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Accompagnement des parents à la désobstruction rhino-pharyngée du nourrisson en médecine générale : étude qualitative en focus group


Medecine / 05-11-2024
Hareng Marion
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Introduction : La désobstruction rhino-pharyngée du nourrisson (DRP) est un traitement à part entière, de pratique courante, et pourtant source de difficultés dans sa réalisation et son apprentissage, à la fois du côté des parents et des professionnels de santé. Objectif : L’objectif de cette étude est de comprendre les différents mécanismes mis en jeu dans la réalisation et l’apprentissage de la DRP afin d’améliorer l’éducation dispensée sur ce sujet par les médecins généralistes. Comment intégrer l’éducation à la DRP dans une consultation de médecine générale en utilisant des outils pédagogiques pertinents ? Méthode : Une étude qualitative par focus groups homogènes et hétérogènes, recrutant des parents de nourrissons et des professionnels de santé, a été menée de mai à juin 2023. Résultats : Cette étude montre que les ressentis des parents sont complexes, oscillant entre des peurs et insécurités, et la prise de conscience de l’importance de la DRP et de son efficacité, pouvant mener à un sentiment d’échec et l’arrêt du geste, ou à une progression et une mise en confiance par rapport à la réalisation de ce geste. Les médecins, quant à eux, pointent un défaut de formation dans ce domaine, menant à une hétérogénéité des connaissances et des méthodes d’éducation. Une réflexion conjointe entre les médecins et les parents a mené à des pistes d’amélioration de cette éducation, notamment via un début d’apprentissage tôt dans la vie du nourrisson, une démonstration visuelle et supervision incontournables, ainsi que l’instauration d’ateliers collectifs autour de la DRP. Conclusion : La DRP a une place légitime dans une consultation de médecine générale au cours du suivi du nourrisson et des consultations pour des pathologies aigües nécessitant ce traitement. Il revient au médecin généraliste d’être à l’écoute des parents et de veiller à la bonne réalisation des DRP selon les recommandations en vigueur, par une éducation basée sur la démonstration visuelle et la supervision. L’instauration d’ateliers collectifs est une piste à explorer pour compléter cet apprentissage et combattre le sentiment de solitude parentale.

Analyse descriptive rétrospective des patients bénéficiant de soins non programmés, évacués de l’île de Groix vers le continent, de décembre 2018 à décembre 2019, puis de décembre 2022 à décembre 2023


Medecine / 17-12-2024
Le Floch Alis
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Introduction : La situation géographique et l’absence d'hôpital et de service d'accueil des urgences sur l’île de Groix implique la réalisation d’évacuations sanitaires lorsque l’état de santé des patients le nécessite, avec la sollicitation du SAMU 56. Un autre enjeu majeur du soin sur l’île est la pérennité d’une équipe médicale et paramédicale à effectif plein afin de coordonner les soins de manière optimale. L’équipe médicale de Groix a connu entre 2018 et 2022 une période de déficit de l’offre de soins, avant la restructuration d’une équipe médicale complète en 2022. Depuis 2022, l’organisation en place assure un accès optimisé aux soins médicaux, ainsi qu’une permanence médicale constante. De nouveaux outils diagnostics sont également à disposition tels que la biologie délocalisée, l’échographie portative. Dans cette étude, nous nous sommes intéressés à l’impact d’une équipe médicale complète, sur les évacuations sanitaires et les soins non programmés qui en découlent, en comparaison à une période de déficit en médecins sur l’île. Méthode : Une analyse, descriptive, rétrospective et monocentrique, a été menée sur les évacuations sanitaires en provenance de l’île de Groix vers le continent, et la mise en oeuvre de moyens médicaux dans les structures d’accueil de ces patients évacués, de décembre 2018 à décembre 2019, puis de décembre 2022 à décembre 2023. Résultats : Le renforcement de l’équipe médicale sur l’île n’influence pas à la baisse le nombre d’appels et d’évacuations sanitaires, qui augmentent entre les 2 périodes d’études. La traumatologie reste le premier motif d’appel et d’évacuation urgente, stable sur les 2 périodes. Les examens et avis spécialisés requis au SAU restent similaires durant les 2 périodes d’études, mais on observe par contre une augmentation des hospitalisations en UHCD suite aux admissions au SAU. Une analyse des données des patients sortants après consultation aux urgences a permis de mettre en évidence une majorité de motif de recours traumatologique, ainsi qu’une réalisation majoritaire d’imagerie sans autre examen ou avis associé. L’arrivée de la biologie délocalisée sur l’île durant l’été 2023 révèle davantage d’hospitalisations en UHCD et moins de sorties directes depuis sa mise en place. Discussion : Ces résultats ont permis de discuter la place d’un dispositif de radiologie sur l’île de Groix afin d’éviter ces évacuations et admissions aux urgences, ainsi que l’aide au diagnostic apportée par la biologie délocalisée. Le succès de la nouvelle organisation du système de soins sur l’île de Groix témoigne de l’importance de l’attractivité d’un territoire, de l’exercice en groupe et de la coordination des soins avec les autres acteurs de santé, pour assurer la pérennité de la médecine insulaire et isolée.

