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Médecine générale
/ 22-10-2020
Habault Mona
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Introduction : La vaccination des adultes est un problème de santé publique. Les rappels vaccinaux n’étant souvent pas effectués, les patients se retrouvent insuffisamment protégés. Une des causes à cette mauvaise couverture vaccinale est le manque de traçabilité de la vaccination. Quelle est la proportion d’adultes ayant un document recensant leur vaccination ? Quels facteurs sont associés à la présence ou l’absence de celui-ci ? Connaissent-il le carnet de vaccination électronique et sont ils intéressés par cet outil ? Méthodes : Une étude quantitative transversale a été réalisée avec la distribution de questionnaires dans 9 cabinets de médecine générale d’Ille et Vilaine et le Centre de vaccination fièvre jaune au CHU de Rennes. 520 questionnaires ont été complétés. Une analyse univariée a été réalisée sur les facteurs associés à la possession d’un carnet de vaccinations puis une analyse multivariée sur les facteurs retrouvés pertinents en analyse univariée. Résultats : 80.6% des patients étaient en possession d’un document de vaccinations (carnet de santé, carnet de vaccination…). Les facteurs associés à la présence de ce document était : le sexe féminin, avoir moins de 35 ans, faire partie d’une catégorie socioprofessionnelle supérieure, penser qu’être à jour de ses vaccinations est important, et se penser à jour de ses vaccinations. Le CVE était très peu connu (uniquement 6% des patients) mais intéressait la majorité de l’échantillon (68.1%). Discussion : Bien que la majorité de la population soit en possession d’un carnet de vaccination, celui-ci est peu rapporté en consultation. Le CVE étant un outil dématérialisé et faisant participer pleinement le patient à sa prise en charge, il serait une solution pour répondre à ce problème.
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Médecine
/ 22-10-2020
Guillemot Romain
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Introduction. L’objectif de l’étude a été de réaliser un état des lieux des caractéristiques des usagers de la maison sport santé (MSS) du bassin lorientais, territoire de santé numéro trois de bretagne. Les objectifs secondaires ont été d’évaluer sur un suivi de six mois le ressenti et les motivations des usagers face à ce dispositif sport santé et son efficacité quant à la reprise d’une activité physique (AP) pérenne. Patients et Méthode. Il s’agit d’une étude épidémiologique, transversale, observationnelle portant sur un échantillon d’usagers de la MSS. La période d’inclusion s’est étalée sur 3 mois, de décembre 2019 à février 2020. Le suivi s’est déroulé sur 6 mois soit jusqu’au mois d’août 2020 pour les derniers usagers inclus dans l’étude. Un questionnaire a été réalisé et était proposé par l’éducatrice en activité physique adapté (APA) lors de l’entretien initial et du second entretien réalisé trois mois après le début d’une AP. Résultats. 78 personnes âgées de 21 à 80 ans ont été inclus dans l’étude. La population était majoritairement féminine (68%), de moyenne d’âge de 56 ans ± 13,73, inactive en terme d’AP. 91% des patients de l’effectif étaient suivis pour des pathologies chroniques et 62% étaient inscrit en ALD. 54% des usagers ont reçu une prescription écrite de la part de leur MG. Les patients souhaitaient pratiquer de l’APA pour améliorer leur santé et prendre du plaisir. 37 usagers ayant démarré une AP depuis plus de trois mois ont pu bénéficier d’un second entretien. Conclusion. La MSS remplit ses objectifs en accueillant les personnes pour qui la pratique d’une AP est essentielle. Trois ans après la parution du décret sur la prescription d’APA sur ordonnance pour les personnes en ALD, un tiers des usagers a été adressé sur prescription de leur MG. Il reste des progrès à effectuer, mais la présence de cette structure intermédiaire semble faciliter la prescription d’AP par les MG. Trois mois après avoir débuté l’APA les nouveaux pratiquants sont satisfaits et très motivés. Ils rapportent des bénéfices sur leur santé physique et mentale. Une grande majorité souhaite poursuivre une AP au terme de la prise en charge au sein de la MSS.
