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Anesthésie - Réanimation
/ 18-10-2023
Van Assche Cédric
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Contexte : La douleur post opératoire après chirurgie thoracique reste significative, malgré l’avènement de technique miniinvasive. La thoracoscopie robot assisté (RATS) apporte des avantages certains d’ergonomie par rapport à la technique vidéo assistée (VATS), tout en étant une technique efficace et sécuritaire. VIVRA est une étude observationnelle rétrospective, ayant pour but de comparer la douleur post opératoire de ces deux techniques. Matériel et Méthodes : L’échantillon de cette étude est composé de la base de données prospective et multicentrique ARTIST. Les patients ayant des données manquantes sur leur consommation de morphine post opératoire ont été exclus. Résultats : 371 patients ont été inclus, 275 VATS et 96 RATS. La consommation de morphine post opératoire de la SSPI à J3 était supérieure dans le groupe RATS comparé au groupe VATS (26,3mg vs 20mg respectivement, p=0,018). L’analyse multivariée ajustée sur le nombre de port ne retrouve pas cette différence (p=0,168). Conclusion : Dans notre étude, comparé à la VATS, la RATS est associée à une augmentation significative de la consommation totale de morphine de la SSPI jusqu’au 3e jour post opératoire.
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MEDECINE
/ 17-10-2023
Romana Pierre
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Contexte : La lombalgie chronique est un enjeu de santé publique mondial, touchant près de 20 % de la population. Depuis la crise sanitaire de 2020, les soins à distance ont connu une augmentation significative. Notre étude vise à évaluer l'efficacité d'un programme de rééducation multidisciplinaire combinant des séances en présentiel et à distance pour les patients souffrant de lombalgie chronique avec un fort retentis-sement psycho-social, par rapport à un programme de rééducation exclusivement en présentiel Méthode : Étude clinique interventionnelle randomisée monocentrique en simple aveugle, comprenant deux groupes parallèles. Les critères d'inclusion sont basés sur l'éva luation du retentissement psycho-social à l'aide de l'auto-questionnaire de Dallas. Les critères de jugement principaux sont l'évaluation du score d'Os-westry et les critères de jugement secondaires comprennent l’évolution des paramètres physiques et psychologiques, ainsi que le retentisse-ment socio-professionnel. Résultats Les résultats à 3 mois de l’arrêt de la prise en charge rééducative montrent : Score ODI : Groupe distanciel (42.44) vs groupe présentiel (40.04). p = 0.203. Sous-scores Dallas : Vie quotidienne : Groupe distanciel (26.2%) vs groupe présentiel (13.8%). p = 0.185. Activités professionnelles et loisirs : Groupe distanciel (26.3%) vs groupe présentiel (27.3%). p = 0.790. Anxiété et dépression : Groupe distanciel (27.3%) vs groupe présentiel (31.1%). p = 0.760. Sociabilité : Groupe distanciel (24.8%) vs groupe présentiel (26.4%). p = 0.762. Tests Physiques : Test Sorensen : Groupe distanciel (+15.70 s) vs groupe présentiel (+21.00 s). p= 0.837. Test Ito : Groupe distanciel (+50.22 s) vs groupe présentiel (+12.90 s). p= 0.204. Endurance Quadriceps : Groupe distanciel (+17.78 s) vs groupe présentiel (+13.90 s). p = 0.595. Extension Quadricipitale : Groupe distanciel (+8,64°) vs groupe présentiel (+0.8°). p = 0.342. Extension Ischiojambiers : Groupe distanciel (4.42°) vs groupe présentiel (+5.25°). p = 0.570. Mobilité Lombopelvienne : Groupe distanciel (+8.33°) vs groupe présentiel (+20.80°). p = 0.268. Mobilité du Segment Lombaire : Groupe distanciel (-3.33°) vs groupe présentiel (+9.70°). p = 0.594. Scores EVA, TAMPA, HAD : Score HAD Anxiété : Groupe distanciel (4.30) vs groupe présentiel (1.70). p = 0.283. Score HAD Dépression : Groupe distanciel (4.60) vs groupe présentiel (0.50). p = 0.033. Questionnaire TAMPA : Groupe distanciel (10.40) vs groupe présentiel (2.70). p = 0.148. Score EVA : Groupe distanciel (-0.70) vs groupe présentiel (6.70). p = 0.273. Reprise du travail : Dans le groupe distanciel, un seul patient sur les 5 en arrêt maladie a repris une activité professionnelle à temps plein avec adaptation de poste soit 20%. Dans le groupe présentiel, 