaire). Les valeurs seuils ont été définies rétrospectivement pour ces 2 paramètres afin d’obtenir l’index de Youden maximal. Résultats : La SSP était plus longue chez les 38 patients avec une dysthyroïdie (18,1 mois) que chez ceux sans dysthyroïdie (3,9 mois, p=0,0085). Aucune différence significative n’était observée en analyse multivariée. La survenue d’une dysthyroïdie était associée positivement à la MR observée (p=0,048). La SG était significativement plus longue chez les patients avec une dysthyroïdie (43,9 mois) que ceux sans dysthyroïdie (9,8 mois, p=0,021). Les dysthyroïdies étaient associées à une diminution du risque de décès (HR=0,40 ; IC95[0,21 ;0,76]). Sur les 29 patients étudiés en TEP, les 4 patients avec une DP avaient un hypermétabolisme thyroïdien défini par un SUVmax-Th > 4.1 et un Th/B > 2.3 conférant à ces seuils une sensibilité et une spécificité de 100%. Aucune différence significative n’était observée en SSP (p=0,85) ou en SG (p=0,97) entre les patients avec ou sans hypermétabolisme thyroïdien défini selon ces seuils. Conclusion : La survenue d’une dysthyroïdie n’était pas un facteur prédictif indépendant pour la SSP chez les patients traités par anti-PD-1 pour un mélanome métastatique. Les dysthyroïdies étaient significativement associées à une meilleure réponse et à une diminution du risque de décès. Les valeurs seuils définissant l’hypermétabolisme thyroïdien : SUVmax-Th > 4.1 et Th/B > 2.3 étaient d’une parfaite performance diagnostique pour prédire la survenue d’une DP. Aucune différence en SSP ou SG n’a été observée entre les patients avec et sans hypermétabolisme thyroïdien défini selon ces seuils.
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Chirurgie dentaire
/ 05-03-2020
Albanese Clémence
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Même si les progrès de la radiothérapie (IRMT, Rapid Arc) ont réduit l’impact des rayonnements sur les tissus sains, le risque d’ostéoradionécrose (ORN) existe toujours. A cette fin, différents protocoles d’extraction sont proposés, qui ont tous le même objectif. Le but est de limiter l’exposition osseuse post extractionnelle, d’empêcher la contamination du site opératoire pour permettre une cicatrisation muqueuse, la plus rapide possible. Localement seront utilisés des colles biologiques, des blocs de collagène imbibés de Gentamycine ou rien. Ces gestes locaux sont toujours associés à une antibiothérapie générale. A part les blocs de collagène imbibés de Gentamycine, toutes ces options thérapeutiques nécessitent le plus souvent un secteur hospitalier et engendrent un coût relativement élevé. Depuis plusieurs années maintenant, on constate l’essor de l’utilisation des facteurs de croissance dans le domaine odontologique, par le biais du Platlet Rich Fibrin (PRF). Utilisé sous forme de membranes biologiques, ce PRF semble entraîner une accélération de la cicatrisation des tissus mous. Son utilisation, assez simple, nécessite un prélèvement sanguin du patient, une centrifugation et une petite manipulation afin d’obtenir les membranes. Nous avons donc essayé de faire le point de la littérature sur le PRF et son utilisation dans la cicatrisation des divers tissus. Pour obtenir un avis objectif du rôle du PRF dans les extractions en territoire irradié, nous avons souhaité mettre au point un protocole d’utilisation en partant sur une étude prospective de cas.
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Pharmacie
/ 04-03-2020
Séné Gaëtane
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La maladie de Parkinson, seconde maladie neurodégénérative la plus fréquente dans le monde, est caractérisée par la perte progressive des neurones dopaminergiques de la voie nigro-striée, menant à une déplétion en dopamine dans les structures cibles. La perte de dopamine, principal neurotransmetteur impliqué dans les fonctions motrices, affecte directement les mouvements et contribue aux manifestations cliniques : akinésie, rigidité, tremblement, instabilité posturale, troubles du sommeil, de l’humeur et cognitifs. Cette maladie étant incurable, les traitements agissent sur les symptômes principalement en palliant le manque de dopamine. La propolis, un produit naturel résineux dérivé d’exsudats de plantes récoltés par les abeilles, pourrait agir comme facteur neuroprotecteur. En effet, grâce à sa forte teneur en polyphénols, elle prévient les caractéristiques neurochimiques de la maladie de Parkinson, qui incluent un stress oxydatif, un dysfonctionnement mitochondrial, un état inflammatoire, la présence d’inclusions cellulaires appelées « corps de Lewy », et la mort neuronale par apoptose.
