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Médecine
/ 28-09-2023
Charron Marion
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Introduction : le drainage du liquide pleural infecté est crucial dans la prise en charge des infec-tions pleurales, que ce soit par le biais d'un drain thoracique ou par des ponctions pleurales ité-ratives, en association avec l'utilisation de la fibrinolyse intrapleurale et de la DNase. L'objectif de cette étude est de comparer l'efficacité et la sécurité de ces deux méthodes de drainage pleu-ral. Méthodes : nous avons mené une étude rétrospective multicentrique qui a inclus tous les patients hospitalisés pour une infection pleurale dans les hôpitaux universitaires de Rennes, Brest et Poitiers entre 2012 et 2021, drainés par insertion de drain thoracique ou par ponctions pleurales itératives. Une mise en correspondance par score de propension a été réalisée pour comparer les patients drainés par ponctions pleurales itératives (groupe RTT) et par drain thora-cique (groupe CT) avec fibrinolyse intrapleurale et DNase en complément. Résultats : deux cent vingt-neuf patients atteints d'une infection pleurale ont été inclus. Après mise en correspondance par score de propension, 78 patients ont été inclus dans l'analyse finale, répartis en deux groupes de 39 patients chacun. Les patients du groupe RTT avaient une durée de drainage ré-duite (6 jours [4,3-8] vs 9 [6,5-13], OR = 1,41, IC à 95 % [1,05-1,89]) et une durée de séjour à l'hôpital réduite (15 jours [11,5-21,5] vs 21 [14-30,5], OR = 1,28, IC à 95 % [1,01-1,61]). Il n'y avait pas de différence significative dans les taux de mortalité, les recours secondaires à la chi-rurgie, les rechutes et les complications liées au drainage entre les deux groupes. Conclusion : la prise en charge des infections pleurales par ponctions pleurales itératives avec fibrinolyse intrapleurale et DNase est associée à une réduction de la durée de séjour à l'hôpital et semble aussi sûre que le drainage par drain thoracique. Des essais contrôlés randomisés comparant les ponctions pleurales itératives et le drainage par drain thoracique seraient nécessaires pour con-firmer ces résultats.
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Médecine cardiovasculaire
/ 09-10-2023
Demiralp Adélaïde
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Contexte : Les patients porteurs d’une cardiomyopathie hypertrophique sarcomérique présentent souvent des symptômes d’insuffisance cardiaque à FEVG préservée. Actuellement, les traitements proposés dans les recommandations sont restreints. Les inhibiteurs du SGLT2 ont récemment démontré une efficacité majeure dans l'HFpEF. Nous avons donc voulu explorer l'impact de ces traitements (dapagliflozine ou empagliflozine) sur la fonction myocardique et la capacité fonctionnelle. Méthodes : Pour cette étude, nous avons recruté 46 patients atteints de CMH non obstructive d'août 2019 à janvier 2023 ; 18 étaient traités par dapagliflozine ou empagliflozine et 28 témoins ont été inclus. Les données de l'échocardiographie d'effort et de l’épreuve d’effort cardiorespiratoire ont été recueillies avant et après l'introduction du traitement. Nous avons comparé les pics de VO2 moyens avant et après l'introduction des gliflozines. L’objectif principal était d'identifier les paramètres prédictifs d'une amélioration du pic de VO2. Résultats : Quarante-six patients symptomatiques atteints de CMH ont été inclus. Soixante-dix pourcents étaient des hommes, l'âge moyen était de 58,1±12,2 ans, le pic de VO2 moyen était de 21,6±7 ml/kg/min à l’inclusion. Le strain de la paroi libre du ventricule droit est un facteur prédictif significatif d’une amélioration du pic de VO2 chez les patients traités avec des inhibiteurs du SGLT2 (R= 0,76 ; p<0,05). Le strain de la paroi libre du ventricule droit est le seul paramètre échographique présentant une interaction avec le traitement (p d’interaction = 0,05). Le pic de VO2 et les autres paramètres de l’épreuve d’effort cardiorespiratoire n’ont pas significativement variés après 5 mois de traitement. Conclusion : Les inhibiteurs du SGLT2 n’ont pas significativement améliorés la capacité fonctionnelle de tous les patients CMH. Néanmoins, avoir un strain de la paroi libre du VD normal est un facteur prédictif significatif en faveur d’une amélioration du pic de VO2.