2 patients sur les 6 en arrêt maladie ont un repris une activité professionnelle soit 33,3%. Conclusion Les résultats de cette analyse intermédiaire suggèrent que le programme de réédu-cation hybride associant distanciel et présentiel semble aussi efficace que le programme présentiel seul pour améliorer la capacité fonctionnelle à 3 mois chez les patients souffrant de lombalgies chroniques avec un fort retentissement psycho-social. De plus, il semble que manager un patient dans son milieu écologique favorise la réduction de la peur du mouvement, facilite les activités de la vie quotidienne et réduit le niveau de dépression, sans réduire forcément la douleur Toutefois, il est important de rester prudent et d'attendre les résultats de l'étude complète avant de tirer des conclusions définitives. Des études multicentriques à plus grande échelle sont nécessaires pour confirmer ces résultats et mieux évaluer l'efficacité de ces approches de rééducation. Les résultats prometteurs de cette étude mettent en évidence la pertinence de la télérééducation comme option de prise en charge complémentaire à la rééducation en présentiel.
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Gynécologie médicale
/ 17-10-2023
Collet Juliette
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Introduction : Les patients atteints de cancer sont à risques de troubles de la fertilité induits par les traitements qui peuvent avoir un impact majeur sur la qualité de vie. Selon les recommandations, les patients doivent être informés des conséquences potentielles des traitements sur leur fertilité et des moyens à leur disposition pour envisager une préservation de celle-ci. Une majorité des patients atteints de cancer pourraient se voir proposer des mesures pour préserver leur fertilité mais seulement 50% des patients bénéficient de cet avantage. Nous avons souhaité explorer les pratiques et les représentations des oncologues et médecins spécialistes en Bretagne afin d’identifier des barrières à ces discussions ainsi que des freins à l’adressage des patientes et des patients en consultation de préservation de fertilité. Matériel et méthodes : Enquête qualitative par entretiens semi-directifs de 12 médecins spécialisés en oncologie exerçant en Bretagne. Analyse thématique.
Résultats : Un des freins majeurs à l’adressage des patients en consultation de préservation de fertilité est le manque d’informations des médecins à ce sujet, conséquence d’un manque de formation des oncologues. Il existe une différence de niveau d’informations selon le sexe du patient. La gravité clinique du patient au moment du diagnostic et son pronostic ont pu être identifiés comme des facteurs limitants. Des moyens facilitants ont pu être identifiés par les médecins participants à l’étude, comme des propositions d’amélioration des stratégies de diffusion de l’information, mais également sur la nécessité d’uniformisation des pratiques, en optimisant la collégialité des décisions. Conclusion : La préservation de fertilité est un enjeu majeur de la prise en charge des patients atteints de cancer et nécessite des avancées, notamment en termes de communication et d’information des médecins confrontés à cette question.
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Pharmacie
/ 17-10-2023
Laurelli Damien
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Le microbiote pulmonaire des patients atteints de dilatation des bronches (DDB) a été peu étudié dans sa valence anaérobie. Les patients DDB recevant de nombreuses cures d’antibiotiques, il est légitime de se poser la question de l’antibiorésistance au sein des bactéries anaérobies pulmonaires. Les données étant parcellaires, ce travail avait pour but d’établir un état des connaissances sur la résistance aux antibiotiques des principales bactéries anaérobies de l’arbre respiratoire. Il en ressort la présence de nombreuses résistances. Ce travail a été complété par une étude de sensibilité aux antibiotiques de 50 souches pulmonaires du genre Veillonella par une technique de microdilution. De hauts niveaux de résistance à certaines bêta-lactamines ont été mis en évidence, probablement indépendamment de la présence de bêta-lactamase. Les mécanismes sous-jacents seront à explorer par séquençage du génome total.
