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Médecine générale
/ 28-11-2023
Lehnen Audrey
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Contexte : La dépression du post-partum est une pathologie fréquente et aux conséquences potentiellement graves pour la femme et son nourrisson. Le constat de son sous-diagnostic a suscité la mise en place d’un entretien post-natal précoce obligatoire en France depuis juillet 2022. Cependant la conduite à tenir diffère en fonction de la parité présupposant que les femmes multipares sont mieux informées que les primipares au sujet de la dépression du post-partum. En réalité, peu d’études s’intéressent à ces connaissances en fonction de la parité. Objectifs : Rechercher une différence de niveau de connaissances au sujet de la dépression du post-partum en fonction de la parité. Identifier des facteurs de risque associé à un bas niveau de connaissances pour en dégager une conduite à tenir adéquate. Méthodes : Étude quantitative observationnelle transversale multicentrique. Données recueillies par un questionnaire individuel en ligne exposé dans les salles d’attente ou distribué aux femmes enceintes majeures suivies dans 6 maternités de Bretagne et des cabinets libéraux de sage-femmes, gynécologues et médecins généralistes bretons. Niveau de connaissances au sujet de la dépression du post-partum calculé par un score sur 9 points. Descriptions statistiques et analyses uni- et bivariées. Résultats : 133 questionnaires analysés. Il n’a pas été mis en évidence de différence significative (z = 0,01, p > 0,05) entre les moyennes au score de connaissances chez les femmes primipares (moyenne de 6,1 points) et multipares (moyenne de 6,1 points). Certaines variables semblent influencer négativement le score : le bas niveau d’études, les femmes rapportant ne pas avoir été précédemment informées au sujet de la dépression du post-partum. Conclusion : Les femmes multipares n’ont pas plus de connaissances que les primipares au sujet de la dépression du post-partum. Cela incite à communiquer de façon similaire à l’ensemble des femmes enceintes et à leur proposer systématiquement deux entretiens post-nataux. Les mesures d’information au sujet de la dépression du post-partum doivent prioritairement cibler les femmes ayant un bas niveau d’études et qui rapportent ne pas avoir été précédemment informées sur le sujet.
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Médecine générale
/ 23-11-2023
Estrade Lucie
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Introduction : Les violences sexuelles sur mineurs sont des violences fréquentes, aux conséquences sévères et niées par la société. La prévention primaire de ces violences est possible et efficace mais n’est pas effectuée en médecine générale. L’objectif était d’évaluer la perception et l’acceptabilité des parents vis-à -vis de la participation du médecin généraliste dans cette prévention. Méthode : Enquête qualitative par entretiens semi-dirigés de 12 parents d’enfants de 3 à 10 ans. Analyse par théorisation ancrée. Résultats : Les parents sont conscients des enjeux des violences sexuelles sur mineurs mais perçoivent plusieurs obstacles pour réaliser une prévention à leurs enfants : ne pas y penser, ne pas avoir de repères, être un sujet anxiogène, être influencé par les médias, attendre une prévention de l’école. Le médecin généraliste n’est pas un acteur auquel les parents pensent : il n’a pas le temps, a un rôle de soin et non d’éducation et peut ne pas être capable. Ainsi, les parents pouvaient se sentir incriminés par le médecin. Le médecin est pourtant légitime, il peut amorcer la réalisation de cette prévention en guidant les parents et réduire les obstacles à sa diffusion. Le marque-page de prévention peut faciliter la diffusion de la prévention. Conclusion : La prévention primaire des violences sexuelles envers les enfants est peu réalisée. L’illustration des facteurs influençant son enseignement par les parents, ainsi que la participation du médecin traitant, doit permettre d’élargir sa diffusion en l’absence d’intervention par les pouvoirs publics et par l’école.
