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Pharmacie
/ 18-09-2023
Parisot Marie
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La iatrogénie médicamenteuse, inhérente aux médicaments, est lourde de conséquences tant pour le patient que pour le système de santé. Les thérapeutiques pharmacologiques employées dans le cadre de la maladie de Parkinson sont responsables d’importants effets indésirables. Le rôle du pharmacien d’officine est primordial pour prévenir et accompagner la survenue d’effets indésirables. Cette enquête a pour but de recenser les effets indésirables ressentis par les patients et d’évaluer le recours au pharmacien d’officine. Les résultats montrent un défaut d’information de la part du pharmacien et une volonté des patients d’un meilleur suivi. Une amélioration de la formation théorique sur la maladie et pratique sur l’accompagnement du patient est à envisager.
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Medecine
/ 15-09-2023
Germain-Tison Marie
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Introduction : La fibrose pulmonaire idiopathique est une pathologie rare d’étiologie inconnue et de pronostic sombre. Il n’existe pas, à nos jours, de traitement curatif. La mise en évidence des facteurs pronostics de cette maladie est essentiel. Peu d’études évaluent le statut osseux de ses patients qui présentent à eux seuls des facteurs de risque d’ostéoporose. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact pronostic de l’ostéoporose dans la FPI par dépistage opportuniste de densité minérale osseuse. Méthodes : Etude rétrospective, descriptive, monocentrique au CHU de Rennes, incluant les patients avec le diagnostic de FPI et ayant au moins deux TDM de suivi (TDM 1 et TDM 2 respectivement). La densité minérale osseuse était mesurée au niveau de la 7ème vertèbre thoracique en Unité Hounsfield (UH) au niveau d’une région d’intérêt (ROI) au niveau de l’os trabéculaire. Une valeur de ROI < 147UH posait le diagnostic d’ostéoporose. Résultats : 115 patients ont été inclus (80% d’hommes). Au TDM 1, 58 patients (50,4%) avaient une ostéoporose versus 68 patients (59,1%) au TDM 2. Il existait 11 patients (9,6%) avec des fractures vertébrales au TDM 1 et 16 patients atteints (13,9%) au TDM 2. Il n’y avait pas de lien significatif entre la présence de fracture vertébrale/ostéoporose et l’évolution clinico-radiologique de la FPI évaluée par le l’évolution de la DLCO, le score d’emphysème, la CVF et le score d’emphysème. La survenue d’un décès ou d’une transplantation était significativement associée à la présence d’une fracture vertébrale lors du TDM 1 et lors du TDM 2, avec 9 fractures chez les patients décédés ou transplantés vs 2 patients chez les patients non décédés ou transplantés au TDM 1 (p<0,05), et 13 fractures contre 3 au TDM 2 (p<0,05). Il n’existait pas de lien significatif entre décès/transplantation et ostéoporose densitométrique, que ce soit au TDM1 ou au TDM2. Les patients avec une ostéoporose densitométrique au TDM 1 présentaient un Skeletal Muscle Index au TDM 1 (SMI1) que les patients sans ostéoporose (42 ± 8 vs 45 ± 8 cm2/m2 (p<0,05)), on retrouvait ce même résultat avec la SMI 2 au TDM 2 (39 ± 8 contre 44 ± 8 (p<0,05)). Il n’existait pas de différence de SMI 2 concernant les patients présentant une fracture au TDM2 par rapport aux patients n’ayant pas de fracture. Conclusion : Notre étude met en évidence qu’environ 50% des patients atteints de FPI ont une ostéoporose et que la présence de fracture vertébrales contrairement à la valeur de la densité minérale osseuse avait une valeur pronostique même si aucun lien avec la fonction pulmonaire n’a pu être mis en avant. De plus, lien significatif existe entre la diminution du tissu musculaire et la baisse de densité minérale osseuse.
