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Interlaminar versus Caudal epidural steroid injection in lumbar radicular pain : data from a monocentric retrospective study


Rhumatologie / 09-10-2024
Viguier Clémence
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Objectif : Évaluer l’efficacité des infiltrations épidurales de corticoïdes par voie inter épineuses sous repérage clinique versus par voie caudale écho-guidée. Matériels et méthodes : Étude rétrospective monocentrique portant sur 60 patients présentant une douleur radiculaire lombaire sur hernie discale évoluant depuis moins de 3 mois. Les patients ont été suivis de manière standardisée un mois après l'infiltration, avec un calendrier de suivi de l’Échelle Visuelle Analogique (EVA) et une consultation de réévaluation à 1 mois. L’infiltration épidurale était réalisée soit par voie interépineuses sur repérage clinique soit échoguidée par voie caudale. De l'Acétate de Prednisolone ou de la Dexaméthasone a été injecté. Le critère de jugement principal était l’obtention de la différence minimale cliniquement importante (DMCI) du score d’Oswerstry (ODI) définie par une baisse de -17 point en valeur absolue à 1 mois de l’infiltration. Les critères secondaires étaient la DMCI selon la définition d’une amélioration du score d’Oswerstry d’au moins 32%, l’évolution de la douleur radiculaire selon l’échelle numérique (EN) à 1 mois entre les deux groupes, avec l’obtention d’une DMCI définie par une diminution de 3 points ou une amélioration de 50 %. Résultats : Quarante-neuf patients ont été évalués à un mois : 17 dans le groupe Hiatus et 32 dans le groupe Interépineux. La majorité des patients présentaient une lombosciatique. La durée moyenne des symptômes était de 7,8 semaines. Il n'y avait pas de différence concernant l'amélioration de l’ODI ou de l’EN radiculaire à un mois entre les deux groupes. Il n'y avait pas non plus de différence entre le groupe Dexaméthasone et le groupe Acétate de Prednisolone concernant la réduction de l'ODI ou de l’EN. Parmi les patients ayant bénéficié d’une infiltration par voie interépineuse, la réduction de l'ODI était significativement plus importante dans le groupe Dexaméthasone (24,5 %) comparé au groupe Acétate de Prednisolone (9,7 %), p = 0,02. Conclusion : Il ne semble pas y avoir de différence d'efficacité entre les deux méthodes d'infiltrations épidurales pour le soulagement de la douleur à court terme. De plus, il ne semble pas y avoir de différence non plus dans l'utilisation de la Dexaméthasone ou de l'Acétate de Prednisolone. Des études supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats.

Apport de l’ablation LASER avec spectrométrie de masse à plasma à couplage inductif dans l’analyse histologique de la répartition et de la quantification des métaux dans les tissus


