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Médecine générale
/ 25-03-2025
Guillas Charlène
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Introduction : Conséquence de l’introduction du numerus clausus en 1971 et de l’absence d’anticipation de la démographie médicale, la France connait actuellement une crise de désertification médicale sans précédent. Ainsi, 87% de la population vit dans un désert médical et près de 7 millions de français n’ont plus de médecin traitant. Par conséquent, les médecins généralistes, notamment ceux exerçant en zone rurale, subissent de plein fouet cette tension démographique, qui n’est pas sans conséquence sur leur exercice. L’objectif de cette étude est d’analyser le ressenti des praticiens exerçant en zone sous-dense concernant leur propre santé mentale. Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude qualitative, observationnelle, prospective, menée d’avril à octobre 2024 par le biais d’entretiens semi-dirigés, auprès de médecins généralistes exerçant en zone sous-dense morbihannaise. Résultats-Discussion : Il est constaté un épuisement professionnel manifeste des médecins interrogés, en lien avec une charge de travail conséquente et un sentiment de culpabilité quant à la diminution de la qualité des soins proposés, par ailleurs fréquemment reprochée par les patients eux-mêmes. Les médecins interrogés font état de troubles psychologiques et somatiques, la plupart du temps auto-diagnostiqués et dont ils assurent eux-même le suivi clinique et thérapeutique. Les perspectives d’amélioration seraient de promouvoir un service de santé au travail et de limiter le recours à l’autoprescription. Le travail en groupe semble également être protecteur.
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Médecine
/ 20-03-2025
Steiblen Florence
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Contexte : Les pratiques collaboratives entre les différents professionnels de santé sont essentielles pour une bonne qualité des soins des patients. Le SSES (service sanitaire des étudiants en santé), mis en place depuis 2018, a pour but de former les étudiants en santé à la promotion de la santé et de développer l’interprofessionnalité dès le début des cursus. Objectif : Evaluer la perception de l’interprofessionnalité par les étudiants en santé avant et après leur SSES. Méthode : L’ensemble des 1451 étudiants impliqués dans le SSES rennais lors de l’année scolaire 2023-2024 ont été interrogés avant et après le SSES par le biais d’un questionnaire en ligne. Celui-ci comportait une échelle, le Readiness for Interprofessional Learning Scale (RIPLS), validée dans sa version francophone. Résultats : Les résultats portaient sur le questionnaire avant et après de 596 étudiants. Si les scores RIPLS ont diminué significativement passant de 66,9 sur 80 à 63 sur 80, 56 % d’étudiants ont trouvé un bénéfice à travailler en interprofessionnalité, tout en jugeant ce même travail difficile. Discussion : Cette étude met en évidence une attitude positive des étudiants à l’égard de l’interprofessionnalité dans le cadre du SSES mais également la difficulté du travail de groupe entre les étudiants en santé. Au final, le SSES permet une première rencontre interprofessionnelle mais devra être retravaillé dans son fonctionnement en renforçant l’accompagnement des étudiants ainsi qu’en améliorant l’organisation du travail en interprofessionnalité.
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Médecine générale
/ 18-03-2025
Mahé Ronan
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Introduction : Les Groupes Qualité (GQ) sont des groupes d’échanges de pratiques présentant plusieurs spécificités. L’objet de cette étude porte sur les indicateurs. Ces derniers sont des outils fréquemment utilisés pour suivre la démarche qualité et encourager le développement professionnel continu. L’objectif est d’observer l’évolution de ces indicateurs dans le temps des médecins participant aux GQ, et de les comparer à une cohorte de médecins généralistes n’y participant pas. Méthodologie : Une étude quantitative épidémiologique de cohorte a été réalisée. Les données ont été transmises par l’Unité Statistique de Coordination Régionale de Gestion Du Risque de l’assurance maladie de Bretagne. Résultats : On constate une évolution statistiquement significative pour les indicateurs sur l’efficience, la polymédication et le dépistage de l’insuffisance rénale chronique. 16 des 19 indicateurs ont une évolution favorable dans la cohorte des médecins participant aux GQ. Conclusion : Les participants aux Groupes Qualité, via l’étude des indicateurs, ont une prescription plus raisonnée, un suivi des maladies chroniques plus assidu et des révisions d’ordonnance plus fréquentes. Du fait de plusieurs biais et de certains résultats paradoxaux, des études similaires dans les autres régions ou sont présents les GQ seraient intéressantes pour comparer ces résultats.