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Chirurgie dentaire
/ 04-03-2020
Tanguy Léna
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Problématique : Lorsqu’on se trouve en présence de fractures mandibulaires ostéo-dentaires sur une victime ou des restes humains, le doute face aux mécanismes et aux étiologies du ou des traumatismes mandibulaires est possible, principalement dans le domaine spécifique de la maltraitance sur l’enfant. Objectifs : Le but est d’établir un protocole méthodologique d’analyse par éléments finis de mandibules d’adultes et d’enfants, dans le cadre d’une étude biomécanique simulant un processus lésionnel traumatique, afin de déterminer une variabilité intra-individuelle et inter-individuelle, des groupes « enfants » et « adultes ». Matériel et méthodes : A partir d’acquisitions tomodensitométriques de mandibules d’adultes et d’enfants, sont élaborés des modèles anatomiques biomécaniques virtuels, afin de faire une analyse par éléments finis et de comparer les différentes réponses à la simulation de trois forces différentes par leur direction, et exercées chacune à deux intensités, 1N et 100N, sur ces modèles mandibulaires. Résultats : La comparaison des zones de stress successive à l’application de ces forces se fait à partir des valeurs maximales de stress obtenues par le logiciel. Les résultats montrent des variabilités dans les réponses des mandibules adultes entre elles, aussi bien qu’entre les mandibules d’enfants et entre adultes et enfants. Discussion : Les variabilités inter-individuelles et intra-individuelles peuvent s’expliquer de par la conformation géométrique et l’âge de chacune des mandibules. Conclusion : Les recherches sur les analyses par éléments finis ne sont encore que peu nombreuses. Mais l’évolution des processeurs et la simplification des logiciels permettent tout de même d’envisager, dans les années à venir, l’utilisation des modèles d’éléments finis dans la pratique médico-légale de routine.
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Chirurgie dentaire
/ 04-03-2020
Pecher Coline
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Problématique : Lorsqu’on se trouve en présence de fractures mandibulaires ostéo-dentaires sur une victime ou des restes humains, le doute face aux mécanismes et aux étiologies du ou des traumatismes mandibulaires est possible, principalement dans le domaine spécifique de la maltraitance sur l’enfant. Objectifs : Le but est d’établir un protocole méthodologique d’analyse par éléments finis de mandibules d’adultes et d’enfants, dans le cadre d’une étude biomécanique simulant un processus lésionnel traumatique, afin de déterminer une variabilité intra-individuelle et inter-individuelle, des groupes « enfants » et « adultes ». Matériel et méthodes : A partir d’acquisitions tomodensitométriques de mandibules d’adultes et d’enfants, sont élaborés des modèles anatomiques biomécaniques virtuels, afin de faire une analyse par éléments finis et de comparer les différentes réponses à la simulation de trois forces différentes par leur direction, et exercées chacune à deux intensités, 1N et 100N, sur ces modèles mandibulaires. Résultats : La comparaison des zones de stress successive à l’application de ces forces se fait à partir des valeurs maximales de stress obtenues par le logiciel. Les résultats montrent des variabilités dans les réponses des mandibules adultes entre elles, aussi bien qu’entre les mandibules d’enfants et entre adultes et enfants. Discussion : Les variabilités inter-individuelles et intra-individuelles peuvent s’expliquer de par la conformation géométrique et l’âge de chacune des mandibules. Conclusion : Les recherches sur les analyses par éléments finis ne sont encore que peu nombreuses. Mais l’évolution des processeurs et la simplification des logiciels permettent tout de même d’envisager, dans les années à venir, l’utilisation des modèles d’éléments finis dans la pratique médico-légale de routine.
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Pharmacie
/ 03-03-2020
Kerbrat Enora
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Le syndrome d’Angelman (SA) est une maladie génétique grave se manifestant par des troubles sévères du développement neurologique. Il est dû à une délétion de la région q11q13 du chromosome 15 maternel. Cette délétion provoque une absence fonctionnelle du gène UBE3A traduisant la protéine du même nom. Encore peu connu, cette thèse permet de mettre à jour les connaissances actuelles du syndrome d’Angelman et de découvrir les nouvelles approches thérapeutiques dans le traitement du handicap.