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Médecine Générale
/ 21-11-2023
De Cargouët Nolwenn
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Contexte : Le Bilan Partagé de Médication est une analyse des médicaments, par le pharmacien d’officine, permettant de lutter contre la iatrogénie. La méconnaissance et les difficultés de communication entre médecins et pharmaciens limitent son développement. L'objectif de l'étude était d'étudier l’impact de la mise en relation des médecins et pharmaciens dans l’utilisation du BPM. Méthodes : Etude qualitative, réalisée en 2022-2023. Six pharmaciens et huit médecins travaillant autour de Dinan ont été mis en relation et encouragés pendant 6 mois à réaliser des BPM. Puis 2 focus group et entretiens semis-dirigés ont été menés et analysés. Résultats : Les médecins étaient favorables à une analyse pharmacologique, mais réticents sur l’usage du BPM. Un manque de coordination entre professionnels était constaté. D’autres freins indépendants ont empêché l’usage du BPM. Conclusion : La mise en relation des médecins et pharmaciens ne permet pas l’essor du BPM. Focaliser le BPM en sortie d’hospitalisation aiderait à son développement.
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Médecine générale
/ 21-11-2023
Crolle Martin
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Introduction : En France, plus des deux tiers de la population générale préfère un décès au domicile en cas de maladie grave et incurable, pourtant seuls 25 % des décès ont lieu au domicile. Il existe un mouvement de transfert du domicile à l’hôpital lors du dernier mois de prise en charge de la fin de vie. Le médecin généraliste est souvent au cœur de la prise en soins palliatifs au domicile mais les transferts aux urgences des patients pris en charge au domicile restent fréquents, notamment pendant la période de permanence des soins. Le dernier plan national de soins palliatifs a notamment pour mesure phare le financement d’astreintes de soins palliatifs offrant une permanence d’appui aux professionnels du territoire. Objectif : déterminer le taux d’USP réalisant des admissions directes du domicile en urgence (ADDU) en semaine et pendant la permanence des soins. Méthodologie : il s’agit d’une enquête de pratique professionnelle à destination des médecins des USP via un questionnaire. Résultats et discussion : Près de 78% des USP en France ont répondu à l’enquête. Plus de 95 % déclarent réaliser des ADDU la journée en semaine. La majorité des USP réalisant des ADDU accueillent les patients non connus de l’équipe hospitalière de SP : patients connus de l’HAD et patients identifiés en SP par les acteurs libéraux ou urgentistes. Le taux d’USP réalisant des ADDU est probablement surestimé par le caractère composite du critère de jugement principal. Il existe un biais de recrutement des CHU dans l’échantillon. Durant la permanence des soins, 58 % des USP réalisent des ADDU les week-end et fériés et 36 % la nuit. Ces USP semblent plus fréquemment situées dans les structures publiques et les grandes villes. Plus de 60% des USP faisant des ADDU mutualisent leur permanence de soins : pour 40 % avec des services non spécialisés en SP, et pour 20 % avec des dispositifs ayant des compétences spécifiques en SP. La proportion d’USP mutualisant leur PDS avec des dispositifs compétents en SP paraît plus importante dans les USP réalisant des ADDU les WEF et la nuit. Conclusion : la quasi-totalité des USP semble réaliser des admissions directes du domicile en urgence la journée en semaine, même si ce taux est probablement surestimé par biais de classement et de sélection. Cette assertion est plus nuancée pendant la période de permanence des soins.
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medecine générale
/ 20-11-2023
Fraga Vincent
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Introduction : l’Activité Physique (AP) est un déterminant majeur de santé qui, lorsqu’elle est pratiquée régulièrement et à intensité adaptée, réduit le risque de mortalité de 20 à 30% par rapport aux personnes dites inactives. Au 21ème siècle, le mode de vie sédentaire est responsable d’un accroissement des maladies non transmissibles au coût économique et sociétal conséquent, obligeant les instances sanitaires mondiales (OMS) et nationales à mettre en place des plans d’actions. L’efficacité de ces plans est relative a fortiori parmi la population adolescente, inactive à 80%, chez qui l’AP est pourtant primordiale. La France ne fait pas exception et malgré ses efforts, la situation sanitaire peine à évoluer. Cette étude vise donc à dresser un état des lieux de l’AP des adolescents ainsi que ses facteurs limitants à l’échelle locale des Côtes-d’Armor et à comparer ces résultats avec l’étude nationale ESTEBAN 2015. Méthode : il s’agit d’une étude descriptive observationnelle transversale multicentrique évaluant l’activité physique hebdomadaire et ses facteurs limitants auprès d’adolescents âgés de 11 à 15 ans à l’aide d’un auto- questionnaire en ligne distribué dans 5 collèges publics des Côtes-d’Armor entre le 8 mai et le 1er juillet 2023. Le questionnaire était composé de 38 questions abordant dans une première partie les données sociodémographiques et anthropométriques de l’adolescent ; dans la seconde, son niveau d’activité physique (NAP) hebdomadaire et dans la 3ème partie ses barrières perçues à la pratique de l’AP. Résultats : les 261 questionnaires analysés ont montré que 55,5% (65% des garçons et 47,5% des filles) de notre population avait un NAP élevé correspondant aux recommandations d’AP fixées