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Médecine
/ 14-03-2025
Malécot Alice
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L’objectif de cette étude observationnelle, rétrospective, monocentrique, sur 138 patientes majeures opérées d’un cancer gynécologique (ovarien ou utérin) par laparotomie entre décembre 2021 et décembre 2023, était de décrire la prévalence de la dénutrition chez ces patientes, de décrire les complications post-opératoires de ces chirurgies, et de déterminer si la dénutrition est associée à une augmentation de la morbi-mortalité dans ce contexte. Sur les 138 patientes étudiées, d’âge moyen 69 ans [56-74], 69 étaient dénutries selon la définition de la HAS. Les patientes dénutries avaient une durée de séjour plus longue que les patientes non dénutries : 14 jours [11-18] vs 10 jours [7-14] (p = 0,000). Les patientes dénutries avaient plus de complications que les patientes non dénutries : 86 vs 62% (p < 0,005). Le taux de complications jugées graves était de 24%, non différente entre les deux groupes. La mortalité sur la période étudiée était de 1%, non différente entre les deux groupes.
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Medecine
/ 11-03-2025
Pichard Bruno
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Introduction : Le vieillissement de la population française progresse, entraînant une majoration et une diversification des situations de fin de vie. Les français souhaitent majoritairement mourir à domicile. Ces prises en charge vont devenir de plus en plus fréquentes du fait du virage ambulatoire qui s’opère ces dernières années. Il est nécessaire d’améliorer les prises en charge de fin de vie au domicile, selon les souhaits des patients, en particulier pour les patients les plus fragiles. Un document comme la fiche samu-pallia pourrait permettre d’améliorer ces prises en charge mais n’est que peu utilisé en pratique. Notre étude avait pour objectif de comprendre les raisons d’une si faible utilisation de la fiche samu-pallia et d’émettre des hypothèses pour améliorer et systématiser l’utilisation du dispositif. Méthode : 14 entretiens ont été menés avec des médecins généralistes morbihannais afin de comprendre les raisons de la faible utilisation de la fiche samu-pallia sur leur territoire en 2024 et d’obtenir des voies d’amélioration du dispositif pour en développer l’utilisation. Résultats : Les médecins interrogés ne connaissaient que rarement la fiche samu-pallia, qu’ils jugent à ce jour peu utile car conçue pour des patients en soins palliatifs qui sont très souvent pris en charge par un service d’HAD, rendant l’utilisation de la fiche superflue. Les médecins voient l’intérêt d’un document semblable à la fiche samu-pallia mais qui serait destiné aux patients âgés dépendants et/ou polypathologiques palliatifs, afin d’organiser et d’anticiper au mieux les situations aiguës ou de fin de vie, au domicile, chez ces patients pour lesquels un passage aux urgences ou une hospitalisation peuvent être mal vécus. Conclusion : La mise en place d’un document dans l’esprit de la fiche samu-pallia mais destiné plus spécifiquement aux personnes âgées dépendantes et/ou polypathologiques palliatifs semble nécessaire et souhaitée par les médecins généralistes interrogés. Des modifications de l’organisation de la permanence des soins paramédicaux seraient indispensables pour favoriser les prises en charge au domicile, conformément aux souhaits des patients.