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Pharmacie
/ 22-10-2020
Vo Xuan Juliette
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Actuellement au CHU de Rennes, le diagnostic biologique des syndromes myélodysplasiques (SMD) repose sur l’étude cytologique et cytogénétique de la moelle osseuse. Dans les cas où la morphologie et la cytogénétique ne sont pas ou peu contributive, la cytométrie en flux (CMF) pourrait aider à poser ou écarter le diagnostic de SMD. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’intérêt de l’utilisation de la CMF pour le diagnostic des SMD et de déterminer le panel d’anticorps et le score cytométrique qui seront utilisés en routine au CHU de Rennes. Différentes études ont démontré que la CMF est plus sensible que la cytologie et cytogénétique et peut permettre de diagnostiquer des SMD débutants. Nous avons utilisé un panel d’anticorps permettant le calcul du score Ogata, du Red-score ainsi que 14 des anticorps recommandés par l’ELN (European LeukemiaNet). Le Red-score apparait comme le score cytométrique le plus intéressant à mettre en place car il ne nécessite que 3 anticorps (CD45, CD36, CD71) et présente la meilleure sensibilité et spécificité. Nous proposons une démarche diagnostique intégrant la CMF comme outil complémentaire à la cytologie et cytogénétique. Cela nécessitera une coordination au sein du service d’hématologie entre les laboratoires de cytologie et de cytométrie afin de rendre une conclusion commune aux cliniciens.
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Médecine Générale
/ 22-10-2020
Brousse Mathilde
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Introduction : Selon l'Inserm, l'hypnose est un « état modifié de conscience qui n'est ni un état de vigilance, ni un état de sommeil ». Ses nombreuses applications thérapeutiques suscitent un intérêt croissant chez les médecins généralistes, et de plus en plus tôt dans leur exercice. Aucune étude n'a encore exploré les attentes et le vécu des internes et jeunes remplaçants se formant à l'hypnose au-delà de l'initiation. Objectif : L'objectif était d'explorer les attentes et le vécu de médecins généralistes s'étant formés à l'hypnose pendant ou au décours de leur internat en Bretagne. Méthode : Il s'agissait d'une étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés. Des internes ou anciens internes de Rennes et Brest s'étant formés à l'hypnose thérapeutique au-delà de l'initiation pendant leur internat ou au cours des deux années suivant la fin de leur internat ont été recrutés par courriel. Les entretiens ont été menés en face à face et enregistrés. Ils ont été intégralement retranscrits et ont fait l'objet d'une analyse thématique. Résultats : Les attentes principales des médecins interrogés étaient d'acquérir un outil psychothérapeutique, de développer leurs compétences en communication, de rendre le patient davantage acteur de sa prise en charge et de profiter de ce temps de formation pour travailler sur leurs propres problématiques. La formation a été appréciée pour la place accordée à la mise en pratique, chacun adoptant tour à tour le rôle d'opérateur, de sujet et d'observateur. Accepter le rôle de sujet était plus ou moins facile pour chacun et dépendait principalement de la bienveillance de l'opérateur et du sentiment de sécurité généré par les formateurs. Chaque médecin a ensuite pu mettre en pratique ce qu'il avait appris, utilisant largement les techniques de communication et, dans des proportions variables, l'hypnose conversationnelle, l'hypnoanalgésie et l'hypnothérapie. A travers l'hypnose, leurs patients sont devenus davantage acteurs, dans la mesure où sans l'engagement de ces derniers, aucune efficacité n'était possible. Enfin, entre le travail sur soi effectué pendant la formation et la pratique régulière de l'auto-hypnose, beaucoup de médecins se sont sentis plus sereins au quotidien. L'incertitude concernant la juste tarification des séances d'hypnose a été évoquée. Discussion / conclusion : Une des forces de cette étude est le caractère varié de l'échantillon en termes de type et de fréquence de pratique de l'hypnose. Une de ses faiblesses est l'inégale représentation des quatre formations étudiées. L'importance du lien thérapeutique est d'autant mieux comprise qu'elle est ressentie en tant que sujet, comme au cours de la formation à l'hypnose. La formation médicale initiale ne gagnerait-elle pas à intégrer ce type d'expérience ?