Medecine / 17-10-2024
Allaume Pierre
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Contexte : Le foie joue un rôle central dans l'homéostasie des métaux. Certaines pathologies peuvent entrainer une surcharge hépatique d'un métal ou d'un autre, responsable d'une inflammation chronique, d'une fibrose, voire en l’absence de traitement, d'une cirrhose. L'hémochromatose génétique et la maladie de Wilson en sont deux exemples, responsables respectivement d'une surcharge -entre autre- intrahépatique en fer et en cuivre. D'autre part, des anomalies du métabolisme des métaux sont impliqués dans des processus pathologiques tels que le carcinome hépatocellulaire et la stéatohépatite, par exemple. Etat des lieux : L'étude des métaux au sein des tissus ("métallomique") est limitée au plan histologique, seul le fer étant détectable de façon fiable par les techniques usuelles. Les techniques biochimiques (parmi lesquelles l'ICP-MS) permettent une analyse multi-élémentaires sensible mais sans information topographique, et détruisent le matériel biologique. L’ICP-MS couplée à l’Ablation LASER (LA-ICP-MS) permet une analyse topographique résolutive, pouvant être directement appliquée sur des échantillons solides avec conservation du matériel tissulaire. Combinée avec l’analyse morphologique histologique, elle rend possible une cartographie quantitative in-situ de nombreux métaux sur des zones d’intérêt sélectionnées. Article Original : Nous avons appliqué là LA-ICP-MS dans le cadre de l’hémochromatose génétique, d’une part sur des échantillons biopsiques au diagnostic et d’autre part sur des spécimens de résection hépatique avec carcinome hépato-cellulaire (CHC). En corrélation avec l’analyse histologique standard, la LA-ICP-MS est suffisamment résolutive pour cartographier le tissu hépatique et pour identifier des régions d’intérêt, comme des espaces portes, des septa fibreux, des zones centrolobulaires, des nodules dépourvus de fer et des zones tumorales. Nous avons mis au point une méthode de quantification en LA-ICP-MS en établissant une gamme d’étalonnage spécifique, et avons démontré une bonne concordance avec la méthode de quantification de référence en ICP-MS classique en ce qui concerne la quantification in situ du fer et du cuivre, avec un seuil de détection inférieur à la coloration de Perls. Les CHC présentaient une moindre concentration en fer (p=0.034) que le parenchyme hépatique non tumoral, sans différence de concentration en cuivre. Ce profil est similaire à celui de trois nodules dépourvus de fer identifies sur les biopsies hépatiques d’hémochromatose génétique au diagnostic (p=0.013). Nous avons démontré qu’il est possible de réaliser une analyse LA-ICP-MS sur des coupes histologiques en paraffine, là où de précédentes études n’utilisaient que des cryo-sections ou des lames dé-paraffinées. Cette approche ouvre la possibilité d’analyser les échantillons histologiques archivés et pourrait se révéler un nouvel outil d’analyse dans la pratique de l’histopathologie des maladies liées aux métaux, dans le foie comme dans d’autres organes.

Approches diagnostiques et recherche ambulatoire d’endocardite infectieuse. Étude de pratique des médecins généralistes bretons


Médecine générale / 22-10-2024
Le Moine Tanguy
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Cette étude s’est intéressée aux connaissances et pratiques des médecins généralistes bretons concernant le diagnostic de l’endocardite infectieuse. une maladie rare mais grave, dont le diagnostic précoce est essentiel pour éviter les complications sévères. Avec une incidence de 3 cas pour 100 000 personnes par an en France et une mortalité à 5 ans atteignant 40 %, l'endocardite infectieuse nécessite une prise en charge hospitalière rapide et multidisciplinaire. Le diagnostic repose sur des critères cliniques, biologiques et échographiques, mais les signes souvent aspécifiques rendent ce diagnostic difficile, notamment en médecine générale. Les réponses ont mis en évidence des lacunes à la fois dans l'évocation théorique de la maladie et dans l'utilisation des outils diagnostiques. 42 % des médecins ne parviennent pas à identifier la situation théorique la plus courante qui devrait mener à l’évocation d’une endocardite infectieuse en ambulatoire, et 37 % jugent inutile et/ou contraignantes l’utilisation d’hémocultures en dehors du cadre hospitalier. Il est fondamental de sensibiliser les médecins à l’accessibilité des hémocultures en laboratoire de ville et à la simplification du protocole de prélèvement. Une meilleure intégration des hémocultures dans la pratique ambulatoire et une reconnaissance accrue des populations à risque d’endocardite infectieuse pourraient permettre une prise en charge plus précoces de certaines endocardites infectieuses.

Différences thérapeutiques entre les hommes et les femmes dans l’AOMI au stade d’ischémie d’effort


