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Medecine
/ 06-06-2025
Develay Justine
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Introduction : La prévalence de l’obésité est de 16% dans le monde et, associée au surpoids, elle représente la 5ème cause de mortalité. Une nouvelle entité clinique nommée « obésité sarcopénique (OS) » représente un phénotype d’obésité particulier, associant des altérations de composition corporelle et de fonction musculaire. Son évolution est plus délétère que l’obésité elle-même. Ses critères diagnostiques, devenus consensuels que récemment, manquent encore de validation en pratique clinique courante. Du fait d’un dépistage systématique de l’OS aujourd’hui insuffisant, il existe un intérêt majeur d’identifier des outils diagnostiques qui soient à la fois simples, reproductibles et facilement réalisables en pratique clinique. Objectifs : L’objectif principal était de déterminer et comparer la prévalence de l’OS selon les différentes méthodes diagnostiques rapportées dans la littérature, chez les patients consultant pour la 1ère fois pour obésité dans notre centre de référence. Les objectifs secondaires étaient de déterminer la performance des valeurs brutes de masse maigre sèche et d’angle de phase pour le diagnostic d’OS et les facteurs associés à l’OS. Patients et méthodes : Nous avons inclus les patients consultant pour la 1ère fois dans l’unité de nutrition au CHU de Rennes pour prise en charge d’obésité. Les données clinico-biologiques ont été recueillies de façon rétrospective sur la période allant du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2024. Ces données comportaient les valeurs anthropométriques, biologique, de composition corporelle (bio-impédancemétrie), et de fonction musculaire (mesure de la force de serrement ou handgrip). La prévalence et la concordance entre les différentes méthodes diagnostiques de l’OS ont été analysées. Nous avons testé si les valeurs brutes de masse maigre sèche et d’angle de phase données par l’impédancemètre était corrélée au diagnostic d’OS. Des analyses univariées et multivariées par régression logistique ont ensuite été effectuées pour rechercher les facteurs associés à l’OS. Résultats : 244 patients ont été inclus et 17 (7%) présentaient une obésité sarcopénique selon la méthode de référence (consensus des sociétés savantes EASO & ESPEN). L’utilisation d’un seuil de handgrip selon l’âge et le sexe (<10ème percentile) augmentait la prévalence d’OS à 19,8% tandis que l’utilisation du ratio ‘indice de masse grasse (FMI)/indice de masse maigre (FFMI)’ la réduisait à 4%. La concordance par rapport à la méthode de référence étaient satisfaisantes pour la méthode utilisant le ratio FMI/FFMI et celle utilisant un seuil de handgrip ajusté (<3ème percentile). Chez la femme, un seuil diagnostique pour la masse maigre sèche de 13,8kg a été retrouvé (AUC 0,72 [0,54 ; 0,89], Se 80 %, Spe 59 %, VPP 9,9 % et VPN 98,1) et de 6,4° pour l’angle de phase (AUC 0,73 [0,60 ; 0,86], Se 80%, Spe 59.5%, VPP 10% et VPN 98.2%). En se basant sur la méthode de référence, les analyses univariées et multivariées ne retrouvaient pas de facteur de risque. En se basant sur la méthode utilisant un seuil de handgrip selon l’âge et le sexe (<10ème percentile), seul l’angle de phase était significativement et négativement corrélé à l’OS. Conclusion : La prévalence de l’OS selon la méthode diagnostique de référence était de 7%. Notre étude suggère de nouveaux outils et méthodes pour diagnostiquer l’OS afin de rendre plus accessible son diagnostic simple et précoce pour la pratique clinique quotidienne.