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Chirurgie Générale
/ 03-03-2020
Stouff Virginie
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Contexte : Le manque de connaissance des généralistes sur la RAAC constitue un frein à son déploiement. Objectifs : Explorer les représentations des généralistes et des chirurgiens sur le rôle du médecin traitant dans le programme puis repérer les freins et les leviers à la coordination des soins. Méthode : Etude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés, auprès de 10 généralistes et 10 chirurgiens orthopédistes et viscéraux du Morbihan avec retranscription puis analyse thématique. Résultats : La RAAC était méconnue des généralistes. Les chirurgiens reconnaissaient le rôle capital du généraliste en préopératoire grâce à sa connaissance globale du patient. Le suivi devait être assuré par l’établissement référent, le généraliste devait être peu sollicité. Le manque de formation était un frein au déploiement de la RAAC. Une meilleure communication et une formation adaptée étaient essentielles. Conclusion : Le renforcement de la collaboration entre généralistes et chirurgiens concourrait au déploiement de la RAAC et à l’adhésion du patient.
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médecine
/ 03-03-2020
Paradis Bénédicte
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Introduction : Selon une étude de l’observatoire de la vie étudiante en 2016, il y aurait environ 21,2% des étudiants qui se sentent en mauvaise santé psychologique. Les étudiants sont dans une période complexe de leur vie avec des éléments de fragilités qui favorisent l’émergence de troubles psychologiques dont le stress. Objectif : L’objectif de cette étude est de comparer le niveau de stress des étudiants en première année de licence en fonction de leur profil social et académique ainsi que d’analyser les facteurs de risque de stress. Méthode : Nous avons réalisé un questionnaire sur la plateforme Limesurvey qui a été diffusé aux étudiants grâce à la mailing list du service de santé des étudiants de Rennes. La diffusion a été réalisée en mars 2019 avec un rappel quinze jours plus tard et a concerné l’ensemble des étudiants en première année de licence à Rennes 1. Le questionnaire comprenait deux parties. La première partie concernait les habitudes de vie des étudiants et la deuxième partie comprenait la « 10-items Perceived Stress Scale » qui est une échelle de stress validée. L’accord du comité d’éthique a été obtenu. L’analyse statistique consistait en une comparaison de pourcentage à l’aide du test du chi 2 ou du système ANOVA et une analyse multivariée. L’intervalle de confiance était de p<0,05. Discussion : Plus de 70% des répondants se trouvent dans un état de stress qui nécessiterait une prise en charge spécialisée. Une sensibilisation au sein des universités semble nécessaire avec la mise en place de programme en réponse au stress. Des activités tels que la méditation ou le yoga ont montré des effets bénéfiques sur la diminution du niveau de stress. Conclusion : Les étudiants présentent des niveaux de stress de plus en plus important pouvant impacter leurs études. Un accompagnement par des spécialistes et l’augmentation de l’offre de prise en charge au sein de l’université peut permettre de répondre à cette problématique de santé publique.
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Médecine du travail
/ 27-02-2020
Cougot Justine
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Introduction : il existe des expositions professionnelles à risque pour la grossesse, le foetus et l’allaitement. Ces risques peuvent être méconnus des salariées et de leur employeur. Le médecin du travail étant très peu consulté pendant la grossesse, les professionnels en charge du suivi de grossesse (sages-femmes, gynécologues-obstétriciens et médecins généralistes) sont souvent les premiers interlocuteurs pour évaluer les situations de travail. L’objectif de cette étude est d’explorer les pratiques, les connaissances et les attentes des praticiens du suivi de grossesse en matière de prévention et de prise en compte des risques professionnels pour la grossesse, le foetus et l’allaitement. Méthodes : une étude qualitative de 15 entretiens semi-dirigés a été menée auprès de sages-femmes, gynécologues-obstétriciens et médecins généralistes exerçant dans le bassin d’emploi rennais. Résultats : il semble exister une connaissance partielle des risques professionnels pour la grossesse, le foetus ou l’allaitement, chez les praticiens du suivi de grossesse. On note aussi le peu de sollicitations du médecin du travail par les praticiens et une prescription importante d’arrêts de travail avant le début légal du congé de maternité. Les praticiens souhaitent pour la plupart enrichir leurs connaissances du milieu professionnel et ses risques ainsi qu’une collaboration efficace avec le médecin du travail. Discussion : il parait nécessaire de mieux informer les praticiens du suivi de grossesse, de promouvoir et faciliter une collaboration avec le médecin du travail, dans un objectif final de prévention et de maintien dans l’emploi des femmes enceintes et allaitantes en lien avec les SST. Des pistes d’amélioration sont à évaluer ou explorer, telles que la création de formations ou d’outils d’information à destination des praticiens et des salariées.
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