Medecine / 21-10-2024
Semaoui Yasmine 
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L’AOMI est associée à une majoration importante du risque de morbi-mortalité cardiovasculaire et de mortalité toute cause. Pourtant plusieurs études rapportent que le traitement médical optimal (TMO) recommandé reste peu prescrit chez les patients atteints d’AOMI et que les hommes sont plus nombreux que les femmes à en bénéficier. L’objectif de cette étude est de comparer le TMO selon le sexe chez des patients présentant une AOMI au stade d’ischémie d’effort, puis de comparer ce traitement selon les antécédents chirurgicaux ou de coronaropahie associés. Méthode: il s’agit d’une étude observationnelle, mono centrique et rétrospective incluant des patients atteints d’AOMI au stade d’ischémie d’effort, adressés pour une évaluation de la distance maximale de marche du 24/02/2014 au 26/07/2023. Les patients étaient inclus s’ils présentaient une AOMI définie par un antécédent de chirurgie vasculaire des membres inférieurs ou un Index de Pression Systolique (IPS) de repos ≤ 0.90. Résultats: Concernant notre objectif principal, 69% des patients bénéficient du TMO avec une prévalence significativement plus importante en faveur des hommes (71,2% contre 60% des femmes, p= 0,009).  Cette insuffisance de prescription concerne en particularité les statines (74,9% des hommes contre 63,4% des femmes, p= 0,006), l’antiplaquettaire (ou un anticoagulant) est prescrit chez la grande majorité des patients (88,2%), sans qu’il ne soit retrouvé de différence significative entre les 2 sexes (respectivement 89,3% et 84,1% ; p= 0,08). Il n’a pas été retrouvé de sifférence significative de TMO selon le genre après ajustement sur les comorbidités (Hazard ratio=0.76[0.51;1.14], p=0.1926).  De façon globale, les patients opérés des membres inférieurs (43%, n = 311) sont significativement mieux traités que les patients non opérés des membres inférieurs (respectivement 74,6% vs 64,7%, p = 0,0045), les femmes ne sont en revanche pas mieux traités selon qu’elles aient des antédents de chirurgie des membres inférieurs ou non. Les hommes non opérés des membres inférieurs sont plus nombreux à bénéficier de la thérapie recommandé e que les femmes non opérées (respectivement 67,2% contre 56,0%, p=0,04). Les patients avec une coronaropathie (33,1%, n = 239) associée sont significativement plus nombreux à recevoir le traitement adapté que les patients sans coronaropathie (83,7% contre 61,7%, p<0,0001), cette différence est retrouvée dans les deux sexes. Les hommes sans coronaropathie ont tendance à être mieux traités que les femmes (respectivement 63,9% contre 55%, p = 0,0817). Il n’y a en revanche pas de différence significative entre les deux sexes chez les patients aux antécédents de coronaropathie (83,6% et 84,0%, p = 1,00). Conclusion: Cette étude permet de mettre en évidence que les patients atteints d’AOMI sont traités de façon sous optimale et que cela concerne d’autant plus les femmes, notamment lorsque celles-ci n’ont pas d’antécédent de chirurgie des membres inférieurs ou de coronaropathie associés, malgré un haut risque cardiovasculaire connu. Une sensibilisation en termes de prescription de traitement médical et de prévention secondaire doit être renforcée, notamment chez les femmes

État de connaissances des femmes, de 45 ans à 65 ans, sur le traitement hormonal de la ménopause : étude quantitative observationnelle dans la région du Morbihan


Médcine / 17-10-2024
Carval Clémence
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La ménopause est une période de transition qui touche toutes les femmes, en moyenne autour de 50 ans. Cette période peut être cependant très mal vécue du fait de symptômes invalidants. Une des solutions médicales, est le traitement hormonal de la ménopause. Or seulement 6% des femmes sont traitées en France actuellement. La question de l’information mise à disposition des femmes sur ce traitement mérite d'être soulevée. L’objectif de cette thèse est d’explorer l’état des connaissances des femmes de 45 à 65 ans sur le traitement hormonal de la ménopause, dans la région du Morbihan. Méthode : Étude quantitative par questionnaires en ligne auprès des patientes consultant leur médecin généraliste. Résultats : Le THM est encore mal connu des femmes en 2024 ; les bénéfices de ce traitement son peu connus mais on peut noter également qu’ il existe des fausses croyances sur les effets secondaires de ce traitement notamment concernant le risque de cancer du sein et le risque cardiovasculaire. L’obtention de l’information toutes sources confondues et par un professionnel de santé est plus importante chez les femmes plus âgées au-delà de 55 ans par rapport à la tranche d’âge 45-55 ans. Le niveau d’étude et le lieu d’habitation n’influent pas sur l’obtention de l’information. Discussion / Conclusion : Les bénéfices du THM sont encore peu connus, on note un climat « d’hormonophobie » important. Une diffusion d’une information éclairée, exhaustive et de manière précoce notamment par le professionnel de santé permettrait d’améliorer la prise en charge des femmes symptomatiques, qui parfois, n’ont pas connaissance que des solutions existent pour améliorer leur quotidien. Une consultation dédiée à l’approche des 50 ans, et la délivrance d’une fiche résumée concernant la ménopause et ses traitements serait des solutions envisageable pour faire évoluer les pratiques.

