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Pharmacie
/ 10-10-2024
Couëspel Du Mesnil Philippine
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L’année 2024 a été marquée par le déroulement des Jeux Olympiques à Paris. Cet événement sportif au retentissement mondial souligne l’importance de la prévention sur le dopage, d’autant plus que de nombreuses molécules, utilisées à des fins récréatives ou dans le but d’améliorer les performances, font leur apparition depuis quelques années. Le dopage est devenu un réel problème de santé publique, étant donné son ampleur. Il se définit par l'emploi de substances ou de méthodes prohibées par le code mondial antidopage afin d'améliorer artificiellement les performances du sportif. Le dopage viole non seulement les principes d’équité et d’égalité des chances des athlètes lors de compétitions sportives, mais au-delà de ce principe de base, il constitue surtout un véritable risque pour la santé. Depuis 2015, le cannabidiol est aisément retrouvé, sous diverses formes, dans les pharmacies ou encore dans les commerces spécialisés couramment appelés « CBD shop ». La molécule est présente, entre autres, dans des produits cosmétiques, des huiles, des produits alimentaires ou encore dans des e-liquide pour cigarette électronique. Le CBD ainsi proposé à la consommation se trouve sous une forme pure ou d’extraits composés de diverses molécules provenant de la plante de chanvre. Le taux de THC contenu dans ces produits peut varier, mais doit toujours rester inférieur à 0,3%, car au-delà de cette concentration, le produit appartient à la catégorie des stupéfiants. Il appartient au professionnel de santé de conseiller et d’éclairer le consommateur habituel ou occasionnel de cette substance sur les risques qu’une telle pratique peut constituer.
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Medecine - Psychiatrie
/ 09-10-2024
Couty Arnaud
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La comorbidité entre l'État de Stress Post-Traumatique (ESPT) et les Troubles liés à l'Usage de Substances (TUS) pose un défi important pour les professionnels de santé. En évaluant cette comorbidité au sein d'une population française souffrant de TUS, notre étude a mis en évidence une prévalence élevée de l'ESPT, associée à une consommation accrue de substances spécifiques telles que la cocaïne, la kétamine et les benzodiazépines. Les corrélations significatives entre les symptômes de l'ESPT et l'usage de ces substances suggèrent des interactions complexes entre ces troubles. Néanmoins, les limites méthodologiques de notre étude soulignent la nécessité de recherches supplémentaires pour mieux comprendre ces interactions et adapter les stratégies thérapeutiques en vue d'une prise en charge intégrée.
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Chirurgie vasculaire
/ 07-10-2024
Hollier-Ben Turkia Jade
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Introduction : La mise en place d'une endoprothèse par voie endoluminale (EVAR) est un traitement courant des anévrismes de l'aorte abdominale (AAA), dont le bénéfice initial est parfois compromis par des complications telles que les endofuites. La régression du sac anévrismal après EVAR est un indicateur de réussite, tandis que l'expansion ou la stabilité du sac constituent des marqueurs pronostiques défavorables. Plusieurs facteurs inhérents au patient et anatomiques ont été analysés mais les calcifications restent peu étudiées. L’objectif de cette étude est d’évaluer l'impact des calcifications murales pré-opératoires sur la dynamique du sac anévrismal post-EVAR. Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective monocentrique réalisée au CHU de Rennes entre novembre 2010 et décembre 2021. Les patients ayant bénéficié d’une EVAR ont été inclus. Deux groupes ont été constitués : l'un comprenant les patients ayant présenté une régression du sac anévrismal, et l’autre avec un sac stable ou en augmentation à deux ans après l'intervention. L'analyse des données pré-opératoires comprenait des facteurs cliniques et des paramètres anatomiques à partir d’angioscanner. Une quantification de volumes et de surfaces des calcifications pariétales anévrismales par un outil de segmentation semi-automatique a été réalisée. Résultats : Parmi les 85 patients qui ont été inclus, 40 ont présenté une régression du sac anévrismal après 2 ans, tandis que 45 ont montré une stabilité ou une augmentation de sa taille. En analyse univariée, les volumes et surfaces des calcifications pariétales, ainsi que leurs pourcentages respectifs étaient significativement plus importants chez les patients dont le sac était stable ou en expansion. En analyse multivariée, seul le pourcentage de surface de calcifications était significativement plus élevé dans le groupe stable ou augmentation comparé au groupe réduction (p < 0.005). Il n’existait pas de différences entre les groupes pour les autres facteurs cliniques et anatomiques. Conclusion : Les calcifications pariétales apparaissent comme un potentiel facteur défavorable influençant la dynamique post-opératoire des AAA après EVAR. Un outil de segmentation adapté pourrait aider à quantifier de manière précise et permettre d’améliorer la sélection et la surveillance des patients candidats à cette technique.
