Tri :
Date
Titre
Auteur
|
|
Médecine générale
/ 18-11-2016
Bernard Olivier
Voir le résumé
Voir le résumé
Objectifs : Rechercher les obstacles et les déterminants à la vaccination anti-HPV chez les adolescentes. Evaluation de l’impact d’une action de prévention portant sur le papilloma virus. Méthode : Etude épidémiologique transversale descriptive multicentrique par questionnaires anonymes d‘évaluation précédée d’une action de prévention par un médecin généraliste réalisée dans cinq lycées de la région rennaise en novembre 2015. Résultats : La peur des effets secondaires, le manque d’information et le refus parental sont les principaux freins à la vaccination. Si cette dernière est très fortement initiée via un médecin ou la famille, la non vaccination passe surtout par les parents. Les adolescentes n’ayant jamais entendu parler du vaccin ou du HPV sont encore nombreuses. Elles se sentent pourtant concernées par le sujet. Avoir des connaissances sur ce thème est un facteur significativement associé au fait d’être vacciné. Conclusion : L’information des adolescentes et de leurs parents, en prenant compte des résistances soulevées dans notre étude, permettrait une meilleure couverture vaccinale notamment via la réalisation d’actions de prévention au sein des lycées.
|
|
Médecine générale
/ 18-11-2016
Beasse Gautier Delphine
Voir le résumé
Voir le résumé
Contexte : Le cancer du col de l’utérus est le dixième cancer le plus fréquent chez la femme en France. 51,6% des femmes sont sous dépistées. Les femmes atteintes de pathologie psychiatrique, présentent des spécificités médico-socio-économiques et appartiennent à ce groupe de sous dépistées par une plus grande difficulté d’accès aux soins. Objectifs : Analyser le suivi gynécologique de femmes suivies en C.M.P et étudier les freins de ce suivi et les spécificités de cette population. Méthode : Etude par auto-questionnaire destiné aux femmes consultant dans deux C.M.P l’un situé à Saint-Jacques-de-la-Lande, l’autre à Paris au sein du 14e arrondissement. 91 femmes incluses. Résultats : La majorité des femmes interrogées bénéficiait d’un suivi gynécologique, mais non optimal. Bon nombre d’entre elles n’ont pas de contraception alors même que 43,3% ont déjà eu recours à une IVG. 52,9% ont un frottis datant de moins de trois ans. Pour les patientes dites sous-dépistées, le principal frein évoqué est la négligence. Conclusion : Les psychiatres doivent prendre en considération les soins somatiques en optimisant une coordination avec un médecin généraliste. Développement de projets et structures améliorant la participation via une diversification de l’offre.
|
|
Médecine
/ 15-11-2016
Sylvestre Emmanuelle
Voir le résumé
Voir le résumé
Introduction : La dématérialisation des données patients permet aujourd’hui une réutilisation secondaire de ces données pour d’autres usages que le soin : la recherche, la médecine personnalisée ou encore les vigilances. Des technologies telles que les entrepôts de données biomédicales ont émergé pour répondre au besoin d’exploitation de ces données hétérogènes (multi-domaines, multi-échelles). Ces technologies permettent aujourd’hui d’envisager de nouveaux usages dans le domaine médico-économique et en particulier pour l’optimisation du codage de l’information hospitalière. L’objectif de ce travail est donc d’évaluer l’apport des données de prescriptions médicamenteuses pour la détection et le codage des comorbidités des patients. Méthodes : Nous nous sommes appuyés sur la base de connaissance médicamenteuse Thériaque que nous avons préalablement enrichie avec la liste de Comorbidités et Morbidités Associées (CMA) pour identifier les indications (présentes en codes diagnostics CIM-10) relatives à chaque médicament. Nous avons ensuite mis en relation les prescriptions hospitalières des patients et leurs indications fournies par la base Thériaque. Enfin, nous avons analysé la cohérence entre les comorbidités déjà présentes dans les dossiers patients et les indications des médicaments qui ont été prescrits. La finalité était de pouvoir cibler les séjours des patients dont au moins une prescription ne possédait de comorbidité faisant partie de ses indications Cet algorithme a été évalué sur deux échantillons de patients du CHU de Rennes extraits à partir de l’entrepôt de données biomédicales EHOP : un échantillon de patients du service d’ORL hospitalisés entre octobre et décembre 2014 ; une population de patients hospitalisés quel que soit le service entre janvier et février 2015. Les dossiers patients correspondant aux séjours identifiés par l’algorithme sur ces deux échantillons ont été relus afin d’affirmer si une comorbidité faisant partie des indications des prescriptions pouvait ou non être rajouté. Résultats : Sur les 22 132 codes présents dans la base Thériaque, 19 970 (90.2%) étaient associés à un ou plusieurs diagnostics CIM-10 et 11 162 (50.4%) étaient associés à l’une des 4878 comorbidités de la liste des CMA. Sur les 122 séjours de l’échantillon d’ORL, 75.4% avaient au moins une indication médicamenteuse sans code CIM-10 correspondant. Des comorbidités manquantes ont pu être confirmées dans 44.6% des séjours. Sur les 4312 séjours de l’échantillon tout service confondu, 68.4 % avaient au moins une indication médicamenteuse sans code CIM-10 correspondant. Des comorbidités manquantes ont pu être confirmées dans 20.3% des séjours. Conclusion : Nous avons développé un algorithme simple, basé sur des données accessibles pour une réutilisation secondaire. Cette étude montre que les bases de connaissances et les données de prescription et de biologie peuvent se compléter pour détecter des comorbidités dans le dossier patient.