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Médecine
/ 17-10-2023
Armange Lucas
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Introduction. Au cours du bilan préopératoire de l’endocardite infectieuse (EI), la réalisation d’une évaluation coronarienne peut etre suggérée dans certains cas. Vu le faible niveau de preuve de cette recommandation, nous avons mené une étude afin de mieux appréhender le rapport bénéfices/risques de cet examen. Matériels et méthodes. Etude observationnelle rétrospective multicentrique, menée dans trois CHU français. Le critère de jugement principal était la prévalence de la réalisation de l’évaluation coronarienne. Résultats. Trois cent vingt-trois patients ont été inclus : 184 (57%) ont eu une évaluation coronarienne (groupe C) – 149 par coronarographie, 35 par coroscanner – tandis que les 139 autres (43%) n’ont pas eu cette évaluation (groupe NC). L’évaluation coronarienne a permis de dépister 37 patients avec une coronaropathie significative, parmi lesquels 13 ont eu un pontage aorto-coronarien per chirurgical. Conclusion. Les recommandations actuelles sont difficilement applicables : l’évaluation coronarienne ayant été conduite chez seulement 57% de notre cohorte, alors que 98% en avait l’indication. La coronarographie expose à très peu de risques et permet de dépister une coronaropathie significative chez un malade sur cinq, ceci pouvant aboutir ensuite à un geste de revascularisation coronarienne en peropératoire. De futures études sont nécessaires afin d’identifier les facteurs pronostiques de la réalisation d’une revascularisation.
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Médecine
/ 16-10-2023
Cahagne Jeanne
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Introduction L’héparine non fractionnée est utilisée au cours de la chirurgie cardiaque sous circulation extra corporelle (CEC). Elle est reversée en fin d’intervention par la protamine. Les saignements en postopératoire de chirurgie cardiaque sont fréquents et peuvent notamment être liés à une antagonisation incomplète de l'héparine. Différents examens d'hémostase de laboratoire ou délocalisés permettent de mesurer l'effet de l'héparine, l’anti-Xa et l’anti-IIa ou les tests viscoélastométriques. L’objectif principal de notre étude était d’évaluer l’incidence de l’héparinisation résiduelle post-protamine et de comparer les performances des ces examens d'hémostase. Matériel et méthodes Nous avons conduit une étude observationnelle monocentrique pilote incluant tous les patients consécutifs bénéficiant d'une chirurgie cardiaque programmée sous CEC au CHU de Rennes de juin à juillet 2022. Pour chaque patient, un prélèvement de sang artériel sur tube citrate était réalisé à la fin de la CEC, 10 minutes après la réversion de l'héparine par la protamine. L'héparinémie était évaluée par l'anti-Xa (avec et sans dextran), l'anti-IIa, le TCA, le temps de thrombine, l'ACT Hepcon HMS et le ROTEM. L'antagonisation incomplète de l'héparine a été définie par un niveau d'anti-Xa sans dextran supérieur à 0,1 U.mL-1. Résultats L'étude a inclus 32 patients consécutifs. Parmi les 26 patients avec une mesure de l'anti-Xa sans dextran disponible, un seul (4%) présentait une antagonisation incomplète de l'héparine. L'incidence de l'héparinisation résiduelle était de 48% (12 patients) en utilisant un anti-Xa avec dextran. Les niveaux d'anti-IIa et le rapport INTEM/HEPTEM-CT ne mettait en évidence aucune héparinisation résiduelle. À l'arrivée en réanimation, 5 (16%) patients présentaient un rebond d'héparine mesuré par anti-Xa sans dextran. Les niveaux d'anti-Xa post-protamine avec dextran n'étaient corrélés à aucun paramètre clinique ou biologique. L'antagonisation incomplète et le rebond d'héparine n'étaient pas associés aux saignements postopératoires. Conclusion Cette étude pilote a mis en évidence que l'incidence de l'antagonisation incomplète de l'héparine après CEC était faible lorsqu'elle était mesurée par une activité anti-Xa sans dextran, le ROTEM ou une activité anti-IIa. À l'inverse, son incidence était plus élevée avec une activité anti-Xa avec dextran, bien qu'elle ne soit associée ni au rebond d'héparine ni aux saignements postopératoires.
