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Médecine Générale
/ 11-01-2024
Poutier Clémence
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Introduction - Les chutes des personnes âgées avec fractures sont caractérisées de graves car responsables d’une surmortalité. Mais quand est-il des patients ayant chuté à domicile, hospitalisés par la suite en-dehors d’un contexte fracturaire. Matériel et méthode - Nous analysons 206 patients hospitalisés au Centre Hospitalier de Fougères, inclus dans l’enquête ChuPaDom. Le taux de mortalité à 1 an de la chute est calculé et comparé à la mortalité d'Ille-et-Vilaine de la même année. Des facteurs de mauvais pronostic retrouvés dans la littérature ont été analysés dans notre population tel que : le sexe, l’âge, la notion de chute antérieure, la polymédication et l’antécédent de troubles fonctionnels. Résultats - Le taux de mortalité à 1 an dans notre population est de 18,45%. En revanche, notre étude ne permet pas de mettre en évidence un lien entre les facteurs de mauvais pronostic analysés et la mortalité. Discussion - Une surmortalité est présente à la suite d’une chute chez les patients hospitalisés pour fracture de hanche, peu de données sont disponibles lors de l'absence de fracture. De même, le taux de mortalité se majore avec l’âge, le sexe masculin, la présence d’une polymédication, l’antécédent de chute et de troubles fonctionnels moteur chez des patient ayant chuté, avec ou non fracture de hanche. Conclusion - Une surveillance particulière est nécessaire chez les patients ayant chuté à domicile et hospitalisés par la suite. Une consultation médicale systématique devrait être mise en place à leur sortie d’hospitalisation afin de faire un point de prévention sur les facteurs de risque de chute mais surtout prendre en charge rapidement un déficit moteur et régulièrement faire le point sur les traitements de fond.
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Médecine
/ 11-01-2024
Ruelland Hugues
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Introduction : L’échographie est un outil qui se développe de plus en plus dans l’exercice médical des médecins français. Cependant un faible nombre de ces actes sont réalisés par des médecins généralistes. De nombreux travaux ont essayé d’identifier les réticences des médecins généralistes à la pratique de l’échographie. En France, la formation à l’échographie accessible aux médecins généralistes s’articule autour de formations publiques et des formations privées. Force est de constater que ces formations ne semblent pas permettre de former tous les médecins généralistes intéressés par la pratique de l’échographie, il serait interessant d’identifier quels sont les freins et les attentes des médecins généralistes sur leur formation à l’échographie ? Méthode : L’étude est qualitative. L’échantillonnage intentionnel via l’application gélule et ciblé sur les médecins généralistes pratiquant l’échographie et localisés dans les départements d’Ille-et-Vilaine, du Morbihan et des Côtes d’Armor, puis par la méthode dite « boule de neige ». Entretiens individuels et semi-dirigés par la rédaction d’un guide d’entretien. Double codage des verbatims via le logiciel N’Vivo, puis analyse thématique des données. Résultats : La difficulté d’accès aux formations, par leurs coûts, localisations ou le nombre de place limité qu’elles proposent. Le contenu de ces formations identifié comme étant trop généraliste, nécessitant de définir un cadre d’exercice précis. La difficulté de trouver des stages de pratique et de collaboration avec les confrères radiologues. Ces entretiens ont permis l’ébauche de pistes d’amélioration de ces formations à l’échographie en prenant en compte les attentes des médecins généralistes interrogés. A savoir des formations adaptées à la pratique des médecins généralistes mais nécessitant de définir au préalable un cadre d’exercice précis du médecin généraliste pratiquant l’échographie, le développement d’un vrai partenariat avec les radiologues en étudiant les réticences ou difficultés de ces derniers à accueillir des médecins généralistes. Des formations dont les places en stage de pratique seront assurées à chaque participant. Des formations universitaires dans l’idéal proposées dès l’internat. Conclusion : Les idées principales qui ressortent de ce travail sont de définir clairement le cadre d’exercice du médecin généraliste pratiquant l’échographie, afin de développer des formations de contenu adapté. De développer un vrai partenariat avec les radiologues afin de proposer à chaque participant des places assu- rées en stage de pratique. De développer une formation sous la direction de l’université, pouvant être proposée aux internes de médecine générale intéressés.
