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Pharmacie
/ 11-04-2025
 
Clément Charlotte
 
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Le cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) représente la majorité des cancers pulmonaires et demeure un enjeu majeur de santé publique. L’intégration des tests moléculaires a transformé sa prise en charge, orientant les patients vers une médecine de précision où les traitements ciblés sont adaptés à leur profil tumoral et à leurs altérations génétiques spécifiques. Cependant, l’accessibilité à ces tests moléculaires reste soumise à des défis organisationnels, logistiques et financiers, engendrant des disparités sur le territoire français. Ce manuscrit fait un état des lieux du parcours du testing moléculaire, depuis son indication diagnostique jusqu’à son impact sur les stratégies thérapeutiques. Il met en évidence les enjeux actuels liés à la structuration des plateformes, au financement, aux délais de restitution des résultats et à l’uniformisation des pratiques. Des pistes d’amélioration sont évoquées, dans l’objectif d’assurer un accès équitable aux tests moléculaires et d’améliorer les chances de survie des patients atteints de CBNPC.
 
  
  
 
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Médecine générale
/ 25-03-2025
 
Guillas Charlène
 
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Introduction : Conséquence de l’introduction du numerus clausus en 1971 et de l’absence d’anticipation de la démographie médicale, la France connait actuellement une crise de désertification médicale sans précédent. Ainsi, 87% de la population vit dans un désert médical et près de 7 millions de français n’ont plus de médecin traitant. Par conséquent, les médecins généralistes, notamment ceux exerçant en zone rurale, subissent de plein fouet cette tension démographique, qui n’est pas sans conséquence sur leur exercice. L’objectif de cette étude est d’analyser le ressenti des praticiens exerçant en zone sous-dense concernant leur propre santé mentale. Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude qualitative, observationnelle, prospective, menée d’avril à octobre 2024 par le biais d’entretiens semi-dirigés, auprès de médecins généralistes exerçant en zone sous-dense morbihannaise. Résultats-Discussion : Il est constaté un épuisement professionnel manifeste des médecins interrogés, en lien avec une charge de travail conséquente et un sentiment de culpabilité quant à la diminution de la qualité des soins proposés, par ailleurs fréquemment reprochée par les patients eux-mêmes. Les médecins interrogés font état de troubles psychologiques et somatiques, la plupart du temps auto-diagnostiqués et dont ils assurent eux-même le suivi clinique et thérapeutique. Les perspectives d’amélioration seraient de promouvoir un service de santé au travail et de limiter le recours à l’autoprescription. Le travail en groupe semble également être protecteur.
 
  
  
 
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Doctorat de l'université de Rennes 1 spécialité sciences économiques
/ 24-03-2025
 