|
|
MEDECINE NUCLEAIRE
/ 15-11-2016
Carai Sebastien
Voir le résumé
Voir le résumé
La tomographie par émission de positons au 18F-FDG (TEP) est recommandée au bilan initial des lymphomes B diffus à grandes cellules (LBDGC). Afin d’améliorer la prise en charge des patients, les chercheurs ont cherché à identifier des marqueurs pronostiques métaboliques au diagnostic afin d’identifier le plus précocement possible les patients à risque d’évolution défavorable. Parmi ces paramètres métaboliques, plusieurs études attribuent au volume métabolique tumoral total (TMTV) déterminé sur la TEP initiale une valeur pronostique indépendante sur la survie. Cependant, la comparaison de ces études est rendue difficile par l’hétérogénéité des méthodes de détermination des volumes. Dans le cadre d’une étude rétrospective bi-centrique, nous avons évalué et comparé la valeur pronostique du TMTV, segmenté selon différentes techniques (absolue, relative, adaptative) et selon différents seuils (seuil à 41 % du SUV max ou basé sur le SUV mean du foie) chez 131 patients traités pour un LBDGC en première ligne. L’impact pronostique du volume splénique a été évalué. Nous avons également cherché à savoir si l’association du TMTV à des facteurs pronostiques connus pouvait aider à préciser le risque. Les résultats de cette étude rétrospective confirment la valeur pronostique indépendante du TMTV sur la PFS dans le bilan initial des LBDGC et démontrent qu’au sein des différentes méthodes de segmentation et de seuillage testées, l’index le plus largement utilisé, le TMTV41 semble le plus pertinent du fait d’une part de sa disponibilité sur la plupart des consoles, mais surtout de sa valeur pronostique et de sa capacité à séparer notre population en trois groupes pronostiques distincts. Cette étude démontre également et à notre connaissance pour la première fois, l’absence d’impact pronostique de l’inclusion des volumes spléniques dans la détermination des TMTV. Enfin, l’association du TMTV41 à l’état général du patient évalué au diagnostic par le score PS-ECOG permet de séparer notre population en trois groupes pronostiques distincts améliorant ainsi la stratification du risque dans le but de définir des stratégies thérapeutiques plus personnalisées.
|
|
Pharmacie
/ 10-11-2016
Labbé Cécile
Voir le résumé
Voir le résumé
Le TDAH est le trouble psychologique le plus fréquemment rencontré chez les enfants dans les pays industrialisés. Il s'articule autour d'une triade de symptômes (déficit de l'attention, impulsivité, hyperactivité). La prise en charge de ce trouble consiste en un accompagnement psychoéducatif puis pharmacologique par le méthylphénidate si besoin. Accompagner l'enfant et ses parents face à ce trouble est une nécessité et représente un enjeu de santé publique.