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Médecine
/ 15-09-2023
Turpin Marion
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Le saignement post-opératoire en chirurgie cardiaque sous circulation extracorporelle, est un facteur indépendant de morbi-mortalité. Cependant, très peu de travaux ont évalué le saignement post-opératoire après transplantation cardiaque, dont les facteurs de risque et les conséquences restent largement inconnues. L’objectif principal de cette étude était de décrire l'incidence des complications hémorragiques sévères après transplantation cardiaque adulte. Nous avons réalisé une étude observationnelle incluant tous les patients adultes ayant bénéficiés d’une transplantation cardiaque de janvier 2022 à juillet 2022 au CHU de Rennes. Les données ont été recueillies de manière rétrospective à partir du registre local de chirurgie cardiaque. Le critère de jugement principal était l’incidence des complications hémorragiques sévères définies par un score UDPB ≥ 3 (Universal Definition of Perioperative Bleeding), mesuré à partir de la fermeture sternale. Parmi les 217 patients inclus, 54 (25%) ont présenté un saignement sévère (UDPB 3-4), 59 (27%) un saignement modéré (UDPB 1-2) et 104 (48%) un saignement non significatif (UDPB 0). Les facteurs indépendamment associés à la survenue d'événements hémorragiques graves étaient l'assistance cardiaque mécanique à long terme (adjOR 6,84 [2,15-25,0]) et la durée de la CPB (par augmentation de 10 minutes, adjOR=1,15 [1,07-1,25]). L’ECMO et l’état critique préopératoire présentaient une association cliniquement pertinente avec les hémorragies graves sans toutefois atteindre la significativité, avec des OR respectifs de 3,14 (0,82- 12,4) et de 2,35 (0,98-5,88). La mortalité était de 15 % au 30e jour et de 18 % à un an. Les saignements postopératoires graves ont été associés à une augmentation de la mortalité à un an, avec un rapport de risque non ajusté de 4,94 (IC 95 %, 2,62-9,31 ; p<0,001). Après ajustement en fonction de la bilirubinémie préopératoire, de la durée de la CPB et de l'ECMO postopératoire précoce, les hémorragies postopératoires graves n'étaient pas statistiquement significatives, même si les intervalles de confiance incluaient un impact potentiellement cliniquement pertinent sur la mortalité à un an (HR, 2,01 ; IC à 95 %, 0,90-4,46, p = 0,087). Cette étude rapporte une incidence élevée de complications hémorragiques sévères après transplantation cardiaque, notamment chez les patients bénéficiant d'un soutien circulatoire mécanique ou avec une durée importante de circulation extra-corporelle. Ces complications étaient associées à une augmentation significative de la morbidité et de la mortalité. Des études à plus grande échelle sont nécessaires pour identifier les facteurs de risque de saigne- ment et envisager des stratégies de prévention.
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Medecine
/ 15-09-2023
Lebrunet Jade
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Introduction : L'objectif de cette étude est d'évaluer le devenir obstétrical des patientes ayant eu une césa\u0002rienne avant 32 semaines d’aménorrhées. L’objectif secondaire est d’évaluer la morbidité maternelle et fœtale. Méthode : il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective et monocentrique, elle concerne les patientes ayant un antécédent de césarienne avant 32 semaines d’aménorrhée, de plus de 18 ans et enceinte d’un sin\u0002gleton en présentation céphalique. Résultat : nous avons inclus 168 patientes, 18 ont eu une césarienne avant travail et 150 une tentative d’accouchement voie basse. Au total, 114 (67.8%) ont accouché par voie basse, et 54 (32.2%) ont eu une césa\u0002rienne. Nous avons observé des taux de complications maternelles et fœtales bas, avec seulement un cas de rupture utérine. Conclusion : au vu du taux élevé d’accouchement par voie basse et le faible taux de complication maternelle et fœtale, l’accouchement voie basse après une césarienne avant 32 SA doit être encouragé
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Gynécologie médicale
/ 23-06-2023
Idée Elisa
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Introduction : Le protocole antagoniste est largement utilisé pour obtenir une hyperstimulation ova-rienne contrôlée en vue d’une fécondation in vitro (FIV) ou d’une FIV avec injection intra-cytoplasmique de spermatozoïdes (FIV-ICSI). De nombreux pré-traitements existent, dont celui par œstrogènes seuls ou Provames®. Actuellement, le protocole de notre centre recommande la prise quotidienne de 4 mg de Provames® entre J20 et J25 du cycle précédant la stimulation ovarienne, suivi d’un wash out de 1 à 5 jours, quel que soit le profil de la patiente. Néanmoins, une étude per-sonnalisée serait nécessaire afin d’évaluer la réponse de chaque groupe à ce type de pré-traitement. Objectif : Optimiser le pré-traitement par Provames® dans les protocoles antagonistes, après une analyse personnalisée des résultats. Matériel et méthodes : Nous avons analysé rétrospectivement toutes les patientes âgées de 18 ans et plus ayant bénéficié d’un protocole antagoniste pré-traité par Provames® en vue d’une FIV ou d’une FIV-ICSI au Centre Hospitalier Universitaire de Rennes entre août 2018 et septembre 2021. Les ana-lyses ont été réalisées en population globale puis dans différents groupes. Le critère de jugement principal évaluait l’impact de la durée de pré-traitement par Provames® et de celle du wash out sur le nombre d’ovocytes matures. Les critères de jugement secondaires regroupaient tous les paramètres de réponse à la stimulation. Résultats : En population globale, la durée de pré-traitement par Provames® et celle du wash out n’ont pas d’impact sur le nombre d’ovocytes matures. Après analyses des différents groupes, seuls les groupes IOD et dysovulation montrent une différence significative avec un plus faible rendement ovocytaire lors de l’étude de l’index du nombre d’ovocytes matures / nombre de follicules ≥ 14 ou 16 mm pour le groupe IOD et sur l’index rapporté au CFA de base pour le groupe dysovulation. De même qu’en population globale, il n’a pas été mis en évidence de lien entre la durée de pré-traitement, celle du wash out et le nombre d’ovocytes matures pour ces deux groupes. A noter que près de 25 % des patientes ont recours à un deuxième contrôle de blocage ovarien. Conclusion : Le nombre d’ovocytes matures obtenus est indépendant de la durée de pré-traitement par Provames®, de celle du wash out, et ce, quel que soit le profil de la patiente. Une augmentation de la durée de ce pré-traitement est une perspective prometteuse pour éviter le recours actuellement trop important à un deuxième contrôle de blocage ovarien.
