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Titre
Auteur
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Médecine
/ 10-12-2020
Thépaut Mathieu
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Contexte : Le suicide est une problématique multifactorielle et un enjeu majeur de santé publique représentant la deuxième cause de mortalité chez les adolescents, après les accidents. Des interventions psychologiques brèves ont montré une efficacité sur la prévention du suicide dans cette population. Cependant, de nombreux adolescents dits « non demandeurs » (absence de demande explicite) n’accèdent pas aux soins ambulatoires classiques. Objectif : Evaluer les effets d’une équipe mobile sur la prévention du risque suicidaire chez des adolescents. Méthodologie : Etude pilote longitudinale sur une population d’adolescents accueillis aux urgences pédiatriques par une équipe mobile de pédopsychiatrie (n=64). Les évaluations du risque suicidaire (échelle d’idéation suicidaire de Beck, BSS), de dépression, d’anxiété, d’impulsivité, d’alliance thérapeutique, de fonctionnement familial et d’attachement au père et à la mère ont été recueillies à l’arrivée aux urgences (T0, n=64), à un mois (T1, n=60) et à un an (T2, n=50). Le critère de jugement principal était l’évolution du score total de BSS entre T0 et T1. Résultats : Le score de BSS (moyenne ± erreur-type) chez les adolescents suivis par l’équipe mobile de pédopsychiatrie a diminué significativement entre T0 et T1 (13,57 ± 1,11 vs. 8,68 ± 1,11 ; p < 0,001). Cette amélioration du risque suicidaire est associée à des niveaux élevés de cohésion familiale et d’attachement de l’adolescent à sa mère. Le risque suicidaire est d’autant plus élevé que le fonctionnement est chaotique et l’attachement insécure. Le modèle de régression permet de rendre compte significativement du risque suicidaire à T0 (R²=0,31 ; P<0,001 ; la dépression à T0 est la seule variable significative) et de prédire le risque suicidaire à T1 (R²=0,48 ; P<0,001 ; le risque suicidaire à T0 est la seule variable prédictive) et à T2 (R²=0,28 ; P<0,05 ; l’impulsivité à T0 et le sexe féminin sont les variables prédictives). Conclusion : Des stratégies sont proposées afin de dépister les adolescents les plus vulnérables et les inscrire dans un parcours de soins et de prévention des tentatives de suicide. A l’arrivée aux urgences, les évaluations du risque suicidaire et de l’impulsivité, comme facteurs prédictifs de suicidalité à un mois et un an, apparaissent essentielles. Les équipes mobiles peuvent être des dispositifs intéressants pour la prévention du risque suicidaire dans des populations d’adolescents « non demandeurs ».
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Médecine d'urgence
/ 09-12-2020
Marie Xavier
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Introduction : L’existence de situation de sous-triage est connue et étudiée dans les contextes traumatologiques de médecine préhospitalière. Le sous-triage peut également survenir dans des contextes médicaux, et être définies comme l’absence de médicalisation préhospitalière de situation menaçant le pronostic vital. Une situation était jugée à risque si elle nécessitait l’admission du patient en Salle d’Accueil des Urgences Vitales (SAUV) à son arrivée à l'hôpital. Objectif : l’objectif de cette étude était d’évaluer la prévalence du sous-triage et de rechercher des outils permettant de le réduire, tels que l’utilisation de scores cliniques (NEWS 2, QSOFA). Matériel et méthodes : Les patients ont été sélectionnés entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2019. Ils étaient inclus dans l’étude s'ils avaient admis en SAUV des urgences du Centre Hospitalier de Saint-Brieuc (CHSB) et avaient été au préalable régulé par le centre de réception et de régulation des appels (CRRA 15) du SAMU 22. Les patients ayant été admis pour des raisons organisationnelles et ceux dont le dossier était incomplet étaient exclus de l’étude. Nous avons alors fait la distinction entre les patients ayant bénéficiés d’un SMUR et les patients non médicalisés, donc sous-trié. Une fois ces patients identifiés, nous avons appliqué rétrospectivement les scores NEWS 2, QSOFA et ETC (dans le cadre des intoxication). Résultats : Sur les 275 patients répondant aux critères d’inclusions, 103 (37,9%) n’ont pas bénéficié d’un transport médicalisé. Dans 24% des cas, la pathologie initiale était neurologique et dans 20% des cas, elle concernait un problème respiratoire. 26 patients avaient un score NEWS 2 élevé et 9 patients avaient un score QSOFA élevé. Dans 100 cas sur 103, il manquait au moins 1 élément clinique pour la réalisation complète des scores. Dans les 8 cas d’intoxications, 3 avaient un score ETC négatif. 6 patients n'ont pu être médicalisés faute de moyens disponibles. Conclusion : On retrouve 37,9 % des patients admis en SAUV dès l’admission aux urgences qui n’ont pas bénéficiés de l’envoi d’une équipe médicale préhospitalière après régulation par le CRRA 15 du SAMU 22. Ce haut niveau de non-médicalisation préhospitalier doit être évalué par comparaison à d’autres centres et faire l’objet d’un suivi. Nous pensons que l’application du score NEWS 2 dans le cadre de la régulation préhospitalière pourrait à la fois favoriser le recueil plus strict des paramètres vitaux et guider la prise en charge des régulateurs. Sa validité doit toutefois être réévaluée dans des études de plus haut niveau de preuve.