Kidane Wondimi Tesfaye
 
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Cette thèse examine les déterminants socio-économiques de l’adoption de l’énergie solaire en Cette thèse examine les déterminants socio-économiques de l’adoption de l’énergie solaire en Éthiopie, où plus de 43 % de la population ne bénéficie pas d’un accès fiable à l’électricité. Malgré un potentiel solaire important, l’adoption reste faible en raison d’obstacles financiers, de la faiblesse des infrastructures de marché et d’une sensibilisation limitée. L’étude analyse trois contextes familiaux : (1) les ménages hors réseau dépendant exclusivement de l’énergie solaire ; (2) les ménages raccordés au réseau utilisant l’énergie solaire comme source d’énergie de secours ; et (3) les ménages remplaçant l’électricité du réseau par l’énergie solaire comme source principale d’énergie. Parmi les ménages raccordés au réseau, 5,98 % utilisent des lampes solaires et 1,15 % des systèmes solaires domestiques comme source d’énergie de secours. Cependant, les bougies (56, 63 %) et les piles sèches (13,85%) restent prédominantes. Les coupures de courant sont en moyenne de 7,9 par semaine dans les zones rurales et de 8,3 dans les zones urbaines, et durent plus longtemps dans les ménages ruraux (8,8 contre 7,1 heures). L’analyse économétrique identifie l’achèvement du lycée en milieu rural, la propriété foncière et l’accès au financement comme des facteurs clés de l’adoption de l’énergie solaire hors réseau, la proximité du marché favorisant l’adoption. Parmi les ménages raccordés au réseau qui utilisent l’énergie solaire comme solution de secours, la taille plus importante du ménage, la possession d’un compte bancaire, l’accès au crédit et l’éducation favorisent l’adoption. Pour ceux qui remplacent l’électricité du réseau par l’énergie solaire, l’approvisionnement peu fiable rend l’emplacement rural et l’accès au marché critiques, tandis que les indicateurs de richesse mettent en évidence les contraintes d’accessibilité financière . Pour accroître l’adoption, les politiques devraient étendre la microfinance, renforcer le financement à la carte (PAYGO), réduire les droits d’importation et améliorer la distribution au dernier kilomètre. Il est essentiel de s’attaquer aux obstacles financiers et informationnels pour la transition de l’Éthiopie vers un système énergétique décentralisé et résilient. 
Cependant, les bougies (56,63 %) et les piles sèches (13,85 %) restent prédominantes. Les coupures de courant sont en moyenne de 7,9 par semaine dans les zones rurales et de 8,3 dans les zones urbaines, et durent plus longtemps dans les ménages ruraux (8,8 contre 7,1 heures).
L’analyse économétrique identifie l’achèvement du lycée en milieu rural, la propriété foncière et l’accès au financement comme des facteurs clés de l’adoption de l’énergie solaire hors réseau, la proximité du marché favorisant l’adoption. Parmi les ménages raccordés au réseau qui utilisent l’énergie solaire comme solution de secours, la taille plus importante du ménage, la possession d’un compte bancaire, l’accès au crédit et l’éducation favorisent l’adoption. Pour ceux qui remplacent l’électricité du réseau par l’énergie solaire, l’approvisionnement peu fiable rend l’emplacement rural et l’accès au marché critiques, tandis que les indicateurs de richesse mettent en évidence les contraintes d’accessibilité financière.
Pour accroître l’adoption, les politiques devraient étendre la microfinance, renforcer le financement à la carte (PAYGO), réduire les droits d’importation et améliorer la distribution au dernier kilomètre. Il est essentiel de s’attaquer aux obstacles financiers et informationnels pour la transition de l’Éthiopie vers un système énergétique décentralisé et résilient.
 
  
  
 
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Médecine
/ 20-03-2025
 
Steiblen Florence
 
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Contexte : Les pratiques collaboratives entre les différents professionnels de santé sont essentielles pour une bonne qualité des soins des patients. Le SSES (service sanitaire des étudiants en santé), mis en place depuis 2018, a pour but de former les étudiants en santé à la promotion de la santé et de développer l’interprofessionnalité dès le début des cursus. Objectif : Evaluer la perception de l’interprofessionnalité par les étudiants en santé avant et après leur SSES. Méthode : L’ensemble des 1451 étudiants impliqués dans le SSES rennais lors de l’année scolaire 2023-2024 ont été interrogés avant et après le SSES par le biais d’un questionnaire en ligne. Celui-ci comportait une échelle, le Readiness for Interprofessional Learning Scale (RIPLS), validée dans sa version francophone. Résultats : Les résultats portaient sur le questionnaire avant et après de 596 étudiants. Si les scores RIPLS ont diminué significativement passant de 66,9 sur 80 à 63 sur 80, 56 % d’étudiants ont trouvé un bénéfice à travailler en interprofessionnalité, tout en jugeant ce même travail difficile. Discussion : Cette étude met en évidence une attitude positive des étudiants à l’égard de l’interprofessionnalité dans le cadre du SSES mais également la difficulté du travail de groupe entre les étudiants en santé. Au final, le SSES permet une première rencontre interprofessionnelle mais devra être retravaillé dans son fonctionnement en renforçant l’accompagnement des étudiants ainsi qu’en améliorant l’organisation du travail en interprofessionnalité.
 
