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Pharmacie
/ 05-12-2022
Ramel Eloïse
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Alors que la composition du microbiote intestinal se révèle comme un déterminant important dans la réponse aux thérapies anticancéreuses, de nombreuses co- médications perturbant la composition du microbiote ont été associées à une moins bonne réponse aux ICI. Nous avons donc étudié l’effet de ces co-médications sur la réponse aux thérapies ciblées anti-BRAF/anti-MEK chez des patients traités pour un mélanome métastatique. Nous avons identifié 192 patients ayant reçu une thérapie ciblée entre 2013 et 2019 au CHU de Bordeaux. Les co- médications prescrites entre le mois avant initiation de la thérapie ciblée et les trois mois suivants ont été répertoriées. Nous avons analysé la survie par régression de cox univariable et multivariable et étudié les toxicités et la réponse tumorale au premier bilan d’évaluation (RECIST). Les psychotropes, morphiniques, IPP, antibiotiques, bêta-bloquants, et l’aspirine ont été associés à une moins bonne survie en analyse univariable et les seuls les IPP en multivariable. La réponse selon RECIST ne semblait pas influencée directement par les co-médications reçues. Le nombre de toxicités semblait plus important en présence de statines ou d’IEC/sartans (classes thérapeutiques généralement retrouvées en association). Une analyse FAMD révèle le poids des co-médications sur les résultats cliniques. Aucun lien de causalité n’est établi mais avant de comprendre la cause de ces observations, les co-médications doivent être prescrites avec prudence durant l’initiation d’une thérapie ciblée.
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Pharmacie
/ 26-10-2022
Duval Xavier
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Dientamoeba fragilis et Blastocystis sp. sont deux parasites protozoaires de la famille des Straménopiles, fréquemment rencontrés dans le tractus gastro-intestinal de l’homme et de divers animaux mais globalement sous-estimés. Ils sont associés à des troubles cliniques aspécifiques de la sphère intestinale mais également immuno-allergique. Ils semblent également impliqués dans des désordres fonctionnels tels que le syndrome de l’intestin irritable (SII). Les données actuelles ne permettent pas encore de bien comprendre le réel impact médical et social de ces deux parasites. Les techniques multiplex par PCR, plus sensibles que la technique de référence microscopique, montrent une prévalence de détection plus fréquente de ces parasitoses intestinales. Il convient donc de s’assurer de leur bonne spécificité. Cette étude porte sur l’évaluation du kit Allplex™ GI Parasite Assay. La spécificité relative obtenue à partir d’une technique PCR simplex maison a permis de confirmer la bonne performance de cette trousse commerciale multiplex. Nous avons confirmé pour 96.4% des échantillons la présence de Blastocytis hominis (n= 424) et pour 79.3% des échantillons la présence de Dientamoeba fragilis (n= 144). Les résultats sont donc en faveur d’une bonne performance du kit PCR Allplex™ GI-Parasite Assay, malgré le pourcentage plus faible d’échantillons confirmé en simplex pour Dientamoeba fragilis, dont le résultat a été discuté.
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Pharmacie
/ 19-10-2022
Lefèvre Charles
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Le Déficit Primaire en Carnitine est une maladie héréditaire du métabolisme impactant l’oxydation mitochondriale des acides gras. Cette pathologie sévère peut être traitée facilement et les manifestations cliniques évitées si elle est dépistée et prise en charge rapidement. C’est pourquoi elle a été ajoutée au programme français de dépistage néonatal. Ce travail fait l’état de l’art du déficit primaire en carnitine, notamment de sa physiopathologie, sa prise en charge et les moyens mis en œuvre ailleurs dans le monde pour son dépistage. En outre, il est fait état des algortihmes de dépistage et diagnostique qui seront mis en place en France au début de l’année 2023, ainsi que d’une méthode de test fonctionnel de l’activité résiduelle OCTN2 pour le diagnostic de confirmation.
