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Médecine générale
/ 27-05-2025
Denys Clotaire
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Introduction : Les déserts médicaux sont un problème de santé publique en France. Il y a de nombreux patients sans médecin traitants, y compris des patients en ALD. Pour faciliter l’accès aux soins, les téléconsultations sont présentées comme une des solutions avec notamment le déploiement dans les pharmacies de cabines connectées. Mais les patients qui utilisent ces cabines sont ils ceux qui sont sans médecin traitants ? Retrouve-t-on chez les utilisateurs une population avec des caractéristiques différentes que la population générale ? L’objectif est de voir les différences entre les utilisateurs de ces cabines avec la population du territoire en question, le territoire de Pontivy Loudéac qui correspond à un désert médical rural. Méthode : Il s’agit d’une étude quantitative, observationnelle, descriptive, transversale, réalisée à partir d’un questionnaire anonyme. 12 pharmacies disposaient de cabine, une a refusé, une a oublié, une n’a jamais répondu et une n’a eu aucun questionnaire. L’analyse a était faite sur 75 questionnaires provenant de 8 pharmacies. Il y a 12 questions, 7 sur les caractéristiques des utilisateurs et 5 sur l’utilisation de la cabine. Résultats : La tranche d’âge des 30-44 ans était significativement plus représentée chez les utilisateurs, ainsi que les actifs avec un emploie. On ne retrouve pas de différence entre les utilisateurs et la population générale sur le pourcentage d’ALD ou de patient sans médecin traitant. Les patients sont très majoritairement satisfaits et ils consultent le plus souvent pour des pathologies aigues. Conclusion : La population qui utilise les cabines ne correspond pas à la population générale, elle est plus jeune et active. On n’y retrouve pas plus les patients sans médecin traitant.
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Médecine générale
/ 27-05-2025
Houdebine Charlotte
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La PDSA garantit l’accès aux soins médicaux en dehors de l’ouverture des cabinets libéraux. Pour les médecins généralistes, il y a trois rôles clés : la régulation téléphonique, les consultations non programmées et l’effection mobile. Depuis 2003, la participation repose sur la base du volontariat. Au niveau national, 39% des médecins généralistes participent au dispositif mais 21 % d’entre eux ont plus de 59 ans et vont partir à la retraite dans les années à venir. Il y a donc un besoin de nouveaux médecins volontaires pour que le système perdure. Les internes de médecine générale sont peu sensibilisés et formés à ces activités durant leur internat, la littérature rapporte que nombreux d’entre eux hésitent à s’investir en PDSA à cause d’un manque de confiance en leur compétences. L’objectif principal de cette étude est de savoir si les internes de médecine générale rennais souhaitent être formés à la PDSA pendant l’internat. Les objectifs secondaires sont d’étudier les connaissances de ces internes au sujet de la PDSA et d’interroger leurs intentions de participation à l’issue de l’internat. Il s’agit d’une étude descriptive, quantitative et transversale par questionnaire en ligne, envoyé aux internes de médecine générale rennais inscrits sur l’année universitaire 2024-2025. 104 participants ont répondu entièrement au questionnaire. La moyenne générale des participants sur les connaissances du fonctionnement de la PDSA est correcte à 14,9/20. Une grande majorité des internes interrogés souhaite un enseignement théorique sur la PDSA pendant l’internat. Concernant la formation pratique, 91 % des participant veulent être formé aux consultations non programmés, 55 % à la régulation médicale et 72 % à l’effection mobile. Enfin, 71 % participants disent vouloir s’investir en PDSA à l’issue de l’internat. Une meilleure intégration de l’enseignement de la PDSA pourrait contribuer à pérenniser le dispositif en augmentant le nombre de participant.