par l’OMS. Toutes barrières confondues, 71,5% (63,6% des garçons et 77,3%) de notre population possédait au moins une barrière à l’AP. Les plus fréquemment retrouvées étaient le manque de motivation (39,1%), le manque de temps (37,9%) et le manque d’énergie (37,4%). Discussion/conclusion : Nos résultats montraient un meilleur NAP chez notre population par rapport à celui de l’étude ESTEBAN 2015 mais également une différence importante de NAP entre les sexes à l’avantage des garçons. Les principales barrières correspondaient à celles retrouvées dans la littérature tout comme la tendance observée entre le nombre de barrières rapporté et le NAP observé. Nos résultats étaient encourageants concernant le NAP de notre population dans la limite d’éventuels biais inhérents à ce type d’études descriptives avec questionnaires auto déclarés.
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Medecine
/ 16-11-2023
Chauveau Eloïse
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La diversification menée par l’enfant (DME) est une méthode alternative d’introduction des aliments. Cette pratique est en plein essor et séduit de nombreux parents qui essaient de favoriser une alimentation plus autonome et basée sur les signaux de l’enfant. Plutôt que d’être nourris par des adultes avec des cuillères, les nourrissons sont autorisés à saisir, mâcher et ingérer des morceaux d’aliments. Cette approche a suscité un débat au sein de la communauté médicale, avec des opinions divergentes sur ses avantages et ses risques. L’objectif de cette thèse est d’explorer les perceptions et les pratiques des médecins généralistes à l’égard de la DME. Méthode : étude quantitative par questionnaires en ligne auprès de médecins généralistes bretons. Résultats : bien que la majorité des participants ait des connaissances sur la DME, beaucoup manque d’informations sur le sujet, et peu la recommande spontanément en consultation. La source d’information initiale principale provient des patients. Même si la majorité des médecins généralistes reconnait plusieurs avantages à cette pratique, ils émettent néanmoins des inquiétudes, notamment celui concernant les fausse-route. Discussion/conclusion : les perceptions des médecins généralistes concernant la DME sont souvent peu sourcées. Ils ne se sentent pas assez informés, mais sont favorables à cette pratique. Une fiche résumant les principales caractéristiques et la mise en application de cette technique était proposée à la fin du questionnaire. Cela peut être une première approche suffisante pour être plus à l’aise avec la DME, et permettre aux médecins généralistes de fournir des conseils éclairés et pertinents
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Médecine
/ 14-11-2023
Thereau Simon
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L’échographie est une méthode d’imagerie médicale utilisée principalement par les radiologues, mais également, et de plus en plus, par des médecins d’autres spécialités et notamment de médecine générale. De nombreuses études soulignent l’intérêt pour les généralistes de cette pratique, mais aucune ne s’était intéressée au ressenti des radiologues à ce sujet. Il s’agit d’une étude qualitative sur un échantillon de radiologues avec lesquels des entretiens semi-dirigés ont été réalisés, en présentiel ou par téléphone ou visioconférence. Des enregistrements audio ont été réalisés lors de ces entretiens, ce qui a permis de les retranscrire à la main sous la forme de verbatims anonymisés. Une analyse thématique manuelle du verbatim a été réalisée au fur et à mesure des entretiens, avec codage et analyse jusqu’à saturation des données. 9 radiologues ont accepté de participer à cette étude. Ils avaient des profils variés en âge, mode d’exercice et spécialité d’imagerie. Les résultats montrent des avis très variés de la part de ces radiologues. Certains sont très favorables à la pratique de l’échographie par les médecins généralistes, d’autres sont totalement contre. Leurs arguments en faveur de cette pratique étaient la complémentarité de l’examen clinique et l’intérêt du patient dans un contexte où les délais de rendez-vous d’échographie peuvent être longs. Les arguments contre cette pratique sont principalement le manque de formation, et le manque de connaissance de ses limites qui peuvent induire des diagnostics erronés ou des demandes d’examens complémentaires non justifiés. Certains radiologues libéraux refusent de former des médecins généralistes qui peuvent être considérés comme de potentiels concurrents. D’autres étaient favorables à les former mais évoquent des problèmes de places de formation. Ils attendent de la part des généralistes échographistes des demandes plus précises, éventuellement avec les images. Les radiologues qui ont participé à cette étude étaient peu nombreux mais avec des profils variés. Ceux qui ont eu des demandes de second avis après une échographie faite par un généraliste ont retenu principalement des expériences négatives. L’intérêt de cette pratique dans le contexte actuel de pénurie de radiologues est bien connu, mais le manque de formation des médecins généralistes en comparaison aux radiologues les inquiète sur la qualité des échographies réalisées, et le surcoût que des erreurs pourraient engendrer. Il apparaît important d’avoir une bonne formation en échographie pour les médecins généralistes pour maintenir un lien avec les radiologues, et pour cela, des indications très précises d’échographie en médecine générale ou le fait de se spécialiser dans un type d’échographie semblent être importants pour les radiologues.