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Médecine
/ 03-10-2024
Geneviève Leslie
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Introduction : Les infections invasives à méningocoques (IIM) sont des affections graves. En France, le taux de mortalité est de 11 % et le pourcentage de séquelles permanentes est de 10 à 40 %. Le sérogroupe B est majoritaire. Le vaccin anti-méningocoque B BEXSERO® est recommandé par la HAS depuis juin 2021 pour les nourrissons et a été intégré au calendrier vaccinal depuis 2022 sans être obligatoire. L’adhésion des parents semble essentielle pour garantir l’efficacité de cette mesure. L'objectif principal de l’étude est d’évaluer la perception des parents sur l’introduction de la vaccination contre le méningocoque B au calendrier vaccinal en Ille-et-Vilaine. Méthode : Une étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés auprès de parents de nourrissons de moins de 24 mois a été réalisée. Les entretiens ont été retranscrits en verbatim puis encodés selon une analyse thématique. Résultats : Treize entretiens ont été réalisés. Dix parents ont accepté le vaccin BEXSERO®. Parmi eux, 5 étaient totalement convaincus et 5 exprimaient des doutes sur le vaccin. 3 parents ont refusé la vaccination Les facteurs favorisant l’adhésion sont : l’acceptation globale des vaccins, la perception de la gravité des IIM B, la confiance dans les professionnels de santé et dans leur entourage. Les freins incluent le manque d’informations, l’absence de recul, la composition vaccinale, la crainte des effets secondaires, les polémiques touchant l’industrie pharmaceutique, le nombre important de vaccins et le caractère recommandé. Les parents sont demandeurs d’une meilleure information concernant les IIM et le vaccin BEXSERO®. Conclusion : La majorité des parents ont une perception globalement positive du vaccin anti-méningococcique B. Toutefois, il reste à voir comment l’obligation vaccinale prévue pour janvier 2025 sera accueillie par les parents réfractaires. Permettra-t-elle d’améliorer la couverture vaccinale et de diminuer l’incidence des IIM B ?
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Psychiatrie
/ 02-10-2024
Brossard Arthur
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Devant le problème de santé publique majeur représenté par l’épisode dépressif caractérisé, la rTMS s’est développée depuis plusieurs années. Son efficacité a été largement étudiée, mais il n’existe pas à ce jour de consensus sur les modalités de maintenance à la suite d’une cure de rTMS efficace. Le but de cette étude est d’évaluer la durabilité de l’effet d’une cure de rTMS chez des patients présentant un épisode dépressif pharmaco-résistant, ainsi que ses déterminants cliniques. Nous avons mis en place le suivi de manière longitudinale des patients répondeurs à une cure de rTMS dans le service Kraepelin, et nous avons récolté les données cliniques associées à leur cure. Nous présentons ici nos résultats préliminaires, après 7 mois de mise en place de la cohorte LONGISTIM. Nous retrouvons deux résultats significatifs. Premièrement, la durabilité de l’effet d’une cure de rTMS est corrélée positivement avec le seuil moteur du patient. Deuxièmement, la durabilité est corrélée négativement avec la différence entre l’intensité estimée de stimulation, et l’intensité effectivement délivrée. Cette étude nous