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Médecine générale
/ 28-11-2024
Domogala Anne-Charlotte
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Nous avons évalué les connaissances et comportements des patients de la MSP "Ty Santé Vannes Tohannic" avant puis après exposition d’une affiche de prévention du mélanome en salle d’attente. L’étude est observationnelle descriptive transversale en deux temps. Un premier questionnaire a été diffusé durant l’été 2023 puis un second lors du premier trimestre 2024. L’évaluation des connaissances s’est basée sur la mémorisation des items de la règle ABCDE. Nos résultats ont montré que l’évolution des connaissances de cette règle est insuffisante. On a supposé que notre outil de prévention n’a pas eu l’effet escompté sur l’éducation des patients à la prévention du mélanome. Cependant, les lecteurs de l’affiche ont exprimé en être plutôt satisfaits et avoir été en grande partie davantage vigilants à leur état cutané.
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Medecine
/ 26-11-2024
Jouan Eloïse
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La médecine générale va se voir profondément changer au cours des prochaines années. La démographie médicale active est en diminution, c’est pourquoi il existe plusieurs aides, parmi celles-ci, le CESP. Il s’agit d’un contrat qui rémunère un étudiant en médecine au cours de ses études en échange que celui-ci exerce en zone médicale sous-dense à la fin de ses études, pendant le nombre d’années où il a été rémunéré. Ce contrat est peu connu par ses pairs et par la population générale, tous les postes disponibles ne sont pas pourvus et enfin il existe une diminution du nombre de contrats signés depuis quelques années. Il existe plusieurs thèses sur l’impact du CESP sur l’installation en zone sous-dense, mais pas sur l’avis des étudiants eux-mêmes. Il s’agit d’une enquête de satisfaction, une méthode quantitative observationnelle descriptive est réalisée. Un questionnaire a été envoyé par LimeSurvey aux signataires du CESP dépendants de l’ARS Bretagne (de l’étudiant au médecin thésé). Les contrats pouvant être différents d’une ARS à une autre, seuls les signataires de l’ARS Bretagne ont été contactés. 55% des signataires ont répondu au questionnaire. 68% des répondants viennent d’une origine rurale. L’origine rurale joue un rôle sur l’effet d’opportunisme (p=0,03). On remarque une satisfaction plutôt bonne de ce contrat (70% des répondants sont satisfaits), notamment grâce à l’apport financier mensuel. Pour 91,1% des répondants, le CESP a amélioré leur qualité de vie. L’âge des signataires joue un rôle prépondérant sur leur satisfaction globale (p=0,001). Cependant, il est relevé une mauvaise communication pour faire connaître le CESP. De plus, pour 68% des répondants, il existe une non transparence du CNG et de l’ARS lors de la signature du CESP, notamment par la découverte de nouvelles conditions d’exercice (pour 61,5% des répondants) et le nombre de révisions du zonage par exemple. 29,5% des répondants ont déjà souhaité rompre leur CESP. Ce contrat a une bonne satisfaction envers ses signataires car il permet aux étudiants d’améliorer leur qualité de vie (sur le plan professionnel comme personnel). En revanche, il existe des contraintes qui évoluent au cours du contrat et peuvent modifier le futur exercice des signataires, entraînant une baisse de la satisfaction. Promouvoir ce dispositif dans la population générale pourrait permettre d’attirer des futurs étudiants qui souhaiteraient une réorientation, qui sans l’apport financier, serait impossible. De plus, le fait de créer un CESP pour les para-médicaux par exemple, pourrait permettre d’améliorer l’offre de soins dans les territoires ruraux, afin d’y attirer les médecins (dans le cadre de MSP par exemple).