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MEDECINE - Rhumatologie
/ 10-10-2023
Tabary Solène
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Objectif: Décrire les caractéristiques cliniques, radiographiques et microbiologiques des symphysites septiques issus des services de chirurgie et/ou de médecine. Matériel et méthodes: Étude observationnelle, rétrospective et multicentrique. Résultats: 71 patients recueillis dont la majorité avaient une histoire récente de chirurgie pelvienne, de néoplasie pelvienne et/ou d’infection uro-génitale récente. Pubalgie fébrile, douleurs inguinales et boiterie étaient les plaintes les plus fréquemment rapportées. Escherichia coli (25%) et Staphylococcus aureus (22%) étaient les monocultures les plus identifiées, nombreux étaient les prélèvements polymicrobiens. Le scanner et l’IRM étaient les examens d’imagerie privilégiés. La prise en soin thérapeutique associait très souvent l’antibiothérapie à une chirurgie (drainage ou débridement), permettant une rémission dans 47% des cas. La rechute septique concernait plus d’⅓ des patients et la moitié des patients gardait des séquelles mécaniques. Conclusion: Il s'agit de la série la plus large depuis 20 ans, permettant d’actualiser des données sur une infection ostéoarticulaire mal connue.
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Gynécologie médicale
/ 16-10-2023
Bodier Louise
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Le diabète gestationnel, trouble de la tolérance glucidique débutant ou diagnostiqué pendant la grossesse, est un enjeu de santé publique majeur. Lorsque les mesures hygiéno-diététiques échouent (pour environ 30% des patientes), l'insuline est le traitement de référence. Les antidiabétiques oraux, tels que la Metformine ou le Glibenclamide pourraient représenter une alternative intéressante. Cette étude est basée sur une revue systématique de la littérature, visant à évaluer l’efficacité et la sécurité de l’utilisation de ces traitements dans le diabète gestationnel. Une recherche a été effectuée autour des mots clefs “Metformine”, “Glibenclamide”, “Grossesse” et “Diabète gestationnel” dans les bases de données PubMed et Google Scholar de 2013 à 2023. Au total 45 études ont été sélectionnées puis analysées. La Metformine semble combiner efficacité dans le contrôle glycémique avec sécurité maternelle et néonatale. Comparée à l'insuline, elle réduit la prise de poids maternelle, diminue les hypoglycémies maternelles, et montre une tendance à réduire l'hypertension gravidique et la prééclampsie. De plus, les nourrissons de mères sous Metformine sont moins souvent macrosomes, présentent moins d'hypoglycémies néonatales, et nécessitent moins fréquemment une admission en unité de soins intensifs. En revanche, le Glibenclamide semble efficace pour le contrôle glycémique mais est associé à davantage de macrosomie et d'hypoglycémies néonatales. En conclusion, la Metformine semble être une alternative intéressante à l'insuline pour le traitement du diabète gestationnel, tandis que des incertitudes subsistent quant à la sécurité du Glibenclamide.
