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Place des médecins généralistes bretons dans le parcours de soin des personnes âgées de plus de 65 ans présentant des critères de fragilité


Thèse d'exercice / 12-11-2024
Poinsot Morgane
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L’avancée en âge peut entraîner un syndrome de fragilité, à l’origine d’une perte d'autonomie et d’une augmentation des dépenses de santé. Ce syndrome est néanmoins réversible en cas de prise en charge précoce. Celle-ci est multidisciplinaire et nécessite une coordination des différents acteurs du parcours de soin. Le médecin généraliste semble avoir un rôle clé à jouer dans la prise en charge de la fragilité chez la personne âgée. L’objectif de cette étude était de déterminer le rôle du médecin généraliste dans le parcours de soin du patient âgé fragile en Bretagne, en précisant son lien avec les acteurs locaux et son utilisation des ressources du territoire. Des pistes d’amélioration du parcours étaient également recherchées. Nous avons pour cela mené une étude quantitative observationnelle, via l’envoi d’un questionnaire à 2000 médecins généralistes installés dans trois départements bretons, auquel 82 médecins généralistes ont répondu. Nos résultats confirment le rôle central du médecin généraliste dans le parcours de soin du patient âgé fragile, pour lequel il organise et coordonne le suivi en lien avec les différents professionnels de son réseau. Ses pratiques de prise en charge dépendent de plusieurs facteurs (durée d’exercice en libéral, milieu, mode et département d’exercice). Un suivi spécifique de la fragilité est rarement mis en œuvre. Les médecins généralistes bretons sont moyennement satisfaits de l’accompagnement des personnes âgées fragiles du fait du manque d’acteurs de soin, des limites de leurs connaissances des dispositifs d’appui sur leur territoire, et de difficultés d’adhésion des patients à leur parcours. Les attentes des médecins portent sur la création d’une consultation longue dédiée à la fragilité, l’amélioration de la communication entre les professionnels impliqués dans la prise en charge, et la mise en place de structures ambulatoires dédiées aux patients âgés fragiles. Les pistes d’amélioration prioritaires mentionnées par les médecins portent sur l’augmentation du nombre d’acteurs, une meilleure visibilité des dispositifs d’aide existants sur le territoire, et la fluidification du parcours de soin. L’accompagnement des personnes âgées fragiles est un véritable défi qui nécessite l'adaptation de l’ensemble du système de santé. Les politiques de santé actuelles mettent ainsi en place des actions de promotion du “bien vieillir”, avec un repérage précoce des fragilités impliquant le patient via le développement d’ICOPE, la promotion de parcours de soins coordonnés, et la mise en place d’interventions favorisant l’inclusion sociale et l’autonomie des seniors.

Exploration des connaissances des parents de jeunes enfants sur l'utilisation du soluté de réhydratation orale : étude qualitative réalisée dans les Côtes d'Armor


Diplôme d'état de docteur en médecine / 12-11-2024
Labonnette Mathilde
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Introduction : La gastro-entérite aiguë représente une pathologie fréquente chez les moins de cinq ans. Le rotavirus représente en moyenne chaque hiver plus de 57.000 consultations en médecine générale et plus de 20 000 hospitalisations en France chez les enfants de moins de trois ans, avec un impact économique pour le système de soins non négligeable. La prise en charge de la gastro-entérite aiguë repose sur l’utilisation du soluté de réhydratation orale. Malgré les recommandations, son taux d’utilisation est estimé à 20% dans le monde. L’objectif de ce travail est d’explorer les connaissances des parents de jeunes enfants sur l’utilisation du soluté de réhydratation orale dans la gastro-entérite aiguë et d’évaluer les facteurs facilitants et limitants son utilisation. L’idée étant de proposer une fiche d’information claire et précise afin de limiter le nombre de consultations en médecine générale et aux urgences. Méthode : Une étude qualitative par entretiens semi dirigés a été réalisée auprès de 14 parents d’enfants âgés de moins de 5 ans. L’analyse des verbatims a été mené selon un codage descriptif puis thématique. Résultats : Cette étude a permis de mettre en évidence des écueils dans la prise en charge d’une gastro-entérite aiguë chez l’enfant, notamment concernant les conseils liés à l’alimentation, l’hydratation et l’usage du SRO, bien que le risque de déshydratation soit connu des parents. Les principaux facteurs limitants sont liés aux gouts, à l’absence d’effet sur les diarrhées selon les parents, l’utilisation d’alternative comme l’eau ou les traitements médicamenteux. Des explications claires associées à une prescription adaptée optimisent l’utilisation du soluté de réhydratation par les parents. Conclusion : La prise en charge de la gastro-entérite aiguë repose sur une bonne utilisation du SRO. Cependant, des écueils persistent concernant son utilisation, d’une part, par méconnaissance de l’importance du traitement et de ses modalités de mise en place par les parents, et d’autre part, par la surutilisation de traitements adjuvants. Afin d’améliorer la compliance des parents, une fiche conseils semble intéressante à proposer.