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Médecine
/ 11-01-2024
Gendrot Marie
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Contexte : Le choix d’un traitement palliatif approprié et acceptable pour les patients atteints d’un cancer avancé nécessite une approche personnalisée. En raison de leur relation de proximité avec les patients, de leur rôle de coordinateur de soins et de leur vision holistique, les médecins traitants ont un rôle à jouer dans cette démarche décisionnelle. Le but de cette étude est de préciser l’impact de l’intégration du médecin traitant à la prise de décision thérapeutique palliative en pratique oncologique courante. Méthodes : Nous avons réalisé une étude observationnelle, prospective, menée du 31 mai 2022 au 11 juillet 2023 au sein du centre régional de lutte contre le cancer de Rennes (centre Eugène Marquis). Face à une situation oncologique complexe impliquant un patient atteint d’un cancer localement avancé ou métastatique, les oncologues indécis quant à l’introduction d’un traitement palliatif étaient encouragés à contacter le médecin traitant de ce patient pour échanger sur les possibilités thérapeutiques, puis à renseigner une fiche de recueil dédiée. Le critère de jugement principal correspondait au taux de changement entre la stratégie thérapeutique initialement imaginée par l’oncologue et la décision thérapeutique finale après échange avec le médecin traitant et le patient. Résultats : 56 fiches d’inclusion ont été obtenues après 14 mois de recueil. L’intégration du médecin traitant, à travers un échange téléphonique initié par l’oncologue, a conduit à modifier la décision thérapeutique dans 23% des cas (vers une escalade thérapeutique dans 46.2% des cas et vers une désescalade thérapeutique dans 30.8% des cas). Le médecin traitant était injoignable ou indisponible dans près de 25% des cas. Conclusion : La prise de décision thérapeutique en situation palliative est un procédé délicat, soutenant l’importance d’échanges interprofessionnels sur le sujet. La prépondérance de l’oncologue doit faire place à un accompagnement pluridisciplinaire tout au long du parcours de soins des patients atteints d’un cancer avancé. Le médecin traitant y a toute sa place, à condition qu’il s’implique de manière proactive et que cette intégration soit soutenue et facilitée par les équipes spécialisées.
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Médecine, Anesthésie-réanimation
/ 12-01-2024
Le Goulven Florianne
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Contexte : La lidocaïne intraveineuse peropératoire est recommandée dans le cadre d'une stratégie analgésique multimodale lors des chirurgies abdominales, bien que les données concernant son bénéfice en chirurgie hépatique restent limitées en raison de son métabolisme hépatique. Cependant, la plupart des patients conservent une fonction hépatique normale. Au CHU de Rennes, la lidocaïne intraveineuse est administrée en routine lors des chirurgies hépatiques avec l'hypothèse qu'elle pourrait diminuer les effets secondaires postopératoires liés à la morphine. Dans le but de concevoir une future étude randomisée, nous avons réalisé une analyse rétrospective préliminaire de pondération du score de propension dans notre centre. Matériels et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective monocentrique en utilisant une cohorte historique de 2015 combinée à une cohorte actualisée de 2021. Le critère d'évaluation principal était la consommation de morphine au jour 1. Les critères d'évaluation secondaires comprenaient la douleur postopératoire, les effets secondaires de la morphine, la récupération postopératoire et la toxicité de la lidocaïne. Résultats : Parmi 405 chirurgies hépatiques, 313 patients ont été inclus et divisés en 2 groupes, selon qu'ils avaient reçu ou non de la lidocaïne. Aucune différence significative n'a été trouvée dans la consommation de morphine au jour 1. L'utilisation de la lidocaïne n'a pas affecté le seuil de douleur postopératoire, la durée de l'iléus, la durée du séjour ou les complications postopératoires. L'utilisation de la lidocaïne intraveineuse a été associée à une diminution de la consommation d'oxygène postopératoire (p<0,0001) et à un risque accru de nausées/vomissements postopératoires au cours des 24 premières heures (p=0,015). Aucun incident toxique grave lié à la lidocaïne n'a été signalé. Conclusion : Des investigations supplémentaires sont nécessaires pour évaluer le bénéfice de la lidocaïne intraveineuse sur l'épargne morphinique en chirurgie hépatique