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ANESTHESIE-REANIMATION ET MEDECINE PERI-OPERATOIRE
/ 13-10-2022
Leclercq Thomas
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Les inhibiteurs des checkpoints immunitaires révolutionnent la prise en charge des cancers, et leurs indications sont croissantes. L’immunodépression post-chirurgicale s’apparente à l’immunodépression médiée par le cancer, avec une surexpression des récepteurs protéiques de la famille B7 (PD-1, PDL-1, CTLA-4 notamment). La prise en charge chirurgicale des patients traités par les ICI n’est pourtant pas codifiée, et leur devenir post-opératoire est inconnu. Notre objectif était de vérifier l’innocuité de ces traitements en période chirurgicale. Nous avons répertorié toutes les chirurgies ayant eu lieu au centre hospitalo-universitaire de Rennes chez des patients traités par ICI, et fait une analyse observationnelle de leur devenir en les comparants à des témoins (CT) appariés sur la chirurgie, le sexe, l’âge, l’indice de masse corporelle et le statut cancéreux métastatique. Il n’y avait pas de différence significative sur le critère de jugement principal composite regroupant l’infection, l’hémorragie, la reprise chirurgicale, l’hospitalisation en soins intensifs ou la mortalité à 28 jours (ICI : 14/64 (21.9%) versus CT : 15/89 (16.9%) ; p 0.567). Nous avons observé une incidence plus importante des complications anesthésiques chez les patients traités par ICI à type d’hypotension artérielle et d’infections pulmonaires (ICI : 11 (17.5%) versus CT : 4 (4.7%) p 0.022). Une explication pourrait être que les patients traités par ICI étaient en dernière ligne de traitement, avec une maladie prise en charge depuis plus longtemps et avaient des scores de fragilités plus élevés (Performance status, score ASA, perte de poids). Les résultats de cette étude suggèrent que les traitements inhibiteurs des checkpoints immunitaires ne sont pas à risque en période périopératoire mais une vigilance accrue semble nécessaire lors de la prise en charge anesthésique de ses patients plus fragiles du fait de leur maladie et plus susceptibles d’hypotension artérielle ou d’infections pulmonaires.
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Pharmacie
/ 11-10-2022
Gallin Maëlle
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L’asparaginase est une molécule clé dans le traitement des leucémies aigues lymphoblastiques. Elle a permis d‘améliorer les taux de réponse aux chimiothérapies. Cependant, ce n’est pas sans conséquence. L’efficacité thérapeutique se retrouve parfois au détriment de toxicités pouvant entrainer l’arrêt du traitement. Parmi elles, les patients peuvent développer une hyperammoniémie qui peut parfois être symptomatique entrainant des troubles neurologiques pouvant aller jusqu’au coma hyperammoniémique voir la mort. A travers une revue de l’état actuel de la recherche, l’objectif de ce travail est de comprendre pourquoi certains patients développent cette hyperammoniémie et d’autres non et pourquoi à une même concentration d’ammoniémie, seulement certains patients sont symptomatiques. Plus de quatre-vingt publications ont été étudiées. En parallèle, une étude de cohorte monocentrique rétrospective a été effectué au CHU de Rennes afin d’identifier des facteurs de risque de développer cette hyperammoniémie et son caractère symptomatique. L’activité glutaminase de l’asparaginase semble jouer un rôle important dans le développement d’hyperammoniémie. Selon les résultats de l’étude de cohorte, une altération du bilan hépatique ne semble pas être un facteur de risque. En revanche, la question de l’impact du pré analytique se pose. En effet, l’asparaginase continue d’exercer son activité in vitro, ce qui entraine une augmentation artéfactuelle de l’ammoniac.
