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Rôle du médecin généraliste dans le traitement de l'ostéoporose fracturaire de la personne âgée (General practitioner's role in the treatment of osteoporosis fracture in the elderly) Massot, Mickaël - (2018-10-09) / Universite de Rennes 1 - Rôle du médecin généraliste dans le traitement de l'ostéoporose fracturaire de la personne âgée
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Belhomme, Nicolas; Escalas-Lecuyer, Cécile Discipline : médecine générale Classification : Médecine et santé Mots-clés : ostéoporose, fracture, traitement anti-ostéoporotique, prévention secondaire, médecins généralistes, personne âgée
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Résumé : L’ostéoporose est une maladie chronique, silencieuse et grave de par ses conséquences fracturaires. Moins de 10 % des patients reçoivent un traitement ostéo-protecteur au décours d’une fracture de l’extrémité supérieure du fémur (FESF). L’objectif de notre étude était d’évaluer le taux de prescription des médicaments à visée anti-ostéoporotique par le médecin généraliste suite à une FESF. Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective conduite au centre hospitalier de St-Malo. Tous les patients âgés de plus de 75 ans, traités chirurgicalement pour une FESF ont été inclus. Le critère de jugement principal était la fréquence de prescription d’un traitement protecteur osseux dans les 6 mois post-opératoires. Le critère secondaire était le taux de prescription de vitamine D. Résultats Cent soixante patients ont été inclus dans l’étude : 8,1% des patients ont reçu une prescription d’un traitement ostéo-protecteur, dont 7,7% prescrit par le médecin généraliste. En analyse univariée, l’âge (OR=0,86, IC 95% [0,77-0,96] p=0,01) était associé à la non prescription. En analyse multivariée, la polymédication > 4 (OR=0,22, IC 95% [0,05-0,89] p=0,03) était associée à la non-prescription alors qu’un antécédent de fracture vertébrale (OR=6,73, IC 95% [1,01-44,7] p=0,04) et un traitement anti-ostéoporotique à l’entrée du service (OR=40,18, IC 95% [3,73-432,27] p=0,01) étaient associés à la prescription. Concernant le critère secondaire, 59,4% des patients étaient supplémentés en vitamine D. Seul le sexe féminin (OR=2,57, IC 95% [1,19-5,58] p=0,02) était associé à la prescription de vitamine D. Conclusion Dans notre étude, seuls 13 patients (8,1%) ont reçu une prescription anti-ostéoporotique après une FESF. Parmi ces 13 prescriptions, une seule a été rédigée par un médecin traitant. Nos résultats soulignent la nécessité de renforcer le rôle du médecin généraliste dans la prévention secondaire de l’ostéoporose fracturaire. Une approche multidisciplinaire et l’amélioration du lien ville-hôpital sont des voies d’amélioration en cours de développement. Abstract : |