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Pharmacie
/ 18-03-2019
Couty Clémence
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Au laboratoire de toxicologie du CHU de Rennes, l’ensemble des dosages biologiques effectués à la suite d’accidents routiers ou lors de simples contrôles de routine en bord de route sont collectés dans un logiciel appelé MedLeg. Il recense principalement des dosages d’alcoolémie et de quatre grandes classes de stupéfiants : cannabiniques, cocaïniques, amphétaminiques et opiacés. Grâce aux 25 520 analyses sanguines collectées entre janvier 2010 et novembre 2018 un état des lieux de la consommation d’alcool et de stupéfiants au volant principalement en Ile et Vilaine et dans les côtes d’Armor a pu être effectué afin de mettre en évidence les populations les plus à risque et donc, de cibler, renforcer et améliorer les campagnes de prévention. Dans cette étude, l’alcool, substance « licite » est consommé sans modération avec une concentration moyenne très largement au-dessus des limites légales. Le cannabis est le stupéfiant (substance illicite) le plus expérimenté chez les jeunes et donc fait l’objet du plus grand nombre de demandes d’analyses par les forces de l’ordre. La concentration médiane du THC (substance active du cannabis), ici encore, largement supérieure aux limites de quantification exigées semble représenter un danger réel. Cependant la sanction pénale demeure la même pour un conducteur sous influence de THC que pour un conducteur ayant fait usage de cannabis quelques jours avant l’analyse, chez qui le métabolite inactif (THC-COOH) est retrouvé. La détermination de seuils associés à une augmentation du risque d’accident comme pour l’alcool permettrait de dissocier la répression d’une conduite insécuritaire et la lutte contre la drogue en général.
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Pharmacie
/ 11-03-2019
Lotz Marie
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La collecte des données de vie réelle a connu une expansion majeure ces dernière années car en plus de fournir des données complémentaires d’efficacité et de tolérance, ces dernières permettent de vérifier les conditions de réalisation des essais cliniques randomisés classiques, d’améliorer les connaissances et les pratiques cliniques. L’objectif de cette thèse est de montrer comment les données de vie réelles permettent, grâce aux informations qu’elles apportent, d’identifier des leviers d’amélioration de la qualité de vie des patients atteints de sclérose en plaques (SEP). Différentes parties seront abordées pour répondre à cette question : la SEP, l’impact de la maladie sur la qualité de vie du patient, sur l’entourage et sur la société, l’effet positif que l’analyse des données de vie réelle a déjà eu sur la prise en charge actuelle des patients et les perspectives d’utilisation de ces données dans le cadre de l’amélioration de la qualité de vie des patients.
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Pharmacie
/ 01-03-2019
Tiphaigne Emma
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Bien qu’elle soit connue depuis longtemps pour son rôle dans la digestion et le transit, la flore intestinale impacte notre bien être global, et joue un rôle important dans de nombreuses fonctions essentielles à notre organisme. Pour beaucoup d’auteurs, notre mode de vie actuel serait propice à une dysbiose, c’est à dire un déséquilibre de notre flore commensale. Les huiles essentielles ont une activité antibiotique large spectre, et sont réputées naturellement « bifidogènes », ce qui veut dire qu’elles soutiendraient la flore bénéfique. L’objectif principal de ce travail est de contribuer à l’élaboration d’une information scientifique claire pour une utilisation rationnelle des huiles essentielles en thérapeutique. Il s’agit donc de faire l’inventaire des huiles essentielles réputées comme bénéfiques à notre flore digestive, et de mettre en évidence le bienfondé ou non de ces allégations.