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Médecine Générale
/ 23-05-2025
Lestienne Alice
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Introduction : Les rotavirus sont les principaux acteurs des gastro-entérites aigues graves. Le recours aux soins est important, et le coût annuel est estimé à près de 28 millions d’euros pour le système de santé français. La vaccination anti-rotavirus est recommandée et remboursée depuis 2022 en France, ce travail s’inscrit à la suite de ces changements comme un état des lieux des pratiques et ressentis des médecins généralistes concernant cette vaccination. Matériel et méthodes : Étude qualitative menée dans le Morbihan auprès de médecins généralistes libéraux entre avril 2024 et février 2025. Dix entretiens individuels semi- dirigés ont été réalisés puis analysés selon une approche inspirée de la méthode par théorisation ancrée, avec un double codage manuel. Résultats : Les médecins interrogés annoncent avoir changé leurs pratiques et proposent depuis 2022 la vaccination anti-rotavirus aux nourrissons dont ils assurent le suivi. Ils semblent principalement motivés par les enjeux socio-économiques de cette vaccination ainsi que par la forte prévalence et le risque de déshydratation des gastro-entérites aigues à rotavirus. La voie d’administration orale joue en faveur de la proposition et de l’acceptation du vaccin. La crainte de l’invagination intestinale aigue comme effet secondaire rare mais grave persiste. Conclusion : Malgré ces résultats prometteurs, la couverture vaccinale est à l’heure actuelle encore insuffisante en France. Cela peut rendre discutable l’information systématique du risque d’invagination intestinale aigue, et soulever la question de l’obligation vaccinale.
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Médecine Générale
/ 22-05-2025
Cupif Sophie
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Introduction : Le Syndrome des Jambes Sans Repos (SJSR), ou Maladie de Willis-Ekbom, est un trouble neurologique qui concernerait 30 % des femmes enceintes. Le retentissement du SJSR sur le sommeil et la qualité de vie n’est pas négligeable. La grossesse est déjà en soi une période de bouleversement, aussi bien physique que psychologique. L’objectif principal de cette étude était d’étudier l’impact du SJSR sur le vécu de la grossesse. L’objectif secondaire étudiait les attentes des femmes concernant la prise en charge de ce syndrome envers les médecins généralistes et autres professionnels de santé encadrant leur grossesse. Matériel et Méthode : Une étude qualitative a été menée par des entretiens individuels semi-dirigées, du 10 avril 2024 au 22 novembre 2024, auprès de femmes majeures, enceintes ou ayant déjà accouchées, et dont la grossesse est ou a été marqué par un SJSR, en France métropolitaine. Au total dix entretiens ont été analysé. L’analyse des données s’inspire d’une approche phénoménologique. Résultats : L’impact du SJSR sur le vécu de la grossesse semble corrélé à la sévérité du syndrome, qu’il soit primaire ou secondaire à la grossesse. Il peut avoir un retentissement sur le sommeil, la qualité de vie, la mise en place de l’allaitement. Il semble aussi être un facteur de risque de dépression per ou post-partum ainsi que de violences conjugales. Concernant la prise en charge de leur SJSR gravidique, les femmes semblent attendre des professionnels de santé : une meilleure connaissance et reconnaissance de leur pathologie, une juste évaluation de la sévérité de leur syndrome, d’avantages de communications entre les professionnels ; afin de bénéficier d’un parcours de soins plus adapté à leurs besoins. Conclusion : L’impact du SJSR sur le vécu de la grossesse semble corrélé à sa sévérité et peut être à l’origine de renoncement à la maternité. Sensibiliser les professionnels de la périnatalité à cette pathologie lors de leur formation initiale ou continue, par des échanges de savoir via la télé-expertise ou de réseaux de prise en charge dédiées sont autant de pistes à explorer.
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Medecine
/ 15-05-2025
Diot Hugo
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Contexte : La course à pied, pratique sportive en pleine expansion, s'accompagne d'un risque accru de tendinopathies, qui soulèvent des interrogations quant à l'utilisation de l'automédication chez les sportifs amateurs. Objectif : L'étude vise à explorer les pratiques d'automédication pour évaluer leur place dans la prise en charge en soins primaires des tendinopathies chez les coureurs amateurs en Bretagne. Méthode : Il s’agissait d’une étude transversale quantitative. Un questionnaire a été diffusé auprès des coureurs amateurs bretons. Résultats : Nous avons récolté un total de 414 réponses. 80% ont déjà subit une blessure. Environ 65 % des répondants ont recours à l'automédication pour gérer les tendinopathies. Il n’y a pas de différence significative entre les groupes concernant la prévalence de l’Automédication. Parmis les coureurs qui s’automédiques, les femmes seraient plus susceptibles d’utiliser les AINS, paracétamol et tramadol/morphine que les hommes. 29% Informent leur médecin de leur pratique de l’automédication. Conclusion : L'automédication est une pratique répandue chez les coureurs, elle ne semble pas être influencée par des critères classiques comme l’âge ou l’expérience. Elle traduit une volonté de s’autonomisée en matière de santé. Mais les risques liés à cette pratique invitent à la réflexion sur le système d’information et le rôle du médecin traitant.