Évaluation du dispositif POP (Plateforme Opérationnelle de Parcours) et de la communication entre ville et hôpital dans l'organisation des sorties d'hospitalisation complexes du centre hospitalier de Saint Malo


Médecine / 15-10-2024
Gaboriau Maël
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Introduction : La sortie d’hospitalisation est un moment clé dans le parcours de soins du patient. Pour assurer une bonne continuité des soins et éviter morbidité et coûts de santé inutiles pour le patient, il est primordial d’assurer une bonne communication entre acteurs de soins hospitaliers et acteurs de la médecine « de ville ». Plusieurs défis sont à relever pour notre système de santé : multimorbidité d’une population de patients vieillissante, démographie médicale, manque de ressources. Le dévellopement des liens « ville-hôpital » est de plus en plus plébiscité par les réformes des pouvoirs publics pour tenter de répondre à ces défis. Ainsi naissent des dispositifs de coordination entre ville et hôpital. L’originalité du dispositif POP réside dans sa conception née d’un travail collaboratif entre acteurs hospitaliers et acteurs de ville au sein du territoire de Saint Malo. Depuis le constat fait des difficultés rencontrées par les professionnels libéraux dans la gestion des sorties de patients dits « complexes », le dispositif POP permet-il d’améliorer leur ressenti? Quel est le vécu des professionnels hospitaliers du CH de Saint Malo utilisant le dispositif POP ? Quelles améliorations seraient pertinentes ? Méthode : Un questionnaire a été diffusé aux adhérents de la CPTS Côte d’Emeraude, la CPTS Bretagne Romantique, ainsi qu’au sein du CH de Saint Malo. Résultats : Un total de 176 réponses au questionnaire a été récolté, dont un tiers provenant de l’hôpital et deux tiers des libéraux. On comptabilise 83% de libéraux satisfaits du dispositif POP (vs 87% d’hospitaliers) et 78% de libérux considèrent qu’il a permis d’améliorer l’organisation des sorties d’hospitalisation de patients complexes (vs 87% d’hospitaliers). Parmis les libéraux, 74% d’entre eux souhaiteraient en faire un dispositif de guichet unique pour organiser également des entrées directes (vs 62% des hospitaliers). Discussion : Malgré ces bons résultats, les professionnels libéraux et hospitaliers considèrent que le dispositif n’est pas suffisant en lui-même, qu’il est perfectible, à étendre et élargir, et que la comunication ville-hôpital reste mauvaise en globalité. Des dispositifs similaires se développent partout en France et à l’étranger. La POP reste originale dans sa conception ancrée dans une dynamique « ville-hôpital » plus solide. Des travaux en attente (sur le ressenti des patients et aidants ainsi qu’une observation des indicateurs de santé) permettraient de conforter l’impression de qualité du dispositif que cette étude suggère afin de les calquer sur des dispositifs similaires au-delà du territoire. Conclusion : Le dispositif POP, innovant et collaboratif, est perçu comme aidant par les professionnels de santé du territoire mais perfectible et à étendre pour améliorer la communication entre médecine « de ville » et médecine hospitalière.

Facteurs inflammatoires et cognitifs prédictifs d’une évolution péjorative de la dépression à six mois


