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Chirurgie dentaire
/ 08-12-2016
Poisblaud Elliott
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La prothèse conjointe sur dents à pulpe vitale est une réalité clinique.L'analyse de la littérature entre 1988 et 2016 permet de tirer certaines conclusions. La survie de telles restaurations semble meilleure que celle des dents dépulpées mais n'apparait pas dépendre de facteurs variés puisque ni le type de restauration, ni l'agent d'assemblage, ni même la position antérieure ou postérieure de la dent n'ont démontré clairement leur influence. La préparation des piliers dentaires dont la pulpe est vitale peut avoir pour conséquences l'apparition de sensibilités liées à la réduction du volume amélaire et dentinaire. Un choix judicieux de l'agent d'assemblage et l'utilisation d'agents désensibilisants peut toutefois prévenir ces sensibilités. En cas de complications endodontiques la ré-intervention via une cavité d'accès transcoronaire est possible malgré des conséquences non négligeables sur la résistance et la rétention de la prothèse.
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Chirurgie dentaire
/ 07-12-2016
Offredo Kevin
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L’objectif de cette étude était d’évaluer les performances diagnostiques d’une téléconsultation (téléexpertise) en odontologie pour des EHPAD dans le cadre de la détection des caries dentaires à l’aide de la caméra endobuccale VISTACAM HD. Les bilans bucco-dentaires par téléconsultation ont été comparés à ceux en présentiel (gold standard). Cette étude a été menée sur 35 patients au sein de 3 établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Ces patients avaient une mauvaise hygiène bucco-dentaire (78% des patients ont un indice de plaque >1). Ils avaient en moyenne 14 dents présentes et 3.29 dents cariées au stade cavitaire. La sensibilité de la téléconsultation pour la détection des caries est très bonne puisqu’elle est de 0.97 pour la détection des caries au stade ICDAS≥3 et de 1.0 pour la détection des caries au stade ≥1. La spécificité quant à elle est respectivement de 0.75 et 0.50. La concordance de l’examen en présentiel et de l’examen à distance est satisfaisante avec des coefficients de kappa de 0.72 (ICDAS≥3) et 0.65 (ICDAS≥1). Cette étude montre la validité de l’examen dentaire par téléconsultation. La mise en place de téléconsultations en odontologie devrait avoir le potentiel d’améliorer l’accès aux soins et l’efficacité de la prise en charge de la santé bucco-dentaires des personnes dépendantes.
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Pharmacie
/ 05-12-2016
Labbé Agathe
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Notre organisme assure de nombreuses fonctions vitales pour lesquelles un apport d'énergie est indispensable. Pour une utilisation optimale de cette énergie, il existe des systèmes de régulation qui définissent l'homéostasie énergétique. Il a été démontré qu'un déséquilibre de cette régulation pourrait être associé à des pathologies dont l'anorexie mentale ou la cachexie cancéreuse. Aux protocoles de soins établis pour ces pathologies, des thérapeutiques complémentaires peuvent être intégrées afin de contribuer à la diminution de la symptomatologie et à l'amélioration de la qualité de vie du patient. Des études ont mis en évidence qu'une formulation utilisée en médecine asiatique, nommée Rikkunshito, serait efficace dans les problèmes de dénutrition tels que l'anorexie et la cachexie. Ainsi, il parait intéressant d'approfondir le sujet afin d'envisager une éventuelle perspective thérapeutique de cette formulation en France.
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Pharmacie
/ 02-12-2016
Barthomeuf Jessica
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La peau est la première image que l'on donne de soi. Mais au fil du temps, elle est soumise au vieillissement. Le vieillissement cutané est un mécanisme complexe. Il est inscrit dans nos gènes, vieillissement intrinsèque, et peut être accentué par des facteurs externes, vieillissement extrinsèque. La pollution est un ennemi de la peau puisqu'il accélère son vieillissement notamment par la génération de stress oxydatif. Il en découle des modifications cellulaires à l'origine d'un relâchement de la peau., de l'apparition de rides et de taches pigmentaires. des traitements préventifs permettent de lutter contre le vieillissement cutané. Une hygiène de vie adapté,l'utilisation de produits cosmétiques anti-âge et une photo-protection adéquate sont des gestes à adopter pour prévenir et retarder les signes cliniques du vieillissement extrinsèque cutané.