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Médecine
/ 22-10-2020
Chenet Anne-laure
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Contexte : Certains patients remplacent un traitement allopathique prescrit par une médecine complémentaire et alternative. Il existe un manque de communication avec le médecin qui les connaît peu. L’homéopathie est au cœur de débats concernant son efficacité. Pourtant en 2018, 77 % de Français y auraient déjà eu recours. Objectif : Faire l’état des lieux du recours à l’homéopathie en Ille-et-Vilaine afin de mieux caractériser ses utilisateurs et leurs utilisations. Sur un plan secondaire, vérifier l’absence de mise en danger. Méthode : Étude descriptive, quantitative, par questionnaires anonymes autoadministrés dans des pharmacies d’Ille-et-Vilaine entre juillet 2019 et février 2020. Critère d’inclusion : avoir déjà utilisé l’homéopathie au moins une fois dans sa vie. Critère principal de jugement : fréquence d’utilisation de l’homéopathie. Résultats : 352 répondants dans 74 pharmacies permettent, en comparant leurs caractères sociodémographiques et de santé, de découvrir des facteurs influençant positivement sa fréquence d’utilisation : être plus âgé, avoir des enfants, une profession intermédiaire, des problèmes de santé, ne pas en avoir utilisé dans l’enfance ou l’avoir initiée par un homéopathe. Les motifs de recours sont surtout les douleurs, les viroses et le stress. Elle est surtout utilisée pour des pathologies bénignes, afin de prendre en compte toutes les ressources disponibles pour améliorer la santé et éviter des effets secondaires de l’allopathie, ou encore en prévention. Il n’a pas été mis en évidence de mise en danger, et un professionnel de santé n’est jamais loin. La majorité des patients informe leur médecin et ils sont demandeurs de conseils. Conclusion : En tant que médecins généralistes, nous devons améliorer notre approche globale du patient et notre écoute, car leurs absences sont une cause importante du recours à l’homéopathie et aux MCA. Il faudrait encore faciliter la relation médecin-patient en développant les connaissances des médecins à ces pratiques. Ils seront plus à même de les conseiller, de les soutenir dans leurs parcours de soins et pourront les accompagner dans ces recours dans le respect de leur volonté.
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Chirurgie dentaire
/ 22-10-2020
Huynh Charles
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Objectifs : Identifier les facteurs de risque et les profils de patients à risque suscitant la tenue du capteur radiographique avec les doigts dans la bouche du patient. Méthodes : L’enquête s’est déroulée dans les services d’Odontologie Pédiatrique et de Soins Adaptés du Centre de Soins dentaires du CHU de Rennes. Sur une période de deux semaines, les externes ont rempli un tableau de recueil des données, à chaque examen radiographique intra-buccal. Résultats : Au total, 147 radiographies ont été réalisées pendant l’étude. Les clichés réalisés en tenant le capteur avec les doigts représentent 48% des radiographies. Nous relevons une association significative entre le score de Venham au moment de la prise du cliché et la nécessité de tenir le capteur avec les doigts. Nous relevons également une association significative entre la réussite du cliché et la tenue du capteur avec les doigts. Après un approfondissement de cette observation, nous remarquons meilleure efficacité de cette technique chez les enfants de moins de huit ans et lorsque le score de Venham augmente. Conclusions : Nos résultats concernant l’âge, le handicap et le score de Venham des patients sont en accord avec les résultats des précédentes études dans la littérature. En revanche, concernant la sédation, nos résultats en diffèrent. La tenue du capteur avec les doigts semble influencée par le score de Venham au moment de la radiographie. Son taux de réussite est supérieur à celui des autres techniques lorsque le score de Venham augmente, et également lorsque le patient est âgé de moins de 8 ans.