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Sciences de gestion
/ 12-06-2023
Hedayatinia Pooya
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Cette thèse explore l'impact des décisions financières et de la conception des contrats sur la performance opérationnelle dans une chaîne d'approvisionnement décentralisée. Plus précisément, l'étude se concentre sur deux aspects financiers : le financement par crédit et les contrats d'options. Le financement par crédit accroît le risque opérationnel, tandis que les contrats d'options sont examinés comme un l'outil de gérer le risque de profit. Cette étude montre que les contrats d'options sont un outil précieux pour atténuer les effets néfastes de la décentralisation de la chaîne d'approvisionnement, surtout dans le cadre de contraintes financières. En transférant une partie du risque lié à la demande entre les membres de la chaîne d'approvisionnement, les contrats d'options peuvent améliorer la performance de l'ensemble du système en réduisant les risques d'inventaire et de faillite. Cette étude considère que les contrats d'options sont proposés en complément des contrats de prix de gros traditionnels pour améliorer la performance globale de la chaîne d'approvisionnement et celle de chaque membre. Ces contrats n'ont pas besoin de remplacer les accords existants, car ils sont déjà établis et évalués sur le marché. Au contraire, proposer des contrats d'options en tant qu'outil supplémentaire peut être plus avantageux. Les détaillants peuvent utiliser les contrats d'options pour gérer leur risque et augmenter leurs propres bénéfices en augmentant leur niveau d'inventaire, tandis que les fournisseurs peuvent les utiliser pour absorber le risque lié à la demande, ce qui leur permet d'améliorer leurs bénéfices.
En conclusion, cette thèse offre des perspectives nouvelles sur l'efficacité des approches contractuelles pour améliorer la performance de la chaîne d'approvisionnement et réduire les risques financiers et opérationnels.
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Chirurgie orthopédique et traumatologique
/ 05-06-2023
Maximen Julien
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La prothèse TOUCH® est une prothèse trapezométacarpienne à double mobilité disponible depuis 2015. L’objectif principal de notre étude était de rapporter la survie sans reprise chirurgicale de notre cohorte locale de 99 prothèses à moyen terme. L’objectif secondaire était d’évaluer les causes d’intervention médico chirurgicales hors reprises chirurgicales. Notre étude rapporte un taux de survie sans révision de 99% à trois ans de suivi moyen. Un seul patient a été repris pour un descellement aseptique de la cupule à 29 mois postopératoires. La stabilité accrue des prothèses à double mobilité permet de diminuer le stress mécanique subit par l’implant trapézien et pourrait expliquer ce résultat. Notre étude rapporte un taux de survie sans évènement de 88% à trois ans de suivi moyen. Dix patients ont présenté une tendinite de de Quervain secondaire, à un délai postopératoire moyen de 6 mois. Six ont nécessité une intervention chirurgicale, quatre une infiltration. La tendinite de de Quervain représente une cause fréquente et précoce de chirurgie secondaire. Notre étude ne rapporte pas de caractéristique clinique ni prothétique pouvant expliquer son apparition. Son incidence élevée après l'implantation de prothèses à double mobilité est un problème croissant qui doit être explicité aux patients en préopératoire.
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Chirurgie dentaire
/ 31-05-2023
Dalkhadov Adam
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L'objectif de cette revue est de faire un état actuel de l'art en chirurgie robotique implantaire. Une recherche de la littérature a été effectuée dans les bases de données Medline via Pubmed ainsi que Embase et ScienceDirect le 17/12/2022. De chaque article ont notamment été extraits le niveau de maturité technologique, le niveau de preuve scientifique et la fonction principale du système. Les résultats sont présentés sous la forme de tableaux synthétiques. Sur un total de 83 articles, 26 articles ont été inclus pour l'analyse. La discipline est émergente avec un niveau de maturité technologique situé dans le groupe développement. Elle offre des nouvelles possibilités grâce à une précision accrue et une invasivité minimale. Cependant, le niveau de preuve scientifique des systèmes est insuffisant. Pour que cette discipline évolue, des systèmes robotiques plus économiques et intuitifs ainsi que des études cliniques randomisées multicentriques sont nécessaires.
