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Médecine cardiovasculaire
/ 06-05-2024
Bourg Corentin
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Contexte : La classification de l'insuffisance tricuspide secondaire (STR) en type atrial ou ventriculaire (A-STR ou V-STR) a une importance pronostique établie. En revanche, le statut clinique du patient en fonction du type d’insuffisance tricuspide aurait potentiellement un rôle. Nous souhaitons comparer l’impact de la classe NYHA en fonction du phénotype d’insuffisance tricuspide des patients inclus dans une cohorte observationnelle prospective. Méthodes : Deux-cent quatre-vingt-un patients porteurs d’une fuite tricuspide secondaire ont été inclus de façon prospective dans 16 centres français entre 2017 et 2019. Les patients ont été séparés rétrospectivement en catégories A-STR et V-STR en utilisant des critères échocardiographiques (A-STR = hauteur de tenting tricuspide ≤ 10 mm, diamètre médio-ventriculaire droit ≤ 38 mm et FEVG ≥ 50 %). Le suivi a été obtenu avec une durée médiane de 1,9 an. Le critère de jugement est un composite de décès de cause cardiovasculaire ou d’hospitalisation pour insuffisance cardiaque. Résultats : Quatre-vingts douze (32.7 %) des 281 patients avaient une fuite atriale (A-STR), 164/281 (58.4 %) avaient une fuite ventriculaire (V-STR) et 25/281 (8,9 %) n'ont pas pu être classés. Les caractéristiques cliniques ne différaient pas entre les groupes (p > 0.05). La survie sans événement est non différente selon le phénotype (respectivement A-STR et V-STR, 70.7 % contre 65.9 %, p = 0.59). Après stratification sur la classe NYHA (I-II versus III-IV), les patients peu symptomatiques (classe I-II) présentent une meilleure survie que les patients plus symptomatiques pour les fuites atriales (p pour l’interaction = 0.0104). Parmi les patients peu symptomatiques, la survie estimée sans événement à cinq ans était de 76.4 % dans le groupe A-STR et de 53.2 % dans le groupe mixte/V-STR (HR 0.54, IC 95 0.30 – 0.97, p < 0.05). Parmi les patients symptomatiques (classe III-IV), la survie sans événement (39.4 % contre 17.2 %, p > 0.05) n’est pas impactée par le phénotype. Conclusion : La présence d’une fuite tricuspide atriale (A-STR) conditionne un pronostic plus favorable chez les patients peu symptomatiques, cette distinction n'est pas retrouvée chez les patients présentant une maladie symptomatique. Il conviendrait donc de discuter la pertinence du phénotype sans intégrer les symptômes dans la prise de décision thérapeutique.
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Pharmacie
/ 24-10-2023
Mouton Victor
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Avec plus de 600 000 nouveaux cas dans le monde en 2020, le cancer du col de l’utérus représente le 7ème cancer à l’incidence la plus élevée au monde. Il est quasiment exclusivement causé par une infection persistante à HPV à haut risque. Les infections à HPV étant les infections sexuellement transmissible les plus fréquente au monde, il est important d’inclure le plus de femmes possible dans le dépistage du cancer du col de l’utérus ainsi que d’avoir les systèmes diagnostics les plus performants pour distinguer les patientes à risque de développer un cancer et celle dont l’infection est seulement transitoire. En France, les recommandations actuelles basent le dépistage du cancer du col de l’utérus sur l’examen cytologique du frottis cervico-utérin ainsi que sur le test HPV permettant la détection moléculaire des génotypes des HR-HPV, ces deux tests pouvant être réalisés sur des auto-prélèvements vaginaux. La démocratisation des techniques de séquençage de nouvelle génération dans les laboratoires de virologie en France suite à l’épidémie de SARS-CoV2 ainsi que, depuis quelques années, la présence d’études évaluant la faisabilité du test HPV sur les urines dans un but d’élargir le dépistage au maximum de femmes possible, nous a poussé à Brest à travailler sur la faisabilité, la mise en place et le positionnement du séquençage de nouvelle génération dans le cadre d’étude épidémiologique et du dépistage du papillomavirus humain sur des auto-prélèvements génitaux et urinaire.
