Tri :
Date
Titre
Auteur
|
|
Medecine
/ 21-12-2023
El Issa François
Voir le résumé
Voir le résumé
Introduction : Les médecins généralistes (MG) disent ne pas être assez impliqués dans la prise en charge des patients oncologiques en particulielors du passage en soins palliatifs. Ils regrettent un manque d’informations et de communication. Objectif : Recueillir la perception du MG à l’issue d’une communication précoce entre l’oncologue et ce dernier concernant la prise en charge des patients entrant en soins palliatifs. Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative ancillaire de l’étude IMGéPall qui a été menée au centre Eugène Marquis à Rennes en 2022 et 2023. Elle incluait des patients âgés de plus de 18 ans atteints d’un cancer solide avancé et/ou métastatique pour qui l’introduction d’une nouvelle ligne thérapeutique interpellait l’oncologue. L’oncologue prenait alors contact avec le MG du patient. Parmi les 39 MG contactés par les oncologues, onze ont été interrogés par entretiens individuels semi-dirigés en visioconférence ou en présentiel. Les entretiens ont été retranscrits intégralement, anonymisés puis analysés par thèmes. Résultats : Les MG interrogés se sentent habituellement perdus, seuls, désinvestis et ils craignent de commettre des erreurs. Ils disent souhaiter avoir des informations plus rapidement et clarifier le statut thérapeutique de leur patient. Les MG interrogés se disent satisfaits d’une communication téléphonique. Ils trouvent la communication plus nuancée par téléphone, permettant une meilleure compréhension mutuelle et un passage d’informations complémentaires aux courriers. Cet appel permet selon eux de clarifier le statut thérapeutique du patient. Cela améliore leurs connaissances de la prise en charge de leur patient. Ils se sentent partie intégrante d’une équipe. Ils disent ne pas avoir modifié leur prise en charge, cependant ils ont utilisé cet appel comme aide dans leur communication avec leur patient et sa famille. Conclusion : L’appel systématique de l’oncologue au MG au début des soins palliatifs permettrait au MG de se sentir plus en confiance pour prendre en charge son patient grâce à une clarification du pronostic et de la prise en charge médicale. Cet appel leur a permis de faire équipe à l’oncologue et d’utiliser cette coordination dans sa communication avec le patient et sa famille. Pour compléter ce dispositif et en augmenter l’impact, une consultation avec le MG pourrait être fixée de manière systématique suite à cet appel.
|
|
Diplome d'état de docteur en médecine
/ 19-12-2023
Pinot Léa
Voir le résumé
Voir le résumé
Introduction : L’inaptitude au poste de travail est prononcée par le médecin du travail lorsque l’état de santé d’un salarié devient incompatible avec le poste qu’il occupe malgré la mise en place d’actions de maintien de l’emploi. Elle aboutit dans la majorité des cas à un licenciement et expose à un risque de désinsertion professionnelle. L’objectif principal de cette étude est de déterminer les indicateurs relatifs aux inaptitudes et d’analyser les déterminants qui les influencent, toutes pathologies confondues. Les objectifs secondaires étaient de préciser les facteurs de survenue d’une inaptitude en fonction de la maladie causale principale, de mieux cibler les actions de prévention et d’améliorer la qualité des données au sein de l’AST35. Matériel et méthode : Cette étude transversale et rétrospective s’est intéressée aux caractéristiques des salariés déclarés inaptes à leurs postes de travail au cours de l’année 2022 au sein d’un service de santé au travail interentreprises d’Ille-et-Vilaine. Les données anonymisées ont été extraites à partir du « logiciel métier » utilisé par les médecins du travail. Les taux d’incidence des déclarations d’inaptitudes ont été calculés tout d’abord de manière globale puis par affection causale principale. Une analyse multivariée avec régression de Poisson a été utilisée afin de déterminer les facteurs de risques de survenue d’une inaptitude toutes pathologies confondues sur l’ensemble de l’échantillon. Puis, une régression logistique a été pratiquée sur les salariés déclarés inaptes, par groupe de pathologies. Résultats : Au total, 153 776 salariés ont été inclus dont 1003 (soit 0,7%) ont été déclarés inaptes en 2022. L’estimation du taux d’incidence global des déclarations d’inaptitude était de 6,52 pour 1000 salariés (IC95% [6,13 – 6,93]) toutes pathologies confondues, de 403 pour 1000 salariés inaptes pour les maladies du système ostéo-articulaire ou MSOA (IC95% [371,45 - 432,14]) et de 313 pour 1000 salariés inaptes pour des troubles mentaux ou du comportement ou TMC (IC95% [283,39 - 340,74]). Les facteurs de risques d’être déclaré inapte étaient le genre féminin (p<0,001), l’âge (p<0,001), l’obésité (p = 0,013), l’ancienneté (p<0,001), le fait de bénéficier d’une prestation liée au handicap préalablement à l’inaptitude (p<0,001) ainsi que d’appartenir aux groupes des ouvriers ou des employés (p<0,001) ou encore d’être salarié d’une entreprise localisée dans une ville de moins de 5000 habitants. Les salariés présentaient un risque plus important d’être déclarés inaptes pour MSOA par rapport aux autres pathologies lorsqu’ils appartenaient aux groupes des ouvriers (p<0,001) ou des employés (p=0,004) ou lorsqu’ils bénéficiaient d’une prestation liée au handicap préalablement à leurs déclarations d’inaptitudes (p=0,029). Le risque d’être inapte pour TMC était augmenté lorsque l’entreprise était basée dans des villes de 5000 à 9999 (p=0,035) habitants ou d’au moins 50000 habitants (p<0,001) et que l’affection causale principale à l’origine de l’inaptitude était d’origine professionnelle (p=0,025). La dispense de recherche de reclassement faisant suite à l’inaptitude était, quant à elle, plus présente chez les inaptes pour TMC par rapport aux autres pathologies. Conclusion : Ces données vont permettre une meilleure orientation et priorisation des actions de prévention afin de prévenir le risque de désinsertion professionnelle. Cette étude sera reproduite sur les données de 2023 permettant ainsi un suivi des indicateurs relatifs aux inaptitudes et l’évaluation des mesures de prévention.
|
|
Chirurgie dentaire
/ 14-12-2023
Collet-Mathieu Léopold
Voir le résumé
Voir le résumé
À l’UFR d’Odontologie de Rennes, la prothèse amovible partielle est enseigné en troisième année du diplôme de formation générale de sciences odontologiques. Des cours magistraux, actuellement dispensé au premier semestre, permettent à l’étudiant d’acquérir les bases fondamentales de cette discipline. Des travaux dirigés et travaux pratiques au second semestre complètent cet apprentissage. Des fiches pédagogiques ont été récemment élaborées pour expliquer étapes par étapes les tracés type de châssis métallique dans le cas d’édentements de classe 1, 2, 3 et 4 de Kennedy au maxillaire. Cette thèse d’exercice complète les supports pédagogiques de prothèse adjointe partielle décrits précédemment. L’objectif de ce travail était d’ajouter l’élaboration de tracé type de châssis pour quatre situations cliniques d’édentements mandibulaire correspondant aux classes 1, 2, 3 et 4 de Kennedy. De par leur format concis, clair et imagé, et leur facilité d’accès, ces fiches pédagogiques optimisent l’enseignement.
|
|
médecine
/ 12-12-2023
Lalonde Paul
Voir le résumé
Voir le résumé
Le système de soins primaires doit faire face au vieillissement de la population et à l'augmentation du nombre de patients atteints de pathologies chroniques ou nécessitant des prises en charge complexes. Les infirmiers de pratique avancée récemment introduits en France participent à la réorganisation de cette offre de soins primaires, en particulier ceux de la mention pathologies chroniques stabilisées ; prévention et polypathologies courantes en soins primaires. L’objectif de cette étude est d’analyser comment les IPA et les médecins généralistes perçoivent leur collaboration autour de patients communs en soins primaires. La méthode employée est une étude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de médecins généralistes et IPA travaillant en soins primaires. 13 entretiens ont été réalisés concernant 5 binômes IPA / MG. Ces binômes construisent un travail d'équipe nécessitant de clarifier les rôles de chacun. Les médecins adressent les patients aux IPA, et restent disponibles en cas de difficulté. Selon les professionnels interrogés, ce travail exercé en complémentarité permet d’améliorer la qualité des soins prodigués, permettant notamment par le biais des consultations longues des IPA de développer des entretiens motivationnels et de l’éducation thérapeutique. Ce travail soulève des difficultés dans la pratique notamment autour du nombre de patients adressés et du rôle des IPA à mieux définir en soins primaires.
