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Sevrage en benzodiazépines et apparentés consommés à visée hypnotique chez les patients de plus de 65 ans hospitalisés au SMR de Colpo : étude descriptive de pratique et évaluation de la continuité des soins entre l’hospitalier et l’ambulatoire par la pérennité du sevrage à six mois de la sortie du SMR de Colpo


Medecine / 19-12-2024
Méheut Maiwenn
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Introduction :  Les benzodiazépines et apparentés sont des molécules utilisées à visée notamment hypnotique, majoritairement prescrites par le médecin généraliste, et dont le mésusage est fréquent. Ce mésusage est responsable de nombreux effets indésirables parfois graves. Le sevrage de ces médicaments devrait être prévu dès l’instauration. En pratique courante, de nombreuses prescriptions dépassent les délais légaux de prescriptions. Objectif : Evaluer l’efficacité d’une pratique de sevrage réalisée chez des patients de plus de 65 ans hospitalisés au sein du SMR de Colpo consommant des benzodiazépines ou apparentés à visée hypnotique depuis plus de quatre semaines, par la pérennité du sevrage à six mois du retour à domicile. Méthode : 53 patients consommateurs de benzodiazépines et apparentés à visée hypnotique depuis plus de quatre semaines ont été inclus au sein du SMR de Colpo et ont bénéficié de l’instauration d’un sevrage. L’absence de benzodiazépines ou apparentés sur l’ordonnance de sortie permet de statuer du sevrage en sortie. Le critère de jugement principal est l’absence de benzodiazépine ou apparenté sur l’ordonnance du patient à six mois de sa sortie d’hospitalisation. Il est évalué par un appel au médecin traitant du patient. Si une benzodiazépine ou apparenté est présente, le motif ayant motivé la prescription est recherché. Résultats : Sur les 47 patients dont les données ont été récupérées à six mois de leur retour à domicile, 22 patients soit 46,8% sont complètement sevrés en benzodiazépine ou apparenté. Deux critères semblent influencer ce sevrage : la qualité du médecin prescripteur initial et la qualité de sommeil ressentie en sortie d’hospitalisation. Conclusion : La démarche de sevrage réalisée au SMR de Colpo semblent permettre d’obtenir une pérennité à six mois de la sortie des patients.

Rôle des médecins généralistes dans les soins de fin de vie à domicile en HAD ? Étude qualitative auprès des médecins généralistes bretons


Medecine / 13-12-2024
Léon Quentin
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Contexte : La majorité des français souhaite leur fin de vie à domicile. l’évolution démographique et la complexité de la prise en charge fait intervenir plusieurs professionnels dont la HAD entraînant un confusion des rôles. Méthodologie : étude qualitative inspirée de la Grounded Theory et basée sur des entretiens semi dirigé auprès de médecins généralistes libéraux des Côtes d’Armor et Ille et Viliane. Résultats : 9 entretiens ont été conduit avec une tendance à la saturation des données à partir du 7° entretiens. L’âge des participants était de 32 à 65 ans avec une expérience de 1 à 33 ans de médecine libérale. Quatre concept ont émergé : préservation des professionnels du système de santé, pédagogie des stratégies thérapeutiques envers le patient et son entourage soignant, l’apprentissage vers l’autonomie et sa propre préservation psychologique. Conclusion : le médecin généraliste a une place indispensable dans les soins de fin de vie à domicile par sa proximité avec le patient et son entourage ainsi que sa connaissance du système de santé dans son ensemble.

Ressenti des personnes âgées vivant dans un désert médical sur l'accès aux soins primaires et alternatives utilisées en cas de non-disponibilité de leur médecin traitant