|
|
gynécologie
/ 09-11-2016
Saidani Marine
Voir le résumé
Voir le résumé
Objectif : évaluer les conséquences liées à la différence histologique entre expansif et infiltrant dans la prise en charge des adénocarcinomes mucineux ovariens de stade I FIGO. Matériel et méthodes : Une analyse rétrospective de tous les dossiers de patientes présentant un adénocarcinome mucineux ovariens de stade I entre 1976 et 2016 et prises en charge à Gustave Roussy a été réalisée. Le critère d’inclusion principal était la double relecture centralisée dans notre institut par les 2 anatomopathologistes référents. Résultats : 68 patientes avec un stade I avant staging ont été incluses. Le staging péritonéal s’est avéré négatif pour toutes les patientes quelque soit le statut expansif ou infiltrant. Le staging ganglionnaire a été négatif pour toutes les patientes du groupe expansif mais positif pour 4 patientes du groupe invasif reclassées IIIc de la FIGO. Au total, notre population concerne 64 patientes avec un stade I confirmé après staging : 29 dans le groupe expansif (13 stades Ia, 9 stades Ic1, 5 stades Ic2, 2 stades Ic3) et 35 dans le groupe infiltrant (20 stades Ia, 7 stades Ic1, 7 stades Ic2, 1 stade Ic3). Il y a eu 9 récidives : 3 dans le groupe expansif et 6 dans le groupe infiltrant. Cinq d’entres elles sont décédées : une dans le groupe expansif et 4 dans le groupe infiltrant. Chez les 21 patientes ayant eu un traitement conservateur : 12 patientes du groupe expansif (5 stades Ia, 4 stades Ic1 et 3 stades Ic2) et 9 du groupe infiltrant (4 stades Ia, 2 stades Ic1, 3 stades Ic2), nous avons noté 2 récidives : une récidive locale dans le groupe expansif (stade Ia initial) découvert lors d’une césarienne. La patiente est actuellement en vie sans récidive après traitement radical. La seconde récidive sous la forme d’une carcinose péritonéale a été diagnostiquée dans le groupe invasif (stade Ia initial) 10 ans après la réalisation d’un traitement radical pour lésion borderline mucineuse sur l’annexe controlatérale. Sur les 21 patientes ayant eu un traitement conservateur, 4 patientes dans le groupe expansif et 2 dans le groupe infiltrant ont eu des grossesses spontanées ou par aide médicale à la procréation. Conclusion : La distinction entre expansif et infiltrant est indispensable afin de permettre une prise en charge adaptée des adénocarcinomes stade I mucineux. Le staging péritonéal a eu un rendement nul dans notre étude mais demeure un standard afin d’éliminer formellement des lésions de carcinose péritonéale par une exploration laparoscopique minutieuse et ainsi confirmer le stade I. Le staging ganglionnaire n’est indiqué pour aucun expansif de stade I mais il est impératif pour tous les infiltrants de stade I. A l’exception des stades Ic3, le traitement conservateur doit être systématiquement discuté pour les adénocarcinomes de stade I quelque soit le type expansif et infiltrant
|
|
Pharmacie
/ 08-11-2016
Talbot-Collin Lola
Voir le résumé
Voir le résumé
Afin de répondre aux exigences réglementaires ainsi qu’à un environnement économique très concurrentiel, les startups fabriquant des dispositifs médicaux se tournent davantage vers la mise en place d’un système de management de la qualité. Pour faciliter cette démarche, elles s’appuient sur les normes ISO. L’ISO 9001 est la norme de référence pour mettre en place un système de management de la qualité pertinent, efficace et performant. L’ISO 13485, quant à elle, constitue le cahier des charges pour la mise en place d’un système applicable aux entreprises fabriquant des dispositifs médicaux. Ces normes ISO sont révisées tous les 5 ans. L’ISO 9001 a subi une évolution majeure en 2015 et sa semblable, l’ISO 13485, a été révisée de façon mineure en 2016. Cette thèse porte, dans une première partie, sur les évolutions des dernières versions des deux normes afin de déterminer les conséquences pour une double certification d’un organisme. Il s’en suit une deuxième partie présentant la mise en place d’un système de management de la qualité relatif aux deux normes, au sein d’une startup.
|
|
Médecine
/ 08-11-2016
Délos Nicolas
Voir le résumé
Voir le résumé
L’entretien motivationnel (EM), méthode validée, particulièrement utile et facilement applicable en médecine générale pour aider les patients à engager un changement de comportement influençant leur santé, a commencé sa diffusion dans les cabinets Français. Concernant les généralistes Morbihannais, quelles sont leurs connaissances et leurs pratiques dans ce domaine ? Méthode : Etude descriptive, quantitative, par questionnaires autoadministrés, sur l’état des connaissances et des pratiques en entretien motivationnel adressé à 264 médecins généralistes Morbihannais. Résultat : L’analyse réalisée sur les 7,2 % de médecins répondeurs a mis en avant une connaissance de l’EM chez 82% d’entre eux et une pratique de l’EM chez 47% d’entre eux, seuls 25% d’entre eux sont formés cette méthode. Conclusion : En dépit des limites de représentativité, l’étude semble donner une tendance de bonne diffusion de l’EM dans le Morbihan, sa pratique paraît moyennement développée mais pourrait s’intensifier dans le futur au vu de la motivation à la formation et à la pratique de l’EM. Formation dont les objectifs devraient être multiples en plus d'assurer la promotion de la méthode.