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Chirurgie dentaire
/ 23-05-2023
Nicolas Yoann
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Cette étude vise à comparer la position de travail des externes du Centre de Soins Dentaires du CHU de Rennes par rapport à un gold standard, ainsi qu'à évaluer la prévalence de la fatigue et des douleurs chez ces derniers. L'étude a été menée en utilisant un questionnaire et en utilisant la méthode observationnelle RULA adaptée à la posture de référence du chirurgien-dentiste décrite dans la norme ISO 11226. Les résultats de l'étude ont montré que la moitié des sujets adoptent une mauvaise posture dès leurs premières années de formation et que seulement un quart ont une posture considérée comme convenable. De plus, l'étude a permis de mettre en évidence que malgré le peu d’années de pratique de l’art dentaire, 63% des étudiants interrogés déclarent avoir déjà souffert de douleurs ayant pour cause ou étant entretenues par la réalisation de soins sur des patients. L'enquête a également mis en lumière qu'il existe une différence de perception de la douleur entre les hommes et les femmes, et que bien que les étudiants masculins adoptent une posture plus mauvaise que les étudiantes, ces dernières souffrent davantage. La corrélation entre une mauvaise posture et une plus forte prévalence de douleurs a été démontrée pour l'ensemble des sujets d'étude, et cette mauvaise posture a été influencée par différents facteurs tels que l'expérience du praticien, la position de la dent au sein des arcades dentaires, ou encore le fait d'avoir une assistance opératoire ainsi que l'utilisation du miroir. Le nombre d'heures travaillées dans la semaine est également un facteur augmentant la prévalence de la douleur, et les étudiants en 6e année (et les internes) semblent être ceux qui ont la plus forte prévalence de douleurs, malgré l'adoption d'une meilleure posture en comparaison avec leurs juniors. En conclusion, cet article met en évidence l'importance de la formation en ergonomie pour les étudiants en chirurgie dentaire, afin de prévenir les douleurs musculosquelettiques causées par les mouvements récurrents et répétitifs de la profession dentaire ainsi que les heures de travail prolongées dans des positions statiques. Il est essentiel pour les futurs chirurgiens-dentistes de développer des postures de travail correctes, de prendre soin de leur corps par des étirements et une activité physique régulière, ainsi que de travailler dans un environnement de travail adapté à leurs besoins. L'utilisation d'aides opératoires, d'aides optiques et de matériel ergonomique peut également aider à prévenir la fatigue physique et mentale, ainsi que les mauvaises postures adoptées en fin de journée. En somme, la rigueur dans l'application des connaissances ergonomiques, l'entretien du corps et l'environnement de travail adapté sont les piliers indispensables pour exercer la profession de chirurgien-dentiste dans les meilleures conditions et réduire le risque de douleurs musculosquelettiques.
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Microbiologie, virologie, parasitologie
/ 03-05-2023
Gloanec Noémie
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Les campylobactérioses sont les principales zoonoses en Europe et sont principalement attribuées à la consommation de viandes de volailles contaminées par la bactérie Campylobacter. Pour réduire le risque d’infections humaines, la vaccination des volailles contre Campylobacter est un moyen de lutte envisagé mais à ce jour aucun vaccin n’existe sur le marché malgré le nombre important de travaux. De récentes études ont rapporté des interactions entre le système immunitaire et le microbiote caecal du poulet en réponse à la colonisation par Campylobacter chez le poulet de chair. L’objectif général de ce travail de thèse est de rechercher quels paramètres immunologiques peuvent être impliqués dans la protection des poulets de chair suite à la vaccination contre Campylobacter ainsi que l’impact du microbiote caecal sur l’induction de cette protection (et vice versa) pour améliorer le protocole vaccinal contre ce pathogène. Des essais in vivo ont été réalisés avec certains candidats vaccins identifiés par vaccinologie inverse précédemment afin de tester différents paramètres de vaccination (nature du candidat vaccin, fréquence et voie d'inoculation). Tous les protocoles d'immunisation testés ont induit des réponses immunitaires innées, humorales et/ou cellulaires, ainsi qu’ une modulation du microbiote caecal. Toutefois, un seul protocole a induit une réduction significative de la colonisation de Campylobacter (1,3 log10). Des études supplémentaires sont nécessaires pour mettre au point un vaccin efficace contre Campylobacter chez les poulets de chair, par exemple en testant d'autres candidats vaccins.
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