Medecine / 03-12-2024
Le Corvaisier Lisa
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Introduction : Le territoire français fait face à des inégalités d’accès aux soins qui se creusent avec le vieillissement de la population et l’inégale répartition de l’offre médicale. Des alternatives se développent afin de renforcer l’accès territorial aux soins dans les zones en tension. L’objectif de cette étude est de recueillir le ressenti des personnes âgées vivant dans un désert médical sur l’accès aux soins primaires et les alternatives utilisées en cas de non-disponibilité de leur médecin traitant. Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative réalisée à partir de 13 entretiens semi-dirigés auprès de personnes de 65 ans ou plus vivant seules dans une zone médicalement sous-dotée d’Ille-et-Vilaine ou des Côtes d’Armor. Résultats : On constate un ressenti mitigé sur l’accès aux soins dans les communes étudiées, avec des expériences vécues positives dans l’ensemble mais un ressenti global sur l’offre médicale péjoratif et pessimiste. Le ressenti est influencé par de multiples paramètres dont les stratégies d’adaptation mises en place, le degré d’exigence et les valeurs personnelles. Le réseau relationnel des personnes interrogées a une importance particulière et l’isolement social semble renforcer la pénibilité des difficultés rencontrées. Plus que l’accès géographique au médecin, c’est sa disponibilité et ses qualités d’écoute qui renforcent un ressenti positif des patients. Les alternatives utilisées en cas de non-disponibilité du médecin traitant sont principalement l’appel du 15 et la consultation de médecins de garde, mais les infirmiers en pratique avancée et les pharmaciens sont également évoqués. Une meilleure diffusion de l’information concernant ces alternatives auprès des personnes âgées semble être nécessaire à leur utilisation optimale. Conclusion : Les personnes interrogées attendent des solutions concrètes avec une implication plus importante du gouvernement et des municipalités. Le développement d’aides au déplacement et d’autres initiatives pour lutter contre l’isolement des personnes âgées semble être important pour limiter le sentiment d’abandon que certains ressentent ainsi que la stigmatisation dont ils peuvent être victimes.

Regards des médecins généralistes sur le processus de prise de décision de limitation de soins chez les patients ayant des troubles neurocognitifs


Médecine Générale / 05-11-2024
Langeard Marine
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Introduction. – On assiste à une évolution des modèles de décision médicale avec une volonté de valorisation de l’autonomie du patient et l’intervention désormais de plusieurs acteurs dans la prise de décision. Mais leur application dans le domaine de la limitation de soins et notamment chez les patients ayant des troubles neurocognitifs semble présenter quelques difficultés pour le médecin généraliste, qui s’y retrouve de plus en plus confronté du fait d’un vieillissement de la population. L’objectif de cette étude était de recueillir auprès des médecins généralistes, les éléments qu’ils identifient comme influençant leur prise de décision de limitation de soins chez les patients ayant des troubles neurocognitifs afin d’identifier leur processus décisionnel conduisant à une telle décision. Méthode. – Notre étude utilise la méthode qualitative par entretiens semi-dirigés. L’échantillonnage était raisonné et les médecins ont été inclus jusqu’à atteindre la suffisance des données. L’analyse a été réalisée manuellement en s’inspirant de la méthode par théorisation ancrée avec double codage jusqu’à aboutir à la construction d’un modèle explicatif. Résultats. – Pour la plupart des médecins généralistes, les troubles neurocognitifs n’enlèvent pas au patient sa place dans la prise de décision de limitation de soins et viennent confirmer celle du médecin généraliste qui, du fait de sa position, apparaît comme un acteur central dans ces situations. Cependant, leur présence semble motiver et valoriser la sollicitation d’autres éléments par ces derniers que sont l’entourage, la collégialité ainsi que la société. La décision apparaît alors comme un phénomène plus global, suscitant l'intervention de différents acteurs, générant de multiples discussions et conduisant à une entente entre les différents participants. Discussion. – Malgré l’existence de plusieurs modèles de décision médicale, on s’aperçoit que leur applicabilité dans une situation de limitation de soins chez un patient ayant des troubles neurocognitifs en médecine générale reste encore complexe étant donné le sujet sensible concerné ainsi que la diversité des situations et acteurs rencontrés. Cependant, ils permettent la prise de conscience des différents éléments mis en jeu et ainsi d’initier une discussion entre les différents participants dont fait partie le médecin généraliste. L’utilisation de la méthode de l’Advance Care Planning peut permettre une évolution de la pratique de médecine générale ainsi que des lois codifiant la limitation de soins.

Quel est le niveau de satisfaction des signataires du CESP en Bretagne ?