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Chirurgie orthopédique
/ 21-10-2020
Bourgoin Antoine
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Introduction : les spondylolisthesis dégéneratifs lombaires multiniveaux (multiSD) sont associés à un déséquilibre sagittal et un retentissement fonctionnel plus important que les spondylolisthésis simples niveau. Nous voulions identifier l’intérêt d’une ostéotomie correctrice dans le traitement des patients multiSD. Méthodes : il s’agissait d’une étude rétrospective dans trois centres sur 62 patients opérés d'une arthrodèse pour multiSD. Notre analyse portait sur les paramètres d’équilibre sagittal et les scores fonctionnels ODI et SF12. Résultats : 39% des patients ont présentés une complication 24% des patients ont nécessité une réintervention dans les 3,59 ans. Il existe une corrélation significative entre la gîte de C7 et l'ODI 0,368 p= 0,030 [0,028 ; 0,632], Il existe un impact négatif des comorbidités arthrosiques (P<0,001) et de l’étendue du montage (p= 0,026) sur l’ODI. Conclusion : nous ne recommandons pas l’utilisation d’ostéotomies dans le traitement des multiSD
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Anesthésie-Réanimation
/ 21-10-2020
Buzin Xavier
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Introduction : Le pCO2 gap est un indicateur du débit cardiaque, utilisé dans la chirurgie lourde, le sepsis mais aussi en réanimation après chirurgie cardiaque. Le but de cette étude est de savoir s’il serait un indicateur utile durant la circulation extra-corporelle (CEC) afin d’adapter le débit au besoins métaboliques du patient. Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique ayant inclue 178 patients qui ont bénéficiés d’une CEC de plus de 90min entre Mars et Octobre 2019 au CHU de Rennes. Le PCO2 gap était mesuré au début de la CEC. La limite de 6mmHg a été utilisée pour définir les 2 groupes PCO2 gap élevé et normal. Le critère principal était un critère composite incluant hyperlactatémie, VIS20, élévation de la créatinine et mortalité hospitalière. Résultats : la mauvaise évolution était retrouvé dans 45,3% et 42% des cas dans les groupes PCO2 gap normal et élevé. Conclusion : Le PCO2 gap mesuré durant la CEC ne semble pas corréler à la mauvaise évolution ultérieure.
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Chirurgie dentaire
/ 21-10-2020
Galmel Ophélia
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Une publication de Wang en 2014 montre une modification du microbiote buccal chez l'enfant atteint de leucémie aigüe lymphoblastique avant son diagnostic. Afin de valider cette affirmation, un protocole d'étude clinique a été rédigé. L'objectif de cette étude est de déterminer et d'analyser le microbiote buccal de l'enfant atteint de pathologie cancéreuse, au moment du diagnostic, ainsi que de le comparer au microbiote d'un enfant sain. Cette étude nous permettra d'évaluer d'autres points clés tels qu'une éventuelle modification du microbiote au cours du traitement chez un même individu, avec l'identification d'une signature de mucites en cours d'installation, de biomarqueurs etc...Le protocole sera soumis au Comité de Protection des Personnes (CPP). Les enfants inclus seront des patients du CHU de Rennes, mais aussi de Brest, Nantes et Caen. Le coût de l'étude a aussi été évalué.
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Pharmacie
/ 21-10-2020
Descroix Alexandre
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La pédiculose du cuir chevelu est une infestation de Pediculus humanus var.capitis plus communément appelé pou de tête. C’est une dermatose hautement contagieuse qui concerne majoritairement les enfants mais qui peut également toucher les adultes. Près de 300 millions de cas sont dénombrés chaque année dans le monde. Ce parasite ne mesurant que quelques millimètres est doté d’une capacité de multiplication rapide compliquant son élimination. L’arsenal thérapeutique contre les poux a connu un bouleversement ces dernières années avec le retrait des traitements chimiques à action neurotoxique. Ces traitements historiquement les premiers sur le marché ont été abandonnés dû fait d’une certaine toxicité mais surtout à cause de l’apparition de phénomènes de résistances des poux à ces traitements. Ce sont désormais les traitements à action mécanique qui n’induisent pas de résistances, qui ont pris le relais. Le pharmacien d’officine joue un rôle clé dans la prise en charge de la pédiculose des poux. En effet, par ses connaissances et ses compétences, il permet aux patients et à leur entourage de lutter efficacement contre les poux, que ce soit au niveau des traitements mais aussi au niveau de la prévention.
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