Medecine / 03-10-2024
Lucas Anne-Charlotte
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Contexte : Le trouble dépressif majeur (TDM) est une condition complexe influencée par divers facteurs psychologiques, neurobiologiques et immunologiques. Des études récentes ont mis en lumière le rôle de l'inflammation systémique, en particulier de la protéine C-réactive (CRP), dans la physiopathologie du TDM et son association avec les déficits cognitifs. Objectif: Ce travail vise à étudier les interactions entre les marqueurs inflammatoires, en particulier la CRP, et les fonctions neuropsychologiques associées à la dépression et plus spécifiquement à la dépression résistante au traitement, afin de mieux comprendre leur rôle dans la progression du TDM. Méthode: Une étude de cohorte prospective a été menée auprès de patients diagnostiqués avec un TDM. Des données sociodémographiques, cliniques, cognitives et biologiques ont été collectées au début de l'étude (M0). Des données cliniques et cognitives ont été recueillies à six mois (M6). La sélection des variables s'est appuyée sur une régression élastique et une analyse multivariée pour explorer la valeur prédictive des niveaux de CRP. Résultats : Notre modèle de régression élastique a sélectionné trois prédicteurs du changement de sévérité de la dépression entre le début de l'étude (fluence d'animaux, TMT-A, WSCT) et six mois. De plus, les interactions entre des niveaux élevés de CRP et 1/ l'indice d'interférence (valeur t = 2,26, p = 0,029), indicateur de flexibilité cognitive, et marginalement 2/ l'interférence de Stroop de base (valeur t = 1,98, p = 0,054), ont été identifiées comme prédicteurs du changement de dépression. Ces interactions étaient associées à une plus grande sévérité des symptômes dépressifs à M6, en particulier ceux reflétés par l'indice d'interférence, entraînant un pronostic défavorable. Conclusion : Notre étude met en évidence un état de vulnérabilité caractérisé par une activation inflammatoire et un déficit de flexibilité cognitive comme prédicteurs de la progression de la dépression sur une période de six mois. Nos résultats suggèrent que des interventions thérapeutiques ciblant ces déficits cognitifs pourraient aider à atténuer les effets négatifs de cette interaction. L'intégration de ces mesures dans la pratique clinique pourrait améliorer la prédiction des résultats dépressifs et informer des approches thérapeutiques plus personnalisées.

Familiaclic : création d’un site internet d’aide à la planification de dépistages ciblés, basés sur le recueil et l’identification d’antécédents familiaux chez les patients, à destination des médecins généralistes


Médecine générale / 17-10-2024
Simonet Pierre
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Introduction : Questionner l’existence d’antécédents familiaux constitue une démarche essentielle de la pratique médicale, dont la réalisation très parcellaire semble entraver la mise en œuvre de recommandations de dépistages ciblés/individuels existantes. Ce travail de thèse s’est ainsi inscrit dans la volonté d’amélioration de ces pratiques chez les médecins généralistes par la création d’un nouveau système d’aide à la décision médicale en ligne. Méthodes : Une première étape d’identification de l’ensemble des recommandations officielles de dépistages ciblés liés à la présence d’antécédents familiaux a été réalisée par un protocole de recherche bibliographique adapté, avant validation par un comité de relecture pluridisciplinaire. Le développement informatique a par la suite été mis en œuvre dans le respect de critères qualité préalablement définis. Résultats : Ce processus a permis la création du site Familiaclic.fr dont la fonctionnalité principale, basée sur la création d’un algorithme décisionnel, permet à chaque praticien de générer un programme de dépistage personnalisé en sélectionnant les antécédents familiaux d’un patient parmi les 133 recensés comme d’intérêt. Plus de 60 dépistages ciblés/individuels peuvent ainsi être planifiés au cours de la vie du patient. Conclusion : Le développement de Familiaclic a ainsi permis de générer la première plateforme dédiée à l’anamnèse familiale et aux démarches préventives qui en découlent. Son accessibilité, son intuitivité et sa simplicité d’utilisation devrait permettre sa pratique courante lors du temps de consultation des médecins généralistes.

Injections laryngées de toxine botulique dans le traitement des paralysies récurrentielles bilatérales : série multicentrique et revue de littérature