Medecine / 26-11-2024
Jouan Eloïse
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La médecine générale va se voir profondément changer au cours des prochaines années. La démographie médicale active est en diminution, c’est pourquoi il existe plusieurs aides, parmi celles-ci, le CESP. Il s’agit d’un contrat qui rémunère un étudiant en médecine au cours de ses études en échange que celui-ci exerce en zone médicale sous-dense à la fin de ses études, pendant le nombre d’années où il a été rémunéré. Ce contrat est peu connu par ses pairs et par la population générale, tous les postes disponibles ne sont pas pourvus et enfin il existe une diminution du nombre de contrats signés depuis quelques années. Il existe plusieurs thèses sur l’impact du CESP sur l’installation en zone sous-dense, mais pas sur l’avis des étudiants eux-mêmes. Il s’agit d’une enquête de satisfaction, une méthode quantitative observationnelle descriptive est réalisée. Un questionnaire a été envoyé par LimeSurvey aux signataires du CESP dépendants de l’ARS Bretagne (de l’étudiant au médecin thésé). Les contrats pouvant être différents d’une ARS à une autre, seuls les signataires de l’ARS Bretagne ont été contactés. 55% des signataires ont répondu au questionnaire. 68% des répondants viennent d’une origine rurale. L’origine rurale joue un rôle sur l’effet d’opportunisme (p=0,03). On remarque une satisfaction plutôt bonne de ce contrat (70% des répondants sont satisfaits), notamment grâce à l’apport financier mensuel. Pour 91,1% des répondants, le CESP a amélioré leur qualité de vie. L’âge des signataires joue un rôle prépondérant sur leur satisfaction globale (p=0,001). Cependant, il est relevé une mauvaise communication pour faire connaître le CESP. De plus, pour 68% des répondants, il existe une non transparence du CNG et de l’ARS lors de la signature du CESP, notamment par la découverte de nouvelles conditions d’exercice (pour 61,5% des répondants) et le nombre de révisions du zonage par exemple. 29,5% des répondants ont déjà souhaité rompre leur CESP. Ce contrat a une bonne satisfaction envers ses signataires car il permet aux étudiants d’améliorer leur qualité de vie (sur le plan professionnel comme personnel). En revanche, il existe des contraintes qui évoluent au cours du contrat et peuvent modifier le futur exercice des signataires, entraînant une baisse de la satisfaction. Promouvoir ce dispositif dans la population générale pourrait permettre d’attirer des futurs étudiants qui souhaiteraient une réorientation, qui sans l’apport financier, serait impossible. De plus, le fait de créer un CESP pour les para-médicaux par exemple, pourrait permettre d’améliorer l’offre de soins dans les territoires ruraux, afin d’y attirer les médecins (dans le cadre de MSP par exemple).

Prise en soins des femmes victimes de mutilations sexuelles féminines : à partir de l’exemple des bilans de santé des primo arrivantes reçues à la PASS (Permanence d’Accès aux Soins de Santé) du GH Bretagne Sud de Lorient


Medecine / 26-11-2024
Mahé Anne-Charlotte
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Introduction : Les Mutilations sexuelles Féminines (MSF) concerneraient, selon des estimations, environ 125 000 femmes en France. Elles ont de lourdes conséquences sur la santé sexuelle, reproductive et mentale. Il existe peu d’études s’intéressant au profil de ces femmes en France. But de l’étude : Décrire les caractéristiques sociodémographiques des femmes mutilées reçues à la PASS du GHBS et présenter la prise en soins qui leur est proposée. Matériel et méthode : Étude rétrospective, descriptive et isolée. Inclusion des femmes victimes de MSF reçues à la PASS du GHBS entre janvier  2018 et mai 2024 dans le cadre d’un bilan de santé pour primo arrivantes. Résultats :137 femmes victimes de MSF ont été reçues à la PASS. Les femmes étaient majoritairement originaires de Guinée Conakry, de Côte d’Ivoire et du Soudan. La majorité des femmes avaient entre 25 et 30 ans. Elles étaient pour l’immense majorité demandeuses d’asiles. Près d’une femme sur 2 se déclarait illettrée ou peu lettrée. Le motif principal de départ du pays d’origine le plus fréquemment invoqué était la fuite d’un mariage forcé. La majorité des femmes présentait une MSF de type II et déclarait avoir été excisée entre 5 et 10 ans. En plus d’avoir subi une MSF, 80% d’entre elles déclaraient avoir déjà subi des violences physiques ou sexuelles, 46% présentaient un psychotraumatisme. Un quart des femmes étaient enceinte lors du bilan de santé.  70% des accouchements voie basse étaient compliqués de  lésions périnéales. Certaines femmes étaient atteintes d’hépatite B ou du VIH. Une seule femme avait déjà eu recours à une chirurgie clitoridienne.Conclusion : Les MSF sont un problème de santé publique à l’échelle mondiale mais également en France du fait des parcours migratoires. Cette étude descriptive a permis de réaliser un premier état des lieux socio-médical des femmes victimes de MSF reçues dans le cadre d’un bilan de santé pour primo arrivantes à la PASS du GHBS. D’autres études seraient utiles pour corroborer et comparer nos résultats.

