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Medecine
/ 20-12-2024
Philibert Camille
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Introduction : La prévention primaire des lésions précancéreuses du col de l’utérus passe par la vaccination contre le virus HPV. La prévention secondaire consiste à détecter au plus tôt les lésions précancéreuses du col de l’utérus et de les traiter afin d’éviter l’évolution vers des lésions malignes. Il existe 2 méthodes afin de traiter les lésions : le laser et la conisation. La conisation présente des avantages certains vis à vis du laser en permettant un diagnostic anatomopathologique. Cependant, la conisation n’est pas une intervention dénuée de risque et il est important d’en mesurer les indications. Objectif : L’objectif de notre étude était de mettre en avant les lésions prédictives de conisations blanches ou L SIL. Méthode : Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective unicentrique réalisée au CHU de Rennes entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2021. Notre étude compare les conisations blanches ou L SIL de celles retrouvant des lésions. La recherche de facteurs associés à une conisation blanche ou L SIL a été réalisée à l'aide de régressions logistiques. Résultats : Au total, 270 conisations ont été analysées. Parmi ces conisations, on retrouve 46 conisations blanches ou L SIL (17%) et 224 conisations avec lésions. Après analyse multivariée, les 3 facteurs mis en évidence qui semblent jouer un rôle important dans le risque de conisations sont la ménopause (OR à 4.94 IC95 [2.07 ; 11.79]), la colposcopie non satisfaisante avec une zone de transformation endocervicale (ZT3) (OR à 2.80 IC95 [1.02 ; 7.72]) et le résultat de la biopsie avec, en cas de biopsie non faite, un OR à 1.98 IC95 [0.50 ; 7.87], en cas de H SIL, AIS ou de cancer sur la biopsie, un OR à 0.28 IC 95 [0.10 ; 0.75] et enfin, en cas de biopsie non gradable car non jonctionnelle un OR à 2.49 [0.73 ; 8.52]. Conclusion : Le statut ménopausique, les impressions colposcopiques et les qualités des biopsies semblent être des facteurs prédictifs de conisations blanches ou L SIL.
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Médecine générale
/ 20-12-2024
Lebreton Alexandre
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Introduction : L’échographie clinique ciblée, ou échoscopie, se développe comme un outil précieux pour les médecins généralistes en France et en Europe, offrant un moyen rapide de vérifier des hypothèses diagnostiques et d’orienter la prise en charge. Cette pratique est perçue comme une extension de l’examen clinique, avec des avantages potentiels pour améliorer la continuité des soins et la relation patient-médecin. Cependant, il existe peu d’études qualitatives explorant le ressenti des patients vis-à-vis de cette pratique en consultation de médecine générale. Objectif : Explorer le ressenti des patients concernant l’utilisation de l’échographie clinique ciblée par leur médecin généraliste. Méthode : Étude qualitative phénoménologique explorant l’expérience vécue de quatorze patients. Des entretiens individuels semi-directifs et une analyse sémio-pragmatique des verbatims ont été conduits. Triangulation des données par deux chercheurs. Résultats : Les patients rapportent une expérience globalement positive de l’échographie clinique ciblée, avec une intégration bien adaptée dans la consultation. L’outil est accepté comme un prolongement de l’examen clinique du médecin. La communication lors de l’examen est un facteur important pour le patient, améliorant la compréhension du diagnostic. Cette pratique renforce à la fois la relation de confiance avec le médecin et l’adhésion aux décisions thérapeutiques. Les patients perçoivent l’échographie clinique ciblée comme une avancée médicale dans la pratique du médecin généraliste. Conclusion : L’échographie clinique ciblée est perçue comme un outil précieux dans la prise en charge globale des patients consultant leur médecin généraliste. Des études quantitatives pourraient être menées pour objectiver ces constats.