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Médecine Physique et de Réadaptation
/ 06-06-2025
Assfeld Raphaëlle
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Le pied équin spastique est une complication fréquente de l'accident vasculaire cérébral (AVC). Il a un impact significatif sur la marche et la récupération fonctionnelle des patients. Les blocs nerveux moteurs sont couramment utilisés pour évaluer la contribution des muscles hypertoniques et sont parfois utilisés pour prédire la réponse à l'injection de toxine botulique de type A (BoNT-A). Cette étude visait à comparer les effets cinématiques sur le Gait Profile Score (GPS) d'un bloc du nerf moteur tibial par rapport à la BoNT-A chez des patients post-AVC atteints de pied spastique. Cette étude observationnelle prospective a inclus 19 patients post-AVC présentant un pied spastique. Tous les participants ont subi une évaluation clinique de base et une analyse instrumentale de la marche, suivies d'un bloc moteur du nerf tibial. L'analyse de la marche a été répétée immédiatement après le bloc. Les patients ont ensuite reçu deux séances d'injections de BoNT-A ciblant les mêmes muscles, suivies d'une dernière analyse de la marche six semaines plus tard. Le critère de jugement principal était le GPS de cheville. Après le bloc moteur, le score de Tardieu, Xv3_S est passé de 83,8 ± 5,63 à 94,4 ± 8,34 (p = 0,001), puis à 88,6 ± 6,75 (p = 0,007) après injection de toxine botulique. Parmi 16 patients traités par les deux injections, 69 % ont montré une amélioration du GPS de cheville après le bloc, contre 44 % après les toxines. La sensibilité du bloc était élevée (85,7 %) avec une bonne valeur prédictive négative (80 %), mais la spécificité (44,4 %) et la valeur prédictive positive (54,5 %) étaient faibles. La dorsiflexion maximale du côté affecté a significativement augmenté après le bloc moteur, de 6,16 ± 5,66° à 10,61 ± 4,43° (p = 0,0009), sans changement significatif après la toxine (6,16 ± 5,66° à 5,11 ± 6,09° ; p = 1,0000). Le GPS de cheville est légèrement passé de 9,26 ± 4,33 à 8,76 ± 2,65 après le bloc (p = 0,43), sans amélioration significative, et a augmenté à 10,02 ± 4,94 après la toxine, sans dégradation significative. La corrélation entre les GPS post-bloc et post-toxine était très faible (r = 0,099). Cette étude montre que le bloc moteur tibial améliore significativement la spasticité et la dorsiflexion de la cheville, tandis que les injections de toxine botulique entraînent des changements cliniques plus modérés. Cependant, aucun des deux traitements n’a conduit à une amélioration statistiquement significative du Gait Profile Score global de la cheville. Le faible lien entre les modifications du GPS après bloc et après toxine suggère que ce score global manque de sensibilité pour prédire la réponse au traitement. Le bloc moteur reste un outil utile pour différencier la spasticité réversible des rétractions, et il doit être intégré dans une approche personnalisée de prise en charge post-AVC.
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Médecine
/ 03-06-2025
Bosse Jenna
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Introduction : L’incidence du diabète de type 1 (DT1) est en constante augmentation. Un diagnostic rapide et efficace est primordial pour limiter la fréquence de l’acidocétose inaugurale et de la morbi-mortalitée associée. Pour cela, des méthodes de diagnostic rapide (MDR) existent comme la bandelette urinaire (BU) et la glycémie capillaire (GC), mais il semble qu’elles soient encore trop peu utilisées pour le diagnostic de DT1 au cabinet de médecine générale. Objectif : Ce travail avait pour but l’évaluation de l’utilisation ainsi que de la perception des potentiels avantages et inconvénients, des MDR auprès d’un échantillon de médecins généralistes d’Ille et Vilaine. Un recueil des connaissances sur les signes initiaux du DT1 chez l’enfant et la prise en charge diagnostique a également été réalisé. Méthode : Nous avons créé un questionnaire en ligne, basé sur les données déjà existantes sur cette problématique dans la littérature. Celui-ci a été envoyé par mail aux médecins généralistes installés et remplaçants d’Ille et Vilaine. Puis nous avons analysé à l’aide de tests statistiques appropriés, les freins et les avantages exprimés à propos de l’équipement et l’utilisation déclarés des MDR. Résultats : Notre échantillon était composé de 74 réponses complètes à notre questionnaire. Nous avons pu mettre en évidence, que le point de vue sur la péremption et le conditionnement des MDR était significativement associé aux déclarations concernant l’équipement et l’utilisation de celles-ci par les médecins généralistes. La fiabilité des résultats de ces dispositifs, n’est pas reconnue par 22,97 % des médecins de notre étude pour la BU et par 13,51 % pour la GC. Cette opinion est également associée à l’équipement et l’utilisation des MDR déclarés par les médecins interrogés. Le temps de recueil est également perçu comme un frein significativement associé à leur utilisation. Conclusion : Les connaissances cliniques des médecins généralistes interrogés sur le DT1 semblent globalement bonnes. Compte tenu de l’absence d’alternative efficace et rapide à la BU et la GC, permettant de s’affranchir de leurs limites, un travail de renforcement de la confiance des médecins généralistes dans les MDR semble être une orientation pertinente pour améliorer leur utilisation. Cela pourrait être un axe à envisager lors des campagnes de sensibilisation et d’information.