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Medecine generale
/ 18-01-2024
Meneu Hugo
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Introduction : Les médecins généralistes jouent un rôle important dans les soins palliatifs. Le manque de communication ville-hôpital rend leur exercice difficile. L’objectif de notre étude était ainsi d’explorer les attentes, les freins et motivations des oncologues à la communication avec les médecins généralistes et à leur intégration dans le contexte de prise de décision de thérapeutique palliative exclusive. Méthode : Etude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés de onze médecins exerçant au sein d’un Centre de Lutte Contre le Cancer. Un dispositif de prise de décision partagée avec le médecin généraliste sur les thérapeutiques palliatives exclusives leur avait été préalablement proposé. Résultats : La communication avec les médecins généralistes est très différente selon les oncologues allant d’une simple information à une véritable collaboration. Une décision partagée sur les thérapeutiques palliatives exclusives est utile pour certains oncologues. D’autres sont freinés par une implication très variable des médecins généralistes dans les soins d’oncologie avec la crainte d’un appel non-contributif. Une connaissance insuffisante du rôle du médecin généraliste et des difficultés à les joindre limite aussi cette collaboration. Conclusion : Il semble essentiel d’intégrer les médecins généralistes dès le début du parcours de soins d’oncologie par une transmission d’informations adaptée et plus directe, et une définition des rôles plus claire entre oncologues et médecins généralistes. Une formation des oncologues sur les rôles de la médecine générale comme l’organisation de formations en oncologie à destination des médecins généralistes permettraient de mieux se connaître. Une décision partagée de soins palliatifs trouverait sa place dans ce contexte.
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Médecine Générale
/ 25-01-2024
Ha Ngoc Minh-Tuan
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Introduction : Les Médecines Complémentaires sont présentes dans la pratique du Médecin Généraliste et celui-ci a un rôle à jouer face au patient et à ses représentations. L’objectif de cette étude est donc d’identifier des différences et des similitudes de représentations, dans ces deux populations. Méthodes : Enquête qualitative par entretiens semi-directifs de 12 médecins généralistes exerçant en Bretagne. Analyse thématique de leurs perceptions et analyse lexicométrique des verbatims. Comparaison avec les résultats de l’étude concernant la population des patients. Résultats : Le point de vue des médecins généralistes diffère de celui des patients à la fois dans leur définition des Médecines Complémentaires, leurs représentations et leur pratique. Les deux populations s’accordent cependant sur la primauté de la Médecine Conventionnelle. Renforcement des résultats par l’analyse lexicométrique. Conclusion : La consultation de Médecine Générale est une consultation atypique où on interroge à la fois la représentation du praticien mais également celle du patient. Les différences liées à chaque population concernant les Médecines Complémentaires montrent l’importance et la complexité de la relation entre le médecin et le patient.
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médecine générale
/ 25-01-2024
Tacquet Ophélie
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Cette thèse qualitative explore les perceptions des patients concernant les médecines complémentaires, en les comparant à celles des médecins à l’aide d’entretiens semi-dirigés. L’étude est réalisée sur le territoire Breton entre 2023 et 2024. La première section se concentre sur le point de vue des patients, utilisant une analyse qualitative thématique. La seconde partie examine la disparité entre les perspectives des patients et celles des médecins généralistes, en utilisant une comparaison des analyses thématiques des deux populations. Enfin, une analyse lexicométrique à l’aide du logiciel Iramuteq est réalisée sur les deux groupes pour enrichir l'analyse qualitative.