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Chirurgie dentaire
/ 07-12-2020
Vlassoff Victor
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De nos jours, l’augmentation de la répétition et de l’intensité des contacts au rugby, force les autorités à promouvoir la sécurité des joueurs et ce quelque soit l’âge et le niveau. Dans les règles officielles, le port du protège-dents n’est pas obligatoire mais recommandé. La prévalence des traumatismes dentaires dans le monde est d'environ 4,5%, alors que pour le rugby cette prévalence est de 38%.Il semble nécessaire du fait de ce risque accru de réaliser une étude afin de comprendre les habitudes des joueurs français concernant le port du protège-dents en fonction de l’âge et du niveau pratiqué , mais aussi la place de la prévention dans le rugby français. Le but in fine est de promouvoir le port du protège-dents dès le plus jeune âge et à tous les niveaux pratiqués. Cette étude a permis de mettre en avant le manque de prévention et l’importance d’un protège-dents lors de la pratique du rugby afin de diminuer le risque de traumatismes bucco-dentaires.
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Chirurgie dentaire
/ 07-12-2020
Villefranque Quentin
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De nos jours, l’augmentation de la répétition et de l’intensité des contacts au rugby, force les autorités à promouvoir la sécurité des joueurs et ce quelque soit l’âge et le niveau. Dans les règles officielles, le port du protège-dents n’est pas obligatoire mais recommandé. La prévalence des traumatismes dentaires dans le monde est d'environ 4,5%, alors que pour le rugby cette prévalence est de 38%.Il semble nécessaire du fait de ce risque accru de réaliser une étude afin de comprendre les habitudes des joueurs français concernant le port du protège-dents en fonction de l’âge et du niveau pratiqué , mais aussi la place de la prévention dans le rugby français. Le but in fine est de promouvoir le port du protège-dents dès le plus jeune âge et à tous les niveaux pratiqués. Cette étude a permis de mettre en avant le manque de prévention et l’importance d’un protège-dents lors de la pratique du rugby afin de diminuer le risque de traumatismes bucco-dentaires.
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Chirurgie dentaire
/ 04-12-2020
Lamort Agathe
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La prise en charge des traumatismes dentaires nécessite de mobiliser des connaissances dans un contexte d'urgence. Ces compétences peuvent être complexes à acquérir et à exploiter. Les objectifs de ce travail de thèse visent à faire évoluer le contenu des enseignements de traumatologie dentaire de l'Université de Rennes 1 en utilisant la pédagogie basée sur le jeu afin d'aider les étudiants dans l'acquisition de leurs connaissances. Dans un premier temps, un questionnaire a été adressé aux étudiants ayant déjà reçu les enseignements afin d'obtenir un retour de leur expérience. Puis, une activité ludique sous la forme d'un jeu de plateau de questions-réponses a été élaboré. Bien que les étudiants se soient montrés intéressés par cette nouvelle approche pédagogique, l'activité ludique reste encore à tester afin d'apporter les modifications nécessaires à sa réussite.
