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Médecine, Anesthésie-réanimation
/ 12-01-2024
Le Goulven Florianne
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Contexte : La lidocaïne intraveineuse peropératoire est recommandée dans le cadre d'une stratégie analgésique multimodale lors des chirurgies abdominales, bien que les données concernant son bénéfice en chirurgie hépatique restent limitées en raison de son métabolisme hépatique. Cependant, la plupart des patients conservent une fonction hépatique normale. Au CHU de Rennes, la lidocaïne intraveineuse est administrée en routine lors des chirurgies hépatiques avec l'hypothèse qu'elle pourrait diminuer les effets secondaires postopératoires liés à la morphine. Dans le but de concevoir une future étude randomisée, nous avons réalisé une analyse rétrospective préliminaire de pondération du score de propension dans notre centre. Matériels et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective monocentrique en utilisant une cohorte historique de 2015 combinée à une cohorte actualisée de 2021. Le critère d'évaluation principal était la consommation de morphine au jour 1. Les critères d'évaluation secondaires comprenaient la douleur postopératoire, les effets secondaires de la morphine, la récupération postopératoire et la toxicité de la lidocaïne. Résultats : Parmi 405 chirurgies hépatiques, 313 patients ont été inclus et divisés en 2 groupes, selon qu'ils avaient reçu ou non de la lidocaïne. Aucune différence significative n'a été trouvée dans la consommation de morphine au jour 1. L'utilisation de la lidocaïne n'a pas affecté le seuil de douleur postopératoire, la durée de l'iléus, la durée du séjour ou les complications postopératoires. L'utilisation de la lidocaïne intraveineuse a été associée à une diminution de la consommation d'oxygène postopératoire (p<0,0001) et à un risque accru de nausées/vomissements postopératoires au cours des 24 premières heures (p=0,015). Aucun incident toxique grave lié à la lidocaïne n'a été signalé. Conclusion : Des investigations supplémentaires sont nécessaires pour évaluer le bénéfice de la lidocaïne intraveineuse sur l'épargne morphinique en chirurgie hépatique
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Médecine
/ 11-01-2024
Gendrot Marie
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Contexte : Le choix d’un traitement palliatif approprié et acceptable pour les patients atteints d’un cancer avancé nécessite une approche personnalisée. En raison de leur relation de proximité avec les patients, de leur rôle de coordinateur de soins et de leur vision holistique, les médecins traitants ont un rôle à jouer dans cette démarche décisionnelle. Le but de cette étude est de préciser l’impact de l’intégration du médecin traitant à la prise de décision thérapeutique palliative en pratique oncologique courante. Méthodes : Nous avons réalisé une étude observationnelle, prospective, menée du 31 mai 2022 au 11 juillet 2023 au sein du centre régional de lutte contre le cancer de Rennes (centre Eugène Marquis). Face à une situation oncologique complexe impliquant un patient atteint d’un cancer localement avancé ou métastatique, les oncologues indécis quant à l’introduction d’un traitement palliatif étaient encouragés à contacter le médecin traitant de ce patient pour échanger sur les possibilités thérapeutiques, puis à renseigner une fiche de recueil dédiée. Le critère de jugement principal correspondait au taux de changement entre la stratégie thérapeutique initialement imaginée par l’oncologue et la décision thérapeutique finale après échange avec le médecin traitant et le patient. Résultats : 56 fiches d’inclusion ont été obtenues après 14 mois de recueil. L’intégration du médecin traitant, à travers un échange téléphonique initié par l’oncologue, a conduit à modifier la décision thérapeutique dans 23% des cas (vers une escalade thérapeutique dans 46.2% des cas et vers une désescalade thérapeutique dans 30.8% des cas). Le médecin traitant était injoignable ou indisponible dans près de 25% des cas. Conclusion : La prise de décision thérapeutique en situation palliative est un procédé délicat, soutenant l’importance d’échanges interprofessionnels sur le sujet. La prépondérance de l’oncologue doit faire place à un accompagnement pluridisciplinaire tout au long du parcours de soins des patients atteints d’un cancer avancé. Le médecin traitant y a toute sa place, à condition qu’il s’implique de manière proactive et que cette intégration soit soutenue et facilitée par les équipes spécialisées.