Évolution de l'attractivité des spécialités médicales en France avant et après la pandémie de Covid-19 : à propos des choix de 59 721 étudiants en médecine


médecine / 12-11-2024
Jouancastay Léa
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Introduction : L'infection par le SARS-CoV-2 a été déclarée pandémie par l'OMS en mars 2020, entraînant des bouleversements majeurs à l'échelle mondiale. En France, plusieurs vagues épidémiques ont eu lieu, avec des impacts significatifs sur le système de santé et l'enseignement, notamment pour les étudiants en médecine, dont les stages et les modalités d'enseignement ont été modifiés. Cette étude vise à évaluer l’évolution des choix de spécialités des étudiants en médecine en France avant et après la pandémie. Matériels et méthodes : Une étude descriptive rétrospective a été réalisée, incluant toutes les étudiants ayant été affectés au décours des Épreuves Classantes Nationales informatisées (ECNi) entre 2017 et 2023. Les données collectées comprenaient l'année de concours, le genre, le rang de classement, la spécialité choisie et la subdivision. Des rangs fictifs ont été ajoutés pour tenir compte des postes non pourvus. Notre critère de jugement principal était l’évolution de l’indicateur d’attractivité en comparant la période pré-Covid et la période post-Covid, calculé pour chaque spécialité, et inspiré de celui de la DREES (Direction de la Recherche, des Etudes, de l'Evaluation et des Statistiques). Les critères de jugement secondaires étaient l’évolution annuelle du classement des spécialités et l’évolution de l’attractivité des spécialités pour chaque subdivision. Résultats : Sur la période étudiée, 59 721 étudiants ont été affectés à 44 spécialités dans 28 subdivisions. La période 2017-2019 était définie comme « pré-Covid », et la période 2020-2023 comme la période « post- Covid ». En comparant les périodes pré et post-Covid, 9 spécialités gagnent en attractivité : l’anesthésie- réanimation (p<0,001), la chirurgie maxillo-faciale (p<0,005), la chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique (p<0,001), la dermatologie et vénérologie (p<0,001), la gynécologie-obstétrique (p<0,001), la gynécologie médicale (p<0,001), la médecine générale (p<0,001), la médecine d'urgence (p<0,001), et l’ophtalmologie (p<0,01). A l’inverse, 17 spécialités perdent en attractivité : l’allergologie (p<0,05), la gériatrie (p<0,05), l’hématologie (p<0,05), l’hépato-gastro-entérologie (p<0,05), les maladies infectieuses et tropicales (p<0,001), la médecine intensive-réanimation (p<0,001), la médecine physique et de réadaptation (p<0,001), la néphrologie (p<0,001), la neurochirurgie (p<0,01), la neurologie (p<0,05), l’oncologie (p<0,05), la pédiatrie (p<0,001), la pneumologie (p<0,01), la psychiatrie (p<0,001), la radiologie et imagerie médicale (p<0,001), la rhumatologie (p<0,05), et la santé publique (p<0,05). Conclusion : L'étude met en lumière la complexité des choix de spécialités en médecine, influencés par divers facteurs, y compris la pandémie de Covid-19. Les résultats soulignent la nécessité d'une recherche plus approfondie pour mieux comprendre les motivations des étudiants en médecine et l'évolution de l'attractivité des spécialités.