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Medecine
/ 26-11-2024
Mahé Anne-Charlotte
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Introduction : Les Mutilations sexuelles Féminines (MSF) concerneraient, selon des estimations, environ 125 000 femmes en France. Elles ont de lourdes conséquences sur la santé sexuelle, reproductive et mentale. Il existe peu d’études s’intéressant au profil de ces femmes en France. But de l’étude : Décrire les caractéristiques sociodémographiques des femmes mutilées reçues à la PASS du GHBS et présenter la prise en soins qui leur est proposée. Matériel et méthode : Étude rétrospective, descriptive et isolée. Inclusion des femmes victimes de MSF reçues à la PASS du GHBS entre janvier 2018 et mai 2024 dans le cadre d’un bilan de santé pour primo arrivantes. Résultats :137 femmes victimes de MSF ont été reçues à la PASS. Les femmes étaient majoritairement originaires de Guinée Conakry, de Côte d’Ivoire et du Soudan. La majorité des femmes avaient entre 25 et 30 ans. Elles étaient pour l’immense majorité demandeuses d’asiles. Près d’une femme sur 2 se déclarait illettrée ou peu lettrée. Le motif principal de départ du pays d’origine le plus fréquemment invoqué était la fuite d’un mariage forcé. La majorité des femmes présentait une MSF de type II et déclarait avoir été excisée entre 5 et 10 ans. En plus d’avoir subi une MSF, 80% d’entre elles déclaraient avoir déjà subi des violences physiques ou sexuelles, 46% présentaient un psychotraumatisme. Un quart des femmes étaient enceinte lors du bilan de santé. 70% des accouchements voie basse étaient compliqués de lésions périnéales. Certaines femmes étaient atteintes d’hépatite B ou du VIH. Une seule femme avait déjà eu recours à une chirurgie clitoridienne.Conclusion : Les MSF sont un problème de santé publique à l’échelle mondiale mais également en France du fait des parcours migratoires. Cette étude descriptive a permis de réaliser un premier état des lieux socio-médical des femmes victimes de MSF reçues dans le cadre d’un bilan de santé pour primo arrivantes à la PASS du GHBS. D’autres études seraient utiles pour corroborer et comparer nos résultats.
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Médecine générale
/ 26-11-2024
Le Roux Isabelle
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Le syndrome climatérique résultant de la carence oestrogénique de la ménopause peut considérablement altérer la qualité de vie des patientes et le traitement hormonal de la ménopause (THM) est le traitement recommandé en première intention par les sociétés savantes françaises. Malgré cela son taux de prescription reste faible en France. L’objectif de ce travail est d’étudier les perceptions et pratiques de prescription des médecins généralistes de la région afin d’identifier des freins éventuels et de proposer des pistes d’amélioration. Nous avons réalisé une étude quantitative descriptive observationnelle à l’aide d’un questionnaire diffusé en ligne aux médecins généralistes via les Conseils de l’ordre des médecins de chaque département de la région Bretagne ainsi que par le réseau social Facebook. Une fiche pratique était à disposition des répondants en fin de questionnaire. 147 questionnaires ont pu être exploités et analysés. Notre population était composée d’une très large majorité de femme et pour moitié exerçait en tant que remplaçant. Les réponses obtenues ont permis de mettre en évidence des perceptions erronées, avec une méconnaissance des bénéfices et indications du THM ainsi qu’une surestimation des risques et contre-indications. Ils sont 71% des médecins interrogés à se déclarer réticents à sa prescription et ce chiffre tend à diminuer avec l’âge du médecin. Le taux de prescription au sein de notre échantillon est de 36%, ce qui est surestimé et non représentatif de la population étudiée, en lien avec un biais de sélection par l’attrait pour le sujet de ce travail. Seulement 10% des répondants se déclare assez formé sur le sujet et il apparait primordial de pouvoir améliorer cette situation afin que les symptômes de la ménopause relevant d’un suivi médical puissent être pris en charge en médecine générale. Ce travail confirme les réticences encore très présentes des médecins généralistes envers le THM. Il permet d’envisager certaines pistes d’amélioration notamment au niveau de la formation des futurs médecins en intégrant les données des dernières études ainsi que de la communication sur la prise en charge de la ménopause en médecine générale.