|
|
Chirurgie dentaire
/ 06-12-2023
Mathon Emilie
Voir le résumé
Voir le résumé
Introduction : La prévention bucco-dentaire, qui vise à éviter la survenue de pathologies bucco-dentaires, à maintenir ou à améliorer la santé orale, repose en partie sur l’éducation des patients et des personnes en charge. Internet est de nos jours un vecteur d’information principal. Dans ce contexte, à l’Université de Rennes, un site de prévention bucco-dentaire en ligne a été conçu en 2008. Dans le cadre de l’évolution de ce site, la création de fiches synthétiques d’information et de prévention téléchargeables par les internautes a semblé une idée pertinente pour faciliter la transmission des connaissances et des recommandations. Objectif : Cette thèse visait à la réalisation de fiches synthétiques d’information et de prévention en odontologie pédiatrique à l’intention des patients et de leurs accompagnateurs, en lien avec le site de prévention de l’UFR d’Odontologie de Rennes. Matériels et méthodes : 4 grands thèmes ont été choisis parmi les 6 traités par le site. Le choix des sujets et des titres a été réalisé. Les fiches ont été conçues à partir des trames et illustrations présentes sur le site mais on y retrouve un complément didactique. Des illustrations personnelles ont également été créées. Ces fiches ont ensuite été présentées pour évaluation à un comité de lecture avant d’être modifiées ponctuellement. Résultats : 23 fiches d’information et de prévention ont été créées pour autant de sujets traités. Les retours du comité de lecture ont été peu nombreux mais ont permis l’amélioration de plusieurs fiches. Conclusion : La réalisation de fiches d’odontologie pédiatrique est un outil supplémentaire pour faire de la prévention et transmettre des informations utiles de manière rapide afin de protéger la santé au mieux. Mais il reste à réfléchir à des moyens à mettre en œuvre pour transmettre l’accès au site et à ces fiches au plus grand nombre et ainsi exercer une réelle influence en matière de prévention.
|
|
Chirurgie dentaire
/ 06-12-2023
Carré Parvane
Voir le résumé
Voir le résumé
Introduction : La prévention bucco-dentaire, qui vise à éviter la survenue de pathologies bucco-dentaires, à maintenir ou à améliorer la santé orale, repose en partie sur l’éducation des patients et des personnes en charge. Internet est de nos jours un vecteur d’information principal. Dans ce contexte, à l’Université de Rennes, un site de prévention bucco-dentaire en ligne a été conçu en 2008. Dans le cadre de l’évolution de ce site, la création de fiches synthétiques d’information et de prévention téléchargeables par les internautes a semblé une idée pertinente pour faciliter la transmission des connaissances et des recommandations. Objectif : Cette thèse visait à la réalisation de fiches synthétiques d’information et de prévention en odontologie pédiatrique à l’intention des patients et de leurs accompagnateurs, en lien avec le site de prévention de l’UFR d’Odontologie de Rennes. Matériels et méthodes : 4 grands thèmes ont été choisis parmi les 6 traités par le site. Le choix des sujets et des titres a été réalisé. Les fiches ont été conçues à partir des trames et illustrations présentes sur le site mais on y retrouve un complément didactique. Des illustrations personnelles ont également été créées. Ces fiches ont ensuite été présentées pour évaluation à un comité de lecture avant d’être modifiées ponctuellement. Résultats : 23 fiches d’information et de prévention ont été créées pour autant de sujets traités. Les retours du comité de lecture ont été peu nombreux mais ont permis l’amélioration de plusieurs fiches. Conclusion : La réalisation de fiches d’odontologie pédiatrique est un outil supplémentaire pour faire de la prévention et transmettre des informations utiles de manière rapide afin de protéger la santé au mieux. Mais il reste à réfléchir à des moyens à mettre en œuvre pour transmettre l’accès au site et à ces fiches au plus grand nombre et ainsi exercer une réelle influence en matière de prévention.