Capacité des internes de médecine générale à mener une consultation sur la diversification alimentaire : une enquête de pratiques auprès des internes de Rennes


Médecine générale / 07-11-2024
Le Prevost Clémentine
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Contexte : La diversification alimentaire du nourrisson est une étape fondamentale conditionnant le bon développement de l’enfant et impactant sa santé future. Le médecin est l’interlocuteur privilégié des parents face à l'influence croissante des nouveaux régimes et tendances alimentaires. L’objectif de notre étude était d’évaluer les pratiques des internes de médecine générale de Rennes sur les informations délivrées aux parents en matière de diversification alimentaire afin d’identifier un éventuel besoin de formation chez les internes. Méthode : Il s’agissait d’une étude quantitative sous la forme d’une enquête de pratiques. Nous avons élaboré un questionnaire en ligne associé à une vignette clinique diffusé par mail aux internes de médecine générale rennais. Résultats : Parmi les 209 internes interrogés, 107 ont répondu (51%). La majorité (87%) éprouvait des difficultés en consultation sur la DA. Chez un enfant au terrain atopique, la quasi-totalité des internes (95%) débutait la DA entre 4 et 6 mois et plus de 78% d’entre eux conseillaient l’introduction de tous les groupes d’aliments, y compris ceux à risque allergique. L’ajout de matière grasse aux préparations « maison » était largement recommandé (87%) mais très peu dans les petits pots industriels (29%). Seuls 44% des internes recommandaient des apports protéiques journaliers en accord avec les recommandations. Conclusion : Les internes rennais ont de bonnes connaissances en matière de DA mais font face à des difficultés pour recommander les différents groupes d’aliment et les quantités appropriées. Une formation dédiée est souhaitée et permettrait de diffuser des messages clairs sur la place des lipides et protéines et sur les aliments à risque allergique.

Comment le numérique pourrait il être utilisé comme outil d'aide à la rédaction des directives anticipées ?


Medecine / 05-12-2024
Taveneau Astrid
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Introduction : les directives anticipées (DA) représentent le moyen d’expression des volontés du patients pour sa fin de vie, dans une situation où il ne serait pas à même d’exprimer sa volonté. Le taux rédactionnel est peu élevé en France. A l’ère du numérique, au-delà de la forme, se pose la question du support. Est il possible d’envisager des outils rédactionnels en lien avec le numérique pour les DA ? Matériel et méthodes : ce travail s’appuie sur une méthodologie qualitative par théorisation ancrée avec des entretiens semi dirigés, mené selon un guide d’entretien et jusqu’à suffisance des données. Après la retranscription des verbatims, une analyse par étapes a été réalisée : étiquetage, propriétés, catégorisation et analyse axiale. Résultats : 10 entretiens ont été menés, mettant tout d’abord en évidence une large méconnaissance du dispositif des DA, rendant parfois difficile la projection dans des outils numériques rédactionnels. Un intérêt y est cependant perçu : fluidité, rapidité, et accessibilité. Les proposer permet une évolution en lien avec l’époque actuelle, rendant les DA plus faciles à rédiger selon certains sujets. Le numérique prend également son sens dans la possibilité d’offrir des outils informationnels, associés aux outils rédactionnels. L’objectif perçu est d’offrir un ou des supports supplémentaires, en plus du rôle de l’accompagnement « humain ». Conclusion : une évolution du dispositif actuel vers de nouveaux outils complémentaires semble pertinente. Cependant, une amélioration de la communication autour de ce dispositif et de son cadre juridique semble nécessaire. Plusieurs pistes sont envisagées : de nouvelles campagnes médiatiques, une alerte systématisée de la sécurité sociale, etc… Concernant les outils rédactionnels, une utilité est perçue afin de varier les supports proposés et de les rendre accessible au plus grand nombre. La maturation de ces idées avec une bonne connaissance du sujet pourrait faire émerger un outil offrant un contenu éducationnel et une possibilité rédactionnelle.