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Médecine
/ 14-11-2023
Corre Guillaume
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Introduction : En France l’accroissement de la population et son vieillissement concourent à une augmentation des maladies chroniques et de la demande de soins. Parallèlement, l’effectif des médecins généralistes a baissé de 5,6% depuis 2012. L’inadéquation entre ces paramètres conduit à une baisse de 8,5% de leur densité moyenne régionale en 10ans. Les principaux facteurs à l’origine de cette situation sont connus : numérus clausus, nombreux départs en retraite et nouvelles aspirations des jeunes générations ayant un impact sur le temps médical disponible. Les inégalités territoriales se creusent. Dans ce contexte la liberté d’installation est remise en question depuis plusieurs années dans la sphère législative qui reflète l’opinion public. Les principaux syndicats de médecins généralistes et d’internes y demeurent opposés. Méthode : L’objectif de ce travail était d’explorer le ressenti d’acteurs de l’offre de soins concernant la régulation de l’installation au moyen d’une étude qualitative par entretiens de groupes. Elle a inclus 21 participants en région Bretagne. Les participants étaient répartis en 4 focus groupes (FG). Le FG1 était constitué d’interne et de médecins remplaçants, le FG2 de conseillers ordinaux, le FG3 de membres de collectivités, le FG4 de médecins installés. Un entretien individuel a été réalisé avec un membre de l’ARS. Analyse des verbatims par double-codage avec élaboration d’un modèle explicatif. Résultats : L’étude a confirmé l’impact majeur de la démographie médicale actuelle sur les acteurs notamment en zone sous dense. Elle a aussi confirmé des mutations du médecin généraliste comme paramètres importants à considérer pour l’offre de soins. Elle a permis d’explorer le processus de questionnement autour de la régulation de l’installation. Les bénéfices attendus et les risques qui en découleraient ont été identifiés à travers le ressenti des acteurs. L’étude confirme aussi qu’il existe de multiples réponses aux inégalités d’accès aux soins. Une étroite collaboration est nécessaire pour les mettre en œuvre entre les institutions, les territoires, les professionnels de santé, les pôles de formation ainsi que les usagers. Discussion : Les mutations du métier de généraliste se confrontent aux réalités de l’exercice dans certains territoires générant des freins à l’installation. La régulation de l’installation proposée pour réduire les inégalités d’accès aux soins fait face à des divergences d’opinions sur sa balance bénéfice-risque. Il parait difficile de tirer des conclusions sur l’efficacité des politiques de régulation à l’étranger et quant à leur transposabilité en France. A travers le ressenti des acteurs, notre étude a mis en relief des bénéfices et risques connus de ces politiques avec de nouvelles suggestions. Nos résultats sont concordants avec des rapports récents de la DREES et de l’OMS sur la politique globale à mener pour remédier aux problématiques des zones sous dotées.