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Pharmacie
/ 01-03-2019
Briend Marine
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La schizophrénie est une pathologie qui touche 0,7% de la population à l’échelle mondiale. Pour les jeunes, le choix des traiements dans la prise en charge thérapeutique est simple, les recommandations sont clairement établies. Pour les personnes âgées, plusieurs pathologies peuvent coexister, elles peuvent d’ailleurs parfois être en lien avec les traitements antipsychotiques. Aujourd’hui, les recommandations sont globales et les psychiatres manquent d’outils leur permettant de trancher le choix de la molécule pour les patients âgés traités par antipsychotiques, en fonction de leur situation clinique. Cette thèse est le travail préparatoire à l’établissement de recommandations adaptées à chaque profil de patients, par la méthode de Delphi. La méthode de Delphi est une méthode utilisée en santé afin d’obtenir un consensus scientifique, aboutissant à des recommandations de pratiques cliniques. Pour cela, nous nous sommes intéressés à des pathologies fréquemment observées chez les personnes âgées telles que l’insuffisance rénale et hépatique, le syndrome métabolique, dont le diabète, les troubles cardiaques, les effets indésirables liés aux effets anticholinergiques telles que le risque de chute, les troubles de la déglutition, et enfin les pneumopathies, et les troubles du sommeil. Premièrement, il s’avère que les patients âgés atteint de schizophrénie et présentant une insuffisance rénale une insuffisance hépatique n’ont pas de réelle exigence en ce qui concerne le choix de la molécule antipsychotique. Deuxièmement, pour les patients souffrant d’un syndrome métabolique en sus de leur pathologie psychiatrique, il faudra privilégier la rispéridone ou la quétiapine. Alors que les patients ayant plutôt un terrain cardiaque seront amenés à être traités par de l’aripiprazole ou de la quétiapine. Puis nous nous sommes intéressés aux liens entre les traitements antipsychotiques et les effets indésirables anticholinergiques, tels que le risque de chute ou les troubles de la déglutition, qui sont fréquemment retrouvé chez les personnes âgées. Malgré un coefficient d’imprégniation antichlolinergique plus faible pour la rispéridone, aucune molécule n’est particulierement mise avant pour éviter ses troubles. Enfin quelques items seront proposés comme des pistes pour la réalisation d’une méthode de Delphi utlérieure, afin de pouvoir établir les recommandations les plus adaptées possible pour nos patients âgés traités par antipsychotiques en fonction de leur situation clinique.
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Pharmacie
/ 29-01-2019
Coirre Mélanie
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La maladie cœliaque touchant 1% de la population générale, est une maladie auto-immune de l’intestin grêle résultant de la rencontre d’un individu génétiquement prédisposé avec un antigène alimentaire, le gluten. il va être ingéré et digéré en peptides immunogènes qui vont créer une atrophie villositaire caractéristique, ce qui va être responsable d’une malabsorption alimentaire pouvant entraîner des carences, des troubles digestifs (diarrhée, ballonnement, nausée…)…Aujourd’hui, le seul traitement consiste à exclure totalement de l’alimentation le gluten, ce qui va permettre le rétablissement de la muqueuse digestive, mais ne va pas rétablir en totalité le microbiote du patient. D’où l’utilisation possible des pré ou probiotiques en traitement adjuvant au régime, chez les malades. Des études ont donc été réalisées dans le but de déterminer quelles associations de souche seraient le plus favorable pour rééquilibrer le microbiote des malades. Actuellement, qu’au stade de recherche, nous ne savons pas encore quelle association pourrait être la solution à cette dysbiose persistante.
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Pharmacie
/ 28-01-2019
Nguyen Thi Thu Hong
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La gestion des signaux de Pharmacovigilance consiste en ensemble des activités permettant de déterminer s’il y a de nouveaux risques associés à une substance active ou à un médicament ou des changements des risques connus et, le cas échéant, de mettre en place des recommandations, décisions et/ou communications nécessaires. La gestion des signaux de pharmacovigilance est illustrée dans ce mémoire à travers l’exemple de la gestion du signal du « risque ostéoporotique » du masitinib réalisée dans une société pharmaceutique. L’objectif de ce travail est d’étudier une éventuelle association entre l’utilisation du masitinib et la survenue d’une perturbation du métabolisme phosphocalcique ou ses conséquences cliniques que sont l’ostéoporose et les fractures. Afin d’évaluer ce signal de pharmacovigilance, une analyse quantitative (statistique) de l’incidence des évènements indésirables chez les patients traités avec le masitinib, une revue des évènements indésirables graves et une revue bibliographique ont été réalisées. Il a été trouvé que le masitinib est associé à une augmentation du risque d’hypophosphatémie et d’hypocalcémie, sans toutefois avoir un retentissement clinique pour les patients.
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Pharmacie
/ 25-01-2019
Mouchon Anne-Lise
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La pharmacovigilance est définie selon l’Organisation mondiale de la Santé comme la science et les activités relatives à la détection, à l’évaluation, à la compréhension et à la prévention des effets indésirables ou de tout autre problème lié aux médicaments. C’est un secteur en constante évolution, par les diverses mesures mises en place suites aux scandales sanitaires et par la volonté de préserver la santé des utilisateurs. Chaque médicament possède un profil de sécurité qui lui est propre. Au niveau post-marketing, la surveillance continue de la sécurité d’un produit permet de détecter un signal, soit un potentiel nouveau risque. L’alirocumab, Praluent®, est un anticorps monoclonal humain anti-PCSK9 qui diminue le LDL-C circulant dans le sang. L’analyse du signal « syndrome pseudo-grippal » au niveau post-marketing de ce médicament, ainsi que l’examen de la base de données de pharmacovigilance, a permis la mise à jour du profil de sécurité du médicament.