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médecine générale
/ 14-11-2024
Victor Clément
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Contexte : La télémédecine, dont fait partie la télé-expertise, est en plein essor sur les dernières années. Ces échanges asynchrones sont facilités par des plateformes dédiées comme Omnidoc et peuvent apporter des solutions aux problématiques rencontrées aussi bien par les professionnels de santé que les patients. En cardiologie, la télé-expertise s’avère particulièrement pertinente en raison de la fréquence de ses motifs de consultations en médecine générale et de l’utilisation de l’ECG comme support des demandes. Cet outil de communication apporte une solution aux problématiques actuelles d’accès aux soins. L’objectif de ce travail a été de faire une analyse descriptive de son utilisation par les médecins généralistes rennais envers des cardiologues libéraux et d’en observer les conséquences sur la prise en soins des patients. Méthode : étude observationnelle descriptive transversale, incluant un protocole prospectif de 3 mois, réalisée à partir d’avis de télé-expertises recueillis sur la plateforme Omnidoc dans un cabinet de cardiologie libéral. Une base de données préalablement élaborée a été enrichie avec les variables d’intérêt à la lecture des avis, permettant une agrégation et une anonymisation des données au sein de clusters. Résultats : sur 479 avis reçus, 183 ont pu être analysés et 173 inclus dans la base. 86% des avis ont été rendus en moins de 24 heures, 61% par une réponse unique du cardiologue, avec un ECG dans 72 % des demandes. Les médecins requérants étaient en grande majorité âgés de moins de 45 ans (80 %) et exerçaient en zone de vigilance (72 %). 40 % des patients étaient âgés de plus de 65 ans, dont 46 % suivis par le cardiologue requis. Les motifs « trouble du rythme et palpitations » et « surveillance d’une pathologie cardiaque connue » étaient les plus fréquents chez les patients de plus de 65 ans. « Douleur thoracique » et « interprétation d’un ECG » constituaient les deux motifs les plus retrouvés chez les moins de 65 ans. 75 rendez-vous (43 %) ont été fixés à l’issue de la télé-expertise dont les trois quarts dans le mois suivant la demande. 31 % des avis ont amené à une proposition de changement de traitement pour le patient. Conclusion : La télé-expertise en cardiologie, sur Omnidoc, répond à un besoin important des médecins généralistes, notamment des plus jeunes. Par des échanges rapides, sécurisés et rémunérés, elle semble optimiser le parcours de soins des patients.
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Médecine générale
/ 14-11-2024
Monnot Noémie
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Introduction : Des études internationales montrent un déficit de dépistage du cancer du col de l’utérus dans la population Trans masculine. Le dépistage est historiquement la cause de la baisse de la morbi mortalité du cancer du col de l’utérus. Le but de notre étude est de réaliser un état des lieux du dépistage chez les personnes Trans masculines en France. Matériel et méthodes : Réalisation d’une étude descriptive transversale via un questionnaire en ligne adressé aux patients non cis possédant un col de l’utérus, entre septembre 2023 et mai 2024. Résultats : Analyse de 49 réponses dont 33 patients Trans masculins et 16 patients non binaire. 57,1% avait déjà réalisé un dépistage. 42,9% pouvait être à jour de leur dépistage. Nous retrouvons un lien significatif entre la réalisation du test et le fait d’être suivi par un gynécologue ou sage-femme, ainsi que l’âge > 30 ans. L’autotest n’était connu que de 22,4% des participants. Après présentation d’une information synthétique, 71,4% avait une préférence pour l’autotest versus le FCV classique. 45,5% des patients avait entendu parler du dépistage uniquement avant leur transition. 45,5% des patients avait eu cette information via leur médecin généraliste. Conclusion : Le dépistage du cancer du col de l’utérus chez les personnes Trans masculines commence à être abordé depuis plusieurs années. Les résultats tendent à démontrer un déficit de dépistage, du fait de freins systémiques et individuels. Des solutions comme la proposition de l’autotest, ou la formation des professionnels de santé à l’accueil et aux soins globaux des personnes Trans masculines, seraient des solutions concrètes à apporter.