Prise en charge de l'infertilité par les médecins généralistes bretons


Medecine / 10-12-2024
Bommelaer CLothilde
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L’infertilité est un problème de santé publique récent et fréquent, et la prise en charge des couples infertiles par les médecins généralistes est un enjeu important. Dans notre étude quantitative réalisée par questionnaires auprès de médecins généralistes bretons, la grande majorité des médecins généralistes, en tant que médecin de premier recours, ont déjà été confrontés à une plainte d’infertilité, mais cela est peu fréquent et pas toujours abordé lors d’une consultation dédiée. Bien que l’infertilité soit une pathologie de couple, ce sont les femmes qui semblent évoquer davantage cette problématique auprès des médecins généralistes. Même si face à une plainte d’infertilité les médecins sont actifs dans la prise en charge de leurs patients, les connaissances et pratiques des médecins généralistes sont à renforcer concernant l’âge de prise en charge et le bilan paraclinique à réaliser. Il paraît pertinent de pratiquer un dépistage chez les populations cibles et une consultation dédiée de couple semble indispensable pour assurer une prise en charge globale du couple infertile. Parmi les pistes pour améliorer la prise en charge de ces couples, la nécessité de formation spécifique, la mise à disposition de ressources claires à destination des médecins généralistes et la coordination renforcée avec les centres de d’AMP, en particulier dans les zones de désert médical, semblent nécessaires pour mieux prendre en charge le couple infertile.

Place des outils numériques dans la prise en charge ambulatoire de l'anorexie mentale : Quels usages des patients ? Quels impacts thérapeutiques en soins primaires ?


Médecine Générale / 19-12-2024
Fusco Fabiana
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Contexte : L’anorexie mentale est une maladie dont la prise en charge reste encore à améliorer, et dont le médecin généraliste sera de plus en plus confronté. En parallèle, l’utilisation des outils numériques est répandue dans l’anorexie. L’objectif de notre étude est d'étudier l’expérience des outils numériques par les patients anorexiques et d’évaluer l’impact en soins primaires. Méthodes : Il s’agit d’une étude qualitative par IPA avec réalisation d’entretiens semi-dirigés, afin d’analyser les pratiques numériques des patientes et leurs ressenties. Résultats : 7 entretiens ont pu être analysés mettant en avant un usage majoritairement symptomatique des outils numériques. L’usage dynamique et varié permettait d’apporter certaines ressources bénéfiques au quotidien. L’échange médical rétrospectif semblait être un élément clé pour modérer ces usages. Ces outils semblaient aussi représenter un support à la relation médecin-malade, et une meilleure appréhension du malade pour le médecin. Conclusion : L’alliance thérapeutique est un enjeu fondamental dans l’anorexie. Dans une pratique de médecine générale, le dialogue autour des usages numériques représente alors un atout au service du relationnel et du soin.