|
|
Psychiatrie
/ 07-11-2016
Delmas Helena
Voir le résumé
Voir le résumé
Objectif: Cet article introduit le “syndrome du pyjama bleu”, c’est à dire le fait que porter un pyjama de l’hôpital psychiatrique provoque une impression exagérée de sévérité, un phénomène qui n’a pas encore été décrit dans la littérature malgré le fait que les pyjamas soient emblématiques et possiblement stigmatisants pour les patients hospitalisés. Méthode: Etude monocentrique, prospective, sur 5 jours, randomisée, en cross-over, dans une unité d’hospitalisation française spécialisée dans les troubles de l’humeur. Au 1er (J1) et 5ème jour (J5) d’hospitalisation, deux entretiens standardisés, filmés, de 5 minutes, ont été recueillis, dans la condition pyjama et dans la condition tenue personnelle (la séquence était allouée après tirage au sort). Des psychiatres, non informés de l’objectif de l’étude, ont évalué les vidéos et ont mesuré leur impression clinique globale (score CGI, allant de 1 à 7). Un modèle mixte a été utilisé pour calculer la différence entre la présentation en pyjama et celle en tenue personnelle et entre le 1er et le 5ème jour d’hospitalisation. Résultats: Sur les 30 patients souffrant d’un épisode dépressif majeur sélectionnés, les données étaient utilisables pour 26 participants (69% de femmes) qui ont été évalués par 10 psychiatres. Le pyjama a augmenté de manière significative le score CGI d’évaluation de la sévérité par les psychiatres de 0.65 points [0.27; 1.02]. La difference observée entre le 5ème jour et le 1er jour était de -0.66 points [-1.03; -0.29]. Discussion: Le “syndrome du pyjama bleu” est du même ordre de grandeur que l’amélioration observée après une semaine d’hospitalisation. Plus de recherches sont nécessaires pour savoir si, en affectant la perception des médecins, le pyjama affecte aussi les décisions de prises en charge ou l’évaluation diagnostique. Financement: Service hospitalo-universitaire de Rennes. Enregistrement de l’étude: Open Science Framework: osf.io/gcw9e
|
|
PSYCHIATRIE
/ 07-11-2016
Messager Sophie
Voir le résumé
Voir le résumé
Les troubles des conduites alimentaires (TCA) sont parfois complexes à prendre en charge, que ce soit dans l'initiation des soins que dans le maintien de ceux-ci. L'EMTCA (équipe mobile des troubles des conduites alimentaires) a été créée à Rennes, en partie, pour répondre à ces problématiques. L'objectif de ce travail en 2 études est de décrire le fonctionnement de ce dispositif, la population rencontrée et l'orientation donnée aux soins. Il a également pour but de mettre en évidence l'intérêt d'un lieu de référence pour les TCA afin d'améliorer la prise en charge globale. Étude descriptive : La première étude est observationnelle, descriptive, rétrospective, réalisée sur l'activité clinique de l'EMTCA d'octobre 2010 à décembre 2015. 473 dossiers ont été inclus, et concernent à 94,3% des sujets féminins. Les patients rencontrés présentent essentiellement des troubles anorexiques (34,9%) et des troubles mixtes (31,4%) et sont orientés par la psychiatrie (27%), la nutrition (25,7%), la médecine générale (10,6%), la médecine préventive (6,4%). Ces deux derniers adressent essentiellement des sujets anorexiques. Pour plus de la moitié, il n'y a pas de suivi en cours sur le plan somatique (53,4%) et sur le plan psychique (53,5%) au moment du premier rendez-vous. L'orientation des soins se fait rapidement, et est acceptée dans 77,2% des cas pour les soins somatiques, et 80% pour les soins psychiques. Le travail de dépistage des troubles des conduites alimentaires pourrait être à développer au niveau du réseau en amont. Étude comparative : La seconde étude est comparative, contrôlée, rétrospective, unicentrique (centre psychiatrique de Rennes) sur la même période. L'étude comparait 2 groupes de patientes diagnostiquées anorexiques ou boulimiques, ≥ 16 ans, suivies par les secteurs de psychiatrie : un groupe ayant au préalable rencontré l’EMTCA, et l'autre pas (groupe contrôle). La multidisciplinarité effective de la prise en charge était le critère de jugement principal. Les autres critères étaient l'existence d'un suivi somatique, le suivi du poids, la recherche de critères de gravité somatiques, l'implication de la famille, et l'évocation des dimensions professionnelles, occupationnelles, et d'autonomie. 13 dossiers ont été inclus dans le groupe avec intervention de l’EMTCA, et 34 dans le groupe contrôle. Aucune différence significative n'a été mise en avant, par un manque de puissance probable. Le critère principal concernant la multidisciplinarité de prise en charge montrait une différence qui était non-significative (p=0,11) entre le groupe avec intervention de l'EMTCA (n=10 (76,9%)) et le groupe contrôle (n=17 (50%)). Un travail de formation auprès des professionnels du centre de psychiatrie pourrait être bénéfique pour améliorer la prise en charge de ce type de patientes.
|
|