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Médecine Générale
/ 06-05-2025
Déru Anne-Claire
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Introduction : Le trouble alimentaire pédiatrique peut impacter le développement de l’enfant à court, moyen et long terme, impacter la sphère familiale et entraîner des difficultés dans les interactions sociales. La conceptualisation récente du trouble et l’absence de consensus global entrainent des difficultés dans le parcours de soins. L’objectif de cette étude est d’explorer les besoins de professionnels de santé et de parents, pour en dégager des pistes d’amélioration au sein d’un territoire de soins. Méthode : Étude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de dix professionnels de santé d’une MSP des Côtes d’Armor et de cinq parents d’enfants âgés de moins de 10 ans. Analyse des données selon une démarche inductive inspirée de la phénoménologie interprétative. Résultats : La méconnaissance du trouble rend son repérage complexe pour les parents, les professionnels de la petite enfance et les professionnels de santé. Le médecin généraliste est souvent le premier interlocuteur de soins : une écoute attentive, une attitude déculpabilisante, l’exploration du vécu parental et l’accompagnement sont recherchés par les parents. Les parents ont besoin de connaitre leur rôle et d’avoir des repères concrets. La période de la diversification alimentaire est identifiée comme un moment propice à l’intervention, et un besoin d’informations enrichies est formulé. La pluri-professionnalité de la MSP répond aux besoins de confiance, de communication, d’identification de personnes ressources du soin expri-més par les professionnels. Le travail en équipe pluri-professionnelle apparait comme un soutien en situation d’incertitude clinique, et une ressource dans la gestion du temps de consultation en médecine générale. Conclusion : Le besoin d’optimisation du repérage auprès de tous les acteurs identifiés est exprimé : proposer une consultation avec une IDE en périnatalité entre les 6 et les 12 mois de l’enfant est une piste d’amélioration intéressante pour un repérage au bon moment. Proposer aux parents des ateliers d’information et d’échange autour de la diversification alimentaire au sein de la MSP est une piste pour diffuser les informations efficacement dans un temps dédié ; défi de la médecine générale. L’organisation actuelle du travail en équipe pluri-professionnelle ambulatoire fonctionne grâce à l’expérience collective, et les pistes proposées pourraient en renforcer l’efficacité.
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Médecine générale
/ 06-05-2025
Le Morvan Chloé
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L'obésité est une maladie qui concerne 16% d'adultes dans le monde, sa prévalence est croissante et ses complications bien connues. L'objectif de cette étude quantitative descriptive est de connaitre les attitudes et pratiques de prise en charge des médecins généralistes bretons concernant l'obésité et de déterminer si ces attitudes influencent la prise en charge des patients atteints d'obésité. Cet état des lieux permet de proposer des pistes afin d'améliorer l’accueil et le soin des patients concernés.
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Médecine
/ 06-05-2025
Besson Guillemette
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Introduction : Il existe de nombreuses études sur le lien entre trouble de l’humeur et contraception hormonale. A ce jour, il n’y a pas de consensus sur leurs effets psychologiques, ni de recommandation pour leur prise en charge. L’objectif de cette étude est d’analyser la gestion des troubles de l’humeur liés à la contraception hormonale par les médecins généralistes. Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative réalisée à partir de 10 entretiens semi-dirigés auprès de médecins généralistes bretons. Résultats : Les troubles de l’humeurs liés à la contraception hormonale sont ressentis comme peu fréquents. Ils semblent cependant plus présents avec les contraceptions progestatives. La tolérance est variable au cours de la vie et en fonction des patientes. Les médecins considèrent qu’ils ne recherchent pas suffisamment les effets indésirables psychologiques, le lien avec la contraception étant le plus souvent suggéré par les patientes. La gestion de ces effets indésirables est le plus souvent réalisé par le médecin généraliste seul. De nombreuses propositions thérapeutiques sont faites, passant aussi bien par le maintien d’une contraception hormonale en changeant le dosage, la forme, la molécule, ou encore la prescription d’une méthode non hormonale. Les médecins rapportent par ailleurs une méfiance des patientes vis à vis de la contraception devant la crainte d’effets indésirables. Conclusion : Les médecins généralistes jouent un rôle central dans la prise en charge des troubles psychologiques liés à la contraception. Diverses solutions sont abordées dans l’étude et certaines pistes de recherche se dessinent en privilégiant une approche individuelle.
