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Urologie
/ 18-10-2023
Faurie Brice
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Polyacrylamide hydrogel (BulkamidÒ) is a relatively recent bulking agent which may have a better safety profile than previous generations. The objective of this study was to report our experience of outpatient peri-urethral injections of Bulkamid under local anesthesia in the office in female patients for stress urinary incontinence (SUI). The data of all women who underwent outpatient peri-urethral Bulkamid injections under local anesthesia in the office at a single academic center were collected prospectively between November 2019 and August 2023. This therapeutic option was offered to patients who had SUI if > 80-year-old and/or had multiple comorbidities or if they declined all other therapeutic options.
Ninety-two patients were included. The mean age was 78 years (30-97). Twenty patients experienced postoperative complications (21%), nineteen were Clavien 1 complication, only one complication was Clavien = 4. The USP SUI and OAB subscores and the ICIQ-SF were all significantly improved at 3 months (p<0.001). The VAS for urethral coaptation self-assessed by the surgeon at the end of the procedure was the strongest predictor of postoperative outcomes. Peri-urethral Bulkamid injections are feasible in an outpatient setting in the office using a simplified local anesthesia protocol with a great tolerance and with similar functional outcomes than previously reported. The injections have a low rate of complications and every complication has been relatively well tolerated. These options may be of great value in frail patients and those looking for a minimally invasive treatment. The local anesthesia protocol with the office setting may be of particular interest in current times with challenging access to the operative room in many institutions. Other studies are needed to confirm these findings.
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Médecine
/ 18-10-2023
Hok Florian
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Introduction : Les PAVM sont fréquentes chez les neurolésés graves et responsables d’une augmentation de la morbidité. Elles résultent de micro-inhalations responsables d’une colonisation trachéale. L’objectif de l’étude est d’analyser si un FilmArray réalisé sur une aspiration endotrachéale à l’admission de patients neurolésés graves permet de prédire la survenue d’une PAVM précoce aux mêmes bactéries. Matériels et Méthodes : IPA REA est une étude observationnelle monocentrique ayant inclus 82 neurolésés graves sur une période de 14 mois (de mars 2022 à juin 2023). Résultats : Au seuil de détection du Filmarray de 10^4 bins/ml, la sensibilité pour prédire la survenue d’une PAVM précoce aux mêmes bactéries était de 81.0%, la spécificité de 41.0%, la VPP de 32.1% et la VPN de 86.2%. Les bactéries les plus fréquentes à l’admission étaient Staphylocoque Aureus, Haemophilus Influenzae et Pneumocoque qui étaient également retrouvées de façon prépondérante au diagnostic des PAVM précoces. La colonisation trachéale à l’admission était statistiquement associée au risque de PAVM précoce. La PAVM était significativement associée à une augmentation de la durée de ventilation mécanique et de séjour en réanimation sans augmentation de la mortalité. Conclusion : Le filmarray sur une aspiration trachéale à l’admission de patients neurolésés graves ne permet pas de prédire la survenue d’une PAVM précoce aux mêmes bactéries. Cependant, cette technique semble intéressante pour identifier les patients à faible risque de PAVM précoce.
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Médecine d'urgence
/ 18-10-2023
Delaunay Yoann
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Introduction : Le traumatisé sévère est un enjeu majeur de santé publique tant au niveau de morbidité que de mortalité avec une stratégie évoluant au cours des années. Actuellement, en France la stratégie réalisée est le transport rapide du patient vers un centre hospitalier adapté tout en administrant les premières thérapeutiques indispensables. Méthodes : Étude rétrospective monocentrique réalisée au SAMU 35 sur la population du traumatisé sévère selon les recommandations locales TRYBU afin d’évaluer la faisabilité du moyen héliporté. Nous avons recensé les traumatisés sévères transportés vers un centre hospitalier sur une période entre le 15 mai 2021 et le 31 décembre 2022 à l’aide du logiciel Centaure®. Nous avons réalisé deux groupes : un groupe transporté par voie aérienne et un groupe par transport terrestre. Résultats : 170 patients ont été recensés. 42 pour le groupe héliporté et 128 pour le groupe terrestre. Le taux de faisabilité du transport héliporté est de 76,4% avec des refus multifactoriels : météorologiques, techniques et indéterminés. La population semble comparable en matière d’âge, de sexe, de circonstances du traumatisme, et du grade. Les interventions aériennes ont principalement lieu sur les horaires de journée et à une certaine distance du SAMU 35, la médiane étant de 58 km. Discussion : Les refus par les pilotes des missions héliportées sont de causes multifactorielles et ne reposent en rien sur une décision médicale seule. Un profil type d’intervention a pu être établi avec une possibilité d’utilisation de l’hélicoptère sur des horaires de journée et à une distance éloignée du SAMU 35. Nous mettons en évidence une perte de temps lorsque l’hélicoptère est demandé secondairement lors de la transmission du bilan SMUR avec un potentielle gain de temps sur l’engagement du vecteur héliporté. Conclusion : Des travaux futurs sont à envisager afin d’identifier dans quelles situations l’hélicoptère doit être engagé simultanément au SMUR périphérique avec pour objectif principal une réduction du temps de prise en charge extra-hospitalière afin d’en réduire la morbi-mortalité.