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médecine générale
/ 02-12-2016
Mendez Louis-Alexandre
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L'activité des services d'urgence ne cesse de croître comme le prouve le rapport de la DREES juin 2013. Cette étude se penche sur la prise en charge des sutures simples réalisées dans ces services qui pourrait tout à fait être gérées en ambulatoire. Il s'agit d'une étude prospective, quantitative multi-centrique par questionnaire hétéro-administrés. Elle s’est déroulée durant deux semaines en avril 2016, simultanément dans tous les centres participant à l’étude durant les créneaux horaires d’ouverture des cabinets de médecin généraliste. Au total, 42 questionnaires exploitables. Ainsi 50% n'avaient pas connaissance des capacités des médecins généralistes à suturer en cabinet, mais 62,5% ne l'auraient pas contacté même si ils en avaient eu l'information avant de se rendre aux urgences. Parmi ceux ayant connaissance, 47% avaient contacté leur généraliste préalablement. Il existe donc un réel travail d'information et d'éducation auprès des patients afin de les sensibiliser à s'orienter vers une prise en charge ambulatoire lorsque celle-ci le permet. Par ailleurs un aménagement des plannings des généralistes associé à une revalorisation de l'acte permettraient d'inciter d'avantage ces derniers à réaliser des gestes de petite chirurgie au cabinet.
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Pharmacie
/ 25-11-2016
Pommier Claudine
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La lutte contre les infections aux bactéries multi-résistantes reste un problème de santé publique. Ce type d’infection est plus fréquent chez les patients âgés, entrainant des particularités thérapeutiques et une prise en charge particulière. La surveillance annuelle organisée par le Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales Ouest (CLIN Ouest) du mois d’avril à juin a permis le recueil de données dans les services de longue durée du CHU de Rennes et des établissements de santé de la région Bretagne, chez les patients de plus de 65 ans, sur une période de 9 ans (2004/2013). Ces prélèvements urinaires ont notamment permis de mettre en évidence qu’Escherichia coli est la bactérie productrice de béta-lactamase à spectre étendu (BLSE) majoritairement prélevée chez ces patients. L’augmentation annuelle du nombre d’entérobactéries productrices de BLSE responsables d’infections urinaires chez les personnes âgées, pose de nombreuses questions quant au bon usage des antibiotiques. De nombreuses alternatives thérapeutiques restent à l’étude pour améliorer l’usage des antibiotiques.
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Médecine
/ 24-11-2016
Bénézit François
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Introduction : L’épidémiologie et le pronostic restent méconnus dans les infections par les virus respiratoires non grippaux (VRNG). Notre objectif était de déterminer la mortalité et les facteurs de risque d’infection par les VRNG chez des patients admis pour syndrome grippal en France. Méthodes : Nous avons réalisé une étude post-hoc à partir de la cohorte FLUVAC, une étude prospective observationnelle de patients hospitalisés pour syndrome grippal dans 6 Hôpitaux Universitaires au cours des saisons grippales de 2012 à 2015. Résultats : Parmi 1421 patients analysés, les VRNG étaient retrouvés chez 215 patients (15%) ; le virus grippal chez 535 patients (38%) et 671 patients avaient des prélèvements négatifs (47%). Les VRNG détectés étaient : le picornavirus (27%), le virus respiratoire syncytial (24%), le coronavirus (22%), le metapneumovirus (18%), l’adénovirus (5%) et le bocavirus (4%). La mortalité hospitalière était de 5% pour les VRNG, comparable à celle de la grippe (4%, p=0.69) et des prélèvements négatifs (5%, p=0.85). Comparé à la grippe, les facteurs de risque identifiés sont l’âge (médiane de 73 vs 68 ans, p=0.026), les pathologies respiratoires chroniques (53% vs 45%, p=0.034), les cancers solides (14% vs 9%, p=0.029) et les traitements immunomodulateurs (21% vs 14%, p=0.028). Le diabète n’était pas associé aux VRNG (18% vs 25%, p=0.038). En analyse multivariée, la comparaison aux prélèvements négatifs retrouvait les pathologies respiratoires chroniques comme facteur de risque (OR 1.5 [1.1-2.0], p=0.008) et une association statistique négative du diabète avec les VRNG (OR 0.5 [0.4-0.8], p=0.01). Conclusion : Les VRNG sont une cause commune de syndrome grippal nécessitant une hospitalisation avec un pronostic similaire à la grippe. Le facteur de risque identifié est le terrain respiratoire chronique. Le diabète semble non associé aux VRNG.