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Pharmacie
/ 15-06-2022
Jestin Martin
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La radiothérapie (RT) est un pilier de la prise en charge en oncologie, dont les complications peuvent occasionner des problèmes de santé majeurs. En effet, pour atteindre une tumeur gynécologique par exemple, le faisceau de radiation peut traverser des tissus sains environnants tels que le colon. Les rayonnements ionisants reçus par ces tissus engendrent des séquelles précoces et tardives, reconnu depuis 2010 comme une maladie à part entière, la Pelvic Radiation Disease (PRD). Les manifestations cliniques de l’atteinte colique sont peu spécifiques ce qui rend le diagnostic difficile et donc l’incidence de la pathologie largement sous- estimée. En effet, le tissu colique est un écosystème complexe dans lequel l’épithélium, le mésenchyme, le système immunitaire et le microbiote interagissent constamment les uns avec autres. Les rayonnements ionisants viennent perturber cet équilibre par l’atteinte simultanée de ces différents compartiments, déclenchant de nombreux processus visant à réparer le tissu lésé. Les complications tardives sont la conséquence d’un processus de cicatrisation chronique, entretenu pas une inflammation non résolutive. Cette physiopathologie complexe est la raison pour laquelle il n'existe pas encore de traitement curatif pour cette maladie. La prise en charge repose aujourd’hui sur des traitements symptomatiques et chirurgicaux dans les cas les plus sévères. Les perspectives thérapeutiques actuelles nécessitent une meilleure caractérisation et compréhension de la dynamique de la PRD. C’est dans ce cadre que s’intègre mon projet de thèse de sciences à l’IRSN visant à étudier les modifications du microenvironnement mésenchymateux colique après irradiation pour mieux comprendre son rôle dans la physiopathologie de la PRD. Des thérapies innovantes, comme une thérapie cellulaire par injection de cellules souches mésenchymateuses ou la transplantation du microbiote fécal font actuellement l’objet d’études. Mon projet de thèse de sciences a pour objectif d’identifier de nouvelles voies moléculaires sur lesquelles agir pour améliorer le processus de régénération épithélial.
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Chirurgie dentaire
/ 11-02-2021
Génissel Céline
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Introduction : Le CBCT (Cone Beam Computed Tomography), examen radiographique de seconde intention, présente de plus en plus d’utilisations en dentisterie pédiatrique. Un bon usage est nécessaire du fait du risque important lié aux radiations chez les enfants. Objectifs : Déterminer les indications, analyser les paramètres de réglages et leur optimisation et observer les conséquences sur la prise en charge du patient. Matériels et méthodes : Une étude rétrospective a été réalisée au Centre de Soins Dentaires du CHU de Rennes sur une période de 21 mois, incluant des patients âgés de 4 à 12 ans. Résultats : Sur les 236 examens recensés, la majorité des indications correspondaient aux recommandations de la littérature. L’étude a relevé, dans 70,3% des cas, une taille de champ inadaptée, allant à l’encontre des principes de radioprotection. L’utilisation des grands champs apparaît trop courante en pratique dentaire, et ne trouve une application que lors des traumatismes des maxillaires. Conclusions : Une fiche conseil a été proposée pour guider le chirurgien-dentiste dans l’utilisation des examens CBCT chez les enfants. Des études complémentaires seraient nécessaires afin d’établir des recommandations plus précises.
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Chirurgie dentaire
/ 11-02-2021
Leprêtre Anaëlle
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Introduction : Le CBCT (Cone Beam Computed Tomography), examen radiographique de seconde intention, présente de plus en plus d’utilisations en dentisterie pédiatrique. Un bon usage est nécessaire du fait du risque important lié aux radiations chez les enfants. Objectifs : Déterminer les indications, analyser les paramètres de réglages et leur optimisation et observer les conséquences sur la prise en charge du patient. Matériels et méthodes : Une étude rétrospective a été réalisée au Centre de Soins Dentaires du CHU de Rennes sur une période de 21 mois, incluant des patients âgés de 4 à 12 ans. Résultats : Sur les 236 examens recensés, la majorité des indications correspondaient aux recommandations de la littérature. L’étude a relevé, dans 70,3% des cas, une taille de champ inadaptée, allant à l’encontre des principes de radioprotection. L’utilisation des grands champs apparaît trop courante en pratique dentaire, et ne trouve une application que lors des traumatismes des maxillaires. Conclusions : Une fiche conseil a été proposée pour guider le chirurgien-dentiste dans l’utilisation des examens CBCT chez les enfants. Des études complémentaires seraient nécessaires afin d’établir des recommandations plus précises.
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