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Médecine
/ 11-01-2024
Ruelland Hugues
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Introduction : L’échographie est un outil qui se développe de plus en plus dans l’exercice médical des médecins français. Cependant un faible nombre de ces actes sont réalisés par des médecins généralistes. De nombreux travaux ont essayé d’identifier les réticences des médecins généralistes à la pratique de l’échographie. En France, la formation à l’échographie accessible aux médecins généralistes s’articule autour de formations publiques et des formations privées. Force est de constater que ces formations ne semblent pas permettre de former tous les médecins généralistes intéressés par la pratique de l’échographie, il serait interessant d’identifier quels sont les freins et les attentes des médecins généralistes sur leur formation à l’échographie ? Méthode : L’étude est qualitative. L’échantillonnage intentionnel via l’application gélule et ciblé sur les médecins généralistes pratiquant l’échographie et localisés dans les départements d’Ille-et-Vilaine, du Morbihan et des Côtes d’Armor, puis par la méthode dite « boule de neige ». Entretiens individuels et semi-dirigés par la rédaction d’un guide d’entretien. Double codage des verbatims via le logiciel N’Vivo, puis analyse thématique des données. Résultats : La difficulté d’accès aux formations, par leurs coûts, localisations ou le nombre de place limité qu’elles proposent. Le contenu de ces formations identifié comme étant trop généraliste, nécessitant de définir un cadre d’exercice précis. La difficulté de trouver des stages de pratique et de collaboration avec les confrères radiologues. Ces entretiens ont permis l’ébauche de pistes d’amélioration de ces formations à l’échographie en prenant en compte les attentes des médecins généralistes interrogés. A savoir des formations adaptées à la pratique des médecins généralistes mais nécessitant de définir au préalable un cadre d’exercice précis du médecin généraliste pratiquant l’échographie, le développement d’un vrai partenariat avec les radiologues en étudiant les réticences ou difficultés de ces derniers à accueillir des médecins généralistes. Des formations dont les places en stage de pratique seront assurées à chaque participant. Des formations universitaires dans l’idéal proposées dès l’internat. Conclusion : Les idées principales qui ressortent de ce travail sont de définir clairement le cadre d’exercice du médecin généraliste pratiquant l’échographie, afin de développer des formations de contenu adapté. De développer un vrai partenariat avec les radiologues afin de proposer à chaque participant des places assu- rées en stage de pratique. De développer une formation sous la direction de l’université, pouvant être proposée aux internes de médecine générale intéressés.
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Médecine Générale
/ 11-01-2024
Poutier Clémence
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Introduction - Les chutes des personnes âgées avec fractures sont caractérisées de graves car responsables d’une surmortalité. Mais quand est-il des patients ayant chuté à domicile, hospitalisés par la suite en-dehors d’un contexte fracturaire. Matériel et méthode - Nous analysons 206 patients hospitalisés au Centre Hospitalier de Fougères, inclus dans l’enquête ChuPaDom. Le taux de mortalité à 1 an de la chute est calculé et comparé à la mortalité d'Ille-et-Vilaine de la même année. Des facteurs de mauvais pronostic retrouvés dans la littérature ont été analysés dans notre population tel que : le sexe, l’âge, la notion de chute antérieure, la polymédication et l’antécédent de troubles fonctionnels. Résultats - Le taux de mortalité à 1 an dans notre population est de 18,45%. En revanche, notre étude ne permet pas de mettre en évidence un lien entre les facteurs de mauvais pronostic analysés et la mortalité. Discussion - Une surmortalité est présente à la suite d’une chute chez les patients hospitalisés pour fracture de hanche, peu de données sont disponibles lors de l'absence de fracture. De même, le taux de mortalité se majore avec l’âge, le sexe masculin, la présence d’une polymédication, l’antécédent de chute et de troubles fonctionnels moteur chez des patient ayant chuté, avec ou non fracture de hanche. Conclusion - Une surveillance particulière est nécessaire chez les patients ayant chuté à domicile et hospitalisés par la suite. Une consultation médicale systématique devrait être mise en place à leur sortie d’hospitalisation afin de faire un point de prévention sur les facteurs de risque de chute mais surtout prendre en charge rapidement un déficit moteur et régulièrement faire le point sur les traitements de fond.
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