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PSYCHIATRIE
/ 22-11-2016
Meynaud Quentin
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La psychiatrie périnatale s'est formellement constituée comme spécialité dans le milieu du vingtième siècle en Grande-Bretagne. Elle a connu son essor en France à partir des années 1980. Elle répond à une nosographie et à une clinique particulières, que ne reflètent qu’imparfaitement les classifications existantes. À Rennes, elle est exercée par l'Unité de Psychologie et de Psychiatrie Périnatale (U3P). L’unité associe soins ambulatoires, psychiatrie de liaison et visites à domicile et assure un enseignement et une recherche spécialisés. Elle ne comprend pas de lits d’hospitalisation mère bébé dont l’intérêt a été démontrée notamment pour l’évolution à court et à long terme de la dyade mère-enfant et pour la réduction du taux de suicides. Nous avons souhaité analyser le fonctionnement et l'activité clinique de cette unité. Pour cela, nous avons réalisé une étude descriptive sur l'année 2015. Nous estimons que l'unité a rencontré 30 à 48 % des situations périnatales présentant un trouble psychique sévère sur son secteur d'intervention. Les patientes reçues présentaient majoritairement des troubles anxio-dépressifs sévères. La majorité (76,01%) n'ont pas nécessité de relais ambulatoire. Nous retrouvons une forte proportion de patientes traitées par médicaments psychotropes en période anténatale (78,69%) et surtout un taux d'hospitalisation d’indication psychiatrique, pour 9,42 % des patientes qui pour la plupart ont été séparées de leur enfant, ce qui souligne les difficultés de l'absence d'unité mère-bébé. Nous avons ensuite rassemblé et discuté un certaine nombre de concepts psychopathologiques et philosophiques qui nous paraissaient pertinents pour caractériser la complexité des processus psychiques qui se jouent en particulier pour la mère, et ce dès la formulation du désir d'enfant. A une époque où la périnatalité et la parentalité sont très influencées par le discours médiatique, il semble important que les évolutions des structures de soin en psychiatrie périnatale se fassent en évitant la culpabilisation des parents, et en y associant tous les soignants et acteurs de la périnatalité.