Dépistage des violences faites aux femmes et intérêt d'une filière post-urgences : étude qualitative auprès de patientes suivies


MEDECINE / 23-09-2024
Thaon Marie
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Introduction : Les violences conjugales (VC) sont un problème de santé publique responsables en France en 2022 de 118 féminicides et 12 infanticides, 244 301 infractions enregistrées dont 86% des victimes étaient des femmes. Les violences physiques, psychiques et sexuelles impactent la santé et celle des enfants témoins. Les femmes se sont confiées à leur médecin (24%) avant la gendarmerie (17%). Les urgences constituent une porte d’entrée pour leur prise en charge : 75% des faits violents ont lieu sur un temps de garde. Des études auprès des médecins généralistes et urgentistes révèlent que les freins au dépistage sont le manque de temps, de formation, l’absence de prise en charge à proposer, et la peur de l’intrusion dans la vie privée. Des filières dédiées ont vu le jour pour suivre ces patientes. L’objectif de cette étude était d'évaluer, au travers d’une étude qualitative auprès de patientes victimes de VC suivies en consultation, l’impact d’un dépistage et l'intérêt d'une filière post urgence dans leur prise en charge. Matériel et méthode : Cette étude prospective qualitative, menée dans les centres de Saint-Malo et Lorient a permis l’inclusion entre avril et juin 2024 de 13 femmes majeures victimes de VC. Celles-ci consultaient dans les filières à la suite d’un évènement aigu qualifiant leur prise en charge de « post urgence ». La méthode utilisait un questionnaire semi-dirigé inspiré d’études qualitatives sur les VC. Les entretiens enregistrés ont été retranscrits « mot pour mot ». L’analyse des données a été faite en double relecture. L’ensemble des réponses a été analysé en utilisant une méthode déductive et inductive, inspirée de la théorisation ancrée. Résultats : L'analyse des 13 entretiens montre que la moitié des participantes a consulté aux urgences et un tiers à l'unité médico-judiciaire. Les participantes, souvent issues du domaine sanitaire et social, ont décrit des violences principalement psychologiques et physiques, avec des impacts sur leur santé mentale et sur leur entourage. La reconnaissance des violences a été tardive, compliquée par le déni et la normalisation. Les violences sexuelles étaient difficilement verbalisées. Des outils d’aide au dépistage semblaient nécessaires à la reconnaissance des actes subis (le cycle de la violence, le violentomètre). La justice jouait un rôle clé pour valider leur statut de victime. Le dépistage était bien accueilli par les participantes sans sensation d’intrusion dans leur vie privée. Elles estimaient que c’était le rôle du personnel soignant. Les femmes se livraient plus facilement au sein de cette structure du fait de sa spécialisation. La relation ancienne avec leur médecin généraliste les freinait pour la prise en charge des VC. Quant à la filière, la satisfaction était unanime. L’organisation hospitalière offrait un espace sécurisé dédié. Au sujet du terme « victime », la plupart verbalisait une ambivalence, partagée entre la reconnaissance d’un statut juridique et la volonté de ne pas s’identifier comme telle. Discussion : Le dépistage et les consultations dans la filière post-urgences ont joué un rôle clé dans la libération de la parole et l'amorce de la prise en charge. Elle a permis une amélioration globale de leur qualité de vie en raison d’une approche pluridisciplinaire médicale, sociale et psychologique. Un espace dédié aide les femmes à se préparer à parler des VC, même à distance de l'événement aigu. Pour améliorer la prise en charge, il est essentiel de mieux communiquer sur ces structures et de promouvoir l'utilisation d'outils comme le violentomètre. Les soignants, plus touchés par ces violences, méritent un dépistage spécifique.