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Psychiatrie
/ 02-06-2025
Olivier Morgane
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Introduction : La période en lien avec la pandémie due au COVID-19 a nécessité la mise en place de mesures sans précédents. En effet, à l’échelle mondiale, les populations ont été soumises à des éléments de stress intenses, facteurs de risque de développer ou de décompenser un trouble psychiatrique déjà connu. Méthode : L’objectif principal de l’étude était de comparer le risque de tentative de suicide chez les patients hospitalisés dans les services d’admission de pédopsychiatrie à Rennes entre la période de septembre 2018 à décembre 2019 (« avant COVID-19 ») et la période de janvier 2020 à mai 2021 (« après COVID-19 »). Les objectifs secondaires étaient de décrire les prises en charge des patients suicidants et de les comparer en fonction de la période. Cette étude observationnelle rétrospective mono centrique a été réalisée dans les deux unités d’admission de pédopsychiatrie de Rennes. Parmi toutes les hospitalisations ayant eu lieu entre septembre 2018 et mai 2021, seules les hospitalisations pour tentative de suicide (TS) ont été retenues puis comparées en fonction de la période. Résultats : 105 patients suicidants pour un total de 128 hospitalisations pour TS ont été inclus. Toutes unités confondues, l’étude ne retrouve pas d’augmentation significative du risque d’observer une TS en hospitalisation avec un risque α de 5%. Cependant, si l’on distingue les deux unités, on retrouve une augmentation de 214% du risque d’observer une TS chez les patients hospitalisés à l’UHCD (<16 ans), alors qu’il est observé une diminution de 60% d’observer une TS chez les patients hospitalisés dans l’unité Pen Duick (16-18 ans). Concernant les critères de jugements secondaires, on ne retrouve pas de différence de la prise en charge en fonction de la période. On retrouve significativement plus d’hospitalisations de patients ayant été témoins de violences intra-familiales sur la période « après COVID-19 ». Lorsque l’on compare les deux unités entres elles, plusieurs différences significatives ressortent. Concernant l’UHCD, l’unité accueille plus d’hospitalisations pour TS, plus de premiers gestes suicidaires, les patients ont moins d’antécédents familiaux de TS, l’équipe rédige plus d’écrits et les patients sont plus orientés vers les équipes mobiles et les professionnels libéraux. Alors qu’à l’unité Pen Duick on retrouve plus de diagnostics de trouble de l’adaptation, plus de prescriptions médicamenteuses (antidépresseurs, anxiolytiques et hypnotiques), plus de recours à la chambre de soins intensifs, le relai à l’hospitalisation pour la TS se fait principalement en passage d’une hospitalisation temps plein à une hospitalisation séquentielle dans l’unité. Conclusion : L’étude PACTES retrouve une augmentation significative du nombre de patients hospitalisés pour TS chez les patients de moins de 16 ans et une diminution significative de ce chiffre chez les 16-17 ans.
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Médecine générale
/ 27-05-2025
Denys Clotaire
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Introduction : Les déserts médicaux sont un problème de santé publique en France. Il y a de nombreux patients sans médecin traitants, y compris des patients en ALD. Pour faciliter l’accès aux soins, les téléconsultations sont présentées comme une des solutions avec notamment le déploiement dans les pharmacies de cabines connectées. Mais les patients qui utilisent ces cabines sont ils ceux qui sont sans médecin traitants ? Retrouve-t-on chez les utilisateurs une population avec des caractéristiques différentes que la population générale ? L’objectif est de voir les différences entre les utilisateurs de ces cabines avec la population du territoire en question, le territoire de Pontivy Loudéac qui correspond à un désert médical rural. Méthode : Il s’agit d’une étude quantitative, observationnelle, descriptive, transversale, réalisée à partir d’un questionnaire anonyme. 12 pharmacies disposaient de cabine, une a refusé, une a oublié, une n’a jamais répondu et une n’a eu aucun questionnaire. L’analyse a était faite sur 75 questionnaires provenant de 8 pharmacies. Il y a 12 questions, 7 sur les caractéristiques des utilisateurs et 5 sur l’utilisation de la cabine. Résultats : La tranche d’âge des 30-44 ans était significativement plus représentée chez les utilisateurs, ainsi que les actifs avec un emploie. On ne retrouve pas de différence entre les utilisateurs et la population générale sur le pourcentage d’ALD ou de patient sans médecin traitant. Les patients sont très majoritairement satisfaits et ils consultent le plus souvent pour des pathologies aigues. Conclusion : La population qui utilise les cabines ne correspond pas à la population générale, elle est plus jeune et active. On n’y retrouve pas plus les patients sans médecin traitant.