|
|
Médecine générale
/ 05-12-2023
Moson-Affole Jessica
Voir le résumé
Voir le résumé
Introduction : Le SASPAS (Stage Ambulatoire en Soins Primaires et Autonomie Supervisée) est une période cruciale au cours de laquelle les étudiants de médecine générale (EMG) sont confrontés à une grande variété de situations cliniques. Les Maîtres de Stage Universitaires (MSU) ont pour mission d’accompagner et de superviser les EMG. La supervision indirecte (SI), étant le principal outil pédagogique de ce stage, l’objectif est d’explorer les pratiques et le ressenti des Maîtres de Stages de la subdivision rennaise lors de la SI ainsi que de recueillir leurs opinions sur l’introduction d’un outil d’aide à la SI. Méthode : Étude qualitative par Focus Group réalisée auprès de 19 Maîtres de stage de la subdivision rennaise. Les entretiens ont été enregistrés et retranscrits, puis soumis à une analyse thématique. Résultats : L’accompagnement des internes est une expérience enrichissante pour les MSU. Ils veulent garantir un développement efficace de connaissances et de compétences tout en assurant la sécurité et le suivi des patients. Cependant, ils font face à des défis tels que l’optimisation de la SI et l'identification des difficultés spécifiques de l’interne. Le besoin d'outils d’aide à la SI n’est pas spontanément évoqué par les MSU, mais la mise à disposition d'outils accessibles et adaptables pourrait améliorer la qualité de l'encadrement en ciblant les difficultés propres de chaque étudiant. Par ailleurs, les groupes d’échange pratique (GEP) pourraient constituer un bon moyen de formation pour les MSU. Conclusion : Les MSU présentent des méthodes pédagogiques variées et se questionnent sur les caractéristiques d’une supervision idéale. La mise à disposition de divers outils pourrait leur permettre de mieux appréhender les difficultés auxquelles ils font face. De même que le partage d’expérience entre pairs lors de GEP pourrait favoriser l’amélioration continue du processus d’encadrement.
|
|
MEDECINE GÉNÉRALE
/ 05-12-2023
Duc Jean
Voir le résumé
Voir le résumé
Introduction : L’éducation est fondamentale dans la pathologie asthmatique, elle permet une reconnaissance plus rapide de la crise, un traitement optimal de la crise permettant de faire diminuer le nombre de passages aux urgences et le nombre moyen d’hospitalisation. Le plan d’action seul peut ne pas suffire, il doit être accompagné d’explications claires concernant la conduite à tenir, et que cette dernière soit en adéquation avec les recommandations concernant la prise en charge de la crise d’asthme, notamment en termes de thérapeutiques. Objectif : L’objectif principal de cette étude est de décrire les prises en charges des exacerbations asthmatiques en ambulatoire, avant leur passage aux urgences pédiatriques. Ces prises en charges seront comparées aux recommandations de la société française de pneumologie pédiatrique concernant l’exacerbation de l’asthme. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive, transversale, menée dans un service d’urgences pédiatriques entre décembre 2021 et octobre 2022, soit une période de 11 mois de recrutement. Inclusion de tous les enfants de plus de 2 ans admis pour crise d’asthme. Résultats : Au total 206 patients ont été analysés. Les patients inclus étaient âgés de 2 à 17 ans avec un âge médian de 5 ans. Parmi les patients inclus, 158 étaient asthmatiques connus, soit 76% des patients. Parmi les 158 patients asthmatiques, 66 avaient un traitement de fond pour leur asthme soit 42% de la population d’asthmatiques de l’étude. Parmi ces patients 60% avaient une monothérapie, composée à 80% d’une corticothérapie inhalée. Concernant la crise, 77% des enfants avaient été traités (96% bronchodilatateurs et 37% de corticoïdes per os). 25% des enfants avaient une dose adaptée au poids et 57% une dose répétée. Seulement 17% des enfants avaient reçu à la fois des doses répétées et la bonne posologie de bronchodilatateurs avant de consulter aux urgences. 38% ont reçu une corticothérapie orale, dont la dose était adaptée dans 57% des cas. Le matériel utilisé pour l’administration des bronchodilatateurs était adapté chez 97% des patients. Conclusion : Les enfants admis aux urgences pédiatriques pour crise d’asthme sont fortement sous traités au préalable. Une feuille d’information permettant une standardisation de la prise en charge va être diffusée aux différents acteurs médicaux du département.