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Thèse d'exercice
/ 12-11-2024
Poinsot Morgane
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L’avancée en âge peut entraîner un syndrome de fragilité, à l’origine d’une perte d'autonomie et d’une augmentation des dépenses de santé. Ce syndrome est néanmoins réversible en cas de prise en charge précoce. Celle-ci est multidisciplinaire et nécessite une coordination des différents acteurs du parcours de soin. Le médecin généraliste semble avoir un rôle clé à jouer dans la prise en charge de la fragilité chez la personne âgée. L’objectif de cette étude était de déterminer le rôle du médecin généraliste dans le parcours de soin du patient âgé fragile en Bretagne, en précisant son lien avec les acteurs locaux et son utilisation des ressources du territoire. Des pistes d’amélioration du parcours étaient également recherchées. Nous avons pour cela mené une étude quantitative observationnelle, via l’envoi d’un questionnaire à 2000 médecins généralistes installés dans trois départements bretons, auquel 82 médecins généralistes ont répondu. Nos résultats confirment le rôle central du médecin généraliste dans le parcours de soin du patient âgé fragile, pour lequel il organise et coordonne le suivi en lien avec les différents professionnels de son réseau. Ses pratiques de prise en charge dépendent de plusieurs facteurs (durée d’exercice en libéral, milieu, mode et département d’exercice). Un suivi spécifique de la fragilité est rarement mis en œuvre. Les médecins généralistes bretons sont moyennement satisfaits de l’accompagnement des personnes âgées fragiles du fait du manque d’acteurs de soin, des limites de leurs connaissances des dispositifs d’appui sur leur territoire, et de difficultés d’adhésion des patients à leur parcours. Les attentes des médecins portent sur la création d’une consultation longue dédiée à la fragilité, l’amélioration de la communication entre les professionnels impliqués dans la prise en charge, et la mise en place de structures ambulatoires dédiées aux patients âgés fragiles. Les pistes d’amélioration prioritaires mentionnées par les médecins portent sur l’augmentation du nombre d’acteurs, une meilleure visibilité des dispositifs d’aide existants sur le territoire, et la fluidification du parcours de soin. L’accompagnement des personnes âgées fragiles est un véritable défi qui nécessite l'adaptation de l’ensemble du système de santé. Les politiques de santé actuelles mettent ainsi en place des actions de promotion du “bien vieillir”, avec un repérage précoce des fragilités impliquant le patient via le développement d’ICOPE, la promotion de parcours de soins coordonnés, et la mise en place d’interventions favorisant l’inclusion sociale et l’autonomie des seniors.
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Diplôme d'état de docteur en médecine
/ 12-11-2024
Labonnette Mathilde
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Introduction : La gastro-entérite aiguë représente une pathologie fréquente chez les moins de cinq ans. Le rotavirus représente en moyenne chaque hiver plus de 57.000 consultations en médecine générale et plus de 20 000 hospitalisations en France chez les enfants de moins de trois ans, avec un impact économique pour le système de soins non négligeable. La prise en charge de la gastro-entérite aiguë repose sur l’utilisation du soluté de réhydratation orale. Malgré les recommandations, son taux d’utilisation est estimé à 20% dans le monde. L’objectif de ce travail est d’explorer les connaissances des parents de jeunes enfants sur l’utilisation du soluté de réhydratation orale dans la gastro-entérite aiguë et d’évaluer les facteurs facilitants et limitants son utilisation. L’idée étant de proposer une fiche d’information claire et précise afin de limiter le nombre de consultations en médecine générale et aux urgences. Méthode : Une étude qualitative par entretiens semi dirigés a été réalisée auprès de 14 parents d’enfants âgés de moins de 5 ans. L’analyse des verbatims a été mené selon un codage descriptif puis thématique. Résultats : Cette étude a permis de mettre en évidence des écueils dans la prise en charge d’une gastro-entérite aiguë chez l’enfant, notamment concernant les conseils liés à l’alimentation, l’hydratation et l’usage du SRO, bien que le risque de déshydratation soit connu des parents. Les principaux facteurs limitants sont liés aux gouts, à l’absence d’effet sur les diarrhées selon les parents, l’utilisation d’alternative comme l’eau ou les traitements médicamenteux. Des explications claires associées à une prescription adaptée optimisent l’utilisation du soluté de réhydratation par les parents. Conclusion : La prise en charge de la gastro-entérite aiguë repose sur une bonne utilisation du SRO. Cependant, des écueils persistent concernant son utilisation, d’une part, par méconnaissance de l’importance du traitement et de ses modalités de mise en place par les parents, et d’autre part, par la surutilisation de traitements adjuvants. Afin d’améliorer la compliance des parents, une fiche conseils semble intéressante à proposer.
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médecine
/ 12-11-2024
Jouancastay Léa
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Introduction : L'infection par le SARS-CoV-2 a été déclarée pandémie par l'OMS en mars 2020, entraînant des bouleversements majeurs à l'échelle mondiale. En France, plusieurs vagues épidémiques ont eu lieu, avec des impacts significatifs sur le système de santé et l'enseignement, notamment pour les étudiants en médecine, dont les stages et les modalités d'enseignement ont été modifiés. Cette étude vise à évaluer l’évolution des choix de spécialités des étudiants en médecine en France avant et après la pandémie. Matériels et méthodes : Une étude descriptive rétrospective a été réalisée, incluant toutes les étudiants ayant été affectés au décours des Épreuves Classantes Nationales informatisées (ECNi) entre 2017 et 2023. Les données collectées comprenaient l'année de concours, le genre, le rang de classement, la spécialité choisie et la subdivision. Des rangs fictifs ont été ajoutés pour tenir compte des postes non pourvus. Notre critère de jugement principal était l’évolution de l’indicateur d’attractivité en comparant la période pré-Covid et la période post-Covid, calculé pour chaque spécialité, et inspiré de celui de la DREES (Direction de la Recherche, des Etudes, de l'Evaluation et des Statistiques). Les critères de jugement secondaires étaient l’évolution annuelle du classement des spécialités et l’évolution de l’attractivité des spécialités pour chaque subdivision.