donne de premières pistes pour améliorer notre pratique de la maintenance en rTMS. Elle nous donne également à réfléchir sur nos protocoles de rTMS, probablement sur-dosés en termes d’intensité.ficacité a été largement étudiée, mais il n’existe pas à ce jour de consensus sur les modalités de maintenance à la suite d’une cure de rTMS efficace. Le but de cette étude est d’évaluer la durabilité de l’effet d’une cure de rTMS chez des patients présentant un épisode dépressif pharmaco-résistant, ainsi que ses déterminants cliniques. Nous avons mis en place le suivi de manière longitudinale des patients répondeurs à une cure de rTMS dans le service Kraepelin, et nous avons récolté les données cliniques associées à leur cure. Nous présentons ici nos résultats préliminaires, après 7 mois de mise en place de la cohorte LONGISTIM. Nous retrouvons deux résultats significatifs. Premièrement, la durabilité de l’effet d’une cure de rTMS est corrélée positivement avec le seuil moteur du patient. Deuxièmement, la durabilité est corrélée négativement avec la différence entre l’intensité estimée de stimulation, et l’intensité effectivement délivrée. Cette étude nous donne de premières pistes pour améliorer notre pratique de la maintenance en rTMS. Elle nous donne également à réfléchir sur nos protocoles de rTMS, probablement sur-dosés en termes d’intensité.
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Psychiatrie
/ 02-10-2024
Jéhanno Marie
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Le suicide d’un patient est un événement marquant pour les équipes de soins en psychiatrie. Cette étude combine approche qualitative et quantitative pour étudier ce phénomène. Dans un premier temps, une étude qualitative est menée auprès de soignants du Centre Hospitalier Guillaume Régnier (Rennes). L’analyse phénoménologique interprétative permet d’appréhender des concepts essentiels autour du vécu des soignants suite au suicide d’un patient. Ces résultats viennent enrichir un questionnaire diffusé à l’échelle de la région Bretagne. Dans un second temps, la phase quantitative explore l’impact traumatique du suicide d’un patient sur les équipes de soins en psychiatrie. Les résultats quantitatifs suggèrent une corrélation entre un impact traumatique significatif et divers facteurs tel que le sexe, le type de prise en charge, le lieu du suicide, le temps écoulé depuis le dernier contact, le mode d’annonce et l’exposition au corps ainsi que les émotions initialement ressenties. Les réactions émotionnelles prédominantes sont la tristesse, la surprise et la culpabilité. Les résultats révèlent un impact professionnel se traduisant par une vigilance accrue envers le risque suicidaire, un sentiment d’amélioration des compétences sur la problématique du suicide, des craintes liées aux réactions des proches du patient et des craintes à l’idée de prendre en charge des patients au profil similaire du patient suicidé ainsi que des craintes sur le plan médico-légal. Les mesures de soutien varient en termes d’efficacité perçue et de disponibilité. Le soutien des collègues étant la principale source de soutien perçu comme aidante. L’étude souligne l’importance de systématiser la possibilité de formations spécialisées à destination des soignants sur la gestion de l’après-suicide d’un patient afin de s’y préparer au mieux et de préserver le bien-être soignant.