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Médecine Générale
/ 14-11-2023
Marquigny Julie
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Introduction : Le conflit russe en Ukraine a provoqué un déplacement de la population ukrainienne en Europe. Les instances européennes ont activé un dispositif d’urgence permettant un accès aux soins médicaux. Les services PASS sont des lieux privilégiés pour la prise en soins de ces populations, notamment lors de rendez-vous santé, destinés à assurer la prévention et le dépistage des maladies transmissibles, ainsi que la continuité des soins liés aux maladies chroniques. Objectif : décrire les caractéristiques épidémiologiques des déplacés ukrainiens ayant bénéficié d’un rendez-vous santé dans les services de Permanence d’Accès aux Soins de Santé du Morbihan en 2022. Matériel et méthodes : étude épidémiologique, transversale, rétrospective, observationnelle, descriptive, bi-centrique. Résultats : 230 déplacés d’Ukraine ont été inclus dont 27% de mineurs et 73% de majeurs. 61% de la population était de sexe féminin avec une moyenne d’âge de 33 ans. 77% des déplacés ont réalisé un bilan de dépistage ayant permis la découverte de 2 hépatites C, 2 infections chroniques au VHB et 3 infections sexuellement transmissibles à Chlamydia trachomatis. Le dépistage antituberculeux a permis le dépistage et le traitement de 2 infections tuberculeuses latentes. Notre étude retrouvait une couverture vaccinale insuffisante envers le tétanos, la rougeole, la rubéole, et la varicelle. Le rattrapage vaccinal reste perfectible vis-à-vis du méningocoque, du pneumocoque et des HPV. La méfiance vaccinale observée dans notre étude envers les vaccinations DTCaP/dTcaP, VHB et COVID-19 incite à délivrer davantage d’informations afin d’encourager le rattrapage vaccinal. 15% des déplacés présentaient un état de stress aigu mais aucun état de stress post traumatique n’a été retrouvé. 4,5% des déplacés présentaient un trouble de la santé mentale connu traité pour lequel un suivi était justifié. La réalisation des rendez-vous santé ont permis la continuité des soins et le renouvellement de traitements à hauteur de 40% des prescriptions médicamenteuses. Conclusion : Notre étude confirme l’importance de la réalisation d’un rendez-vous santé précoce comprenant un bilan de dépistage adapté. Ces rendez-vous santé ont permis la continuité des soins et une prise en soins globale de la population déplacée ukrainienne. Des efforts sont nécessaires afin de renforcer le rattrapage vaccinal.
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Médecine générale
/ 14-11-2023
Vilocet Carmen
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Contexte : Les infections invasives à méningocoque sont un problème de santé publique mondial. En France après une diminution du nombre de cas entre 2020 et 2022, dans le contexte de la pandémie de COVID-19, on assiste à une augmentation d’incidence, avec une prédominance du groupe B. Le vaccin anti-méningocoque B Bexsero® est recommandé par la HAS pour l’ensemble des nourrissons, sans être obligatoire. Il est pris en charge à 65% par l’Assurance Maladie depuis avril 2022. Objectif : L’objectif principal est d’évaluer l’acceptabilité de la vaccination contre le méningocoque B par les parents de nourrissons, dans le Morbihan. Les objectifs secondaires sont d’identifier des facteurs favorisants et freins à cette vaccination et d’évaluer les connaissances des parents à ce sujet. Méthode : Étude quantitative par questionnaire, adressé aux parents de nourrissons, diffusé dans des cabinets médicaux et pharmacies du Morbihan, accessible en ligne en scannant un QR-code ou en format papier. Résultats : 316 réponses complètes ont été analysées. 81% des parents déclarent accepter le vaccin Bexsero® pour leur enfant. 10% le refusent et 9% sont indécis. La principale raison de refus ou d’indécision est l’ajout d’injections supplémentaires. Le fait de vivre en milieu urbain, d’avoir confiance dans les vaccins en général et d’être mieux informé constituent des facteurs favorisant l’acceptation du vaccin. Faire suivre son enfant par un médecin généraliste est associé à une moins bonne acceptation du vaccin. Les parents ont de bonnes connaissances concernant les méningites à méningocoque, mais connaissent mal le vaccin contre le méningocoque B. Discussion : Le vaccin anti-méningocoque B est globalement bien accepté par les parents des nourrissons, mais une meilleure information des parents est nécessaire. Un vaccin contre les méningocoques ABCWY, s’il est efficace et sûr, pourrait permettre de diminuer le nombre d’injections à réaliser.
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