Equipe Mobile de Gériatrie Extra-Hospitalière de Saint Malo : recours des médecins généralistes du Territoire 6 d'Ille-et-Vilaine


Médecine Générale / 07-11-2024
Le Mestre Elisa
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L’allongement de l’espérance de vie des Français oblige à une réflexion sociétale et politique autour de l’organisation du parcours de soin des patients gériatriques. C’est dans ce contexte que les Equipes Mobiles de Gériatrie sont apparues. Elles ont pour missions de fluidifier le parcours de soins de ces patients au sein des hôpitaux, mais également en extra-hospitalier, en dispensant une évaluation gérontologique médico-psycho-sociale et un avis à visée diagnostique et/ou thérapeutique. A Saint Malo, l’Equipe Mobile de Gériatrie s’est renforcée de plusieurs professionnels de santé permettant la réalisation d’interventions extra-hospitalières après sollicitation des médecins généralistes. L’objectif de ce travail était de réaliser un état des lieux sur le recours, la satisfaction et les attentes concernant l’Equipe Mobile de Gériatrie Extra-Hospitalière des médecins généralistes du Territoire 6 d’Ille-et-Vilaine, par le biais d’une étude observationnelle descriptive via un questionnaire envoyé aux médecins généralistes du Territoire 6 d’Ille-et-Vilaine. Plus de 88% des médecins répondeurs connaissent l’Equipe Mobile de Gériatrie Extra-Hospitalière et plus de 85% d’entre eux l’ont déjà utilisée. Quatre-vingts pourcents des médecins répondeurs s’estiment satisfaits des interventions de l’Equipe Mobile de Gériatrie Extra-Hospitalière. Plus des trois quarts considèrent que l’intervention de l’EMGEH permet d’éviter un passage aux Urgences et plus de 88% d’entre eux pensent qu’elle permet le maintien à domicile des patients. Ce travail souligne l’intérêt de cette Equipe Mobile de Gériatrie Extra-Hospitalière du point de vue des médecins généralistes dans la prise en soin et l’élaboration de projet de santé des patients gériatriques. Son développement permettrait une meilleure accessibilité à la filière gériatrique du bassin malouin. Cette étude confirme l’utilité perçue par les médecins généralistes de l’EMGEH et la nécessité de renforcement de la filière gériatrique malouine au sein d’une dynamique territoriale d’amélioration de parcours de soins des patients gériatriques.

Capacité des internes de médecine générale à mener une consultation sur la diversification alimentaire : une enquête de pratiques auprès des internes de Rennes


Médecine générale / 07-11-2024
Le Prevost Clémentine
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Contexte : La diversification alimentaire du nourrisson est une étape fondamentale conditionnant le bon développement de l’enfant et impactant sa santé future. Le médecin est l’interlocuteur privilégié des parents face à l'influence croissante des nouveaux régimes et tendances alimentaires. L’objectif de notre étude était d’évaluer les pratiques des internes de médecine générale de Rennes sur les informations délivrées aux parents en matière de diversification alimentaire afin d’identifier un éventuel besoin de formation chez les internes. Méthode : Il s’agissait d’une étude quantitative sous la forme d’une enquête de pratiques. Nous avons élaboré un questionnaire en ligne associé à une vignette clinique diffusé par mail aux internes de médecine générale rennais. Résultats : Parmi les 209 internes interrogés, 107 ont répondu (51%). La majorité (87%) éprouvait des difficultés en consultation sur la DA. Chez un enfant au terrain atopique, la quasi-totalité des internes (95%) débutait la DA entre 4 et 6 mois et plus de 78% d’entre eux conseillaient l’introduction de tous les groupes d’aliments, y compris ceux à risque allergique. L’ajout de matière grasse aux préparations « maison » était largement recommandé (87%) mais très peu dans les petits pots industriels (29%). Seuls 44% des internes recommandaient des apports protéiques journaliers en accord avec les recommandations. Conclusion : Les internes rennais ont de bonnes connaissances en matière de DA mais font face à des difficultés pour recommander les différents groupes d’aliment et les quantités appropriées. Une formation dédiée est souhaitée et permettrait de diffuser des messages clairs sur la place des lipides et protéines et sur les aliments à risque allergique.