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Medecine
/ 19-12-2024
Méheut Maiwenn
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Introduction : Les benzodiazépines et apparentés sont des molécules utilisées à visée notamment hypnotique, majoritairement prescrites par le médecin généraliste, et dont le mésusage est fréquent. Ce mésusage est responsable de nombreux effets indésirables parfois graves. Le sevrage de ces médicaments devrait être prévu dès l’instauration. En pratique courante, de nombreuses prescriptions dépassent les délais légaux de prescriptions. Objectif : Evaluer l’efficacité d’une pratique de sevrage réalisée chez des patients de plus de 65 ans hospitalisés au sein du SMR de Colpo consommant des benzodiazépines ou apparentés à visée hypnotique depuis plus de quatre semaines, par la pérennité du sevrage à six mois du retour à domicile. Méthode : 53 patients consommateurs de benzodiazépines et apparentés à visée hypnotique depuis plus de quatre semaines ont été inclus au sein du SMR de Colpo et ont bénéficié de l’instauration d’un sevrage. L’absence de benzodiazépines ou apparentés sur l’ordonnance de sortie permet de statuer du sevrage en sortie. Le critère de jugement principal est l’absence de benzodiazépine ou apparenté sur l’ordonnance du patient à six mois de sa sortie d’hospitalisation. Il est évalué par un appel au médecin traitant du patient. Si une benzodiazépine ou apparenté est présente, le motif ayant motivé la prescription est recherché. Résultats : Sur les 47 patients dont les données ont été récupérées à six mois de leur retour à domicile, 22 patients soit 46,8% sont complètement sevrés en benzodiazépine ou apparenté. Deux critères semblent influencer ce sevrage : la qualité du médecin prescripteur initial et la qualité de sommeil ressentie en sortie d’hospitalisation. Conclusion : La démarche de sevrage réalisée au SMR de Colpo semblent permettre d’obtenir une pérennité à six mois de la sortie des patients.
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Médecine Générale
/ 19-12-2024
Fusco Fabiana
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Contexte : L’anorexie mentale est une maladie dont la prise en charge reste encore à améliorer, et dont le médecin généraliste sera de plus en plus confronté. En parallèle, l’utilisation des outils numériques est répandue dans l’anorexie. L’objectif de notre étude est d'étudier l’expérience des outils numériques par les patients anorexiques et d’évaluer l’impact en soins primaires. Méthodes : Il s’agit d’une étude qualitative par IPA avec réalisation d’entretiens semi-dirigés, afin d’analyser les pratiques numériques des patientes et leurs ressenties. Résultats : 7 entretiens ont pu être analysés mettant en avant un usage majoritairement symptomatique des outils numériques. L’usage dynamique et varié permettait d’apporter certaines ressources bénéfiques au quotidien. L’échange médical rétrospectif semblait être un élément clé pour modérer ces usages. Ces outils semblaient aussi représenter un support à la relation médecin-malade, et une meilleure appréhension du malade pour le médecin. Conclusion : L’alliance thérapeutique est un enjeu fondamental dans l’anorexie. Dans une pratique de médecine générale, le dialogue autour des usages numériques représente alors un atout au service du relationnel et du soin.
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Medecine
/ 17-12-2024
Le Floch Alis
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Introduction : La situation géographique et l’absence d'hôpital et de service d'accueil des urgences sur l’île de Groix implique la réalisation d’évacuations sanitaires lorsque l’état de santé des patients le nécessite, avec la sollicitation du SAMU 56. Un autre enjeu majeur du soin sur l’île est la pérennité d’une équipe médicale et paramédicale à effectif plein afin de coordonner les soins de manière optimale. L’équipe médicale de Groix a connu entre 2018 et 2022 une période de déficit de l’offre de soins, avant la restructuration d’une équipe médicale complète en 2022. Depuis 2022, l’organisation en place assure un accès optimisé aux soins médicaux, ainsi qu’une permanence médicale constante. De nouveaux outils diagnostics sont également à disposition tels que la biologie délocalisée, l’échographie portative. Dans cette étude, nous nous sommes intéressés à l’impact d’une équipe médicale complète, sur les évacuations sanitaires et les soins non programmés qui en découlent, en comparaison à une période de déficit en médecins sur l’île. Méthode : Une analyse, descriptive, rétrospective et monocentrique, a été menée sur les évacuations sanitaires en provenance de l’île de Groix vers le continent, et la mise en oeuvre de moyens médicaux dans les structures d’accueil de ces patients évacués, de décembre 2018 à