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Pharmacie
/ 21-11-2016
Courtellemont Laura
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La taxonomie des Streptocoques du groupe D (SGD) a subi de récentes modifications qui peuvent parfois confondre les cliniciens notamment pour rechercher une porte d’entrée adaptée lors du bilan d’une bactériémie. Si l’association Streptococcus gallolyticus subsp gallolyticus (« SGG ») avec un cancer colorectal est à présent largement établie, l’isolement d’autres espèces proches « non-SGG » (S.lutetiensis, S.pasteurianus, S.infantarius) peut également être révélateur de cancers digestifs. Le but de ce travail réalisé sur des souches isolées au CHU de Rennes est de déterminer si l’identification par MALDI TOF est suffisamment discriminante entre les « SGG » et les « non-SGG » pour guider le bilan de porte d’entrée. L’identification de ces souches par MALDI-TOF (BrukerBiotyper et VitekMS) a été comparée à celle obtenu par séquençage du gène sodA. Les caractéristiques démographiques et cliniques des patients (n=37) incluant les comorbidités, la recherche de pathologie cancéreuse, digestive ou autres ont été précisées et leurs liens avec un isolement à SGG ou non-SGG ont été analysés. Sur le plan clinique, SGG est plus fréquemment retrouvé lors d’une endocardite (p<0.05). Un lien existe également entre SGG et une néoplasie colique (48% d’adénomes chez SGG vs 6% chez non SGG ; p=0,01). Par contre, la coloscopie n’a été réalisée que pour 23/37 patients en raison de la fragilité des terrains (âge et comorbidités). L’identification des espèces en utilisant les deux techniques de MALDI-TOF était concordante pour 100 % des SGG (n=21) et 100 % des S.lutetiensis (n=4). En revanche, la base de donnée Bruker® permet une identification à l’espèce de S.pasteurianus (n=7), alors que S.infantarius (n=5) est uniquement identifiée par la base de donnée VITEK MS®. Aux vues des récents changements taxonomiques, la confrontation clinico-biologique est indispensable pour guider la recherche étiologique de la bactériémie. Le lien entre l’isolement d’un SGG avec la présence d’une néoplasie colique nécessite une recherche spécifique de la porte d’entrée, et leur identification par spectrométrie de masse MALDITOF permet de les différencier rapidement des autres espèces non-SGG.
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chirurgie orthopédique
/ 18-11-2016
Hervé Anthony
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Introduction : La prévalence de l’omarthrose, après rupture de la coiffe des rotateurs (CDR) opérée à long terme, n’est pas connue. Le but de notre étude était d‘étudier la prévalence de l’omarthrose à 20 ans de recul après rupture de la CDR opérée à ciel ouvert, de déterminer sa relation avec la cicatrisation tendineuse, la dégénérescence graisseuse (DG) de la CDR et son retentissement clinique. Patients et méthodes : Etude multicentrique rétrospective incluant tous les patients opérés à 20 ans de recul d’une CDR. Le groupe 1 (n=57) regroupaient les patients sans arthroses (Hamada1, 2 et 3, les têtes humérales centrées et Samilson 1 et 2). Le groupe 2 (n=23) regroupaient les patients omarthrosiques (Samilson 3 ou Hamada 4A, 4B et 5). Les résultats clinique et radiologiques ont été analysés entre les deux groupes. Résultats : Quatre-vingt patients ont été revus avec un recul moyen de 250 mois (232-270 mois). La prévalence de l’omarthrose était de 28,8%. Le score de Constant brut moyen était significativement inférieur dans le groupe omarthrose (60,9 points) que dans le groupe sans arthrose (70,6 points). Seule la force était significativement moins élevée dans le groupe omarthrose. Le SSV moyen était de 73,5% sans différence significative entre les deux groupes. Il y avait significativement plus de lésion isolée du tendon du supra-épineux (SSN) dans le groupe sans arthrose (56,1%). Il y avait significativement plus de rupture de coiffe massive à 3 tendons dans le groupe avec omarthrose (26,1%). Les patients dont le tendon SSN était cicatrisé avaient significativement moins d’omarthrose (92,5%) que si le tendon n’était pas cicatrisé. La non cicatrisation tendineuse du SSN était significativement associée à une forte DG (≥3-4) du muscle infra- épineux (ISN). Discussion et conclusion : A 20 ans de recul, un patient sur quatre opérés de la CDR présentait une omarthrose. Les patients arthrosiques avaient significativement un score de Constant inférieur aux patients non arthrosiques. La cicatrisation du SSN était significativement associée à une absence d’arthrose et à une faible DG de l’ISN
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