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Pharmacie
/ 18-10-2023
Dubreuil Azeline
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Le lymphome diffus à grandes cellules B (DLBCL), est le lymphome agressif le plus fréquent et se caractérise par une variabilité clinique. Près d'un tiers des patients rechutent ou sont réfractaires aux traitements. La classification actuelle ne suffit pas à prédire l’évolution de la maladie. Des modèles pronostiques basés sur l’identification d’altérations génétiques complexes définissent des sous-groupes pronostiques pertinents, pour plus de 70% des patients. Bien que ces classifications manquent de validations expérimentales, elles ouvrent des perspectives pour la stratification biologique des patients et pour l’exploration de thérapies ciblées. Ces classifications génétiques mettent également en évidence un lien entre la cellule tumorale et son microenvironnement cellulaire. Le travail présent s’attache à présenter ces classifications et à les comparer.
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Gériatrie
/ 18-10-2023
Meis Claire
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La probabilité de vivre des deuils successifs est maximale dans le grand-âge. Or, le deuil a des conséquences néfastes démontrées sur la santé. L’accompagnement des personnes âgées endeuillées est donc un enjeu de préservation de la santé. Néanmoins, les données disponibles sur ce sujet sortent rarement du cadre du deuil pathologique. Nous avons donc confronté les principes de l’accompagnement médical des personnes en situation de deuil non pathologique aux besoins et attentes de 15 personnes âgées concernées lors d’entretiens individuels semi-dirigés. Cette étude montre que les principes d’accompagnement répondent à certains besoins des personnes âgées endeuillées. Elle souligne la complexité de mise en œuvre des soutiens possibles qui doit être adaptée à l’individu. Enfin, il est important d’adapter l’accompagnement médical proposé à la majoration par le deuil de la vulnérabilité des personnes âgées.
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Anesthésie - Réanimation
/ 18-10-2023
Van Assche Cédric
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Contexte : La douleur post opératoire après chirurgie thoracique reste significative, malgré l’avènement de technique miniinvasive. La thoracoscopie robot assisté (RATS) apporte des avantages certains d’ergonomie par rapport à la technique vidéo assistée (VATS), tout en étant une technique efficace et sécuritaire. VIVRA est une étude observationnelle rétrospective, ayant pour but de comparer la douleur post opératoire de ces deux techniques. Matériel et Méthodes : L’échantillon de cette étude est composé de la base de données prospective et multicentrique ARTIST. Les patients ayant des données manquantes sur leur consommation de morphine post opératoire ont été exclus. Résultats : 371 patients ont été inclus, 275 VATS et 96 RATS. La consommation de morphine post opératoire de la SSPI à J3 était supérieure dans le groupe RATS comparé au groupe VATS (26,3mg vs 20mg respectivement, p=0,018). L’analyse multivariée ajustée sur le nombre de port ne retrouve pas cette différence (p=0,168). Conclusion : Dans notre étude, comparé à la VATS, la RATS est associée à une augmentation significative de la consommation totale de morphine de la SSPI jusqu’au 3e jour post opératoire.