décembre 2019, puis de décembre 2022 à décembre 2023. Résultats : Le renforcement de l’équipe médicale sur l’île n’influence pas à la baisse le nombre d’appels et d’évacuations sanitaires, qui augmentent entre les 2 périodes d’études. La traumatologie reste le premier motif d’appel et d’évacuation urgente, stable sur les 2 périodes. Les examens et avis spécialisés requis au SAU restent similaires durant les 2 périodes d’études, mais on observe par contre une augmentation des hospitalisations en UHCD suite aux admissions au SAU. Une analyse des données des patients sortants après consultation aux urgences a permis de mettre en évidence une majorité de motif de recours traumatologique, ainsi qu’une réalisation majoritaire d’imagerie sans autre examen ou avis associé. L’arrivée de la biologie délocalisée sur l’île durant l’été 2023 révèle davantage d’hospitalisations en UHCD et moins de sorties directes depuis sa mise en place. Discussion : Ces résultats ont permis de discuter la place d’un dispositif de radiologie sur l’île de Groix afin d’éviter ces évacuations et admissions aux urgences, ainsi que l’aide au diagnostic apportée par la biologie délocalisée. Le succès de la nouvelle organisation du système de soins sur l’île de Groix témoigne de l’importance de l’attractivité d’un territoire, de l’exercice en groupe et de la coordination des soins avec les autres acteurs de santé, pour assurer la pérennité de la médecine insulaire et isolée.
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Medecine
/ 13-12-2024
Léon Quentin
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Contexte : La majorité des français souhaite leur fin de vie à domicile. l’évolution démographique et la complexité de la prise en charge fait intervenir plusieurs professionnels dont la HAD entraînant un confusion des rôles. Méthodologie : étude qualitative inspirée de la Grounded Theory et basée sur des entretiens semi dirigé auprès de médecins généralistes libéraux des Côtes d’Armor et Ille et Viliane. Résultats : 9 entretiens ont été conduit avec une tendance à la saturation des données à partir du 7° entretiens. L’âge des participants était de 32 à 65 ans avec une expérience de 1 à 33 ans de médecine libérale. Quatre concept ont émergé : préservation des professionnels du système de santé, pédagogie des stratégies thérapeutiques envers le patient et son entourage soignant, l’apprentissage vers l’autonomie et sa propre préservation psychologique. Conclusion : le médecin généraliste a une place indispensable dans les soins de fin de vie à domicile par sa proximité avec le patient et son entourage ainsi que sa connaissance du système de santé dans son ensemble.
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Médecine générale
/ 12-12-2024
Bobon Marie-Josée
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Introduction : La littérature française concernant l’eczéma atopique chez les patients de phototype foncé est limitée. Des études suggèrent un phénotype clinique différents chez ces patients. Objectif : L’objectif principal de cette étude était de décrire les caractéristiques cliniques de l’eczéma atopique chez des patients de phototype foncé et très foncé. L’objectif secondaire consistait à établir une cartographie des photographies d’eczéma atopique de peaux foncées dans des ouvrages médicaux de référence en dermatologie. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle transversale descriptive multicentrique. Des dermatologues ont décrit, à l’aide d’un questionnaire, l’eczéma atopique de patients de phototype V et VI, inclus au cours d’une consultation. Une analyse descriptive et bivariée des données a été réalisée. La cartographie a été établie à partir de 8 ouvrages de référence en dermatologie, en calculant le pourcentage de photographies de patients de phototype V et VI au chapitre eczéma atopique. Résultats : 50 patients de phototype V et VI ont été inclus dans cette étude : 30 enfants et 20 adultes. 76 % des patients présentaient une atteinte hors des plis, 78 % présentaient des lésions hyperpigmentées, 52 % une lichénification, 50 % une hyperpigmentation péri-orbitaire, 40 % un eczéma folliculaire. Les ouvrages de référence étudiés contenaient 17 % de photographies de peaux foncées au chapitre eczéma atopique, 0 % pour les ouvrages francophones. Conclusion : Des phénotypes cliniques différents des peaux claires et des descriptions habituelles de l’eczéma atopique ont été mis en avant : une atteinte plus fréquente de la face et du cou, des faces d’extension et de la zone péri-orbitaire avec des lésions plus fréquemment folliculaires, nummulaires et lichénifiées chez les patients de phototype V et VI. Une plus grande diversité serait souhaitable dans les ouvrages et les études dermatologiques afin qu’ils soient plus représentatifs de la population.