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médecine cardio vasculaire
/ 02-10-2023
Marc Thomas
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Contexte : Après implantation ou remplacement d’un défibrillateur automatique implantable (DAI), les patients sont légalement soumis à une restriction de conduite automobile pour un délai variable suivant l’indication, à savoir 3 mois en cas de prévention secondaire, 1 mois en cas de prévention primaire et une semaine en cas de remplacement de boitier. Dans cette étude, nous avons évalué l’incidence de survenue d’une arythmie ventriculaire durant l’année suivant la procédure d’implantation ou remplacement et confronté nos résultats avec les recommandations actuelles de restriction de conduite. Méthode : Étude de cohorte rétrospective menée au CHU de Rennes, incluant les patients ayant bénéficié d’une implantation de DAI en prévention primaire, secondaire ou d’un remplacement de boîtier de DAI entre 2015 et 2021. Nous avons utilisé la formule de “risk of harm” définissant le seuil acceptable de risque pour reprise de la conduite automobile chez un conducteur porteur d’un DAI, avec un cut-off admis de 5 pour 100 000 (0.005%). Résultats : 914 patients ont été suivis pendant 384±66 jours. Parmi les 438 patients primo-implantés en prévention primaire, 14 ont présenté un évènement au cours du suivi, avec une incidence stable et inférieure à 1% durant chaque trimestre. Parmi les 216 patients primo-implantés en prévention secondaire, 39 patients ont présenté un évènement, dont la majorité durant le premier trimestre (25 patients, 11.5%). Les patients en prévention secondaire ont présenté plus d’arythmies ventriculaires le premier trimestre que ceux en prévention primaire (11.5% vs. 0.92%, p<0.001). Parmi les 260 patients ayant bénéficié d’un remplacement de boîtier, l’incidence de survenue d’une arythmie ventriculaire est restée faible. Le « risk of harm » calculé mensuellement est resté inférieur au seuil accepté de 0.005% dans chacun de ces groupes. Conclusion : Les patients primo-implantés en prévention secondaire présentent un risque de récurrence d’arythmies ventriculaires significativement plus élevés durant le premier trimestre que le reste de l’année, sans jamais dépasser le seuil accepté de « risk of harm ». Les patients primo-implantés en prévention primaire, comme les patients ayant bénéficié d’un remplacement de boitier, présentent un faible risque de survenue d’arythmie ventriculaire, ce qui pourrait conduire à une diminution de leur délai de restriction à la conduite automobile.
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Medecine
/ 15-09-2023
Lebrunet Jade
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Introduction : L'objectif de cette étude est d'évaluer le devenir obstétrical des patientes ayant eu une césa\u0002rienne avant 32 semaines d’aménorrhées. L’objectif secondaire est d’évaluer la morbidité maternelle et fœtale. Méthode : il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective et monocentrique, elle concerne les patientes ayant un antécédent de césarienne avant 32 semaines d’aménorrhée, de plus de 18 ans et enceinte d’un sin\u0002gleton en présentation céphalique. Résultat : nous avons inclus 168 patientes, 18 ont eu une césarienne avant travail et 150 une tentative d’accouchement voie basse. Au total, 114 (67.8%) ont accouché par voie basse, et 54 (32.2%) ont eu une césa\u0002rienne. Nous avons observé des taux de complications maternelles et fœtales bas, avec seulement un cas de rupture utérine. Conclusion : au vu du taux élevé d’accouchement par voie basse et le faible taux de complication maternelle et fœtale, l’accouchement voie basse après une césarienne avant 32 SA doit être encouragé
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PSYCHIATRIE
/ 16-10-2023
Blanchard Tristan
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Contexte : Environ 30% des patients souffrant de dépression ne parviennent pas à une rémission malgré les recommandations thérapeutiques actuelles. Certaines caractéristiques cliniques, comme un profil anxieux ou anhédonique, la présence d'une inflammation biologique de bas grade, pourraient être impliquées dans cette évolution défavorable. Les mécanismes neurovasculaires impliqués dans la résistance au traitement restent imparfaitement élucidés. L’objectif de ce travail était d'examiner la relation entre ces caractéristiques inflammatoires, cliniques et hémodynamiques et l'évolution clinique des patients souffrant d’un trouble dépressif. Méthode : Soixante-sept patients ont été inclus dans une étude prospective entre novembre 2014 et août 2018. Une évaluation clinique, un dosage de la concentration de protéine C-réactive (CRP) et une IRM avec séquence de marquage pseudo-continu du spin artériel (pCASL) ont été réalisés à