Etude de la qualité de vie et du bien-être des adolescents en classe de 3ème de Rennes : intérêt du dépistage du mal-être des adolescents dans la prévention des conduites à risque (Study of the quality of life and well-being of adolescents in the 3rd year class of Rennes: interest of the detection of the malaise of teenagers in the prevention of risky behavior) Liorzou, Fabienne - (2018-06-12) / Universite de Rennes 1 - Etude de la qualité de vie et du bien-être des adolescents en classe de 3ème de Rennes : intérêt du dépistage du mal-être des adolescents dans la prévention des conduites à risque
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Hugé-Lafaye, Sandrine Discipline : Medecine Classification : Médecine et santé Mots-clés : Médecine générale , qualité de vie , adolescence , mal-être , troubles psycho-sociaux , relation médecin généraliste-adolescent
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Résumé : Les pratiques de binge drinking et alcoolisations répétées se généralisent chez les adolescents, et les chiffres de suicide des jeunes sont alarmants. L’objectif principal est d’évaluer la qualité de vie et le bien-être des adolescents de 3ème sur Rennes, pour évaluer les répercussions du stress sur leur qualité de vie, leur façon d’y répondre, et enfin de déterminer la place du médecin généraliste dans le dépistage et la prévention des conduites à risque. Méthode: Nous avons réalisé une enquête quantitative à base d’auto-questionnaire portant sur la qualité de vie, le stress, ses causes et les stratégies de gestion du stress, pour les adolescents en classe de 3ème sur Rennes.Résultats : Globalement les élèves en classe de 3ème ont une bonne qualité de vie, mais quand ils détaillent leurs problèmes, les troubles psycho-sociaux apparaissent. La scolarité et les relations amicales et familiales sont leurs principales causes de stress, mais aussi leurs premiers recours pour y faire face. Très peu d’adolescents ont recours aux substances psycho-actives dans un but anxiolytique. L’absence de personne ressource est un facteur de risque des conduites à risque, et peu d’élèves veulent en parler au médecin généraliste ou au personnel scolaire. Conclusion : Améliorer la connaissance des adolescents sur les compétences du généraliste semble nécessaire pour tisser une relation de confiance médecin-patient. Le dialogue, l’apprentissage des émotions par l’adolescent, la connaissance des réseaux d’aide et surtout de personnes ressources à l’école et dans des lieux non médicalisés, ainsi que leur développement grâce aux politiques ministérielles pourront permettre aux adolescents de mieux gérer le stress et réduire les conduites à risque et consommation de substances psycho-actives. Abstract : |