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Médecine générale
/ 06-05-2025
Piveteau Manon
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Introduction : L’interne de médecin générale doit acquérir des compétences, résumées par la Marguerite des compétences avec 3 niveaux : novice – intermédiaire – compétent. L’ouverture de la 4ème année amène une nécessité d’ouvrir de nouveaux terrains de stages de qualité. L’association Aide aux Jeunes Diabétiques propose des séjours sous forme de colonie de vacances mais étant véritablement des SMR avec une équipe médicale et d’animation recrutée. L’objectif principal était d’explorer l’acquisition de compétences des internes durant ces séjours. Et l’objectif secondaire était de savoir si ces séjours pourraient être intégrer à la maquette de stage. Méthode : Étude qualitative par entretien semi dirigé individuel auprès de 10 internes de médecine générale. Recrutement réalisé entre juin 2023 et octobre 2024. Analyse thématique et inductive du corpus inspirée de la théorisation ancrée. Résultats : Les internes pensent avoir progressé dans de nombreuses compétences : les compétences de la Marguerite, le diabète, l’autonomisation et la gestion d’équipe grâce à la temporalité longue et le cadre atypique. Ils ont été confrontés à des situations authentiques leur permettant de gagner en expérience. L’encadrement durant les séjours permet aux internes d’accroitre leur autonomie et leur prise de décision tout en étant encadré par la direction. Conclusion : Les séjours pourraient être intégrés comme stage, en complément d’un stage chez le praticien Niveau 1, de pédiatrie, de SASPAS ou durant la 4ème année.
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AMP et gynécologie médicale
/ 30-04-2025
Chaillou Julia
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L'infertilité est un problème de santé majeur affectant environ une personne sur six dans le monde, selon l'OMS. En Afrique, sa prévalence peut atteindre jusqu'à 30% des femmes en âge de procréer. L'impact psychosocial de l'infertilité est particulièrement marqué dans les pays du Sud, où les normes socioculturelles et les attentes familiales majorent les conséquences psychologiques et sociales. L'accès à l'assistance médicale à la procréation (AMP) est fortement inégal, en raison d'une offre limitée et de coûts élevés. Les études sur l'AMP en Afrique, et plus spécifiquement au Gabon, restent rares. Cette étude a pour objectif de décrire les caractéristiques sociodémographiques et cliniques des patients traités dans un centre d'AMP à Libreville, Gabon. Nous analyserons les facteurs d'infertilité, les spécificités de l'activité du centre, ainsi que les résultats en termes de réponse à la stimulation ovarienne, de taux de grossesse clinique et de naissance vivante. Matériels et méthodes : lI s'agit d'une étude descriptive rétrospective monocentrique, menée sur 8 ans de janvier 2016 à mars 2024. Les données ont été obtenues pour 296 couples suivis dans le service d'AMP du centre privé de Libreville au Gabon. Résultats: La durée moyenne de l'infertilité était de 6 ans, de nombreux couples avaient déjà entrepris des démarches d'AMP à l'étranger. La majorité des patients présentaient un niveau socio-économique élevé. L'infertilité était majoritairement secondaire dans 75% des cas. Les principales causes d'infertilité chez les femmes étaient d'origine tubaire (76%), tandis qu'un facteur d'infertilité masculine était retrouvé dans 46% des couples. La technique d'ICSI a été systématiquement réalisée. Le transfert d'embryons était bi-embryonnaire dans 90% des cas. En ICSI intraconjugale, le taux de grossesse clinique cumulé était de 45%, avec un taux de naissance vivante de 29% et un taux de grossesse multiple de 28%. En ICSI avec don d'ovocytes, le taux de naissance vivante cumulé était de 28%, et le taux de grossesse multiple atteignant 34%. Discussion et conclusion : Les infections sexuellement transmissibles (IST) jouent un rôle majeur dans l'infertilité, soulignant la nécessité de renforcer les stratégies de prévention. Les principales causes sont tubaires et masculines. Les résultats en ICSI sont cohérents avec la littérature internationale, bien qu'apparaissent certaines différences. L'utilisation majoritaire de l'ICSI en Afrique pourrait être réévaluée, de même que la stratégie de transfert bi-embryonnaire, qui bien que courante, présente un risque élevé de grossesses multiples, avec des complications associées en termes de morbidité et de mortalité maternele et néonatale. Une coopération entre les pays du Nord et du Sud, ainsi qu'entre les pays du Sud, centrée sur le partage des connaissances et la formation en médecine de la reproduction, devrait être encouragée afin d'améliorer l'offre de soins, et sa qualité et ainsi limiter la mobilité reproductive.
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