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Medecine
/ 06-03-2025
Dupuis Gabriel
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Introduction : L’accompagnement des personnes endeuillées est une situation courante en médecine générale mais les complications du deuil le sont moins. Identifier pour mieux prendre en charge les situations de deuil compliqué et pathologique est un véritable enjeu dans la prise en charge en santé mentale des patients. L’objectif de cette étude est donc d’interroger les médecins généralistes sur leurs pratiques pour identifier et accompagner ces situations de deuil compliqué et pathologique. Méthode : Étude qualitative par entretiens semi-directifs auprès de douze médecins généralistes exerçant dans le bassin de la Loire, d’un territoire allant de Pénestin (Morbihan sud, 56) au Sud Loire (Pays de Retz, 44), de la côte Atlantique à l’ouest aux territoires de la grande couronne ouest de Nantes à l’est. Recrutement par échantillonnage raisonné théorique jusqu’à saturation des données. Analyse des données par méthode inspirée de la théorisation ancrée. Résultats : Face à la complexité des prises en charge en santé mentale, les médecins interrogés ont rapporté de nombreux freins à leur prise en charge. La contrainte de temps clinique et de formation conditionne la connaissance des différentes complications du deuil. L’identification de ces situations relève souvent de la perception d’un syndrome dépressif ou d’une « intuition » devant l’altération de l’adaptabilité socioprofessionnelle du patient. Cela impacte également la prise en charge, avec une pratique souvent basée sur l’expérience de terrain, primordiale bien que lacunaire. Malgré cela, les médecins ayant participé à cette étude ont soulevé une volonté sincère d’accompagner au mieux les patients malgré l’épreuve de la situation. La recherche de critères de gravité et de diagnostics différentiels reste une constante dans leur pratique, assurant ainsi leur rôle de soin primaire. Cependant le manque de connaissance des réseaux de soins en santé mentale associé à l’appauvrissement de l’offre de soins malgré les efforts fournis par les collectivités isolent les généralistes. Conclusion : Le rôle du médecin généraliste face au deuil est donc complexe. Outre son rôle d’accompagnement, il est le garant de l’identification rapide des situations à risque et de la prise en charge primaire des complications du deuil. Cela nécessite de connaitre les spécificités du deuil mais le temps de formation continue manque dans la pratique de terrain. De plus, dans un contexte de démographie médicale appauvrie, son rôle de coordination et d’interdisciplinarité est rendu fragile. De ce fait, il serait intéressant d’étudier les répercussions d’un flyer informatif sur la pratique des médecins généralistes. Celui-ci pourrait permettre de renseigner de manière brève sur les principales complications du deuil ainsi que leur prise en charge, en association à une indexation des ressources matérielles et des coordonnées des différentes ressources humaines disponibles.
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Anesthésie-Réanimation
/ 03-03-2025
Cosme Vincent
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Objectif : Nous visons à évaluer l'association entre le site d'insertion des cathéters veineux centraux (CVC) et les complications infectieuses associées aux CVC au sein d’une cohorte nationale. Méthodes : Cette étude a été réalisée en utilisant la cohorte de surveillance des infections associées aux soins "REA-REZO", impliquant 193 unités de soins intensifs (USI). Tous les CVC insérés et retirés durant le même séjour en USI entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2022 étaient éligibles, mais seuls ceux dont l’extrémité ont été envoyées en culture ont été inclus. L'objectif principal était de décrire les différents sites d'insertion des CVC et les bactériémies associées au cathéter (CRBSI). Résultats : Parmi les 126 997 CVC insérés, 71 314 n'ont pas été envoyés en culture, et seulement 55 663 CVC ont été inclus (30 548 pour le site jugulaire interne [IJ], 14 423 pour le site fémoral et 10 692 pour le site sous-clavier [SC]). L'incidence de la CRBSI était de 0.7 [0.6-0.8] pour le site IJ, 0.7 [0.6- 0.9] pour le site fémoral, et 0.6 [0.4-0.7] CRBSI pour 1 000 jours de CVC pour le site SC (p = 0.248). Le modèle de régression de Poisson multivarié n'a montré aucune différence dans les taux d'incidence de CRBSI entre les trois sites d'insertion. Les micro-organismes observés dans les CRBSI étaient les staphylocoques à coagulase négative (27.9 %), les entérobactéries (27.5 %), les bacilles Gram-négatifs non fermentant (10.4 %), Candida sp. (16.9 %) et Staphylococcus aureus (16.9 %). Conclusion : Des taux d'incidence de CRBSI faibles ont été rapportés. Les taux d'incidence de CRBSI étaient similaires pour les trois sites d'insertion. Une incertitude subsiste en raison d'un biais de sélection potentiel, car de nombreux CVC ont dû être exclus.