ORL / 18-10-2024
Ged Caroline
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La paralysie laryngée bilatérale est une pathologie grave qui peut engager le pronostic vital et être à l’origine d’une dyspnée invalidante. Les traitements actuels sont des chirurgies d’élargissement de l’espace glottique ou de trachéotomie. Ces traitements sont irréversibles, mutilants, et avec des risques de fausses routes et de dysphonie importants. La physiopathologie laryngée et la notion de réinnervation paradoxale a mis en évidence des syncinésies laryngées à l’origine d’une fermeture de l’espace glottique qui peuvent être traitées par injection laryngée de toxine botulique. Une revue exhaustive de la littérature selon les recommandations PRISMA a inclus 8 études représentant 59 patients présentant une paralysie récurrentielle bilatérale et ayant été traités par injection laryngée de toxine botulique. Un recensement auprès des centres français a permis de recueillir 14 patients ayant bénéficié de ce traitement. L’étiologie principale était la chirurgie de thyroïdectomie totale. Un EMG initial avait souvent été réalisé et mis en évidence des syncinésies laryngées bien que la définition puisse différer d’une étude à l’autre. Les muscles injectés étaient les muscles thyroaryténoïdiens ou cricothyroïdiens. L’amélioration de la dyspnée était présente dans 86% des cas dans notre série contre 65% dans la revue de la littérature avec une durée d’efficacité des injections de 1 à 6 mois. 36% ont eu recours à une alternative chirurgicale. Les effets indésirables étaient majoritairement une dysphonie et de façon plus rare une dysphagie avec épisode de fausse route, sans nécessité de prise en charge médicale spécifique. Des critères de sélection plus précis à l’EMG diagnostique, une objectivité et homogénéité des critères d’efficacité ainsi que la réalisation d’études comparatives versus traitements chirurgicaux, permettrait une meilleure sélection des patients pouvant en bénéficier et une meilleure information des patients sur les résultats escomptés du traitement.

Le jeûne : évaluation des connaissances des médecins généralistes de Bretagne, et conduite à tenir en soin primaire


Médecine / 25-10-2024
Grimault-Goyet Millian
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Introduction : La pratique du jeûne, qu’il soit à visée thérapeutique, religieuse ou « détoxifiante », est en augmentation en France. La littérature scientifique existante montre des bénéfices notamment au niveau des paramètres du syndrome métabolique, mais avec un niveau de preuve faible. De plus le jeûne pourrait également avoir des effets néfastes sur des populations à risque. Aujourd’hui, le domaine médicale et scientifique n’estime donc pas le jeûne comme un outil utilisable dans notre pratique. Malgré cela, des patients l’utilisent et s’exposent donc à des effets indésirables de cette pratique. Or, l’accompagnement par un professionnel de santé semble bénéfique au suivi du patient jeûneur. Cette étude cherche à évaluer l’image qu’ont les médecins généralistes bretons du jeûne et leur capacité à suivre un patient jeûneur en cas de réalisation d’un protocole officiel de suivi. Matériel et méthode : il s’agit d’une étude quantitative observationnelle descriptive s’effectuant par l’intermédiaire de questionnaires envoyés aux médecins généralistes bretons. Résultats : 68,6 % des participants estiment que le jeûne est un sujet d’actualité ; mais seulement 33,7 % ont lu des articles scientifiques sur le thème du jeûne, et uniquement 12,8 % ont suivi une formation spécifique en diététique ou nutrition. La part de médecins ayant une image négative de l’utilisation du jeûne diminue nettement en fonction de si celui-ci est réalisé sans ou avec un accompagnement spécifique (de 58,1 % à 26,7 %). En cas de recommandations officielles, 54,7 % des médecins répondants seraient prêts à suivre leurs patients jeûneurs. Parmi les médecins participants à l’étude, 30,2 % d’entre eux ont déjà eu une consultation en lien avec le jeûne. Cependant la part du jeûne religieux reste faible alors qu’il s’agit du jeûne le plus représenté en France pendant la période du ramadan (23,1 % des consultations). Nombre d’entre eux ont eu du mal à répondre à la demande du patient (53,8 %), et la plupart n’ont pas trouvé de documentation pour les aider lors de leur consultation. Conclusion : Le jeûne bénéficie d’un intérêt grandissant tant dans le domaine profane que dans celui médical et scientifique. Cependant, les médecins semblent pour le moment peu sensibilisés à ce thème, que ce soit par la documentation scientifique ou les formations universitaires. Il semblerait intéressant de pouvoir proposer des protocoles de suivi des patients jeûneurs à destination des médecins généralistes car ces derniers seraient davantage enclins à suivre leurs patients jeûneurs. Cela permettrait a minima de rétablir un dialogue entre les patients soucieux de pratiquer le jeûne et les médecins de soins primaires qui ont pour rôle de les accompagner.

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