Formation, pratiques et connaissances en matière de santé au travail des internes inscrits à la faculté de médecine de Rennes (Training, practices and knowledge in occupational health among medical interns in a French university) Mennesson, Kelly - (2016-04-22) / Universite de Rennes 1 - Formation, pratiques et connaissances en matière de santé au travail des internes inscrits à la faculté de médecine de Rennes Accéder au document :  https://ecm.univ-rennes1.fr/nuxeo/site/esupversion...

Langue : Français Directeur(s) de thèse:  Gouyet, thomas Discipline : Médecine Classification : Médecine et santé Mots-clés : Enseignements, connaissances, médecine du travail, internes en médecine Médecine du travail  - Thèses et écrits académiques Hygiène du travail  - Thèses et écrits académiques Internes (médecine)  - formation  - Thèses et écrits académiques

Résumé : Introduction : Les médecins de soin ont un rôle important à jouer dans le domaine de la santé au travail. L’objectif de l’étude était de préciser la formation des internes sur la santé au travail, leurs pratiques professionnelles en la matière, leurs connaissances sur le rôle du médecin du travail, ainsi que leur souhait de formation. Méthode : Il s’agissait d’une enquête descriptive, transversale, basée sur un questionnaire électronique auto-administré adressé aux 936 internes inscrits en DES à la faculté de médecine de Rennes pour l’année universitaire 2014-2015. Résultats : Sur les 287 répondants, 32,8 % n’auraient bénéficié d’aucun enseignement sur la santé au travail. Un enseignement d’au moins cinq heures était déclaré chez 26,1 % d’entre eux ; ceux-ci s’intéressaient plus fréquemment aux risques professionnels passés (p = 0,01) et avaient de meilleures connaissances sur le rôle du médecin du travail (p = 0,01). Un stage dans un service de la spécialité a été réalisé par 9,8 % des répondants, qui se sentaient plus compétents vis-à-vis des procédures inhérentes au travail à temps partiel thérapeutique (p = 5,6.10-5), recherchaient plus fréquemment les risques professionnels passés (p = 0,04), incitaient davantage les patients à entreprendre des démarches en vue d’une reconnaissance de maladie professionnelle (p = 0,01), et avaient de meilleures connaissances sur l’exercice du médecin du travail (p = 0,02). Seuls 18,8 % des répondants recherchaient « souvent » ou « toujours » les risques professionnels auxquels leurs patients pourraient être exposés, et 84,3 % ne se sentaient pas compétents vis-à-vis des procédures de déclaration des maladies professionnelles. Enfin, la majorité des internes était demandeuse de formations sur la spécialité. Conclusion : Un enseignement, même relativement faible, semble améliorer l’intégration des questions de santé au travail dans la pratique professionnelle des internes ainsi que leurs connaissances sur le rôle du médecin du travail. Abstract :