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Psychiatrie
/ 04-12-2020
Moulin Louis
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Contexte : Les troubles neuro-fonctionnels (TNF) sont fréquents et sévères. Sur le plan physiopathologique, des études d’imagerie et des études cognitives suggèrent qu’il existe une perturbation de l’initiation motrice. Ce paramètre peut être étudié par la tâche de Libet via l’obtention d’un jugement d’intention (reflet de l’intention motrice) et un intervalle inter-jugement (mesure indirecte de son altération). Sur le plan thérapeutique, une amélioration clinique suite à un traitement par rTMS (stimulation magnétique trans-crânienne répétitive) a pu être observée dans la littérature. Nous faisons l’hypothèse qu’une modification de l’intention motrice et des intervalles inter-jugement peut-être observée en post-rTMS chez les patients souffrants de TNF. Méthode : Sept patients souffrants de TNF hospitalisés au CHU de Rennes ont été inclus. L’évaluation initiale avant rTMS, nous permettait de décrire cette population et d’obtenir des scores de référence clinique, psychiatrique et cognitif avec la tâche de Libet. Ces scores étaient ensuite comparés avec les scores obtenus lors de la réévaluation à 1 mois de la rTMS . Résultats : Six patients ont complétés la tâche. Quatre présentaient une comorbidité dépressive et anxieuse ainsi que des antécédents de traumatismes dans l’enfance (n=3). Les résultats post-rTMS sur le critère de jugement principal ne permettaient pas d’observer des modifications des jugement d’intention ou des intervalles inter-jugement. Les scores cliniques post rTMS n’étaient pas en faveur d’une amélioration. Conclusion : L’absence de modification du jugement d’intention et la population incluse ne nous permet pas de conclure sur notre objectif principal. Les données obtenues via l’échelle de Libet ne peuvent pas être associées aux échelles cliniques de façon homogène. Les scores cliniques post-rTMS ne sont pas en faveur d’une efficacité de celle-ci. Des études ultérieures sont nécessaires afin d’établir des paramètres de rTMS optimaux et de tester à nouveau notre hypothèse.
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Médecine
/ 03-12-2020
Rogel Arthur
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L'utilisation d'exosquelettes au travail intéresse un nombre croissant d'entreprises afin de prévenir le risque de survenue de troubles musculo-squelettiques (TMS). Si les données actuelles tendent à montrer une diminution de l'effort musculaire local lors de leur utilisation, il n'existe pas de preuve de leur efficacité pour la prévention du risque TMS lui-même. Il est nécessaire de conseiller les entreprises lors de l’utilisation de ces dispositifs, afin d'évaluer le bénéfice réel en situation de travail. Nous avons mesuré l'effet sur la charge physique de travail d'un exosquelette non robotisé des membres supérieurs, développé pour les techniciens d'intervention de travaux sous haute tension A. Nos résultats montrent une amélioration de la perception de l’effort général, des épaules et des bras, sans augmentation de l'astreinte cardiaque, mais l'acceptation du dispositif par les utilisateurs semblait plutôt faible. Ceci pourrait être expliqué par les contraintes ressenties lors de l'utilisation de l'exosquelette (inconfort, encombrement), ainsi que par d’autres facteurs de risques de TMS (organisationnels et psychosociaux), à résoudre en priorité avant l'intégration effective d'un exosquelette au travail.
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Medecine
/ 03-12-2020
Guellaff Hélène
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Introduction : Des questions se posent sur la ré-organisation des soins primaires afin de palier au déficit de médecins généralistes dans certaines zones (blanches), une des solutions serait la mise en place d'assistants médicaux dans les cabinets libéraux de médecine générale. Ce nouveau métier est peu connu. Comment les médecins généralistes perçoivent-t-il la place des assistants médicaux dans leur pratique ? Objectif : Explorer le ressenti des médecins généralistes sur l'intérêt des assistants médicaux. Méthode : Étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés auprès de dix médecins costarmoricains. Résultats : Différentes compétences semblent importantes à acquérir pour l'assistant médical, celles-ci étant variables selon les besoins du médecin : rôle administratif et de coordination, savoir réaliser un interrogatoire minimal, réaliser quelques actes cliniques et para-cliniques. Le profil de l'assistant médical reste donc difficile à définir. Les freins majeurs semblent être la nécessité de disposer d'une pièce supplémentaire pour cet assistant ainsi que la crainte de perte la relation singulière médecin-patient et le problème du financement. Une meilleure information des médecins sur la proposition faite par l'assurance maladie paraît nécessaire. L'objectif quantitatif de l’assurance maladie semble loin de l'objectif qualitatif ressenti par les médecins. Discussion : Cette étude permet d'entrevoir les attentes des médecins généralistes sur les assistants médicaux. Les systèmes de santé dans les pays voisins sont différents avec un accès aux spécialistes plus limités mais les médecins généralistes semblent avoir un bagage technique plus important. Cette médecine générale n'est pas enseignée dans nos facultés. Conclusion : Les médecins généralistes restent mitigés sur l'intérêt de travailler en binôme avec un assistant. Celui-ci est difficilement intégrable dans le système de santé actuel où beaucoup de professionnels tentent de trouver leur place. Il semble important de garder un système pluri-modal où chacun puisse avoir sa pratique de la médecine générale.