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Médecine
/ 30-01-2024
Grenier Alice
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Introduction : Confronté au vieillissement de la population, le système de santé dans son ensemble va affronter des défis de plus en plus grands dans les trente ans à venir. Le passage par les urgences est un facteur de risque de multiples défaillances pour les personnes âgées. Le service de médecine polyvalente à orientation gériatrique d’Auray, réalise des entrées directes pour les patients de ville. L’étude a pour objectif principal de recueillir l’opinion des médecins généralistes du bassin alréen sur ce système d’admission directe dans ce centre hospitalier local. L’objectif secondaire est de montrer le lien ville-hôpital grâce à ce service et l’articulation avec le statut récent d’hôpital de proximité à Auray. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude qualitative menée auprès des médecins généralistes du bassin d’Auray. Les entretiens individuels et semi dirigés ont été réalisés entre novembre 2022 et juin 2023. Résultats :15 entretiens ont été menés. Tous les médecins interrogés connaissaient ce système et avouaient l’utiliser surtout pour des pathologies aiguës et parfois pour des bilans de maladies chroniques ou lors de maintiens à domicile difficiles. Les praticiens étaient globalement satisfaits du système d’entrée directe avec comme volonté principale d’éviter le passage aux urgences des personnes âgées pour limiter les effets néfastes de ce dernier. Les principaux freins cités étaient le manque de lits donc l’allongement du délai d’hospitalisation, le manque de plateau technique, les plages horaires limitées et parfois aussi le manque de communication avec le service hospitalier. Conclusion : L’opinion des médecins interrogés, plutôt positive sur le système d’entrée directe, a donné des pistes pour enrichir le lien ville-hôpital et améliorer la prise en charge des patients âgés. Dans le cadre du statut récent d’hôpital de proximité à Auray, l’accès des patients gériatriques aux soins devrait être accru par une proposition médicale et paramédicale plus large, une proximité géographique et une amélioration de la communication entre les intervenants.
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DIPLÔME D'ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE
/ 08-02-2024
Tchakoumegni Tankeu
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Répondant à de multiples enjeux de santé primaire, les maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP) sont en plein essor depuis 2009. Elles apportent une nouvelle culture professionnelle pour les médecins généralistes : l’exercice pluriprofessionnel et coordonné, dit interprofessionnel. À vocation professionnalisante, l’internat de médecine générale vise à préparer l’interne à l’exercice de son métier de médecin généraliste. C’est alors le moment propice pour présenter aux futurs médecins généralistes les spécificités de ce nouveau type d’exercice. Un questionnaire a été soumis aux internes de médecine générale rennais à l’issu d’un stage en MSP. Il a permis d’avoir un état des lieux de l’exposition de ces internes aux caractéristiques de l’exercice interprofessionnel dans les MSP qu’ils ont fréquentées. Avec 63 % de taux de réponse, cette étude a montré que l’exposition des internes est effective mais très hétérogène. Une politique volontariste des acteurs locaux de la formation des internes est souhaitable pour encadrer l’apprentissage de l’exercice interprofessionnel en MSP.
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médecine générale
/ 13-02-2024
Moalic Doriane
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Introduction : L’ouverture de la primo-prescription de la prophylaxie pré-exposition au VIH (PrEP) aux médecins généralistes (MG) représente un enjeu majeur pour élargir l’offre de soins. Les données nationales de surveillance de la mise en œuvre montrent la persistance d’une sous-utilisation ce cette méthode de prévention, en particulier chez les femmes. L’objectif de cette étude est de rechercher, auprès des usagers, les freins à l’expansion des consultations PrEP en ville et de dégager des perspectives de développement. Méthode : Étude qualitative par entretiens semi-dirigés menés de juin 2022 à mars 2023 auprès d’usagers de PrEP consultant au CHU de Rennes, soit au CeGGID, soit dans le service de maladies infectieuses. Résultats : Quinze entretiens ont été réalisés. Les usagers de PrEP interrogés semblent former une population spécifique possédant d’importantes valeurs communautaires, pour qui la PrEP permet une meilleure prise en charge de leur santé sexuelle. Ils apparaissent encore très ancrés à leur suivi spécialisé où ils se sentent en confiance. Ils expriment vouloir un suivi dédié à la PrEP et à la santé sexuelle, réalisé de préférence par un spécialiste du VIH. Cet attachement au milieu spécialisé est renforcé par la confrontation à différents obstacles en médecine générale comme le manque de formation des MG, des refus de prise en charge, des problématiques d’accès aux soins, mais surtout des difficultés pour aborder la sexualité en consultation. Les participants reconnaissent cependant la place centrale du MG et sembleraient prêts à s’adapter. Ils proposent plusieurs axes de développement pour le parcours PrEP en ville. Conclusion : Cette étude suggère l’importance d’accentuer la communication sur la PrEP, de former les MG ainsi que d’améliorer la coordination spécialiste/généraliste pour faciliter l’accès à la PrEP en ville. Il semble surtout primordial de généraliser l’abord systématique de la sexualité, à l’initiative du MG, pour installer un climat de confiance et pour mieux identifier les patients éligibles à la PrEP.
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