Regards des médecins généralistes sur le processus de prise de décision de limitation de soins chez les patients ayant des troubles neurocognitifs


Médecine Générale / 05-11-2024
Langeard Marine
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Introduction. – On assiste à une évolution des modèles de décision médicale avec une volonté de valorisation de l’autonomie du patient et l’intervention désormais de plusieurs acteurs dans la prise de décision. Mais leur application dans le domaine de la limitation de soins et notamment chez les patients ayant des troubles neurocognitifs semble présenter quelques difficultés pour le médecin généraliste, qui s’y retrouve de plus en plus confronté du fait d’un vieillissement de la population. L’objectif de cette étude était de recueillir auprès des médecins généralistes, les éléments qu’ils identifient comme influençant leur prise de décision de limitation de soins chez les patients ayant des troubles neurocognitifs afin d’identifier leur processus décisionnel conduisant à une telle décision. Méthode. – Notre étude utilise la méthode qualitative par entretiens semi-dirigés. L’échantillonnage était raisonné et les médecins ont été inclus jusqu’à atteindre la suffisance des données. L’analyse a été réalisée manuellement en s’inspirant de la méthode par théorisation ancrée avec double codage jusqu’à aboutir à la construction d’un modèle explicatif. Résultats. – Pour la plupart des médecins généralistes, les troubles neurocognitifs n’enlèvent pas au patient sa place dans la prise de décision de limitation de soins et viennent confirmer celle du médecin généraliste qui, du fait de sa position, apparaît comme un acteur central dans ces situations. Cependant, leur présence semble motiver et valoriser la sollicitation d’autres éléments par ces derniers que sont l’entourage, la collégialité ainsi que la société. La décision apparaît alors comme un phénomène plus global, suscitant l'intervention de différents acteurs, générant de multiples discussions et conduisant à une entente entre les différents participants. Discussion. – Malgré l’existence de plusieurs modèles de décision médicale, on s’aperçoit que leur applicabilité dans une situation de limitation de soins chez un patient ayant des troubles neurocognitifs en médecine générale reste encore complexe étant donné le sujet sensible concerné ainsi que la diversité des situations et acteurs rencontrés. Cependant, ils permettent la prise de conscience des différents éléments mis en jeu et ainsi d’initier une discussion entre les différents participants dont fait partie le médecin généraliste. L’utilisation de la méthode de l’Advance Care Planning peut permettre une évolution de la pratique de médecine générale ainsi que des lois codifiant la limitation de soins.