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Radiologie
/ 02-12-2020
Mehier Clément
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Introduction : Un algorithme de traitement récent suggère que les ruptures proximales du ligament croisé antérieur (LCA) avec une bonne qualité tissulaire résiduelle peuvent faire l'objet d'une réparation primaire. Cette étude a pour objectif principal d’évaluer la capacité de l'IRM à déterminer la localisation exacte de la rupture et la qualité tissulaire du LCA résiduel, en utilisant l'arthroscopie comme référence. Matériels et méthodes : Cette étude est une analyse rétrospective multicentrique. Dans un premier échantillon de 71 patients ayant bénéficié d’une chirurgie du LCA (réparation ou reconstruction), la précision diagnostique de l'IRM a été évaluée en utilisant l'arthroscopie comme référence. Chaque rupture du LCA a été classée selon les classifications arthroscopiques de Sherman pendant l'intervention chirurgicale. Les IRM ont été relues rétrospectivement en aveugle des résultats arthroscopiques et en consensus avec deux radiologues ostéo-articulaires. La localisation des lésions et la qualité tissulaire ont été classées selon les échelles suivantes : MRI Sherman tear location (MSTL), MRI Sherman tissue quality (MSTQ) et simplified MRI Sherman tissue quality (S-MSTQ). Un second échantillon de 77 patients a été utilisé pour évaluer les reproductibilités intra et inter-observateurs. La précision diagnostique des classifications IRM a été comparée par les tests de McNemar. Les accords intra et inter-observateurs entre deux lecteurs ont été évalués à l'aide du coefficient Kappa de Cohen. Résultats : Concernant la localisation des lésions, basée sur la classification MSTL, la précision diagnostique de l’IRM était de 50/71 (70%) patients. En ce qui concerne la qualité tissulaire, la précision diagnostique était de 15/29 (52 %) selon la classification MSTQ et de 26/29 (90 %) selon la classification S-MSTQ (p = 0,003). La reproductibilité inter-observateurs était bonne pour la classification MSTL (κ= 0,78) et modérée à bonne pour les classifications MSTQ et S-MSTQ (κ= 0,44 et 0,63 respectivement). Conclusion : L'IRM est capable de classer efficacement l'emplacement des déchirures et la qualité des tissus. La classification IRM de Sherman simplifiée concernant la qualité des tissus semble plus efficace mais reste modérée à bonne en termes de reproductibilité intra et inter observateur.
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Médecine générale
/ 01-12-2020
Guillouet-Lamy Manon
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Introduction L’alcool, substance psychoactive la plus consommée en France, est responsable d’une morbi mortalité importante. Le dépistage des patients ayant un trouble d’usage d’alcool (TUA) est essentiel. Les objectifs de ce travail sont d’identifier les obstacles au repérage précoce des TUA et de faire émerger des pistes d’amélioration. Méthode 14 entretiens semi-dirigés ont été réalisés entre janvier et août 2020 auprès de médecins généralistes installés en Ille-et-Vilaine et dans le Morbihan. L’analyse a été faite par théorisation ancrée. Résultats Les médecins déplorent le manque de temps et de formation, craignent la réaction du patient et n’utilisent pas d’outil pour ce repérage. Les consommations des médecins influencent le dépistage. La peur du jugement, le déni, la banalisation de l’alcool et les méconnaissances des dangers constituent des freins côté patient. Discussion Le RPIB, efficace, est sous-utilisé. Nos résultats confirment les données de la littérature. Une thèse quantitative serait intéressante pour évaluer le poids de chacun des obstacles. Conclusion Encore trop de freins entourent le sujet de l’alcool en consultation pour permettre un repérage précoce.
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