Dépistage du cancer du col de l'utérus chez les personnes transmasculines en France : état des lieux


Médecine générale / 14-11-2024
Monnot Noémie
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Introduction : Des études internationales montrent un déficit de dépistage du cancer du col de l’utérus dans la population Trans masculine. Le dépistage est historiquement la cause de la baisse de la morbi mortalité du cancer du col de l’utérus. Le but de notre étude est de réaliser un état des lieux du dépistage chez les personnes Trans masculines en France. Matériel et méthodes : Réalisation d’une étude descriptive transversale via un questionnaire en ligne adressé aux patients non cis possédant un col de l’utérus, entre septembre 2023 et mai 2024. Résultats : Analyse de 49 réponses dont 33 patients Trans masculins et 16 patients non binaire. 57,1% avait déjà réalisé un dépistage. 42,9% pouvait être à jour de leur dépistage. Nous retrouvons un lien significatif entre la réalisation du test et le fait d’être suivi par un gynécologue ou sage-femme, ainsi que l’âge > 30 ans. L’autotest n’était connu que de 22,4% des participants. Après présentation d’une information synthétique, 71,4% avait une préférence pour l’autotest versus le FCV classique. 45,5% des patients avait entendu parler du dépistage uniquement avant leur transition. 45,5% des patients avait eu cette information via leur médecin généraliste. Conclusion : Le dépistage du cancer du col de l’utérus chez les personnes Trans masculines commence à être abordé depuis plusieurs années. Les résultats tendent à démontrer un déficit de dépistage, du fait de freins systémiques et individuels. Des solutions comme la proposition de l’autotest, ou la formation des professionnels de santé à l’accueil et aux soins globaux des personnes Trans masculines, seraient des solutions concrètes à apporter.

Eczéma atopique chez les patients de phototype foncé et très foncé : particularités cliniques et difficultés diagnostiques


Médecine générale / 12-12-2024
Bobon Marie-Josée
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Introduction : La littérature française concernant l’eczéma atopique chez les patients de phototype foncé est limitée. Des études suggèrent un phénotype clinique différents chez ces patients. Objectif : L’objectif principal de cette étude était de décrire les caractéristiques cliniques de l’eczéma atopique chez des patients de phototype foncé et très foncé. L’objectif secondaire consistait à établir une cartographie des photographies d’eczéma atopique de peaux foncées dans des ouvrages médicaux de référence en dermatologie. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle transversale descriptive multicentrique. Des dermatologues ont décrit, à l’aide d’un questionnaire, l’eczéma atopique de patients de phototype V et VI, inclus au cours d’une consultation. Une analyse descriptive et bivariée des données a été réalisée. La cartographie a été établie à partir de 8 ouvrages de référence en dermatologie, en calculant le pourcentage de photographies de patients de phototype V et VI au chapitre eczéma atopique. Résultats : 50 patients de phototype V et VI ont été inclus dans cette étude : 30 enfants et 20 adultes. 76 % des patients présentaient une atteinte hors des plis, 78 % présentaient des lésions hyperpigmentées, 52 % une lichénification, 50 % une hyperpigmentation péri-orbitaire, 40 % un eczéma folliculaire. Les ouvrages de référence étudiés contenaient 17 % de photographies de peaux foncées au chapitre eczéma atopique, 0 % pour les ouvrages francophones. Conclusion : Des phénotypes cliniques différents des peaux claires et des descriptions habituelles de l’eczéma atopique ont été mis en avant : une atteinte plus fréquente de la face et du cou, des faces d’extension et de la zone péri-orbitaire avec des lésions plus fréquemment folliculaires, nummulaires et lichénifiées chez les patients de phototype V et VI. Une plus grande diversité serait souhaitable dans les ouvrages et les études dermatologiques afin qu’ils soient plus représentatifs de la population.

Equipe Mobile de Gériatrie Extra-Hospitalière de Saint Malo : recours des médecins généralistes du Territoire 6 d'Ille-et-Vilaine