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Médecine générale
/ 27-05-2025
Houdebine Charlotte
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La PDSA garantit l’accès aux soins médicaux en dehors de l’ouverture des cabinets libéraux. Pour les médecins généralistes, il y a trois rôles clés : la régulation téléphonique, les consultations non programmées et l’effection mobile. Depuis 2003, la participation repose sur la base du volontariat. Au niveau national, 39% des médecins généralistes participent au dispositif mais 21 % d’entre eux ont plus de 59 ans et vont partir à la retraite dans les années à venir. Il y a donc un besoin de nouveaux médecins volontaires pour que le système perdure. Les internes de médecine générale sont peu sensibilisés et formés à ces activités durant leur internat, la littérature rapporte que nombreux d’entre eux hésitent à s’investir en PDSA à cause d’un manque de confiance en leur compétences. L’objectif principal de cette étude est de savoir si les internes de médecine générale rennais souhaitent être formés à la PDSA pendant l’internat. Les objectifs secondaires sont d’étudier les connaissances de ces internes au sujet de la PDSA et d’interroger leurs intentions de participation à l’issue de l’internat. Il s’agit d’une étude descriptive, quantitative et transversale par questionnaire en ligne, envoyé aux internes de médecine générale rennais inscrits sur l’année universitaire 2024-2025. 104 participants ont répondu entièrement au questionnaire. La moyenne générale des participants sur les connaissances du fonctionnement de la PDSA est correcte à 14,9/20. Une grande majorité des internes interrogés souhaite un enseignement théorique sur la PDSA pendant l’internat. Concernant la formation pratique, 91 % des participant veulent être formé aux consultations non programmés, 55 % à la régulation médicale et 72 % à l’effection mobile. Enfin, 71 % participants disent vouloir s’investir en PDSA à l’issue de l’internat. Une meilleure intégration de l’enseignement de la PDSA pourrait contribuer à pérenniser le dispositif en augmentant le nombre de participant.
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Médecine Générale
/ 23-05-2025
Lestienne Alice
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Introduction : Les rotavirus sont les principaux acteurs des gastro-entérites aigues graves. Le recours aux soins est important, et le coût annuel est estimé à près de 28 millions d’euros pour le système de santé français. La vaccination anti-rotavirus est recommandée et remboursée depuis 2022 en France, ce travail s’inscrit à la suite de ces changements comme un état des lieux des pratiques et ressentis des médecins généralistes concernant cette vaccination. Matériel et méthodes : Étude qualitative menée dans le Morbihan auprès de médecins généralistes libéraux entre avril 2024 et février 2025. Dix entretiens individuels semi- dirigés ont été réalisés puis analysés selon une approche inspirée de la méthode par théorisation ancrée, avec un double codage manuel. Résultats : Les médecins interrogés annoncent avoir changé leurs pratiques et proposent depuis 2022 la vaccination anti-rotavirus aux nourrissons dont ils assurent le suivi. Ils semblent principalement motivés par les enjeux socio-économiques de cette vaccination ainsi que par la forte prévalence et le risque de déshydratation des gastro-entérites aigues à rotavirus. La voie d’administration orale joue en faveur de la proposition et de l’acceptation du vaccin. La crainte de l’invagination intestinale aigue comme effet secondaire rare mais grave persiste. Conclusion : Malgré ces résultats prometteurs, la couverture vaccinale est à l’heure actuelle encore insuffisante en France. Cela peut rendre discutable l’information systématique du risque d’invagination intestinale aigue, et soulever la question de l’obligation vaccinale.
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Médecine Générale
/ 22-05-2025
Cupif Sophie
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Introduction : Le Syndrome des Jambes Sans Repos (SJSR), ou Maladie de Willis-Ekbom, est un trouble neurologique qui concernerait 30 % des femmes enceintes. Le retentissement du SJSR sur le sommeil et la qualité de vie n’est pas négligeable. La grossesse est déjà en soi une période de bouleversement, aussi bien physique que psychologique. L’objectif principal de cette étude était d’étudier l’impact du SJSR sur le vécu de la grossesse. L’objectif secondaire étudiait les attentes des femmes concernant la prise en charge de ce syndrome envers les médecins généralistes et autres professionnels de santé encadrant leur grossesse. Matériel et Méthode : Une étude qualitative a été menée par des entretiens individuels semi-dirigées, du 10 avril 2024 au 22 novembre 2024, auprès de femmes majeures, enceintes ou ayant déjà accouchées, et dont la grossesse est ou a été marqué par un SJSR, en France métropolitaine. Au total dix entretiens ont été analysé. L’analyse des données s’inspire d’une approche phénoménologique. Résultats : L’impact du SJSR sur le vécu de la grossesse semble corrélé à la sévérité du syndrome, qu’il soit primaire ou secondaire à la grossesse. Il peut avoir un retentissement sur le sommeil, la qualité de vie, la mise en place de l’allaitement. Il semble aussi être un facteur de risque de dépression per ou post-partum ainsi que de violences conjugales. Concernant la prise en charge de leur SJSR gravidique, les femmes semblent attendre des professionnels de santé : une meilleure connaissance et reconnaissance de leur pathologie, une juste évaluation de la sévérité de leur syndrome, d’avantages de communications entre les professionnels ; afin de bénéficier d’un parcours de soins plus adapté à leurs besoins. Conclusion : L’impact du SJSR sur le vécu de la grossesse semble corrélé à sa sévérité et peut être à l’origine de renoncement à la maternité. Sensibiliser les professionnels de la périnatalité à cette pathologie lors de leur formation initiale ou continue, par des échanges de savoir via la télé-expertise ou de réseaux de prise en charge dédiées sont autant de pistes à explorer.