Résultats : Sur la période étudiée, 59 721 étudiants ont été affectés à 44 spécialités dans 28 subdivisions. La période 2017-2019 était définie comme « pré-Covid », et la période 2020-2023 comme la période « post- Covid ». En comparant les périodes pré et post-Covid, 9 spécialités gagnent en attractivité : l’anesthésie- réanimation (p<0,001), la chirurgie maxillo-faciale (p<0,005), la chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique (p<0,001), la dermatologie et vénérologie (p<0,001), la gynécologie-obstétrique (p<0,001), la gynécologie médicale (p<0,001), la médecine générale (p<0,001), la médecine d'urgence (p<0,001), et l’ophtalmologie (p<0,01). A l’inverse, 17 spécialités perdent en attractivité : l’allergologie (p<0,05), la gériatrie (p<0,05), l’hématologie (p<0,05), l’hépato-gastro-entérologie (p<0,05), les maladies infectieuses et tropicales (p<0,001), la médecine intensive-réanimation (p<0,001), la médecine physique et de réadaptation (p<0,001), la néphrologie (p<0,001), la neurochirurgie (p<0,01), la neurologie (p<0,05), l’oncologie (p<0,05), la pédiatrie (p<0,001), la pneumologie (p<0,01), la psychiatrie (p<0,001), la radiologie et imagerie médicale (p<0,001), la rhumatologie (p<0,05), et la santé publique (p<0,05). Conclusion : L'étude met en lumière la complexité des choix de spécialités en médecine, influencés par divers facteurs, y compris la pandémie de Covid-19. Les résultats soulignent la nécessité d'une recherche plus approfondie pour mieux comprendre les motivations des étudiants en médecine et l'évolution de l'attractivité des spécialités.
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Médecine Générale
/ 07-11-2024
Le Mestre Elisa
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L’allongement de l’espérance de vie des Français oblige à une réflexion sociétale et politique autour de l’organisation du parcours de soin des patients gériatriques. C’est dans ce contexte que les Equipes Mobiles de Gériatrie sont apparues. Elles ont pour missions de fluidifier le parcours de soins de ces patients au sein des hôpitaux, mais également en extra-hospitalier, en dispensant une évaluation gérontologique médico-psycho-sociale et un avis à visée diagnostique et/ou thérapeutique. A Saint Malo, l’Equipe Mobile de Gériatrie s’est renforcée de plusieurs professionnels de santé permettant la réalisation d’interventions extra-hospitalières après sollicitation des médecins généralistes. L’objectif de ce travail était de réaliser un état des lieux sur le recours, la satisfaction et les attentes concernant l’Equipe Mobile de Gériatrie Extra-Hospitalière des médecins généralistes du Territoire 6 d’Ille-et-Vilaine, par le biais d’une étude observationnelle descriptive via un questionnaire envoyé aux médecins généralistes du Territoire 6 d’Ille-et-Vilaine.
Plus de 88% des médecins répondeurs connaissent l’Equipe Mobile de Gériatrie Extra-Hospitalière et plus de 85% d’entre eux l’ont déjà utilisée. Quatre-vingts pourcents des médecins répondeurs s’estiment satisfaits des interventions de l’Equipe Mobile de Gériatrie Extra-Hospitalière. Plus des trois quarts considèrent que l’intervention de l’EMGEH permet d’éviter un passage aux Urgences et plus de 88% d’entre eux pensent qu’elle permet le maintien à domicile des patients. Ce travail souligne l’intérêt de cette Equipe Mobile de Gériatrie Extra-Hospitalière du point de vue des médecins généralistes dans la prise en soin et l’élaboration de projet de santé des patients gériatriques. Son développement permettrait une meilleure accessibilité à la filière gériatrique du bassin malouin. Cette étude confirme l’utilité perçue par les médecins généralistes de l’EMGEH et la nécessité de renforcement de la filière gériatrique malouine au sein d’une dynamique territoriale d’amélioration de parcours de soins des patients gériatriques.
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