Médecine Générale / 07-11-2024
Le Mestre Elisa
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L’allongement de l’espérance de vie des Français oblige à une réflexion sociétale et politique autour de l’organisation du parcours de soin des patients gériatriques. C’est dans ce contexte que les Equipes Mobiles de Gériatrie sont apparues. Elles ont pour missions de fluidifier le parcours de soins de ces patients au sein des hôpitaux, mais également en extra-hospitalier, en dispensant une évaluation gérontologique médico-psycho-sociale et un avis à visée diagnostique et/ou thérapeutique. A Saint Malo, l’Equipe Mobile de Gériatrie s’est renforcée de plusieurs professionnels de santé permettant la réalisation d’interventions extra-hospitalières après sollicitation des médecins généralistes. L’objectif de ce travail était de réaliser un état des lieux sur le recours, la satisfaction et les attentes concernant l’Equipe Mobile de Gériatrie Extra-Hospitalière des médecins généralistes du Territoire 6 d’Ille-et-Vilaine, par le biais d’une étude observationnelle descriptive via un questionnaire envoyé aux médecins généralistes du Territoire 6 d’Ille-et-Vilaine. Plus de 88% des médecins répondeurs connaissent l’Equipe Mobile de Gériatrie Extra-Hospitalière et plus de 85% d’entre eux l’ont déjà utilisée. Quatre-vingts pourcents des médecins répondeurs s’estiment satisfaits des interventions de l’Equipe Mobile de Gériatrie Extra-Hospitalière. Plus des trois quarts considèrent que l’intervention de l’EMGEH permet d’éviter un passage aux Urgences et plus de 88% d’entre eux pensent qu’elle permet le maintien à domicile des patients. Ce travail souligne l’intérêt de cette Equipe Mobile de Gériatrie Extra-Hospitalière du point de vue des médecins généralistes dans la prise en soin et l’élaboration de projet de santé des patients gériatriques. Son développement permettrait une meilleure accessibilité à la filière gériatrique du bassin malouin. Cette étude confirme l’utilité perçue par les médecins généralistes de l’EMGEH et la nécessité de renforcement de la filière gériatrique malouine au sein d’une dynamique territoriale d’amélioration de parcours de soins des patients gériatriques.

Étude de l'acceptabilité en soins primaires, d’un outil de dépistage des troubles du sommeil du sujet âgé devant une plainte cognitive


Medecine / 10-12-2024
Schill Claire
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Contexte : Les troubles neurocognitifs sont une pathologie courante des personnes âgées. Les troubles du sommeil sont un facteur de risque, facteur prédictif ou facteur aggravant de troubles cognitifs. Cependant, les textes de support des bilans cognitifs en médecine générale ne mentionnent pas le sommeil.   Objectif : Étudier l’acceptabilité, en soins primaires, d’un outil de dépistage des principaux troubles du sommeil de la personne âgée devant une plainte cognitive.   Méthode : Compilation de trois questionnaires validés en gériatrie (durée de sommeil, ODSI et RBD1Q) en un outil de dépistage. Réalisation d’entretiens collectifs auprès de médecins généralistes puis analyse inductive des données avec triangulation.   Résultats : Deux entretiens collectifs ont été menés. La cotation et la formulation de l’ODSI apparaissent complexes pour les participants. La durée de sommeil et le RBD1Q sont jugés simples et efficaces. Mais une formulation personnalisée par le praticien serait en pratique plus adaptée.  Les médecins interrogés ne font pas de lien spontanément entre sommeil et cognition. Discussion : Après une modification de la partie sur la somnolence diurne, le questionnaire semble utilisable comme support lors d’une consultation de médecine générale dédiée au bilan cognitif. L’utilisation du questionnaire pourrait être évaluée en consultation mémoire. Une étude de faisabilité du questionnaire auprès des patients âgés serait pertinente.

Etude descriptive d'un dispositif de prévention du mélanome au sein d'une MSP: évaluation des connaissances des patients, de leur comportement vis-à-vis du soleil et de la surveillance de leur peau, avant puis après exposition d'une affiche en salle d'attente


Médecine générale / 28-11-2024
Domogala Anne-Charlotte
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Nous avons évalué les connaissances et comportements des patients de la MSP "Ty Santé Vannes Tohannic" avant puis après exposition d’une affiche de prévention du mélanome en salle d’attente. L’étude est observationnelle descriptive transversale en deux temps. Un premier questionnaire a été diffusé durant l’été 2023 puis un second lors du premier trimestre 2024. L’évaluation des connaissances s’est basée sur la mémorisation des items de la règle ABCDE. Nos résultats ont montré que l’évolution des connaissances de cette règle est insuffisante. On a supposé que notre outil de prévention n’a pas eu l’effet escompté sur l’éducation des patients à la prévention du mélanome. Cependant, les lecteurs de l’affiche ont exprimé en être plutôt satisfaits et avoir été en grande partie davantage vigilants à leur état cutané.

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