  
  
 
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Médecine générale
/ 18-03-2025
 
Mahé Ronan
 
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Introduction : Les Groupes Qualité (GQ) sont des groupes d’échanges de pratiques présentant plusieurs spécificités. L’objet de cette étude porte sur les indicateurs. Ces derniers sont des outils fréquemment utilisés pour suivre la démarche qualité et encourager le développement professionnel continu. L’objectif est d’observer l’évolution de ces indicateurs dans le temps des médecins participant aux GQ, et de les comparer à une cohorte de médecins généralistes n’y participant pas. Méthodologie : Une étude quantitative épidémiologique de cohorte a été réalisée. Les données ont été transmises par l’Unité Statistique de Coordination Régionale de Gestion Du Risque de l’assurance maladie de Bretagne. Résultats : On constate une évolution statistiquement significative pour les indicateurs sur l’efficience, la polymédication et le dépistage de l’insuffisance rénale chronique. 16 des 19 indicateurs ont une évolution favorable dans la cohorte des médecins participant aux GQ. Conclusion : Les participants aux Groupes Qualité, via l’étude des indicateurs, ont une prescription plus raisonnée, un suivi des maladies chroniques plus assidu et des révisions d’ordonnance plus fréquentes. Du fait de plusieurs biais et de certains résultats paradoxaux, des études similaires dans les autres régions ou sont présents les GQ seraient intéressantes pour comparer ces résultats.
 
  
  
 
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Médecine
/ 14-03-2025
 
Malécot Alice
 
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L’objectif de cette étude observationnelle, rétrospective, monocentrique, sur 138 patientes majeures opérées d’un cancer gynécologique (ovarien ou utérin) par laparotomie entre décembre 2021 et décembre 2023, était de décrire la prévalence de la dénutrition chez ces patientes, de décrire les complications post-opératoires de ces chirurgies, et de déterminer si la dénutrition est associée à une augmentation de la morbi-mortalité dans ce contexte. Sur les 138 patientes étudiées, d’âge moyen 69 ans [56-74], 69 étaient dénutries selon la définition de la HAS. Les patientes dénutries avaient une durée de séjour plus longue que les patientes non dénutries : 14 jours [11-18] vs 10 jours [7-14] (p = 0,000). Les patientes dénutries avaient plus de complications que les patientes non dénutries : 86 vs 62% (p < 0,005). Le taux de complications jugées graves était de 24%, non différente entre les deux groupes. La mortalité sur la période étudiée était de 1%, non différente entre les deux groupes.
 
  
  
 
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Pédiatrie
/ 11-03-2025
 
Guillot Alexia
 
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Introduction : L’anorexie mentale est une pathologie touchant principalement les adolescents, avec une prédominance féminine. L’évolution est variable, mais longue. Le traitement repose sur une prise en charge multidisciplinaire, associant restauration nutritionnelle et prise en charge psychologique. L’hospitalisation peut être indiquée en cas de complications somatiques ou psychiatriques, avec parfois nécessité d’un support nutritionnel par nutrition entérale. Notre étude vise à analyser le vécu de la maladie et de l’hospitalisation en pédiatrie de patients atteints d’anorexie. Méthode : Étude qualitative basée sur des entretiens semi-dirigés auprès de 10 patients suivis pour anorexie au CHBA de Vannes. Les entretiens se sont étalés sur les mois de juillet et aout 2024. Une analyse phénoménologique interprétative a été réalisée, avec une organisation des résultats sous forme de thèmes. Résultats : 9 adolescentes et 1 adolescent ont été interrogés. Quatre grands thèmes ont émergé : Le vécu de la maladie (regroupant des nœuds sur le déni de la maladie, le retentissement du diagnostic, les représentations de la maladie et les répercussions) ; Le vécu de l’hospitalisation (concernant des nœuds sur la séparation familiale, l’hospitalisation, le support nutritionnel par SNG et les relations avec les patients et les professionnels de santé) ; Le rôle et attentes concernant leur médecin généraliste ; Les facteurs socio-environnementaux ayant impacté la maladie (le confinement, la pression sociétale sur le corps des femmes et les réseaux sociaux). Discussion : Les réseaux sociaux prennent de plus en plus de place dans la vie des patients, notamment au moment de l’adolescence. Le questionnement de l’impact de ceux-ci se pose, et l’accompagnement de leur utilisation nécessaire. Conclusion : Notre recherche explore le vécu des patients anorexiques face à leur maladie et à leur hospitalisation en pédiatrie. Leur parcours est marqué par une phase de déni, des représentations de la maladie influencées par leur propre perception et celle des professionnels, ainsi que des répercussions sur leur quotidien. L’hospitalisation permet une reprise pondérale mais ne constitue pas une solution suffisante sur le plan psychologique, tandis que le rôle du médecin généraliste reste parfois limité. Les réseaux sociaux jouent un rôle majeur dans la construction identitaire des jeunes, en particulier ceux souffrant d’anorexie mentale. Leur influence sur la santé mentale et leur place dans le suivi médical mériteraient d’être davantage explorées, notamment du point de vue des professionnels de santé.
 