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Pharmacie
/ 25-01-2019
Delanoë Kevin
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Le marché global des médicaments biologiques prévoit de dépasser les 452 milliards de dollars d’ici 2022, ce qui représentera près de 28 % de la valeur total du marché global pharmaceutique. Les médicaments biosimilaires ont donc dans cette évaluation un rôle important à jouer. En rentrant en compétition avec les médicaments de référence biologiques à travers l’évolution du nombre d’aires thérapeutiques touchées, les biosimilaires permettent aux parties prenantes (médecins, patients et payeurs) de bénéficier d’un meilleur choix quand il s’agira d’options de traitement. D’ici 2020, les biosimilaires ont le potentiel d’intégrer le marché pour un nombre de médicaments biologiques clés qui ont actuellement des revenus considérables dans les pays du monde entier. Les économies potentielles faites sur le budget de la santé sur le marché des EU5 (France, Allemagne, Italie, Espagne, Royaume-Uni) et Etats-Unis, grâce à l’utilisation des biosimilaires, pourrait dépasser les 50 milliards d’euros d’économies sur les trois prochaines années, allant même jusqu’à atteindre les 100 milliards d’euros. Avec l’instauration d’un environnement réglementaire adéquat et l’arrivée de biosimilaires sur des molécules majeures, il n’est pas à douter que l’année 2019 sera une année charnière.
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Pharmacie
/ 21-12-2018
Paire Clarisse
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Dans les essais cliniques, l’utilisation des Patient-Reported Outcomes (PRO) comme critères de jugement n’a cessé de croître. Le terme PRO s’emploie pour toutes les données directement rapportées par les patients, notamment de type journal ou questionnaire. Ces informations peuvent être consignées sur papier ou au moyen de systèmes électroniques. Le cadre réglementaire établi par la FDA permet d’assurer une validité et fiabilité dans le processus de développement d’un questionnaire PRO. Depuis une trentaine d’années, les questionnaires PRO sont devenus essentiel dans les essais cliniques en oncologie, permettant ainsi de démontrer un effet favorable d’un nouveau traitement sur la qualité de vie des patients. L’essor des questionnaires PRO a conduit les industries pharmaceutiques à utiliser des méthodes de collecte de données électroniques. Les PRO électroniques (ePRO) sont largement employés dans les essais cliniques en raison des nombreux avantages qu’ils offrent comparés aux questionnaires papier.
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Pharmacie
/ 20-12-2018
Outy Alice
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Au 20ème siècle, l’apparition et le développement de nouveaux antibiotiques ont permis de diminuer la mortalité des maladies infectieuses. Par la suite, leur surconsommation et leur utilisation inappropriée a modifié l’écologie bactérienne. Les bactéries deviennent de plus en plus résistantes aux traitements antibiotiques et sont responsable chaque année en France de 12 500 décès. A l’officine, on a remarqué que 60% des prescriptions proposées pour traiter les affections des voies respiratoires hautes sont basées sur des antibiotiques. Or ces pathologies sont majoritairement virales. Face à ce constat inquiétant, il est impératif de trouver des alternatives aux antibiotiques. L’objet de cette thèse va donc être de proposer des alternatives envisageables en terme de prévention des affections bactériennes respiratoires hautes comme les otites, l’angine et les sinusites et également pour les traiter quand elles sont déjà présentes. Les champs thérapeutiques curatifs antibactériens présents à l’officine sont la phytothérapie et l’aromathérapie. Malgré une activité antibactérienne de certaines plantes et huiles essentielles démontrée par certaines études scientifiques sur les souches responsables des pathologies ORL, aucune d’entre elles ne prouvent une efficacité comparable aux antibiotiques utilisés de nos jours. En terme de prévention, les effets recherchés seront surtout des traitements antiviraux pour éviter la surinfection bactérienne et des traitements immunostimulants. La phytothérapie, l’aromathérapie, l’homéopathie ainsi que l’oligothérapie sont des médecines alternatives préventives possibles. On remarque que ces dernières permettent de diminuer la durée des symptômes viraux et également de diminuer l’incidence de ces pathologies hivernales chez l’enfant comme chez l’adulte. Pour conclure, le manque d’étude in vivo de ces alternatives limite leur utilisation en curatif et aucune étude ne permet d’affirmer une efficacité similaire aux antibiotiques utilisés couramment pour traiter les pathologies ORL bactériennes. Cependant une utilisation en synergie avec des antibiotiques est une voie intéressante. En prévention ces méthodes alternatives seront un atout intéressant pour le pharmacien afin de jouer un rôle fondamental pour lutter contre cette antibiorésistance croissante. Tout d’abord, en terme de prévention il est le premier interlocuteur à pouvoir renseigner et conseiller le patient. De plus en tant que professionnel de santé, il a le devoir d’informer sur le bon usage des antibiotiques.
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