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Pharmacie
/ 16-10-2023
Villoteau Anne-Sophie
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Les CAR-T cells représentent un nouvel espoir chez les patients atteints de DLBCL en rechute ou réfractaire, dont le pronostic est sombre. Au CHU de Rennes, un suivi rigoureux des patients sous CAR-T cells a été mis en place et notamment par cytométrie en flux mais certaines données restent inexploitées actuellement. Dans notre étude, nous avons souhaité déterminer l’intérêt de ces analyses complémentaires en comparant les populations lymphoïdes T circulantes entre patients DLBCL répondeurs et non répondeurs grâce aux données issus du suivi en cytométrie de 49 patients (28 répondeurs et 21 non répondeurs). Les résultats suggèrent notamment deux facteurs prédictifs de la réponse aux CAR-T cells : les lymphocytes T régulateurs présents initialement dans la réponse au traitement et le niveau d’épuisement des lymphocytes T CD8 effecteurs des lymphocytes non CAR-T. En conclusion, ces travaux démontrent un réel intérêt à l’étude des sous populations lymphoïdes T circulantes afin de mieux cibler les populations pouvant répondre au traitement.
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PSYCHIATRIE
/ 16-10-2023
Blanchard Tristan
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Contexte : Environ 30% des patients souffrant de dépression ne parviennent pas à une rémission malgré les recommandations thérapeutiques actuelles. Certaines caractéristiques cliniques, comme un profil anxieux ou anhédonique, la présence d'une inflammation biologique de bas grade, pourraient être impliquées dans cette évolution défavorable. Les mécanismes neurovasculaires impliqués dans la résistance au traitement restent imparfaitement élucidés. L’objectif de ce travail était d'examiner la relation entre ces caractéristiques inflammatoires, cliniques et hémodynamiques et l'évolution clinique des patients souffrant d’un trouble dépressif. Méthode : Soixante-sept patients ont été inclus dans une étude prospective entre novembre 2014 et août 2018. Une évaluation clinique, un dosage de la concentration de protéine C-réactive (CRP) et une IRM avec séquence de marquage pseudo-continu du spin artériel (pCASL) ont été réalisés à l'inclusion, et l'évaluation de la sévérité de la dépression a été répétée à 6 mois. Une analyse de régression linéaire multivariée a été menée pour étudier l’effet du taux de CRP, la symptomatologie anxieuse (State-trait anxiety inventory [STAI]) et anhédonique (Snaith Hamilton [SHAPS]) et le débit sanguin cérébral quantifié (CBF) dans des régions d'intérêt – définies a priori - à partir de l'atlas FreeSurfer, sur l'évolution du score total de l'échelle d'évaluation de la dépression de Montgomery et d'Äsberg (MADRS). Résultats : Une association a été mise en évidence entre le CBF de plusieurs régions du cortex préfrontal et l'évolution du score MADRS, notamment le cortex orbitofrontal gauche (β standardisé = 0,578, p = 0,032), le cortex préfrontal ventromédian droit (β = -0,424, p = 0,041) et le cortex préfrontal moyen gauche (β = -0,616, p = 0,05). Les taux de CRP étaient également associés à la progression de la sévérité dépressive (β = 0,285, p = 0,049). Conclusion : Bien qu’exploratoire, cette étude soutient le rôle important du cortex préfrontal et d’une inflammation de bas grade représentée par la CRP dans l'évolution de la dépression et sa réponse au traitement. De futures études longitudinales, axées sur des dimensions clinico-biologiques spécifiques et leurs corrélats de perfusion, pourraient aider à identifier le profil des patients à risque de résistance au traitement.