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Medecine
/ 01-10-2024
Turpaud Claire
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Le syndrome de l’intestin irritable (SII), est une pathologie fonctionnelle digestive chronique pouvant altérer la qualité de vie de façon notable. Le SII pose un problème de santé publique majeur de par sa fréquence et le coût qu’il occasionne. Les médecins généralistes, en tant que premiers intervenants du système de soin occupent une place prépondérante dans la prise en charge des patients souffrant du SII. L’objectif de l’étude est d’analyser quelles sont les habitudes de prise en charge, les difficultés rencontrées et les attentes des médecins généralistes du département pour les patients présentant un SII. MATERIELS ET METHODES : Il s’agit d’une étude quantitative, descriptive et observationnelle, réalisée à l’aide d’un questionnaire diffusé en ligne envoyé aux médecins généralistes exerçant dans le Morbihan. La première partie s’intéresse aux données démographiques, la deuxième partie aux habitudes diagnostiques, la troisième partie concerne les habitudes thérapeutiques, et la quatrième partie s’intéresse aux difficultés de prise en charge ainsi qu’aux pistes d’améliorations. RESULTATS : 112 questionnaires complets ont été recueillis, soit un taux de participation de 12,8%. Il y a 63% de femmes et 70% des participants ont moins de 40 ans, la majorité des médecins travaillent dans un cabinet de groupe ou sont remplaçants. Une analyse descriptive ainsi qu’une analyse en sousgroupe selon l’influence de la formation et du mode d’exercice ont été réalisées. Plusieurs difficultés sont retenues dans la prise en charge du SII notamment l’aspect multifactoriel, la physiopathologie complexe et son explication aux patients, l’absence de recommandations claires, le caractère chronique du SII et l’efficacité négligeable des thérapeutiques actuelles ainsi que l’insistance des patients pour la répétition des examens complémentaires. En revanche, l’observance du patient, le manque de temps en consultation, la relation médecin-malade ne semblent pas être vécus comme des difficultés majeures par les médecins de l’étude. CONCLUSION : La prise en charge du SII n’est pas aisée pour les médecins généralistes. Des guides de prescriptions avec des arbres décisionnels clairs, une meilleure formation en médecine générale, des programmes d’éducation thérapeutique accessibles sont des leviers pour pallier aux difficultés de prise en charge et ainsi améliorer la prise en charge des patients atteints d’un SII.
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médecine générale
/ 01-10-2024
Groseil Yohann
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Introduction : La forte prévalence des idées suicidaires chez les internes en médecine nécessite le développement d'un outil d'évaluation des risques ciblé. Cette revue de la littérature a pour objectif de synthétiser les études existantes sur les facteurs de risque des idées suicidaires chez les internes en médecine et de contribuer à la création d'un questionnaire spécifique d'évaluation du risque suicidaire pour cette population. Méthode : Une recherche exhaustive a été menée dans plusieurs bases de données, dont PubMed et Google Scholar, afin d'identifier les études pertinentes publiées. Les critères d'inclusion comprenaient des études portant sur les internes en médecine, examinant les facteurs de risque des idées suicidaires et disponibles en texte intégral en anglais ou en français. Résultats : Sur les 467 articles initialement identifiés, 453 ont été exclus. Les 14 articles restants ont été examinés en détail. Les principaux facteurs de risque identifiés comprenaient la santé mentale, les antécédents, des niveaux de stress élevés, l'épuisement professionnel et la dépression. Ces résultats ont été essentiels pour développer le cadre d'un questionnaire d'évaluation du risque suicidaire adapté aux internes en médecine. Discussion : L’analyse des articles incluse dans l’étude a permis de créer un questionnaire d’évaluation du risque suicidaire spécifique aux internes en médecine. Conclusion : Cette revue de la littérature met en lumière les facteurs de risque critiques des idées suicidaires chez les internes en médecine et souligne la nécessité d'un outil d'évaluation spécialisé. Le développement d'un questionnaire ciblé basé sur ces résultats est une étape essentielle pour une identification précoce et une intervention, visant finalement à réduire l'incidence des idées suicidaires dans cette population vulnérable.