l'inclusion, et l'évaluation de la sévérité de la dépression a été répétée à 6 mois. Une analyse de régression linéaire multivariée a été menée pour étudier l’effet du taux de CRP, la symptomatologie anxieuse (State-trait anxiety inventory [STAI]) et anhédonique (Snaith Hamilton [SHAPS]) et le débit sanguin cérébral quantifié (CBF) dans des régions d'intérêt – définies a priori - à partir de l'atlas FreeSurfer, sur l'évolution du score total de l'échelle d'évaluation de la dépression de Montgomery et d'Äsberg (MADRS). Résultats : Une association a été mise en évidence entre le CBF de plusieurs régions du cortex préfrontal et l'évolution du score MADRS, notamment le cortex orbitofrontal gauche (β standardisé = 0,578, p = 0,032), le cortex préfrontal ventromédian droit (β = -0,424, p = 0,041) et le cortex préfrontal moyen gauche (β = -0,616, p = 0,05). Les taux de CRP étaient également associés à la progression de la sévérité dépressive (β = 0,285, p = 0,049). Conclusion : Bien qu’exploratoire, cette étude soutient le rôle important du cortex préfrontal et d’une inflammation de bas grade représentée par la CRP dans l'évolution de la dépression et sa réponse au traitement. De futures études longitudinales, axées sur des dimensions clinico-biologiques spécifiques et leurs corrélats de perfusion, pourraient aider à identifier le profil des patients à risque de résistance au traitement.
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Anesthésie - Réanimation
/ 18-10-2023
Van Assche Cédric
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Contexte : La douleur post opératoire après chirurgie thoracique reste significative, malgré l’avènement de technique miniinvasive. La thoracoscopie robot assisté (RATS) apporte des avantages certains d’ergonomie par rapport à la technique vidéo assistée (VATS), tout en étant une technique efficace et sécuritaire. VIVRA est une étude observationnelle rétrospective, ayant pour but de comparer la douleur post opératoire de ces deux techniques. Matériel et Méthodes : L’échantillon de cette étude est composé de la base de données prospective et multicentrique ARTIST. Les patients ayant des données manquantes sur leur consommation de morphine post opératoire ont été exclus. Résultats : 371 patients ont été inclus, 275 VATS et 96 RATS. La consommation de morphine post opératoire de la SSPI à J3 était supérieure dans le groupe RATS comparé au groupe VATS (26,3mg vs 20mg respectivement, p=0,018). L’analyse multivariée ajustée sur le nombre de port ne retrouve pas cette différence (p=0,168). Conclusion : Dans notre étude, comparé à la VATS, la RATS est associée à une augmentation significative de la consommation totale de morphine de la SSPI jusqu’au 3e jour post opératoire.
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chirurgie orthopédique et traumatologique
/ 24-11-2023
Vallée Nicolas
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Introduction : Étude prospective randomisée de la validité du transfert d'un entrainement à la réparation arthroscopique de la coiffe sur simulateur VR vers des conditions opératoires réalistes, visuelles et tactiles. Méthode : 36 internes et assistants première année exerçant dans six CHU (HUGORTHO) ont été sélectionnés. A l’inclusion, tous ont répondu à un questionnaire sur le nombre d’arthroscopies réalisées en tant que premier opérateur ou d'aide-opératoire et sur leur degré de confiance pour réaliser la suture arthroscopique. Ils ont reçu un cours théorique sur celle-ci suivi d’une session sur simulateur ArthroS® (VirtaMed AG, Zurich, Switzerland). Ils ont été randomisés en deux groupes: VR+ formé mensuellement sur simulateur, VR- par compagnonnage in situ traditionnel. Les sessions VR+ étaient standardisées, réalisées sous la supervision du même formateur pendant 1 heure. Après 6 mois, il a été demandé à tous les participants de réaliser une réparation arthroscopique double rangs du supra-épineux sur un modèle os sec d'épaule en utilisant un environnement arthroscopique réaliste comprenant une colonne vidéo-arthroscopique de bloc, des ancres et leur ancillaire classique. Deux chirurgiens experts en arthroscopie d’épaule, indépendants et en aveugle des bras d’inclusions, ont évalué les participants à l’aide du score ASSET et du specific cuff score (SCS). Résultats : Les deux groupes étaient initialement comparables. Le score ASSET était significativement meilleur pour le groupe VR+ comparé au groupe VR- (34.4 3.1 contre 30.5 5.7, p=0.046). Le SCS ne différait pas entre VR+ et VR- (26.8 2 contre 25.6 2.8, p=0.24). Conclusion : L'étude a montré la supériorité du programme de formation semestrielle sur simulateur VR par rapport à la formation conventionnelle actuelle pour maîtriser une procédure complexe et séquentielle de réparation de la coiffe dans des conditions réalistes.