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Gynécologie médicale
/ 16-10-2023
Bodier Louise
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Le diabète gestationnel, trouble de la tolérance glucidique débutant ou diagnostiqué pendant la grossesse, est un enjeu de santé publique majeur. Lorsque les mesures hygiéno-diététiques échouent (pour environ 30% des patientes), l'insuline est le traitement de référence. Les antidiabétiques oraux, tels que la Metformine ou le Glibenclamide pourraient représenter une alternative intéressante. Cette étude est basée sur une revue systématique de la littérature, visant à évaluer l’efficacité et la sécurité de l’utilisation de ces traitements dans le diabète gestationnel. Une recherche a été effectuée autour des mots clefs “Metformine”, “Glibenclamide”, “Grossesse” et “Diabète gestationnel” dans les bases de données PubMed et Google Scholar de 2013 à 2023. Au total 45 études ont été sélectionnées puis analysées. La Metformine semble combiner efficacité dans le contrôle glycémique avec sécurité maternelle et néonatale. Comparée à l'insuline, elle réduit la prise de poids maternelle, diminue les hypoglycémies maternelles, et montre une tendance à réduire l'hypertension gravidique et la prééclampsie. De plus, les nourrissons de mères sous Metformine sont moins souvent macrosomes, présentent moins d'hypoglycémies néonatales, et nécessitent moins fréquemment une admission en unité de soins intensifs. En revanche, le Glibenclamide semble efficace pour le contrôle glycémique mais est associé à davantage de macrosomie et d'hypoglycémies néonatales. En conclusion, la Metformine semble être une alternative intéressante à l'insuline pour le traitement du diabète gestationnel, tandis que des incertitudes subsistent quant à la sécurité du Glibenclamide.
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Médecine
/ 13-10-2023
Fily Alexis
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Introduction : L’épicondylalgie latérale au coude (ELC) est une entité pathologique douloureuse chronique du coude, consécutive à une hyper-sollicitation des tendons épicondyliens au coude. En France, elle peut être reconnue au titre de maladie professionnelle. Cinq à dix pourcents des patients atteints présente une forme résistante au traitement médical, et peuvent donc être éligibles à une prise en charge chirurgicale. Les techniques à ciel ouvert sont aujourd’hui les plus utilisées. L’impact péjoratif d’une reconnaissance en maladie professionnelle sur le retour à l’activité antérieure n’a pas été prouvé dans la littérature. Objectifs : L’objectif principal de cette étude était de déterminer le taux de reprise de l’activité professionnelle antérieure après la prise en charge chirurgicale d’une ELC. Les objectifs secondaires étaient de déterminer l’influence des durées d’évolution des symptômes et d’arrêt de travail préopératoire sur la trajectoire professionnelle, et de mener une recherche exploratoire sur des facteurs supposés prédictifs de la capacité de retour à l’activité antérieure. Méthode : Il s'agit d'une étude rétrospective sur dossier, monocentrique et multi-opérateurs sur une période de 11 ans. 49 séjours ont été analysés, à un recul moyen de 45,6 mois. Les données médicales et socio- professionnelles étaient recueillies au temps-clés : au moment de la chirurgie, à 6 mois, 1 an et au dernier recul après chirurgie. Résultats : Le retour à l’activité antérieure était possible dans 26.5% des cas. Les durées d’arrêt de travail pré et postopératoire étaient statistiquement corrélées (p= 0,0323). Une durée d’arrêt de travail préopératoire inférieure ou égale à 12 mois était associée à une capacité supérieure de retour à l’activité antérieure au cours du suivi (p=0,017). L’allongement de la durée d’arrêt de travail postopératoire était associé à une moindre capacité de reprise de l’activité antérieure (p= 0,012). Près de deux tiers des patients nécessitaient une modification complète de leur activité professionnelle via un reclassement ou une reconversion professionnelle. Conclusion : Les techniques de libération et d’allongement des extenseurs offrent de bons résultats cliniques qui semble perdurer dans le temps. En revanche, dans le cadre de la pathologie professionnelle, elles ne permettent un retour à l’activité professionnelle jugée causale que dans 26.5% des cas. Les durées d’arrêt de travail pré et postopératoires semblent être des données-clés liées à la capacité de retour à l’activité antérieure.
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