Place des médecins généralistes bretons dans le parcours de soin des personnes âgées de plus de 65 ans présentant des critères de fragilité


Thèse d'exercice / 12-11-2024
Poinsot Morgane
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L’avancée en âge peut entraîner un syndrome de fragilité, à l’origine d’une perte d'autonomie et d’une augmentation des dépenses de santé. Ce syndrome est néanmoins réversible en cas de prise en charge précoce. Celle-ci est multidisciplinaire et nécessite une coordination des différents acteurs du parcours de soin. Le médecin généraliste semble avoir un rôle clé à jouer dans la prise en charge de la fragilité chez la personne âgée. L’objectif de cette étude était de déterminer le rôle du médecin généraliste dans le parcours de soin du patient âgé fragile en Bretagne, en précisant son lien avec les acteurs locaux et son utilisation des ressources du territoire. Des pistes d’amélioration du parcours étaient également recherchées. Nous avons pour cela mené une étude quantitative observationnelle, via l’envoi d’un questionnaire à 2000 médecins généralistes installés dans trois départements bretons, auquel 82 médecins généralistes ont répondu. Nos résultats confirment le rôle central du médecin généraliste dans le parcours de soin du patient âgé fragile, pour lequel il organise et coordonne le suivi en lien avec les différents professionnels de son réseau. Ses pratiques de prise en charge dépendent de plusieurs facteurs (durée d’exercice en libéral, milieu, mode et département d’exercice). Un suivi spécifique de la fragilité est rarement mis en œuvre. Les médecins généralistes bretons sont moyennement satisfaits de l’accompagnement des personnes âgées fragiles du fait du manque d’acteurs de soin, des limites de leurs connaissances des dispositifs d’appui sur leur territoire, et de difficultés d’adhésion des patients à leur parcours. Les attentes des médecins portent sur la création d’une consultation longue dédiée à la fragilité, l’amélioration de la communication entre les professionnels impliqués dans la prise en charge, et la mise en place de structures ambulatoires dédiées aux patients âgés fragiles. Les pistes d’amélioration prioritaires mentionnées par les médecins portent sur l’augmentation du nombre d’acteurs, une meilleure visibilité des dispositifs d’aide existants sur le territoire, et la fluidification du parcours de soin. L’accompagnement des personnes âgées fragiles est un véritable défi qui nécessite l'adaptation de l’ensemble du système de santé. Les politiques de santé actuelles mettent ainsi en place des actions de promotion du “bien vieillir”, avec un repérage précoce des fragilités impliquant le patient via le développement d’ICOPE, la promotion de parcours de soins coordonnés, et la mise en place d’interventions favorisant l’inclusion sociale et l’autonomie des seniors.

Perceptions et pratiques de prescription du traitement hormonal de la ménopause par les médecins généralistes : étude quantitative en région Bretagne


Médecine générale / 26-11-2024
Le Roux Isabelle
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Le syndrome climatérique résultant de la carence oestrogénique de la ménopause peut considérablement altérer la qualité de vie des patientes et le traitement hormonal de la ménopause (THM) est le traitement recommandé en première intention par les sociétés savantes françaises. Malgré cela son taux de prescription reste faible en France. L’objectif de ce travail est d’étudier les perceptions et pratiques de prescription des médecins généralistes de la région afin d’identifier des freins éventuels et de proposer des pistes d’amélioration. Nous avons réalisé une étude quantitative descriptive observationnelle à l’aide d’un questionnaire diffusé en ligne aux médecins généralistes via les Conseils de l’ordre des médecins de chaque département de la région Bretagne ainsi que par le réseau social Facebook. Une fiche pratique était à disposition des répondants en fin de questionnaire. 147 questionnaires ont pu être exploités et analysés. Notre population était composée d’une très large majorité de femme et pour moitié exerçait en tant que remplaçant. Les réponses obtenues ont permis de mettre en évidence des perceptions erronées, avec une méconnaissance des bénéfices et indications du THM ainsi qu’une surestimation des risques et contre-indications. Ils sont 71% des médecins interrogés à se déclarer réticents à sa prescription et ce chiffre tend à diminuer avec l’âge du médecin. Le taux de prescription au sein de notre échantillon est de 36%, ce qui est surestimé et non représentatif de la population étudiée, en lien avec un biais de sélection par l’attrait pour le sujet de ce travail. Seulement 10% des répondants se déclare assez formé sur le sujet et il apparait primordial de pouvoir améliorer cette situation afin que les symptômes de la ménopause relevant d’un suivi médical puissent être pris en charge en médecine générale. Ce travail confirme les réticences encore très présentes des médecins généralistes envers le THM. Il permet d’envisager certaines pistes d’amélioration notamment au niveau de la formation des futurs médecins en intégrant les données des dernières études ainsi que de la communication sur la prise en charge de la ménopause en médecine générale.

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