Le service d'accès aux soins : le point de vue des CPTS d'Ille-et-Vilaine


Médecine / 05-11-2024
Beignet Simon
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Introduction : En lien avec les problématiques rencontrées aux urgences, le Service d’Accès aux Soins (SAS) lancé en 2021 est sensé apporter une réponse aux consultations non programmées. Les Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS) ont été chargés d’organiser l’effection des SNP et l’articulation avec le SAS sur leurs territoires. L’objectif principal était de saisir l’organisation des CPTS vis-à-vis du SAS. Les objectifs secondaires étaient de cerner les problématiques locales d’accès aux soins, de comprendre les raisons de leur choix d’organisation et enfin d’évoquer avec les répondants les possibles améliorations pour l’accueil des soins non programmés sur leur territoire. Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative par entretien individuel semi-dirigé auprès de représentant de chaque CPTS d’Ille-et-Vilaine. Une analyse de contenu thématique fût réalisée à partir des données recueillies afin d’en faire émerger les thèmes principaux. Résultats : 11 entretiens ont été réalisés. L’organisation des CPTS vis-à-vis du SAS était variable, la moitié des répondants n’avaient pas d’organisation spécifique. Les raisons expliquant leurs choix d’organisation étaient guidées à la fois par une volonté de simplicité, en prenant en compte les particularités démographiques, le recrutement au sein des structures. La demande de soin émanant du dispositif SAS était perçue comme limitée. Conclusion : A l’échelle des CPTS, le Service d’accès aux soins semble pour le moment en cours de développement. L’analyse de la démographie médicale révèle des disparités d’accès aux soins qui semblent conditionner l’organisation des CPTS vis-à-vis du SAS. Cette étude met en exergue la nécessité de renforcer l’adhésion au sein des CPTS et l’éducation des populations pour un meilleur respect du parcours de soin.

Accompagnement des parents à la désobstruction rhino-pharyngée du nourrisson en médecine générale : étude qualitative en focus group


Medecine / 05-11-2024
Hareng Marion
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Introduction : La désobstruction rhino-pharyngée du nourrisson (DRP) est un traitement à part entière, de pratique courante, et pourtant source de difficultés dans sa réalisation et son apprentissage, à la fois du côté des parents et des professionnels de santé. Objectif : L’objectif de cette étude est de comprendre les différents mécanismes mis en jeu dans la réalisation et l’apprentissage de la DRP afin d’améliorer l’éducation dispensée sur ce sujet par les médecins généralistes. Comment intégrer l’éducation à la DRP dans une consultation de médecine générale en utilisant des outils pédagogiques pertinents ? Méthode : Une étude qualitative par focus groups homogènes et hétérogènes, recrutant des parents de nourrissons et des professionnels de santé, a été menée de mai à juin 2023. Résultats : Cette étude montre que les ressentis des parents sont complexes, oscillant entre des peurs et insécurités, et la prise de conscience de l’importance de la DRP et de son efficacité, pouvant mener à un sentiment d’échec et l’arrêt du geste, ou à une progression et une mise en confiance par rapport à la réalisation de ce geste. Les médecins, quant à eux, pointent un défaut de formation dans ce domaine, menant à une hétérogénéité des connaissances et des méthodes d’éducation. Une réflexion conjointe entre les médecins et les parents a mené à des pistes d’amélioration de cette éducation, notamment via un début d’apprentissage tôt dans la vie du nourrisson, une démonstration visuelle et supervision incontournables, ainsi que l’instauration d’ateliers collectifs autour de la DRP. Conclusion : La DRP a une place légitime dans une consultation de médecine générale au cours du suivi du nourrisson et des consultations pour des pathologies aigües nécessitant ce traitement. Il revient au médecin généraliste d’être à l’écoute des parents et de veiller à la bonne réalisation des DRP selon les recommandations en vigueur, par une éducation basée sur la démonstration visuelle et la supervision. L’instauration d’ateliers collectifs est une piste à explorer pour compléter cet apprentissage et combattre le sentiment de solitude parentale.

Le jeûne : évaluation des connaissances des médecins généralistes de Bretagne, et conduite à tenir en soin primaire