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MEDECINE
/ 28-02-2025
Villain Paul
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Introduction : L’accès à des soins spécialisés en milieu carcéral est complexe et difficile, particulièrement en ophtalmologie. L'objectif principal de cette étude était de mettre en place une téléexpertise d'ophtalmologie en milieu pénitentiaire pour améliorer le dépistage visuel. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective, monocentrique, observationnelle descriptive portant sur tous les patients adressés, présents ou entrants au sein du centre pénitentiaire pour hommes de Rennes. L’examen ophtalmologique a été réalisé grâce des appareils semi-automatisés VX 650 et Eye Refract par le personnel médical et paramédical du centre pénitentiaire non qualifié en ophtalmologie. Le critère de jugement principal était un critère composite de faisabilité, permettant la validation de l’acte de téléexpertise. Celui-ci a évalué l’association d’une pression intraoculaire, d’une rétinographie et d’une lampe à fente, interprétables, associées à une acuité visuelle cohérente. Résultats : 96 patients ont participé à l’étude, l’âge moyen était de 41 ans. Le critère de jugement principal a été atteint pour 78 téléexpertises (81,3%). 62 téléexpertises (64,6%) ont été validées sans nécessité d’une consultation en présentiel. Discussion : Dans notre étude, 34 patients (35,4 %) ont nécessité un deuxième examen en présentiel. Cela s’explique principalement par deux critères de convocation (analyse de l’angle iridocornéen et erreurs de réfraction subjective). Notre protocole de téléexpertise d’ophtalmologie pourra être amélioré par une prise en charge à distance par un professionnel qualifié (ophtalmologiste, orthoptiste) dans certaines situations afin de réduire le nombre de patients convoqués pour une consultation de contrôle.
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Médecine générale
/ 25-02-2025
Gouriten Juliette
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Contexte : La consommation de cocaïne est un enjeu de santé publique croissant en France, avec des répercussions médicales, psychologiques et sociales importantes. Les médecins généralistes, en première ligne du système de soins, jouent un rôle clé dans le repérage et l’orientation des patients vers des structures spécialisées comme les CSAPA. Toutefois, leur implication dans la prise en charge de ces patients reste mal définie. Objectif : Cette étude vise à évaluer la perception des patients dépendants à la cocaïne quant au rôle de leur médecin généraliste dans leur prise en charge. Les objectifs secondaires incluent l’analyse des profils sociodémographiques et addictologiques des patients ainsi que leurs attentes vis-à-vis du suivi médical. Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle descriptive transversale réalisée sur 40 patients suivis en CSAPA dans trois centres en Bretagne. Les données ont été recueillies entre janvier et août 2024 à l’aide d’un questionnaire standardisé portant sur les caractéristiques sociodémographiques, le profil addictologique avec l’outil ASSIST et la perception du rôle des médecins généralistes. Résultats : L’étude montre que les médecins généralistes jouent principalement un rôle d’orientation vers des structures spécialisées, avec 83 % des patients dirigés vers une structure spécialisée. Parmi eux, 75 % ont informé leur médecin de leur consommation, mais seuls 8 % ont bénéficié d’un suivi régulier et 17 % d’une proposition de traitement pharmacologique. Bien que leur attitude ait été jugée compréhensive, 62,5 % des patients estiment qu’ils manquent de compétences spécifiques pour gérer l’addiction. Les participants étaient majoritairement des hommes (77,5 %), avec un âge moyen de 38,5 ans, souvent au chômage (70 %) et bénéficiant d’aides sociales (60 %). D’un point de vue addictologique, l’étude souligne une forte prévalence de poly consommateurs et d’usagers de crack. Conclusion : Cette étude souligne le rôle limité des médecins généralistes, souvent cantonnés à une fonction d’orientation vers des structures spécialisées.
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Medecine
/ 13-02-2025
Veillon Blandine
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Introduction : Les représentations des soins palliatifs de la population s’inscrivent dans un contexte en pleine évolution politique, législative et éthique. L’objectif de cette étude est d’analyser les représentations actuelles associées au terme « soins palliatifs » de la population en médecine générale pour identifier l’implication qu’elles ont pour le médecin généraliste. Méthodes : Etude qualitative par entretiens semi-dirigés de patients de médecine générale et analyse thématique réflexive inductive. Résultats : 15 entretiens permettent d’avoir accès aux connaissances, aux peurs et aux attentes des patients sur la fin de vie. Le médecin généraliste à un rôle majeur pour anticiper, préparer et accompagner la fin de vie des patients. Conclusion : Un lien fort est établi entre soins palliatifs et médecine générale. Les patients estiment nécessaire l’intégration de la fin de vie dans le parcours de santé pour être placés au cœur des décisions qui les concernent.
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