  
  
 
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Medecine
/ 11-03-2025
 
Pichard  Bruno
 
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Introduction : Le vieillissement de la population française progresse, entraînant une majoration et une diversification des situations de fin de vie. Les français souhaitent majoritairement mourir à domicile. Ces prises en charge vont devenir de plus en plus fréquentes du fait du virage ambulatoire qui s’opère ces dernières années. Il est nécessaire d’améliorer les prises en charge de fin de vie au domicile, selon les souhaits des patients, en particulier pour les patients les plus fragiles. Un document comme la fiche samu-pallia pourrait permettre d’améliorer ces prises en charge mais n’est que peu utilisé en pratique. Notre étude avait pour objectif de comprendre les raisons d’une si faible utilisation de la fiche samu-pallia et d’émettre des hypothèses pour améliorer et systématiser l’utilisation du dispositif. Méthode : 14 entretiens ont été menés avec des médecins généralistes morbihannais afin de comprendre les raisons de la faible utilisation de la fiche samu-pallia sur leur territoire en 2024 et d’obtenir des voies d’amélioration du dispositif pour en développer l’utilisation. Résultats : Les médecins interrogés ne connaissaient que rarement la fiche samu-pallia, qu’ils jugent à ce jour peu utile car conçue pour des patients en soins palliatifs qui sont très souvent pris en charge par un service d’HAD, rendant l’utilisation de la fiche superflue. Les médecins voient l’intérêt d’un document semblable à la fiche samu-pallia mais qui serait destiné aux patients âgés dépendants et/ou polypathologiques palliatifs, afin d’organiser et d’anticiper au mieux les situations aiguës ou de fin de vie, au domicile, chez ces patients pour lesquels un passage aux urgences ou une hospitalisation peuvent être mal vécus. Conclusion : La mise en place d’un document dans l’esprit de la fiche samu-pallia mais destiné plus spécifiquement aux personnes âgées dépendantes et/ou polypathologiques palliatifs semble nécessaire et souhaitée par les médecins généralistes interrogés. Des modifications de l’organisation de la permanence des soins paramédicaux seraient indispensables pour favoriser les prises en charge au domicile, conformément aux souhaits des patients.
 
  
  