|
|
Médecine
/ 01-12-2023
Malard Florent
Voir le résumé
Voir le résumé
Introduction : Le prélèvement d’ovocytes est une procédure ambulatoire qui peut être réalisée sous anesthésie locale ou générale. Le geste peut rester inconfortable sous anesthésie locale seule mais l’anesthésie générale comporte des risques supplémentaires et peut avoir un impact négatif sur la fécondation des ovocytes. L'hypno-analgésie a montré des bénéfices dans la gestion de la douleur et de l’anxiété péri-opératoire. HypnoVR® est une nouvelle approche qui combine l'immersion en réalité virtuelle avec l'hypnose conversationnelle. Cette étude vise à évaluer l'efficacité de l'hypnose en réalité virtuelle en adjonction à l’anesthésie locale sur le management de la douleur lors de la ponction d'ovocytes. Méthodes : Cette étude prospective, randomisée, monocentrique, a inclus des patientes bénéficiant d’un prélèvement d'ovocytes sous anesthésie locale dans une clinique mutualiste française. Les patientes ont été randomisées entre le groupe intervention (casque de réalité virtuelle + anesthésie locale) et le groupe témoin (anesthésie locale seule). Le critère de jugement principal était l'efficacité sur la nociception, mesurée par l’ANI®. Les critères de jugement secondaires comprenaient la douleur, l'anxiété, le taux de conversion en anesthésie générale, la durée de la procédure, la satisfaction des patientes et des gynécologues ainsi que la tolérance à la réalité virtuelle. Résultats : Entre octobre 2022 et mai 2023, 182 patientes ont été randomisées. Le critère de jugement principal a été analysé sur 168 patientes. La nociception était significativement diminuée dans le groupe réalité virtuelle pendant toute la procédure (p < 0,001) et lors des moments les plus douloureux: l'infiltration (p < 0,001) et la ponction d’ovocytes (p = 0,020). Il n'y avait pas de différence significative sur la douleur mesurée par l’EVA ni sur l'anxiété péri-opératoire. Le taux de conversion en anesthésie générale montrait une tendance à la baisse dans le groupe réalité virtuelle. La tolérance à la réalité virtuelle était bonne et aucun événement indésirable grave en lien avec celle-ci n'a été rapporté. Conclusion : L’intégration de la réalité virtuelle comme outil d’hypnose à l'anesthésie locale lors du prélèvement d'ovocytes dans un parcours d’assistance médicale à la procréation permet de réduire la nociception peropératoire, offrant une approche non-pharmacologique sûre pour améliorer l'expérience des patientes et minimiser les risques anesthésiques.
|
|
chirurgie orthopédique et traumatologique
/ 24-11-2023
Vallée Nicolas
Voir le résumé
Voir le résumé
Introduction : Étude prospective randomisée de la validité du transfert d'un entrainement à la réparation arthroscopique de la coiffe sur simulateur VR vers des conditions opératoires réalistes, visuelles et tactiles. Méthode : 36 internes et assistants première année exerçant dans six CHU (HUGORTHO) ont été sélectionnés. A l’inclusion, tous ont répondu à un questionnaire sur le nombre d’arthroscopies réalisées en tant que premier opérateur ou d'aide-opératoire et sur leur degré de confiance pour réaliser la suture arthroscopique. Ils ont reçu un cours théorique sur celle-ci suivi d’une session sur simulateur ArthroS® (VirtaMed AG, Zurich, Switzerland). Ils ont été randomisés en deux groupes: VR+ formé mensuellement sur simulateur, VR- par compagnonnage in situ traditionnel. Les sessions VR+ étaient standardisées, réalisées sous la supervision du même formateur pendant 1 heure. Après 6 mois, il a été demandé à tous les participants de réaliser une réparation arthroscopique double rangs du supra-épineux sur un modèle os sec d'épaule en utilisant un environnement arthroscopique réaliste comprenant une colonne vidéo-arthroscopique de bloc, des ancres et leur ancillaire classique. Deux chirurgiens experts en arthroscopie d’épaule, indépendants et en aveugle des bras d’inclusions, ont évalué les participants à l’aide du score ASSET et du specific cuff score (SCS). Résultats : Les deux groupes étaient initialement comparables. Le score ASSET était significativement meilleur pour le groupe VR+ comparé au groupe VR- (34.4 3.1 contre 30.5 5.7, p=0.046). Le SCS ne différait pas entre VR+ et VR- (26.8 2 contre 25.6 2.8, p=0.24). Conclusion : L'étude a montré la supériorité du programme de formation semestrielle sur simulateur VR par rapport à la formation conventionnelle actuelle pour maîtriser une procédure complexe et séquentielle de réparation de la coiffe dans des conditions réalistes.
|
|