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MEDECINE
/ 17-10-2023
Romana Pierre
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Contexte : La lombalgie chronique est un enjeu de santé publique mondial, touchant près de 20 % de la population. Depuis la crise sanitaire de 2020, les soins à distance ont connu une augmentation significative. Notre étude vise à évaluer l'efficacité d'un programme de rééducation multidisciplinaire combinant des séances en présentiel et à distance pour les patients souffrant de lombalgie chronique avec un fort retentis-sement psycho-social, par rapport à un programme de rééducation exclusivement en présentiel Méthode : Étude clinique interventionnelle randomisée monocentrique en simple aveugle, comprenant deux groupes parallèles. Les critères d'inclusion sont basés sur l'éva luation du retentissement psycho-social à l'aide de l'auto-questionnaire de Dallas. Les critères de jugement principaux sont l'évaluation du score d'Os-westry et les critères de jugement secondaires comprennent l’évolution des paramètres physiques et psychologiques, ainsi que le retentisse-ment socio-professionnel. Résultats Les résultats à 3 mois de l’arrêt de la prise en charge rééducative montrent : Score ODI : Groupe distanciel (42.44) vs groupe présentiel (40.04). p = 0.203. Sous-scores Dallas : Vie quotidienne : Groupe distanciel (26.2%) vs groupe présentiel (13.8%). p = 0.185. Activités professionnelles et loisirs : Groupe distanciel (26.3%) vs groupe présentiel (27.3%). p = 0.790. Anxiété et dépression : Groupe distanciel (27.3%) vs groupe présentiel (31.1%). p = 0.760. Sociabilité : Groupe distanciel (24.8%) vs groupe présentiel (26.4%). p = 0.762. Tests Physiques : Test Sorensen : Groupe distanciel (+15.70 s) vs groupe présentiel (+21.00 s). p= 0.837. Test Ito : Groupe distanciel (+50.22 s) vs groupe présentiel (+12.90 s). p= 0.204. Endurance Quadriceps : Groupe distanciel (+17.78 s) vs groupe présentiel (+13.90 s). p = 0.595. Extension Quadricipitale : Groupe distanciel (+8,64°) vs groupe présentiel (+0.8°). p = 0.342. Extension Ischiojambiers : Groupe distanciel (4.42°) vs groupe présentiel (+5.25°). p = 0.570. Mobilité Lombopelvienne : Groupe distanciel (+8.33°) vs groupe présentiel (+20.80°). p = 0.268. Mobilité du Segment Lombaire : Groupe distanciel (-3.33°) vs groupe présentiel (+9.70°). p = 0.594. Scores EVA, TAMPA, HAD : Score HAD Anxiété : Groupe distanciel (4.30) vs groupe présentiel (1.70). p = 0.283. Score HAD Dépression : Groupe distanciel (4.60) vs groupe présentiel (0.50). p = 0.033. Questionnaire TAMPA : Groupe distanciel (10.40) vs groupe présentiel (2.70). p = 0.148. Score EVA : Groupe distanciel (-0.70) vs groupe présentiel (6.70). p = 0.273. Reprise du travail : Dans le groupe distanciel, un seul patient sur les 5 en arrêt maladie a repris une activité professionnelle à temps plein avec adaptation de poste soit 20%. Dans le groupe présentiel, 2 patients sur les 6 en arrêt maladie ont un repris une activité professionnelle soit 33,3%. Conclusion Les résultats de cette analyse intermédiaire suggèrent que le programme de réédu-cation hybride associant distanciel et présentiel semble aussi efficace que le programme présentiel seul pour améliorer la capacité fonctionnelle à 3 mois chez les patients souffrant de lombalgies chroniques avec un fort retentissement psycho-social. De plus, il semble que manager un patient dans son milieu écologique favorise la réduction de la peur du mouvement, facilite les activités de la vie quotidienne et réduit le niveau de dépression, sans réduire forcément la douleur Toutefois, il est important de rester prudent et d'attendre les résultats de l'étude complète avant de tirer des conclusions définitives. Des études multicentriques à plus grande échelle sont nécessaires pour confirmer ces résultats et mieux évaluer l'efficacité de ces approches de rééducation. Les résultats prometteurs de cette étude mettent en évidence la pertinence de la télérééducation comme option de prise en charge complémentaire à la rééducation en présentiel.
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Médecine générale
/ 17-10-2023
Schmitt Mathilde
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Introduction : Le Service d’Accès aux Soins (SAS) a été mis en place afin d’améliorer la réponse aux demandes de soins non programmés. Méthode : Etude observationnelle descriptive transversale, portant sur les appels reçus par les médecins généralistes à la régulation de Rennes hors période de PDS du 1er mars au 30 avril 2022, dans le cadre du SAS. Résultats : Les 7957 appels analysés étaient presque aussi fréquents entre 18h et 20h (23,5%) qu’entre 14h et 18h (25,4%). Le territoire de PDSA rennais était le plus représenté (38%). La population était féminine (54%) et pédiatrique (31,4% ayant moins de 17 ans). Les hypothèses infectieuses (18,3%), d’une douleur (15,2%), et d’un traumatisme (11,1%) étaient les plus fréquentes, et le conseil médical la décision majoritaire (43,2%). Seuls 10,7% des appels ont été orientés vers un contact médical sous 48h : plus les sujets étaient âgés, plus ils étaient susceptibles de l’être (OR 3,64 [2,92-4,55] après 75 ans). Les appels passés entre 9h et 11h59 ou entre 14h et 17h59 avaient plus de chances d’y aboutir (OR 1,26 [1,09-1,45]), tout comme ceux issus des territoires de Rennes ou Saint-Malo (OR 6,53 [5,43-7,86]), d’EHPAD (OR 1,49 [1,11-2,01]), et ceux émis par un médecin ou un paramédical (OR 1,51 [1,16-1,98]). Conclusion : Il semble exister un déséquilibre entre l’urgence ressentie par les patients et celle estimée par le médecin régulateur généraliste. Améliorer l’éducation à la santé et repenser la rémunération des médecins généralistes pourrait permettre de réduire les recours prématurés au 15 dans le cadre du SAS.