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Medecine
/ 15-05-2025
Diot Hugo
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Contexte : La course à pied, pratique sportive en pleine expansion, s'accompagne d'un risque accru de tendinopathies, qui soulèvent des interrogations quant à l'utilisation de l'automédication chez les sportifs amateurs. Objectif : L'étude vise à explorer les pratiques d'automédication pour évaluer leur place dans la prise en charge en soins primaires des tendinopathies chez les coureurs amateurs en Bretagne. Méthode : Il s’agissait d’une étude transversale quantitative. Un questionnaire a été diffusé auprès des coureurs amateurs bretons. Résultats : Nous avons récolté un total de 414 réponses. 80% ont déjà subit une blessure. Environ 65 % des répondants ont recours à l'automédication pour gérer les tendinopathies. Il n’y a pas de différence significative entre les groupes concernant la prévalence de l’Automédication. Parmis les coureurs qui s’automédiques, les femmes seraient plus susceptibles d’utiliser les AINS, paracétamol et tramadol/morphine que les hommes. 29% Informent leur médecin de leur pratique de l’automédication. Conclusion : L'automédication est une pratique répandue chez les coureurs, elle ne semble pas être influencée par des critères classiques comme l’âge ou l’expérience. Elle traduit une volonté de s’autonomisée en matière de santé. Mais les risques liés à cette pratique invitent à la réflexion sur le système d’information et le rôle du médecin traitant.
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Médecine Générale
/ 06-05-2025
Déru Anne-Claire
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Introduction : Le trouble alimentaire pédiatrique peut impacter le développement de l’enfant à court, moyen et long terme, impacter la sphère familiale et entraîner des difficultés dans les interactions sociales. La conceptualisation récente du trouble et l’absence de consensus global entrainent des difficultés dans le parcours de soins. L’objectif de cette étude est d’explorer les besoins de professionnels de santé et de parents, pour en dégager des pistes d’amélioration au sein d’un territoire de soins. Méthode : Étude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de dix professionnels de santé d’une MSP des Côtes d’Armor et de cinq parents d’enfants âgés de moins de 10 ans. Analyse des données selon une démarche inductive inspirée de la phénoménologie interprétative. Résultats : La méconnaissance du trouble rend son repérage complexe pour les parents, les professionnels de la petite enfance et les professionnels de santé. Le médecin généraliste est souvent le premier interlocuteur de soins : une écoute attentive, une attitude déculpabilisante, l’exploration du vécu parental et l’accompagnement sont recherchés par les parents. Les parents ont besoin de connaitre leur rôle et d’avoir des repères concrets. La période de la diversification alimentaire est identifiée comme un moment propice à l’intervention, et un besoin d’informations enrichies est formulé. La pluri-professionnalité de la MSP répond aux besoins de confiance, de communication, d’identification de personnes ressources du soin expri-més par les professionnels. Le travail en équipe pluri-professionnelle apparait comme un soutien en situation d’incertitude clinique, et une ressource dans la gestion du temps de consultation en médecine générale. Conclusion : Le besoin d’optimisation du repérage auprès de tous les acteurs identifiés est exprimé : proposer une consultation avec une IDE en périnatalité entre les 6 et les 12 mois de l’enfant est une piste d’amélioration intéressante pour un repérage au bon moment. Proposer aux parents des ateliers d’information et d’échange autour de la diversification alimentaire au sein de la MSP est une piste pour diffuser les informations efficacement dans un temps dédié ; défi de la médecine générale. L’organisation actuelle du travail en équipe pluri-professionnelle ambulatoire fonctionne grâce à l’expérience collective, et les pistes proposées pourraient en renforcer l’efficacité.
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