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Médecine
/ 29-09-2023
Rouvier Thibault
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Introduction : Le concept de réhabilitation améliorée après chirurgie (RAAC) est aujourd’hui au centre des préoccupations et l’élaboration d’une prise en charge analgésique adaptée et optimisée est nécessaire dans la prise en charge globale du patient. Ainsi, l’analgésie contrôlée par le patient par voie orale (ACP Oxycodone) a été introduite dans le service de Chirurgie Orthopédique du CHU de Rennes en 2018. Matériels et Méthodes : Cette étude rétrospective monocentrique comparative a analysé 655 patients de chirurgie orthopédique programmée sous anesthésie générale de janvier 2017 à mars 2019, 140 dans le groupe ACP orale et 515 dans le groupe ACP IV. Le critère de jugement principal était la consommation morphinique sur les premières 24 heures post opératoires en équivalent morphinique intraveineux (EMI). Les critères de jugement secondaires étudiaient les critères d’efficacité et de sécurité de l’ACP. Résultats : Les deux groupes différaient sur la prévalence des cardiopathies, la consommation d’opioïdes en préopératoire, sur l’ALR, l’infiltration chirurgicale ainsi que sur la titration morphinique en SSPI. La consommation morphinique en EMI sur les premières 24 heures post opératoires était réduite de 5,07 mg [-8.31 ; -1.83] en faveur du groupe ACP orale en analyse multiva-riée toutes chirurgies confondues. Les critères d’efficacité ne montraient pas de différence sur l’échelle numérique de la douleur à tout temps jusqu’à 48 heures post opératoires (p=0,5665). Cependant, il existait une durée de séjour plus courte dans le groupe ACP orale (5,1 jours±2,8 vs 6,3 jours±3,8, p<0,0001). Les critères de sécurité retrouvaient une oxygéno-requérance plus importante dans le groupe ACP IV (56% vs 29%, p<0,0001). La consommation morphinique ré-duite de l’ACP orale persistait dans le sous-groupe ALR (9 mg de moins [-13.6 ; -4.41], p=0,0002) et ALR combinée à l’infiltration chirurgicale (2.75 mg de moins [-12,61 ; -1,23], p=0,0176), au contraire du sous-groupe infiltration chirurgicale seule (p=0,1382). Après ajustement du type d’ACP selon les groupes chirurgicaux, il n’y avait pas de différence significative sur la consommation morphinique des premières 24 heures post opératoires (p=0,1162). Conclusion : La consommation de morphine durant les premières 24 heures post opératoires était moindre avec l’ACP orale Oxycodone en comparaison à l’ACP IV dans le service de Chirurgie Orthopédique entre 2017 et 2019. L’ACP orale semble remplir d’une part les critères d’efficacité en assurant une analgésie équivalente avec une durée de séjour plus courte et d’autre part les critères de sécurité en présentant une oxygéno-requérance plus faible.
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