 
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Medecine
/ 06-03-2025
 
Dupuis Gabriel
 
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Introduction : L’accompagnement des personnes endeuillées est une situation courante en médecine générale mais les complications du deuil le sont moins. Identifier pour mieux prendre en charge les situations de deuil compliqué et pathologique est un véritable enjeu dans la prise en charge en santé mentale des patients. L’objectif de cette étude est donc d’interroger les médecins généralistes sur leurs pratiques pour identifier et accompagner ces situations de deuil compliqué et pathologique. Méthode : Étude qualitative par entretiens semi-directifs auprès de douze médecins généralistes exerçant dans le bassin de la Loire, d’un territoire allant de Pénestin (Morbihan sud, 56) au Sud Loire (Pays de Retz, 44), de la côte Atlantique à l’ouest aux territoires de la grande couronne ouest de Nantes à l’est. Recrutement par échantillonnage raisonné théorique jusqu’à saturation des données. Analyse des données par méthode inspirée de la théorisation ancrée. Résultats : Face à la complexité des prises en charge en santé mentale, les médecins interrogés ont rapporté de nombreux freins à leur prise en charge. La contrainte de temps clinique et de formation conditionne la connaissance des différentes complications du deuil. L’identification de ces situations relève souvent de la perception d’un syndrome dépressif ou d’une « intuition » devant l’altération de l’adaptabilité socioprofessionnelle du patient. Cela impacte également la prise en charge, avec une pratique souvent basée sur l’expérience de terrain, primordiale bien que lacunaire. Malgré cela, les médecins ayant participé à cette étude ont soulevé une volonté sincère d’accompagner au mieux les patients malgré l’épreuve de la situation. La recherche de critères de gravité et de diagnostics différentiels reste une constante dans leur pratique, assurant ainsi leur rôle de soin primaire. Cependant le manque de connaissance des réseaux de soins en santé mentale associé à l’appauvrissement de l’offre de soins malgré les efforts fournis par les collectivités isolent les généralistes. Conclusion : Le rôle du médecin généraliste face au deuil est donc complexe. Outre son rôle d’accompagnement, il est le garant de l’identification rapide des situations à risque et de la prise en charge primaire des complications du deuil. Cela nécessite de connaitre les spécificités du deuil mais le temps de formation continue manque dans la pratique de terrain. De plus, dans un contexte de démographie médicale appauvrie, son rôle de coordination et d’interdisciplinarité est rendu fragile. De ce fait, il serait intéressant d’étudier les répercussions d’un flyer informatif sur la pratique des médecins généralistes. Celui-ci pourrait permettre de renseigner de manière brève sur les principales complications du deuil ainsi que leur prise en charge, en association à une indexation des ressources matérielles et des coordonnées des différentes ressources humaines disponibles.
 
  
  
 
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Anesthésie-Réanimation
/ 03-03-2025
 
Cosme Vincent
 
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Objectif : Nous visons à évaluer l'association entre le site d'insertion des cathéters veineux centraux (CVC) et les complications infectieuses associées aux CVC au sein d’une cohorte nationale. Méthodes : Cette étude a été réalisée en utilisant la cohorte de surveillance des infections associées aux soins "REA-REZO", impliquant 193 unités de soins intensifs (USI). Tous les CVC insérés et retirés durant le même séjour en USI entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2022 étaient éligibles, mais seuls ceux dont l’extrémité ont été envoyées en culture ont été inclus. L'objectif principal était de décrire les différents sites d'insertion des CVC et les bactériémies associées au cathéter (CRBSI). Résultats : Parmi les 126 997 CVC insérés, 71 314 n'ont pas été envoyés en culture, et seulement 55 663 CVC ont été inclus (30 548 pour le site jugulaire interne [IJ], 14 423 pour le site fémoral et 10 692 pour le site sous-clavier [SC]). L'incidence de la CRBSI était de 0.7 [0.6-0.8] pour le site IJ, 0.7 [0.6- 0.9] pour le site fémoral, et 0.6 [0.4-0.7] CRBSI pour 1 000 jours de CVC pour le site SC (p = 0.248). Le modèle de régression de Poisson multivarié n'a montré aucune différence dans les taux d'incidence de CRBSI entre les trois sites d'insertion. Les micro-organismes observés dans les CRBSI étaient les staphylocoques à coagulase négative (27.9 %), les entérobactéries (27.5 %), les bacilles Gram-négatifs non fermentant (10.4 %), Candida sp. (16.9 %) et Staphylococcus aureus (16.9 %). Conclusion : Des taux d'incidence de CRBSI faibles ont été rapportés. Les taux d'incidence de CRBSI étaient similaires pour les trois sites d'insertion. Une incertitude subsiste en raison d'un biais de sélection potentiel, car de nombreux CVC ont dû être exclus.
 
  
  
 
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