Médecine / 25-10-2024
Grimault-Goyet Millian
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Introduction : La pratique du jeûne, qu’il soit à visée thérapeutique, religieuse ou « détoxifiante », est en augmentation en France. La littérature scientifique existante montre des bénéfices notamment au niveau des paramètres du syndrome métabolique, mais avec un niveau de preuve faible. De plus le jeûne pourrait également avoir des effets néfastes sur des populations à risque. Aujourd’hui, le domaine médicale et scientifique n’estime donc pas le jeûne comme un outil utilisable dans notre pratique. Malgré cela, des patients l’utilisent et s’exposent donc à des effets indésirables de cette pratique. Or, l’accompagnement par un professionnel de santé semble bénéfique au suivi du patient jeûneur. Cette étude cherche à évaluer l’image qu’ont les médecins généralistes bretons du jeûne et leur capacité à suivre un patient jeûneur en cas de réalisation d’un protocole officiel de suivi. Matériel et méthode : il s’agit d’une étude quantitative observationnelle descriptive s’effectuant par l’intermédiaire de questionnaires envoyés aux médecins généralistes bretons. Résultats : 68,6 % des participants estiment que le jeûne est un sujet d’actualité ; mais seulement 33,7 % ont lu des articles scientifiques sur le thème du jeûne, et uniquement 12,8 % ont suivi une formation spécifique en diététique ou nutrition. La part de médecins ayant une image négative de l’utilisation du jeûne diminue nettement en fonction de si celui-ci est réalisé sans ou avec un accompagnement spécifique (de 58,1 % à 26,7 %). En cas de recommandations officielles, 54,7 % des médecins répondants seraient prêts à suivre leurs patients jeûneurs. Parmi les médecins participants à l’étude, 30,2 % d’entre eux ont déjà eu une consultation en lien avec le jeûne. Cependant la part du jeûne religieux reste faible alors qu’il s’agit du jeûne le plus représenté en France pendant la période du ramadan (23,1 % des consultations). Nombre d’entre eux ont eu du mal à répondre à la demande du patient (53,8 %), et la plupart n’ont pas trouvé de documentation pour les aider lors de leur consultation. Conclusion : Le jeûne bénéficie d’un intérêt grandissant tant dans le domaine profane que dans celui médical et scientifique. Cependant, les médecins semblent pour le moment peu sensibilisés à ce thème, que ce soit par la documentation scientifique ou les formations universitaires. Il semblerait intéressant de pouvoir proposer des protocoles de suivi des patients jeûneurs à destination des médecins généralistes car ces derniers seraient davantage enclins à suivre leurs patients jeûneurs. Cela permettrait a minima de rétablir un dialogue entre les patients soucieux de pratiquer le jeûne et les médecins de soins primaires qui ont pour rôle de les accompagner.

Représentation sociale du métier de médecin généraliste en zone d'intervention prioritaire : exemple du Centre-Bretagne


Médecine Générale / 24-10-2024
Baron Mathilde
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Contexte : La représentation du médecin généraliste dans la société française s’est modifiée au fil des années. Son rôle dans le parcours de soin, son statut et sa relation médecin-patient sont en évolution. La démographie médicale de certaines zones rurales est marquée par une pénurie notable des médecins, une situation qui préoccupe les autorités sanitaires et les habitants de ces régions. Objectif : Évaluer la perception de la population d’une zone classée prioritaire pour l’accès aux soins primaires, sur la médecine, sur le métier de médecin généraliste et sa place dans la société. Matériel et Méthodes : étude quantitative observationnelle et descriptive par questionnaire auprès d'un échantillon de patients consultant dans 23 structures de soins du Centre Bretagne (cabinets médicaux et maisons médicales de garde) entre septembre 2023 et mars 2024. Résultats : Parmi les 287 questionnaires recueillis, 246 ont été exploités. De façon globale, la représentation sociale du médecin généraliste est plutôt valorisée. Le médecin généraliste apparaît comme un acteur indispensable dans le parcours de soins. L'échantillon étudié signale également l'importance des responsabilités et de la charge de travail inhérentes à ce métier. Leur polyvalence, la confidentialité et leur qualité d’écoute sont particulièrement mises en avant. Cependant il reste, pour bon nombre de patients, moins compétent que le médecin spécialiste. La nécessité d'une formation continue est également soulignée. Nous n'avons pas mis en évidence de différences significatives entre les sous-catégories de notre population cible en terme d'âge et de catégorie socioprofessionnelle. Conclusion : Même si la représentation sociale du médecin généraliste semble positive dans l'ensemble il existe une part d'inquiétude qu'il faudra prendre en compte pour développer l'attractivité de la médecine générale dans ces zones sous-dotées.

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