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Médecine (Psychiatrie)
/ 17-10-2023
Volosciuc Perrine
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Introduction : La pratique du Chemsex interpelle les professionnels de santé devant prendre en charge une nouvelle forme de toxicomanie, et ces mises en danger itératives interrogent la présence d’un psycho-traumatisme sous-jacent. Le but de ce travail était de calculer la prévalence de l’ESPT dans un groupe de chemsexeurs et dans un groupe de toxicomanes non chemsexeurs, pour objectiver une potentielle différence statistique entre ces deux populations. Méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle, transversale et multicentrique dans une population de patients suivis pour un trouble lié à l’usage des substances à Rennes. Les données concernant les comorbidités addictives et psychiatriques ont été recueillies et traitées selon deux groupes de toxicomanes : chemsexeurs et non chemsexeurs. Une analyse complémentaire a été réalisée chez les chemsexeurs présentant un ESPT. Résultats : 44 patients ont été inclus, dont 21 toxicomanes chemsexeurs et 23 toxicomanes non chemsexeurs. 80% des usagers non chemsexeurs présentaient un ESPT au PCL-5 contre 58% des chemsexeurs. Les usagers non chemsexeurs présentaient des symptômes anxieux plus sévères que les chemsexeurs, et consommaient majoritairement des toxiques aux effets anesthésiants. Les chemsexeurs consommaient préférentiellement des substances psychostimulantes, mais les chemsexeurs rapportant un ESPT consommaient davantage de substances inhibitrices du système nerveux central. Discussion : Si la prévalence de l’ESPT chez les chemsexeurs est inférieure à celle retrouvée dans le groupe des usagers non chemsexeurs, cela peut s’expliquer par des biais de participation et un certain nombre de facteurs environnementaux potentiellement protecteurs. Toutefois, la prévalence calculée de l’ESPT chez les chemsexeurs semble supérieure à celle établie par la littérature scientifique pour la population générale. Aussi, les chemsexeurs avec ESPT semblent présenter des conduites addictives plus sévères. Conclusion : L’analyse comparative des prévalences entre les deux groupes ne permettait pas de conclure à une différence statistique significative, cependant les résultats révélaient une authentique vulnérabilité psychologique au sein du groupe chemsexeurs. Il paraît donc nécessaire de réaliser un dépistage précoce de l’ESPT chez ces nouveaux usagers de drogues, afin de les orienter vers les structures de soins adaptées et leur proposer une prise en charge globale.
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Gynécologie médicale
/ 17-10-2023
Collet Juliette
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Introduction : Les patients atteints de cancer sont à risques de troubles de la fertilité induits par les traitements qui peuvent avoir un impact majeur sur la qualité de vie. Selon les recommandations, les patients doivent être informés des conséquences potentielles des traitements sur leur fertilité et des moyens à leur disposition pour envisager une préservation de celle-ci. Une majorité des patients atteints de cancer pourraient se voir proposer des mesures pour préserver leur fertilité mais seulement 50% des patients bénéficient de cet avantage. Nous avons souhaité explorer les pratiques et les représentations des oncologues et médecins spécialistes en Bretagne afin d’identifier des barrières à ces discussions ainsi que des freins à l’adressage des patientes et des patients en consultation de préservation de fertilité. Matériel et méthodes : Enquête qualitative par entretiens semi-directifs de 12 médecins spécialisés en oncologie exerçant en Bretagne. Analyse thématique.
Résultats : Un des freins majeurs à l’adressage des patients en consultation de préservation de fertilité est le manque d’informations des médecins à ce sujet, conséquence d’un manque de formation des oncologues. Il existe une différence de niveau d’informations selon le sexe du patient. La gravité clinique du patient au moment du diagnostic et son pronostic ont pu être identifiés comme des facteurs limitants. Des moyens facilitants ont pu être identifiés par les médecins participants à l’étude, comme des propositions d’amélioration des stratégies de diffusion de l’information, mais également sur la nécessité d’uniformisation des pratiques, en optimisant la collégialité des décisions. Conclusion : La préservation de fertilité est un enjeu majeur de la prise en charge des patients atteints de cancer et nécessite des avancées, notamment en termes de communication et d’information des médecins confrontés à cette question.
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