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Medecine
/ 10-12-2024
Bommelaer CLothilde
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L’infertilité est un problème de santé publique récent et fréquent, et la prise en charge des couples infertiles par les médecins généralistes est un enjeu important. Dans notre étude quantitative réalisée par questionnaires auprès de médecins généralistes bretons, la grande majorité des médecins généralistes, en tant que médecin de premier recours, ont déjà été confrontés à une plainte d’infertilité, mais cela est peu fréquent et pas toujours abordé lors d’une consultation dédiée. Bien que l’infertilité soit une pathologie de couple, ce sont les femmes qui semblent évoquer davantage cette problématique auprès des médecins généralistes. Même si face à une plainte d’infertilité les médecins sont actifs dans la prise en charge de leurs patients, les connaissances et pratiques des médecins généralistes sont à renforcer concernant l’âge de prise en charge et le bilan paraclinique à réaliser. Il paraît pertinent de pratiquer un dépistage chez les populations cibles et une consultation dédiée de couple semble indispensable pour assurer une prise en charge globale du couple infertile. Parmi les pistes pour améliorer la prise en charge de ces couples, la nécessité de formation spécifique, la mise à disposition de ressources claires à destination des médecins généralistes et la coordination renforcée avec les centres de d’AMP, en particulier dans les zones de désert médical, semblent nécessaires pour mieux prendre en charge le couple infertile.
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Médecine générale
/ 10-12-2024
Manini Quentin
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Introduction : Le PAI est un document de plus en plus présent dans les écoles et bien connu des équipes éducatives et médicales. Cependant, les études ont surtout montré les différents freins à leur application sans se pencher sur le ressenti et l’appropriation du document par les professionnels des écoles. Objectif : explorer l’appropriation du PAI par les professionnels des écoles. Méthode : étude qualitative menée par le biais d’entretiens individuels auprès de 11 enseignants et 3 ATSEM en France exerçant actuellement en école publique élémentaire ou maternelle. Résultats : Ce travail met en évidence une application variable des PAI mais souvent de qualité. En revanche, il met également en lumière des difficultés individuelles et collectives à leur application, notamment l’aspect anxiogène des situations à risque et la frustration quant à un travail pluriprofessionnel limité, pouvant favoriser des dérives dans les demandes et l’application des PAI. Conclusion : Le PAI s’intègre bien dans les écoles, mais les différents acteurs autour du document gagneraient à travailler ensemble, tout en incluant le médecin généraliste plus encore que dans la simple rédaction. La nécessité du travail interprofessionnel fait d’autant plus sens que d’autres méthodes d’inclusion scolaire semblent encore mieux intégrées et réalisées.
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Medecine
/ 10-12-2024
Schill Claire
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Contexte : Les troubles neurocognitifs sont une pathologie courante des personnes âgées. Les troubles du sommeil sont un facteur de risque, facteur prédictif ou facteur aggravant de troubles cognitifs. Cependant, les textes de support des bilans cognitifs en médecine générale ne mentionnent pas le sommeil. Objectif : Étudier l’acceptabilité, en soins primaires, d’un outil de dépistage des principaux troubles du sommeil de la personne âgée devant une plainte cognitive. Méthode : Compilation de trois questionnaires validés en gériatrie (durée de sommeil, ODSI et RBD1Q) en un outil de dépistage. Réalisation d’entretiens collectifs auprès de médecins généralistes puis analyse inductive des données avec triangulation. Résultats : Deux entretiens collectifs ont été menés. La cotation et la formulation de l’ODSI apparaissent complexes pour les participants. La durée de sommeil et le RBD1Q sont jugés simples et efficaces. Mais une formulation personnalisée par le praticien serait en pratique plus adaptée. Les médecins interrogés ne font pas de lien spontanément entre sommeil et cognition. Discussion : Après une modification de la partie sur la somnolence diurne, le questionnaire semble utilisable comme support lors d’une consultation de médecine générale dédiée au bilan cognitif. L’utilisation du questionnaire pourrait être évaluée en consultation mémoire. Une étude de faisabilité du questionnaire auprès des patients âgés serait pertinente.
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