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Radiologie et Imagerie Médciale
/ 10-10-2023
Voisin Steven
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Introduction : Un outil de fusion d'images avec codage couleur automatisé (FIACC) a récemment été mis au point pour le suivi diagnostique par IRM de la sclérose en plaques. Via une fusion dans les 3 plans des images de 2 examens différents et un traitement algorithmique du signal, il met en évidence les modifications de lésions par cartographie couleur. Initialement développé pour les séquences FLAIR (pondérée T2), son utilisation quotidienne nous a amené à le tester sur des séquences pondérées en T1 après injection de gadolinium dans le suivi d'autres pathologies intracrâniennes, notamment tumorales. L'objectif principal de cette étude est d'utiliser cet outil d'imagerie FIACC pour évaluer sa capacité à améliorer la détection de la progression en IRM des méningiomes intracrâniens traités par radiothérapie, sur des séquences pondérées T1 après injection de gadolinium et saturation de la graisse. Matériel et méthodes : Deux radiologues ont comparé rétrospectivement et en aveugle 202 IRM de 101 patients présentant un ou plusieurs méningiomes irradiés. Une première lecture a été réalisée de manière conventionnelle sur le PACS, puis une seconde en utilisant l'outil FIACC. L’annotation diagnostic de ces IRM (diminution, stabilité, progression), l’indice de confiance au diagnostic (1 à 5) selon une échelle subjective de Likert, ainsi que la mesure du temps total d'interprétation ont été saisi. Ces deux lectures ont été réalisées à au moins 8 semaines d'intervalle, indépendamment par chaque radiologue et sur la même console. Résultats : La concordance inter observateur était bonne lors de la lecture à l’aide de l’outil FIACC (k = 0,64, p < 0,01), alors qu’elle était faible lors de la lecture conventionnelle (k = 0,38, p < 0,01). Le taux de diagnostics correctement classés était plus élevé pour les deux lecteurs (93% vs 88% pour le 1er lecteur et 87% vs 82% pour le 2ème lecteur), avec une concordance bonne à excellente selon le radiologue (k = 0,82 vs 0,62 pour le lecteur 1 ; k = 0,75 vs 0,64 pour le lecteur 2) lors de l’utilisation de l’outil FIACC. En tenant compte du temps de prétraitement de l'image, le temps d'interprétation n’a pas augmenté. Seul le lecteur 2 a bénéficié d'une réduction de temps significative (116 ± 36 vs. 157 ± 51 secondes, p < 0,01) lors de la session avec l’outil FIACC. L'indice de confiance au diagnostic n’a pas diminué. Il s'est amélioré significativement de 0,3 point seulement pour le lecteur 2 (4,7 ± 0,5 vs. 4,4 ± 0,8, p < 0,01). Conclusion : Comparativement à une lecture conventionnelle, l'utilisation d'un outil de fusion d’image avec codage couleur automatisé (FIACC) a amélioré l’évaluation diagnostic du suivi IRM des méningiomes irradiés, en particulier dans la détection de la progression, avec un accord inter observateur bon, le tout sans augmenter le temps d'interprétation.
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Pharmacie
/ 28-09-2023
Loaëc Mathilde
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Le transfert de l’activité de stérilisation dans une Unité Mobile de Stérilisation (UMS) est un défi à relever : assurer la continuité de l’activité dans des locaux restreints avec une capacité de traitement diminuée tout en respectant les exigences réglementaires. Ce projet requiert une forte anticipation et une maîtrise des évènements susceptibles d’affecter le processus de stérilisation. L’Analyse Préliminaire des Risques a conduit à l’identification de 68 scénarii de risque, dont 20 de criticité inacceptable. Afin de supprimer ou d’atténuer ces risques, 32 actions de maîtrise ont été mises en œuvre. L’efficacité de ces mesures a pu être évaluée grâce au suivi d’indicateurs d’activité et de qualité. Ce travail a permis de fédérer toute l’équipe autour du projet UMS.
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