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Médecine générale
/ 01-10-2024
Le Marchand Hélène
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Introduction : Des études ont été réalisées sur l’inactivité physique dans le cancer du sein avant la loi de modernisation du système de santé de 2016, la sédentarité a peu été abordée. La sédentarité devient l’un des principaux facteurs de risque de maladie chronique et le cancer du sein est le premier cancer féminin. Objectif : Analyser les connaissances des patientes atteintes d’un cancer du sein sur la sédentarité et l’inactivité physique, puis les attentes des patientes envers leur médecin traitant. Méthodologie : Etude qualitative réalisée avec des entretiens individuels semi-directifs auprès de patientes atteintes d’un cancer du sein, jusqu’à suffisance des données. L’analyse est thématique. Résultats : Les patientes ont des connaissances approximatives sur le sujet de la sédentarité et l’inactivité physique dans le contexte du cancer du sein. Elles ont obtenu leurs connaissances par leurs vécus ou par leurs échanges avec leur entourage ou des patients atteins aux-même d’un cancer. Malgré tout elles arrivent à éviter les comportements sédentaires et/ou pratique d’une activité physique. Les patientes sont tout de même heurtées à des difficultés physiques, mentales et organisationnelles. Un accompagnement systématique par des professionnels serait bénéfique selon elle. L’instauration d’une consultation systématique les premiers mois avec le médecin généraliste pour aborder les premiers éléments clés. Ensuite, il pourrait donner des contacts de professionnels, d’associations spécialisés dans ce domaine pour aider davantage les patientes. En effet, les patientes ont mis en évidence un accès aux informations encore difficile. Pour aider les professionnels de santé, en particulier les médecins généralistes, il pourrait être diffusé des plaquettes explicatives avec des noms d’associations vers qui orienter les patientes. Conclusion : Il existe un changement sociétal sur l’importance à ne pas être sédentaire et la pratique d’une activité physique dans le champ de la médecine depuis la loi de modernisation du système de santé de 2016. A présent, la mise en mouvement et l’activité physique fait partie de la prise en charge du cancer du sein, au même titre que les thérapies médicamenteuses pour les patientes. Elles acquièrent quelques connaissances mais elles restent encore insuffisantes.
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Medecine
/ 01-10-2024
Ouhammou Myriam
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Introduction : Les EHPAD sont confrontés à la problématique de la prise en charge des soins non-programmés en et hors horaires de PDSA (3). Parmi les propositions faites par l’HAS en 2015 pour réduire le nombre d’hospitalisations non programmées des résidents en EHPAD, l’un des requis majeur proposé est de s’assurer de la permanence de soins dans ces établissements. Durant la crise COVID en 2020, les rencontres filières gériatriques organisées par le Groupement Hospitalier Rance Émeraude (GHRE) ont incité à conventionner l’élargissement du déploiement de SOS médecins Saint-Malo en dehors de son territoire d’activité́ uniquement sur les horaires de PDSA et vers 4 EHPAD situés sur les communes de Dol de Bretagne, Le Tronchet et Baguer-Morvan. L’objectif principal de notre étude était d’évaluer un an après la signature de la convention, son impact sur les consultations des résidents aux urgences et secondairement sur les appels passés auprès du SAMU. Méthode : notre étude était une analyse rétrospective descriptive et observationnelle. Deux périodes ont été analysées, avant convention du 01/04/2019 au 31/03/2020 et après la convention du 01/04/2022 au 31/03/2023.Le critère de jugement principal était la comparaison du taux d’hospitalisation des résidents à la suite d’une consultation aux urgences sur les horaires de PDSA. Résultats : notre étude n’a pas permis de démontrer de différence significative sur le critère de jugement principal, ni secondaire. Cependant, elle a permis de constater une baisse des consultations aux urgences de près de 30% après convention, ainsi qu’une diminution de moitié des appels auprès du SAMU. Nous avons retrouvé une diminution significative des consultations pour la pneumologie après convention, ainsi que sur les appels SAMU pour les motifs décès et traumatologie. Discussion : Il s’agit d’un travail original, dont les résultats permettront d’appuyer la probable valeur ajoutée d’une présence médicale disponible pour les EHPAD en PDSA, ainsi que sur les structures d’urgences en limitant leur sollicitation. D’autres travaux en cours permettront d’évaluer le ressenti du personnel soignant de ces EHPAD nouvellement conventionnées et leurs conséquences médico-économiques. Conclusion : Cette étude confirme le cercle vertueux d’une présence médicale en PDSA en EHPAD. Cette disponibilité médicale est à la fois au bénéfice des résidents mais aussi du système de santé globale. Un déploiement de ce type de dispositif à l’échelle nationale pourrait faire partie des réponses à apporter à la problématique des hospitalisations non programmées de résidents d’EHPAD.
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